Gardien
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Kobe Replikaï School & Just Married
Mer 12 Juin - 21:07
Epreuve 4
Duo - Gamer se joue de vous à la Défense Arena
L'Intitulé
Vous avez plongé dans cette faille qui s’est ouverte devant vous. Vous étiez pourtant tranquille chez vous, à vaquer à vos occupations. Mais pour une raison qui vous est propre, vous avez décidé de franchir les quelques mètres qui vous séparent de cette ouverture rougeoyante.
Lorsque vous ouvrez les yeux, vous n’êtes plus chez vous. D’ailleurs, vous vous rendez compte que votre corps est différent. Différent ? Complètement changé, même ! Vous avez l’impression que votre esprit a été transporté dans le corps de quelqu’un d’autre.
En regardant autour de vous, vous ne voyez qu’un monde pixelisé, comme si vous étiez dans un vieux jeu vidéo des années 80. Pourtant, la personne qui vous fait face, elle, est bien nette. Et surtout, c’est vous ! Enfin, le physique, c’est le vôtre ! Et vu la façon dont cette personne vous regarde, il semblerait que vous, vous soyez dans son corps à elle.
Heureusement, vous n'êtes pas seul dans cette galère, vous avez une autre personne qui semble tout aussi perdue que vous. Faut-il réussir à finir le jeu ou bien il existe une porte dérobée afin de retourner dans votre monde d'origine ? À moins que vous vous sentiez bien dans cet univers et que vous décidiez de casser toutes portes de sorties possible ?
Lorsque vous ouvrez les yeux, vous n’êtes plus chez vous. D’ailleurs, vous vous rendez compte que votre corps est différent. Différent ? Complètement changé, même ! Vous avez l’impression que votre esprit a été transporté dans le corps de quelqu’un d’autre.
En regardant autour de vous, vous ne voyez qu’un monde pixelisé, comme si vous étiez dans un vieux jeu vidéo des années 80. Pourtant, la personne qui vous fait face, elle, est bien nette. Et surtout, c’est vous ! Enfin, le physique, c’est le vôtre ! Et vu la façon dont cette personne vous regarde, il semblerait que vous, vous soyez dans son corps à elle.
Heureusement, vous n'êtes pas seul dans cette galère, vous avez une autre personne qui semble tout aussi perdue que vous. Faut-il réussir à finir le jeu ou bien il existe une porte dérobée afin de retourner dans votre monde d'origine ? À moins que vous vous sentiez bien dans cet univers et que vous décidiez de casser toutes portes de sorties possible ?
Consignes et limitations
Vous avez deux jours pour échanger deux réponses chacun, soit un total de quatre messages.
Chaque message sera de maximum 750 mots.
Votre premier post doit être consacré à l'élaboration de l'univers choisi pour votre jeu, à la description de votre personnage à l'intérieur du jeu (qu'il soit vous même ou bien un personnage type de jeu vidéo de manière caricaturale). Puis dans votre second, et dernier, post, celui-ci sera consacré à devoir jouer le personnage de votre partenaire de jeu au lieu du votre à cause d'un bug. Terminant par la même occasion le jeu pour pouvoir en sortir ou bien décider de rester ainsi pour toujours. Vous êtes libre de la fin et du jeu choisi.
Pour cette épreuve, aucun défi n'est à réaliser. Vous êtes libre dans la forme du texte !
L’épreuve se termine dimanche 16 juin à 23h59 (17h59 au Québec).
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Votre premier post doit être consacré à l'élaboration de l'univers choisi pour votre jeu, à la description de votre personnage à l'intérieur du jeu (qu'il soit vous même ou bien un personnage type de jeu vidéo de manière caricaturale). Puis dans votre second, et dernier, post, celui-ci sera consacré à devoir jouer le personnage de votre partenaire de jeu au lieu du votre à cause d'un bug. Terminant par la même occasion le jeu pour pouvoir en sortir ou bien décider de rester ainsi pour toujours. Vous êtes libre de la fin et du jeu choisi.
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L’épreuve se termine dimanche 16 juin à 23h59 (17h59 au Québec).
Bonus
Vous pouvez présenter au début de votre premier post votre personnage et son univers si vous jugez cela utile. Cela ne compte pas dans les 750 mots de votre réponse.
Vous pouvez préciser au début de vos posts du vocabulaire spécifique à votre univers. Cela ne compte pas dans les 750 mots de votre réponse.
Vous n’avez pas besoin d’être inscrit sur Miraculous' Quest pour poster. Il vous suffit d’utiliser le code de transformation (trouvable ici) pour faire apparaître votre pseudo et votre avatar. Pensez à le tester !
Vous avez la possibilité au début de votre premier post ou à la fin de votre dernier post de préciser:
- que vous ne souhaitez pas de commentaires sur votre texte
- que vous souhaitez des commentaires approfondis sur votre texte
- que vous ne souhaitez pas que votre texte soit lu à haute voix
Si vous ne précisez rien, votre texte pourra recevoir des commentaires simples et être lu à haute voix.
À vos claviers !
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Johnny Confetti
post 1
Dim 16 Juin - 20:26
- Spoiler:
- Coucou ! Vous pouvez commenter dans le détail et faire aussi long que vous voulez. Merci d'avance !
«..Et maintenant, si vous me voyez disparaître sous la table, c'est que me tiens debout. Haaaa! Ha! ha!»
C'est sur cet ultime éclat de rire de sa tablée que le mètre de Johnny saute du tabouret pour avancer à petits pas empotés vers les sanitaires. Ces derniers se résument à une porte en bois vermoulu donnant sur une ruelle de boue incertaine, où d'autres badauds viennent évacuer leurs excès, sans ordre ni rangement préétablis. Aucun réparateur n'avait cru bon de colmater la fuite du ciel depuis l'après-midi. La chasse d'eau garantie, il reste au petit mutant à éviter d'empoisser sa fourrure. Heureusement pour lui, il ne verra jamais la souillure des bas-quartiers de Port Mizuette, pas plus qu'il ne regrettera un odorat développé au sein des remugles nauséabonds de ses entrailles infectieuses.
Ce soir-là, la porte, rongée par l'humidité et les plus intrépides rongeurs, s'ouvre sur un portail rougeoyant, fait de lents remous laiteux comme la pelure d'une géante gazeuse. Johnny avise l'antre mystérieux offert à lui. L'entité gargouille de ses boursoufflures opalines et mutiques. Le message de la barricade est incontestable. Johnny, dont la fourrure hirsute a pris la teinte de flammes figées dans le temps, est considéré averti.
« Tiens ! Intéressant, ce rideau en taffetas... »
Il pousse le voile en se disant que la serviette est toute trouvée quand un puissant flash l'oblige à fermer les yeux.
« Oh ben oh ! Qui c'est qui a allumé la lumière ? »
Il frictionne ses prunelles. Est-ce déjà le matin ? Il est vrai qu'il ne sent pas la pluie, pas plus que la froideur caractéristique des lieux. Même la puanteur a fait sa nuit. Johnny ose un coup d'œil.
L'endroit où il se trouve est blanc et pire que tout, propre. Épuré même. Le carrelage lui évoque les haciendas de San Antonia et ses nombreux trafiquants fortunés. Johnny oublie un instant sa vessie et rebrousse chemin. L'issue menant à sa bonne vieille taverne est peinte en blanc et entourée de façon assez grossière d'un gros trait noir. Il la pousse, sans plus de précaution qu'à l'accoutumée, pour se retrouver nez à nez avec un homme blanc, chauve, avec des triangles en guise de nœud papillon et des moustaches dessinées aux traits de crayon noir. Le bonhomme, affable, vomit une énorme bulle où se gravent des lettres anguleuses.
« Pardon de vous déranger, mademoiselle. Mais monsieur vous fait savoir qu'il arrive. Puis-je vous indiquer votre table ?
- Ah d'accord ! Je ne sais pas ce que vous avez tété de la soirée, mais servez-m'en un double et sans faux col ! Oh, cette voix...aiguë et claire. J'ai trop forcé sur le chant ce soir. Note que je n'ai rien perdu de ma suavité. »
Le garçon de salle guide Johnny. La pièce est grande, carrelée d'un damier blanc et noir. Certains murs sont coloriés d'une monochromie impeccable, pastel. Le bleu et le rose s'alternent à chaque arête délimitant les reliefs de la salle. Le plafond, albâtre, farouchement éclairé, offre un renfoncement où trônent cinq grosses étoiles dont la première clignote. Mais ce qui étonne le plus Johnny, c'est que tout semble à sa mesure. Tables, fenêtres, sièges et même les gens.
D'une bulle polie, on l'invite à rejoindre un des divans couleur cerise. Johnny s'exécute et se fige, regard baissé sur ce corps sans poils, élancé, d'une beauté immaculée dans un écrin encré du plus profond noir. Une étoffe à la découpe sommaire, mais d'un prompt renfort en ces lieux où la lumière, crue, refuse les ombrages pour ne révéler que les contours des corps. Tout autre coloris aurait offert un effet hyalin aux courbes redistribuées de Johnny. S'il peut accepter d'être qualifié de damoiselle, il lui semble un peu prématuré de devoir subir les regards concupiscents d'une plèbe biberonnée aux excentricités du port. Même si de port, il n'en a point, pas plus que de populace hébétée et hors des convenances. La seule personne qui semble lui prêter attention est une drôle de petite créature, orange, aux yeux noirs et aux sourcils sournois.
« Génial ! Ma première soirée d'enterrement de vie de garçon et j'attire l'attention du plus étrange des habitués. Quoiqu'il faille lui reconnaître une certaine prestance. J'envie son tarin. »
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Hayate Igarashi
Re: Kobe Replikaï School & Just Married
Dim 16 Juin - 21:21
- Spoiler:
- Coucou ! Tout pareil que Johnny, j’accepte les commentaires et la lecture ! Des bisous et bonne lecture !
« ‘Fait chier ! »
Fugace, vivace, il lui faut néanmoins du temps, à Hayate, pour que ses yeux se remettent de la brusque luminosité et la légère nausée l’accompagnant. N’appréciant que moyennement la blague, elle reste sur ses gardes. Où est-elle ? Plus chez elle, mais pas vraiment « dehors » non plus. Ce qui est sûr, c’est que cette cuite, elle s’en souviendra longtemps. Plissant les yeux, cherchant à comprendre pourquoi tout lui paraît flou, elle observe l’établissement face à elle. La devanture laisse peu de place à l’imagination et dans la rue, c’est le seul endroit qui à l’air d’être encore ouvert. Après une briève hésitation, plus lourdement et maladroitement qu’elle ne l’aurait voulu, la jeune femme pousse une porte deux fois trop grande et entre.
Le restaurant est spacieux, lumineux, accueillant, bien que les couleurs criardes des murs, les pancartes accrochées et le sol en damier noir lui donne un style rétro, presque nostalgique. Entre les banquettes rembourrées en vinyle rouge vif et les chaises bleues, le choix n’en serait presque pas un, mais un majordome vient à sa rencontre pour sûrement lui indiquer sa table. Drôle de bonhomme, comme le sont ces affiches publicitaires. Encore un jeu de drague, cette fois-ci désuet. Et ces rangées d’étoiles translucides au-dessus des tables, telles des jauges, elles semblent attendre d’être remplies. Un carillon tout près d’elle lui fait tourner la tête. Un couple trinque et l’étoile tinte. Pas besoin d’être devin pour comprendre qu’un rendez-vous parfait les éclairerait toutes.
« Monsieur ? »
Haussant un sourcil, elle prête attention à la bulle qui s’affiche et les mots qui s’y inscrivent.
« Mademoiselle vous attend. »
Levant les yeux dans la direction indiquée, Hayate détaille la femme installée. De surprise, la mâchoire lui en tombe. Serait-elle en train d’observer son clone ? Un double ? Un doppel ? Ah ! Elle doit avoir pris un sacré coup sur la tête. Levant la main voulant s’assurer qu’elle n’ai pas une bosse, elle ne peut s’empêcher de l'immobiliser, fixant la large paluche aux doigts grossiers et griffus. Assurément, elle ne lui appartient pas. Ni ces bras. Ni ces jambes. Et encore moins cet espèce de groin qui remplace son nez.
Ils ont beau s’être disputés, c’est à Kazuma qu’elle pense à cet instant lorsqu’elle imagine qu’avec cette apparence, plus personne ne voudra la toucher. Rien qu’à s’imaginer une séance d’épilation, elle se sent déjà découragée. Hayate n’est pourtant pas femme à baisser si vite les bras. Peut-être est-elle victime d’une mauvaise farce ou un jeu VR bien trop réel qu’elle se doit terminer ? Claquant ses joues, le choc amorti par les poils hirsutes de son nouveau corps, pour se redonner du courage, elle se met à trottiner vers sa destinée. Si elle doit se séduire elle-même dans le corps d’un nain croisé phacochère et bien soit !
Fugace, vivace, il lui faut néanmoins du temps, à Hayate, pour que ses yeux se remettent de la brusque luminosité et la légère nausée l’accompagnant. N’appréciant que moyennement la blague, elle reste sur ses gardes. Où est-elle ? Plus chez elle, mais pas vraiment « dehors » non plus. Ce qui est sûr, c’est que cette cuite, elle s’en souviendra longtemps. Plissant les yeux, cherchant à comprendre pourquoi tout lui paraît flou, elle observe l’établissement face à elle. La devanture laisse peu de place à l’imagination et dans la rue, c’est le seul endroit qui à l’air d’être encore ouvert. Après une briève hésitation, plus lourdement et maladroitement qu’elle ne l’aurait voulu, la jeune femme pousse une porte deux fois trop grande et entre.
Le restaurant est spacieux, lumineux, accueillant, bien que les couleurs criardes des murs, les pancartes accrochées et le sol en damier noir lui donne un style rétro, presque nostalgique. Entre les banquettes rembourrées en vinyle rouge vif et les chaises bleues, le choix n’en serait presque pas un, mais un majordome vient à sa rencontre pour sûrement lui indiquer sa table. Drôle de bonhomme, comme le sont ces affiches publicitaires. Encore un jeu de drague, cette fois-ci désuet. Et ces rangées d’étoiles translucides au-dessus des tables, telles des jauges, elles semblent attendre d’être remplies. Un carillon tout près d’elle lui fait tourner la tête. Un couple trinque et l’étoile tinte. Pas besoin d’être devin pour comprendre qu’un rendez-vous parfait les éclairerait toutes.
« Monsieur ? »
Haussant un sourcil, elle prête attention à la bulle qui s’affiche et les mots qui s’y inscrivent.
« Mademoiselle vous attend. »
Levant les yeux dans la direction indiquée, Hayate détaille la femme installée. De surprise, la mâchoire lui en tombe. Serait-elle en train d’observer son clone ? Un double ? Un doppel ? Ah ! Elle doit avoir pris un sacré coup sur la tête. Levant la main voulant s’assurer qu’elle n’ai pas une bosse, elle ne peut s’empêcher de l'immobiliser, fixant la large paluche aux doigts grossiers et griffus. Assurément, elle ne lui appartient pas. Ni ces bras. Ni ces jambes. Et encore moins cet espèce de groin qui remplace son nez.
Ils ont beau s’être disputés, c’est à Kazuma qu’elle pense à cet instant lorsqu’elle imagine qu’avec cette apparence, plus personne ne voudra la toucher. Rien qu’à s’imaginer une séance d’épilation, elle se sent déjà découragée. Hayate n’est pourtant pas femme à baisser si vite les bras. Peut-être est-elle victime d’une mauvaise farce ou un jeu VR bien trop réel qu’elle se doit terminer ? Claquant ses joues, le choc amorti par les poils hirsutes de son nouveau corps, pour se redonner du courage, elle se met à trottiner vers sa destinée. Si elle doit se séduire elle-même dans le corps d’un nain croisé phacochère et bien soit !
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Johnny Confetti
post 3
Dim 16 Juin - 21:28
« La chance est partagée, Dave. Appelez-moi Johnny...enfin, je veux dire, Pamela. Ou Daphnée ?
– Je préfère encore Hayate.
– Mais vous pouvez m'appeler Haya. »
La première étoile fige sa lumière. Johnny sourit à la petite boule de poils qui fait tomber un verre en posant ses paluches sur la table. Les couverts ne tardent guère à perdre leur formation parallèle, ce qui donne à leur manche un aspect plus fragmenté, crénelé. Une aubaine pour les mains du mutant malhabiles. Johnny, lui, apprend à se faire à cette peau nue. Il lui semble d'ailleurs constater que ses bras sont loin d'être imberbes, même s'il ne comprend pas l'utilité de petits poils si fins qu'ils seraient bons à remplumer un oreiller. Ils prennent les menus et conversent.
« Oh ben ça alors ! Il n'y a pas de prix sur les menus ! Génial !
– Je les ai moi et je peux te dire qu'ils se sont pas fait chier avec...
– C'est vrai ? Bon, ben alors on ne prendra que deux exemplaires de chaque plat avec un magnum de champagne. Si vous ne conduisez pas non plus, deux magnums.
– Ce corps ne mange pas autant. Fais gaffe, il ne repassera pas la porte d'entrée si tu le gaves ! Par contre le Magnum... Je ne dis pas non.. »
Les plats arrivent sans temps de chargement. Le couple mal assorti se détend et entame les victuailles. Johnny mange de bon cœur parce qu'il n'est pas habitué à la vraie nourriture, Hayate parce que son corps réclame ripaille avec la férocité d'un loup-garou dans un enclos à lemmings. La seconde étoile brille. Sans cesser de se distendre l'estomac, Johnny déclare, frivole :
« Il va de soi qu'en tant que femme indépendante, je tiens à partager les frais. Je tiens même à tout payer et ça, ce n'est pas négociable !
– Si la femme indépendante voudrait bien utiliser ma bourse, ça m'arrangerait.
– Ah bon... »
La seconde étoile s'éteint. Hayate le remarque, contrairement à Johnny qui mange, moins enthousiasmé par l'orgie de calories. Quelques questions s'échangent. Le boulot, la famille, l'univers. Hayate peine à séduire la superbe femme qui lui ressemble un peu trop, tandis que Confetti n'envisage pas une seule seconde un baiser étoilé avec son frère jumeau. Le défi se complique. Après quelques minutes sans toucher à ses assiettes, Johnny se lève de table.
« Si vous voulez bien m'excusez, je dois me repoudrer le nez. Je tâcherai de lui offrir autant de superbe que le vôtre.
– Oh ! Ne force pas trop ! Tu es déjà toute en beauté !»
Il offre un sourire radieux. La seconde étoile s'allume au-dessus de sa tête alors qu'il cherche le logo à jupe.Ce serait le bon moment de filer.
Rien. Ni rideaux, ni toilettes. Seulement des miroirs. Pourtant, il se sent soulagée. Dans son reflet, il mire ce qu'il pourrait demeurer. Une femme humaine, loin d'être libre, mais saine. L'envie d'échouer est là, mais il se sent égoïste. Hayate, la vraie, n'a pas choisi d'être mutante, pas plus que lui. Quel être serait-il d'imposer son fardeau à une innocente ? La troisième étoile s'allume. Confetti soupire et regagne son siège, alourdie.
« Dites...euh...pourquoi on n'a pas les cinq étoiles ? On a tout mangé.
– Je suppose qu'à leur goût nous manquions de romantisme. C'est censé être un rendez-vous galant.
– Oh ! Question.
– Réponse !
– Qu'est-ce qui va se passer si on n'obtient pas les cinq étoiles ?
– Je suppose que nous devrons recommencer.
– Mais si on n'a plus faim ?
– On peut aussi être condamnés à conserver nos nouveaux corps... Ce qui, entre nous, me dérange un peu.
– Ah bon...»
Il se renfrogne. Elle l'interprète comme une vexation, pourtant aucune étoile ne décline. En vérité, il a de la peine. Pour elle.
« Faisons durer nos milkshakes. »
Ils trinquent. En dépit de ses épaisses moustaches de mousse, Johnny lui parle sans moquerie.
« Il faut que je vous dise quelque chose. Votre corps. Il est malade. »
Elle ne comprend pas.
« Wai j’ai chaud avec ce pelage et je me suis jamais sentie aussi lourde mais dire que je suis malade… Tu peux m’expliquer ? »
Elle ne comprend pas...
« Vous êtes mutahumain. Votre sang contamine tous les autres humains et les transforme. Vous ne pourrez pas rentrer chez vous. Ils vous tueront. »
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Hayate Igarashi
Re: Kobe Replikaï School & Just Married
Dim 16 Juin - 21:45
Elle qui jusqu’à présent ne le voyait qu’en simplet, lui accorde plus d’attention. Il est clair qu’elle ne compte pas rentrer ainsi. Avec ce physique, impossible de continuer à mener sa vie, mais là, il fait référence à sa propre existence et de ce qu’elle en comprend, la vie y est loin d’être rose.
c« Si ça peut te rassurer… Peu importe le chez soi, je ne suis pas certaine qu’on me laisse déambuler dans les rues comme ça mais… Comment es-tu arrivé là ? Je veux dire, ce corps, comment il a survécu ? »
« J’ai traversé le rideau rouge. Pour la survie c’est plutôt simple. Rester caché, improviser ses lieux de concerts et quatre abdominaux par jour. »
« Oui ça explique la forme olympique... »
Il est drôle de penser que leurs rôles sont quasi inversés. Elle milicienne, traquant les opposants du système, lui fuyant le système pour assurer sa survie… Bien que dans son pays à elle, l'exécution ne soit pas la première solution. Si elle peine, de ses mots à l’exprimer, elle n’en est pas moins touchée. Elle pose alors sa main grossière sur celle qui aurait dû lui appartenir, ce qui semble plaire à la voûte stellaire. Plus qu’une à allumer. Au départ simple jeu et désir de répartir, elle se surprend à vouloir rester encore un peu et lui offrir une parenthèse de bonheur à celui qui souffre depuis plus longtemps. Ils ont aussi droit d’amour, ces mutants.
« Et si on se faisait un petit karaoké ? »
« Seulement si tu sais chanter. »
Levant ses petits yeux noirs au ciel, amusée, elle glisse maladroitement au sol, tangue un peu, la faute à l’alcool. Galante, elle s’offre le bras, et après un bref échange avec le personnel de service, les voilà filant, trottinant, vers la salle du fond où les lumières, une fois allumées, font chuter la tension. L’attente n’est pas pas longue, mais quand l’éclairage revient, le micro elle l’attrape avec ses propres mains. Heureusement de se retrouver, elle ne peut s’empêcher de crier:
« Oh yes !!! Vas-y Johnny !! »
« Serait-elle à ma place plus forte qu'un mutant
au bout de ces impasses où s'entassent les mourants
Vivre sur la terre mourir sous les gravats
Serait-il salutaire de rester en bas ?
Se peut-il que j'y parvienne
Se peut-il qu'on la guérisse
Se peut-il qu'on nous aime
pour nos sacrifices ? »
« Se mettrait-il à ma place quelques fois
Même quand mes draps se froissent
La solitude me broie
Quand sonne le cor
Je plie sous les poids
Mais de cette moitié de corps
Je ne veux pas
Je veux bien faire la guerre, mais pas attendre en vain
Je suis poigne de fer, mais je n’espère que demain
Faut-il que je cède
Que désir s’en mêle
Prier qu'on m’unisse
Qu’on m’accepte ainsi
Pourrait-il faire en sorte »
Pour une seule étoile
D'ouvrir un peu la porte
Déchirer le Voile
Pourrait il faire encore
Encore un effort
Un geste un pas
Elle ne le voit pas, mais elle le sait, la dernière étoile s’est illuminée, et elle en à la confirmation quand en ouvrant les yeux elle n’est nulle part ailleurs que dans son salon, télécommande en main en guise de micro.
« Un pas vers moi… »
Au final, elle aurait pu l’embrasser plus tôt. Au « j’ai déjà… » ce n’est, après tout, pas tous les jours qu’on a l’occasion de pouvoir se vanter d’avoir bécoté un extraterrestre. Pour elle même, elle rigole, mais les lumières ne sont plus, sinon celles de la ville au loin en bas et la solitude à nouveau l’étreint comme une vieille amie. Se sentit-il lui aussi, dans sa lutte, dans sa fuite, parfois si étouffé ? La gorge serrée, elle préfère oublier où elle est, oublier qui elle est, oublier pour qui elle le fait:
« … Je n'attends pas de toi que tu sois parfait !
Mais j’attends au fond de moi que tu comprennes !
Seulement que je t'aimes pour ce que tu es !! »
c« Si ça peut te rassurer… Peu importe le chez soi, je ne suis pas certaine qu’on me laisse déambuler dans les rues comme ça mais… Comment es-tu arrivé là ? Je veux dire, ce corps, comment il a survécu ? »
« J’ai traversé le rideau rouge. Pour la survie c’est plutôt simple. Rester caché, improviser ses lieux de concerts et quatre abdominaux par jour. »
« Oui ça explique la forme olympique... »
Il est drôle de penser que leurs rôles sont quasi inversés. Elle milicienne, traquant les opposants du système, lui fuyant le système pour assurer sa survie… Bien que dans son pays à elle, l'exécution ne soit pas la première solution. Si elle peine, de ses mots à l’exprimer, elle n’en est pas moins touchée. Elle pose alors sa main grossière sur celle qui aurait dû lui appartenir, ce qui semble plaire à la voûte stellaire. Plus qu’une à allumer. Au départ simple jeu et désir de répartir, elle se surprend à vouloir rester encore un peu et lui offrir une parenthèse de bonheur à celui qui souffre depuis plus longtemps. Ils ont aussi droit d’amour, ces mutants.
« Et si on se faisait un petit karaoké ? »
« Seulement si tu sais chanter. »
Levant ses petits yeux noirs au ciel, amusée, elle glisse maladroitement au sol, tangue un peu, la faute à l’alcool. Galante, elle s’offre le bras, et après un bref échange avec le personnel de service, les voilà filant, trottinant, vers la salle du fond où les lumières, une fois allumées, font chuter la tension. L’attente n’est pas pas longue, mais quand l’éclairage revient, le micro elle l’attrape avec ses propres mains. Heureusement de se retrouver, elle ne peut s’empêcher de crier:
« Oh yes !!! Vas-y Johnny !! »
« Serait-elle à ma place plus forte qu'un mutant
au bout de ces impasses où s'entassent les mourants
Vivre sur la terre mourir sous les gravats
Serait-il salutaire de rester en bas ?
Se peut-il que j'y parvienne
Se peut-il qu'on la guérisse
Se peut-il qu'on nous aime
pour nos sacrifices ? »
« Se mettrait-il à ma place quelques fois
Même quand mes draps se froissent
La solitude me broie
Quand sonne le cor
Je plie sous les poids
Mais de cette moitié de corps
Je ne veux pas
Je veux bien faire la guerre, mais pas attendre en vain
Je suis poigne de fer, mais je n’espère que demain
Faut-il que je cède
Que désir s’en mêle
Prier qu'on m’unisse
Qu’on m’accepte ainsi
Pourrait-il faire en sorte »
Pour une seule étoile
D'ouvrir un peu la porte
Déchirer le Voile
Pourrait il faire encore
Encore un effort
Un geste un pas
Elle ne le voit pas, mais elle le sait, la dernière étoile s’est illuminée, et elle en à la confirmation quand en ouvrant les yeux elle n’est nulle part ailleurs que dans son salon, télécommande en main en guise de micro.
« Un pas vers moi… »
Au final, elle aurait pu l’embrasser plus tôt. Au « j’ai déjà… » ce n’est, après tout, pas tous les jours qu’on a l’occasion de pouvoir se vanter d’avoir bécoté un extraterrestre. Pour elle même, elle rigole, mais les lumières ne sont plus, sinon celles de la ville au loin en bas et la solitude à nouveau l’étreint comme une vieille amie. Se sentit-il lui aussi, dans sa lutte, dans sa fuite, parfois si étouffé ? La gorge serrée, elle préfère oublier où elle est, oublier qui elle est, oublier pour qui elle le fait:
« … Je n'attends pas de toi que tu sois parfait !
Mais j’attends au fond de moi que tu comprennes !
Seulement que je t'aimes pour ce que tu es !! »
- Spoiler:
- Petit crédit pour la chanson qui nous a inspiré ce dernier post « A ma place » de Axel Bauer et Zazie.
Merci de nous avoir lu !
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