Les Commentaires des épreuves

Alexander & Ezra

Première épreuve, Super Smash Bros, je suis content Rien qu’à voir la tête du terrain, j’ai la musique dans la tête.

Super Smash Bros, ça veut dire ce que ça veut dire, ça veut dire baston concentré, pagaille, objet et des yoshis. Le contrat est respecté, une épreuve avec beaucoup d’action, de rythme et de chaos. Un début qui présente bien la rencontre entre les personnages (mention spéciale à Alexander qui va chercher Hadès, la bro-mance me serre mon coeur ; ainsi que le moment où il découvre les jeux vidéo) avant qu’Ezra ne twiste l’intitulé en les faisant interchanger de personnages choisis de Smash plutôt qu’eux-mêmes.

Quant à la partie actions, elle est rondement menée et j’apprécie particulièrement la manière dont ils abordent tous deux l’affrontement selon leur niveau à Smash Bros, c’est-à-dire… le grand écart. Les péripéties sont rondement menées pour finir dans un beau climax et j’apprécie toujours le fait qu’il y ait un petit épilogue tout mignon ^^ Bravo à vous deux pour ce “Miraculous… Mash” !



Bambi & Natalia

On quitte la baston mais on reste dans l’action. Un labyrinthe, des fantômes, des costumes ridicules, c’est parti pour l’univers de Pacman.

Je trouve les deux plumes très bonnes, qui rendent extrêmement bien à certains moments, comme “L’ambiance sonore à changé et de proies vous vous faites prédateurs, un rôle qui te sied davantage il faut croire” de Bambi et le “Ce fut aussi efficace que de souffler dans la trompe d’un éléphant pour le faire s’envoler” de Natalia. Je découvre Bambi qui a l’air d’être un personnage très intéressant, assez subtilement écrit ; j’adore qu’il y ait une grande différence d’ambiance entre son introduction désespérée, que sa curiosité et son audace soient récompensées par finir dans un jeu Pacman. Par contre, je connaissais déjà Natalia, qui est un des personnages à qui il est très facile de s’identifier comme elle est abordée de manière très terre-à-terre, et ses liens avec sa fille lui donnent une ancre émotionnelle immédiate. Comme les posts se chevauchent beaucoup entre vous deux, on perd un peu de texte pour mieux approfondir l’histoire et les personnages, et c’est dommage tant j’aurais voulu les voir plus interagir ^^ Au-delà de ça, le choix du jeu vidéo est très original et bien utilisé et bien sûr, cette fin tragique a déclenché un sale “Oh oh…” chez moi, qui à force d’y réfléchir, me fait dire que cette fin ouverte doit être un cauchemar pour les personnages. En espérant qu’ils s’en sortent… Vous en tout cas, vous vous en êtes très bien sortis.


Hayate & Johnny

C’est mon coup de cœur de l’épreuve 4 (peut-être de tout l’interfow ? On verra). J’adore tout dans ces posts. L’idée de plus jouer sur le changement de corps que le jeu vidéo est très intéressant et à contre-courant des autres, le choix du jeu en question permet de rapprocher les personnages (avec une petite fin très touchante), les deux styles sont stellaires entre Johnny à qui retirer ne serait-ce qu’une phrase serait retirer une phrase culte et Hayate qui est une de mes écrivaines préférées de l’interforum toute édition confondue.

Quoi dire d’autre, plein de choses encore. Les dialogues ping-pong sont toujours drôles et/ou touchants, il y a énormément de personnalités, les personnages apprennent à se connaître organiquement, se comprennent, se lâchent. Le karaoké, super cool, la reprise aussi, la manière dont la fin s’annonce… Même la manière dont ils sont tous les deux transportés dans le monde est géniale, j’ai adoré. C’est une épreuve de qualité supérieure qui combine les idées, l’émotion, le rire, et le charme, je rêve d’en voir plus. Comment faire mieux ? 11/10



Kaoren & Adonis

Ici, c’est de l’art. Que ça soit les deux acteurs de cette épreuve et le décor, tout concoure à rendre un style gothique, aristocratique. C’est une super paire de personnages qui se sont bien trouvés et qui ont pris avec eux le jeu vidéo parfait : le cultissime Castlevania.

Kaoren est toujours un maître en écriture, il est capable de parler de tout et n’importe quoi en imposant son ambiance avec ses termes, et il n’a jamais peur des descriptions précises qu’il peut déployer sans problème avec son vocabulaire. Quant à Adonis que je découvre, il n’est pas en reste et m’a fait rire à des endroits où je ne le soupçonnais pas, tout en rendant à merveille le côté noble de son personnage. La manière dont les deux arrivent dans le monde est aussi très bien travaillée.

Mais ce qui m’a choqué et qui me refera relire ces posts une troisième fois, c’est toutes ces petites choses subtiles qu’on peut louper, les indices d’une épreuve riche et maîtrisée. La dernière phrase de Kaoren “Je crois qu’il vaut mieux que ce soit toi qui me guides” quand il est devenu un héros de jeu vidéo qui aurait besoin d’indications ; le fait qu’Adonis, enfant, lui saute sur le dos, faisant qu’on passe de Castlevania à Yoshi’s Island. Tous ces petits trucs permettent de détacher cette épreuve des concurrents et, combinée avec la qualité artistique des deux partenaires, on est sur un très grand cru.

Quelle épreuve mes aïeux, quelle rimambelle de superbes textes XD Monter un podium va être un exercice ultra-difficile. Je ne peux que vous saluer, vous avez des niveaux impressionnants.

Mathéo

Je ne sais pas vraiment quoi dire, c’est la première épreuve que je lis de la 5 et je dois pourtant garder des compliments pour les autres… Ébouriffante, pleine d’émotion, magnifiquement écrite et mise-en-scène, beaucoup d’idées, une véritable ambiance, zéro fausse note. Ce n’est même pas un vrai commentaire, c’est une liste de compliments. Qu’est-ce que j’ai oublié dans ma liste des courses… Une fin fantastique, de l’impact, on ressort vidé. Une véritable performance de ta part Mathéo qui te place parmi les meilleurs textes de tous les interforums auxquels j’ai participé. Je ne peux prédire quelle porte j’aurais choisie à sa place mais je suis certain que toi, tu es tombé dans la première.



Theodore

L’élan de qualité ne s’arrête pas là ! Plus posé, dans une seule autre nouvelle réalité, Theodore raconte une très belle tragédie. J’adore quand on utilise les concepts des intitulés à bon escient pour faire vivre à son personnage des histoires qui ne seraient pas possibles autrement et nous en avons là un parfait exemple de réalisation. Le personnage est tourmenté aujourd’hui par la perte de son meilleur ami qu’il n’a pas pu sauver ; en se rendant dans une autre réalité où celui-ci avait survécu, Théodore se rend compte que son ami le déteste et le tient coupable de l’empoisonnement. Bref, Théodore apprend qu’à partir du moment où le cousin avait lancé le crime, l’amitié entre Théodore et Jehan était condamnée quel qu’en fut le résultat. Je trouve que c’est une excellente idée.

La plume est belle, le récit est bien raconté, l’histoire est très bien pensée, ça m’a donné envie d’en apprendre plus sur le personnage et de l’aider comme je pouvais T-T Une autre excellente épreuve pour la 5 et pour Terreciel.



Zeph/Epiphane

Nous avons ici une récupération de l’intitulé, une interprétation je dirais ; je ne saurais dire si c’est hors-sujet ou non, ce n’est pas mon rôle, ça ne m’empêchera pas de commenter.

Je l’ai trouvé très bon, bien sûr. Très bien écrit encore une fois, et surtout très original, ça fait très plaisir de pouvoir découvrir à l’interforum des histoires ou des bouts de vie qu’on ne verrait nulle part ailleurs. C’était un plaisir de découvrir ce personnage et cet épisode de sa vie, je suis vraiment rentré dans le récit. Le personnage d’Eyerim est tout simplement génial.

Cependant, je trouve que la perle de ton œuvre se trouve dans le dialogue : grâce à ce professeur que je trouve très bien écrit et très crédible, c’est toute ton épreuve qui monte en qualité. Sa manière de parler, de comprendre les choses et d’aider le protagoniste, je trouve ça très vivant. Je suis un grand fan de ceux qui parviennent à atteindre un tel niveau dans le dialogue alors bravo à toi ^^ Je n’ai même pas eu l’impression d’avoir lu une épreuve d’interforum, j’ai tout oublié, perdu dans le texte. Une excellente épreuve qui contrairement à son personnage…
Ne perd pas la face



Gévaudan

Nous nous attaquons maintenant à l’épreuve la plus cryptique, la plus insaisissable du lot, qui nous vient d’Elysion. Le texte dégage un impact certain, par une plume libre qui commence par une description précise avant de nous mener comme dans un combat contre les autres réalités alternatives via le biais d’une anaphore irrésistible “Ton univers à toi…”.

Chaque univers alternatif est radical, empreint de sauvagerie et de beauté, portée par un magnifique lyrisme qui rappelle les Nier et les Hollow Knight ; bref, ton épreuve dégage un style tranchant, brut, qui fait mouche et que j’ai beaucoup apprécié. Il a fallu attendre ma seconde lecture pour tout bien appréhender mais une fois que ça a été fait, je ne peux que saluer une magnifique performance d’un texte atypique, mais frappant. J’ai noté aussi quelques, je ne sais pas comment le dire, damasiotteries (les semblants de respirations par exemple) pour ceux qui auront la référence, je suis content de voir ce genre d’initiatives et surtout, tu n’en as pas abusé. Bravo bravo !



Camus

Une nouvelle épreuve où l’on joue beaucoup sur les portes. Comme se faufilant en lui-même, Camus doit mériter de trouver ces vies alternatives ; qui bien sûr dans un tel contexte, sont le reflet d’une profonde introspection pour s’aider à se définir. Comme d’habitude avec l’épreuve 5, cela ne manque pas d’idée, ni d’un beau style d’écriture. On y sent la prestance du personnage tout du long et de la vie riche qu’il a mené.

J’ai particulièrement aimé la dernière porte, j’ai trouvé le passage touchant et les liens que Camus avaient avec ses anciens amis ont été très bien retranscrits. Mais loin d’être abattu par voir d’aussi belles vies qui ne sont pas les siennes, il en profite pour y puiser de nouvelles forces pour que la sienne se passe bien, ce qui est une morale incroyablement optimiste que je jalouse. Beau texte, de beaux moments.



Chul

Beaucoup de partis pris super intéressants dans ce texte. Déjà, première chose à dire, tu as une plume qui se démarque par sa personnalité, on a vraiment l’impression de faire corps avec Chul. Tu passes un long moment sur l’introduction (qui prend finalement quasiment une moitié) pour bien présenter le personnage et comment il se sent, avant de lancer une seconde partie dans un autre univers via un super visuel de transition où l’on découvre un autre Chul, qui même s’il semble moins misérable dans un premier temps, se révèle rapidement être une loque au sort peu enviable.

Tu es peut-être la seule qui ait choisi de faire corps avec sa nouvelle personnalité pour qu’on découvre cette vie de l’intérieur plutôt que de l’extérieur (Moleg me donnera tort mais ça reste rare, oh, mais en tout cas, la seule à être autant partie dans le détail en prenant autant son temps). Et j’apprécie beaucoup les différents formats de message qui permettent de varier le texte mais aussi de montrer qu’il reste souvent seul dans sa chambre, entouré de ses notifications. Et aussi, le fait de laisser le temps à Chul de heurter des choses, de tituber, de descendre des escaliers, de parler avec sa sœur. Là où l’épreuve invitait aux fantasmes et au fantasmagorique, tu as décidé de rester au contraire, très proche du réel et rattachée à la vie quotidienne. Audacieux, vif, bien mis-en-scène, plein de charme, je trouve que c’est un travail remarquable.



Moleg

“I would like to award you the highest honor I can bestow : you made me remember Everything Everywhere All at Once.”
La façon dont tu as pris l’épreuve est génialissime, et même si au final, c’est la même histoire racontée sous différents angles (ce qui est hilarant en soi, ils se suivent tous, j’adore, je trouve ça tellement mignon, c’est le seul attribut qu’ils semblent avoir en commun XD), les différents styles que tu as infusés, les personnalités qui en remontent, en font une immense épreuve pour Elysion. On a donc une idée parfaite et une exécution parfaite, de l'ambition, de la frénésie ; tout est surprenant, on ne s’ennuie pas une seule seconde, c’est une réussite totale.



Lisbeth

Une épreuve pleine d'émotions qui aurait pu salement torturer mon kokoro mais finit par la plus belle des fins. On vit tout simplement une journée parfaite pour Lisbeth qui peut profiter d’une vie déchaînée (mais tout de même apaisée) avec ses enfants. La mignonnerie est très bien retranscrite, ce qui tranche avec cette scène finale soudaine, surprenante et sombre (jusqu’aux dernières phrases, puissantes, où Lisbeth choisit sa vie plutôt que celle d’une autre). Ce moment slice of life est très bien rendu et se crée une place de choix dans cette compétition de l’épreuve 5 très relevée. Après tant d’époques, de gens différents, avec cette dernière participation, on peut souffler et vivre la meilleure des vies ^^