Pandémonium & Kobe Replikaï School

Présentation du forum et du personnage:

TW : méchanceté gratuite (insultes)

« Ô mon noble écuyer, mon brave Milan, que Créato dans sa grande miséricorde nous garde loin des gueux et de la Vertu ! »

A cheval sur mon noble destrier, mon jeune écuyer sur sa petite mule, ainsi allais-je, moi, le preux chevalier Olwen De Tennapamare, guidé par la mission divine que je m’étais alloué seul au regard de mes immenses pouvoirs : mener la vie qui me plaisait sans jamais me soucier de rien !
Si ce n’était mon bonheur.
Et tromper l’Ennui.
Comprenez, braves gens, qu’avec la vie éternelle venait aussi, rapidement, l’Ennui éternel. Oui, avec un grand E, misère de misère ! Notre ennemi le plus cruel, le plus perfide, que dis-je ! Le plus vicieux… C’était Lui !
Ainsi allions-nous sur les routes arides du Pieu Pays où contes et légendes prenaient vies.
Et quels contes ! Quelles légendes !
Ils m’avaient donnés de bien nombreux titres, parmi lesquels : Pourfendeur de Dragon (Ce ne fut point ma faute si ce gourgandin m’avait volé ma donzelle !), Champion incontesté du Roi (Facile puisque ce coquebert préférait courir jupons qu’organiser notre célébrissime Tournoi Annuel de la Sainteté) ou encore Grand Aruspice des Calamités à Venir (Un coup de chance vraiment, au bon endroit, au bon moment et me voilà sacré et consacré à nouveau !).

« Ô que vois-je ! Que vois-je ! A l’horizon, ne serait-ce donc pas la silhouette opulente couverte de fiente de ce nigaud de Philibert ! Aux armes, Ecuyer ! Nous avons un gros lézard à découper ! »

Et déjà, éperonnant mon cheval, lame au clair brillant sous la douce lueur de la Dame de la Nuit, je m’étais lancé à l’assaut du Dragon qui semblait se prélasser, flottant dans son bain de lune.
Le sourire sauvage qui retroussait mes lèvres sur mes crocs proéminents n’était jamais de bon augure…

Présentation de Milan:

- "Et s’Il ne nous en garde pas, assurons nous de les évincer de notre chemin !"

C’est bien grâce à ce credo que Milan, ancien brabançon raté, se mit au service du grand, du majestueux, Olwen De Tennapamare. La promesse d’une vie de liberté, sans finir sur le gibet sur la Grand place, il faudrait être fou pour la refuser.
Pour autant, le jeune écuyer n’a pas grande envie de servir de nourriture à quelque dragon mal léché. C’est qu’il ne dispose pas du même pedigree que son maître.
Quand ce dernier brandit vaillamment son arme, se jetant à l’assaut de leur adversaire légendaire répondant au nom de Philibert, Milan n’est pas mécontent de la vitesse modérée de son canasson.

- "Bien sûr messire ! Allons lui montrer quel sort est réservé aux suppôts de l’Ennui !"

Qu’il a fière allure Olwen, ses longs cheveux flottant au rythme du grand galop imposé. Une vision dont Milan ne se lasse pas. Pour sûr, aucun gentilhomme ne lui arrive à la cheville. Quelle fierté que de servir tel homme.
Alors qu’il perd du terrain, voyant Olwen foncer droit sur son adversaire géant, le garçon se sent pousser des ailes. Lui qui fut traité de couard toute sa vie durant, jamais il ne s’était senti si hardi qu’en compagnie du vaillant chevalier.
Même l’imposante créature toute en écailles ne pourrait lui faire faire demi tour ! Peut-être parce que la Légende raconte que, trop paresseux, Philibert ne prend jamais la peine d’attaquer directement ses adversaires. Des crocs et des griffes qui font davantage office d’ornement que d’armes redoutables.
Cela étant, les nombreux conteurs des tavernes sont très clairs. Il ne faut pas le prendre à la légère. En attestent les nombreux héros qui ne sont jamais revenus d’un tel combat.

- "Messire attention ! La fumée !"

Une fumée émise par les naseaux du dragon, chacun de ces orifices ayant la circonférence de latrines. Une fumée, qui, d’après les textes appris par cœur, plonge quiconque la respire dans un sommeil sans fin.

TW : méchanceté gratuite (insultes)

« Hue, Mordiable ! Et, Sacrebleu, Milan ! Ce n’est qu’un dragon comme les autres, fait lui la nique au lieu de faire le pleutre ! »

Ce n’était pas pour rien que les bardes chantaient mes louanges à travers tout le pays ! La Furie Rousse qu’y m’appelaient, enjolivant mes hauts faits d’armes, nourrissant mon égo incommensurable depuis des décennies si ce n’était des siècles.
Ce n’était donc pas cette puterelle de Philibert, plein d’esbroufe et la tête vide comme une sauterelle qui allait avoir raison de mes nerfs ! Et de mon plan absolument génial pour l’occire : foncer tête baissée et lui passer mon épée au travers des écailles !

« PHILIBERT, GROS LEZARD COSSARD ! VIENT DONC TÂTER DE MA LAME ET DEFENDRE TA MISERABLE ET VILE EXISTENCE ! J’ANNONCE : ELLE PREND FIN ICI ET MAINTENANT ! »

Ah ! A moi la gloire et la richesse ! L’ignominie écailleuse étant réputée pour son avarice, je ne doutais pas de mettre la main sur un trésor conséquent une fois vaincue. Creato savait se montrer généreux avec ses partisans, et le Roi me récompenserait grassement.
Et peut-être pourrais-je trousser quelques damoiselles et damoiseaux au passage…

La bête avait enfin pris la mesure de l’attaque et émettait un bruit guttural s’apparentant à un rire. Un bruit d’outre-tombe qui faisaient trembler le sol sous les sabots de mon fier et noble destrier. Je pouvais voir les naseaux dilatés du monstre et sa gorge rougeoyer du feu qu’il comptait bientôt déverser sur ma superbe personne !
Milan avait bien appris sa leçon, ce couard avait survécu en n’usant que de son feu et de sa fumée moribonde tous ces millénaires durant ! Jamais il ne s’abaisserait à affronter un péquenaud dans mon genre.
Mais c’était oublier qu’un vampire, ça n’avait pas besoin de respirer ! Je craignais bien évidemment son feu mais il me suffisait de lui faire fermer son clapet pour ne pas risquer le courroux des flammes de l’Enfer !

 « Milan ! Le leste ! Que ce pendard goûte notre bonne vieille terre ! »

HRP : et j'ai oublié de préciser dans mon premier poste mais j'accepte sans problème tout ce qui a été évoqué dans les bonus : les commentaires de texte ou la lecture à voix haute ne me dérangent pas

Qu’un dragon comme les autres. Facile à dire pour un immortel. Parce que là est bien tout le problème : fichtre, il s’agit d’un dragon !

- "Point question de le décevoir. N’en déplaise, moi aussi, je peux être preux ! Je ne faillirai point ! Moi, Milan, fils de rien, en fait la promesse !"

Des paroles prononcées pour se donner du courage, Olwen est désormais bien trop loin pour pouvoir les entendre.
Plein de cette vigueur nouvelle, galvanisé par l’aura incroyable de son maître, Milan sursaute suite aux cris de celui-ci. C’est toujours très impressionnant. Un tel charisme. Il est indéniablement le plus grand héros de tous les temps !
Une admiration dont le chevalier le sort avec brusquerie.

- "Le… le leste… OUI MESSIRE ! BIEN MESSIRE ! LE LESTE ! TOUT DE SUITE MESSIRE ! LE LESTE !"

Ce n’est qu’en partant farfouiller à l’intérieur des multiples sacoches accrochées à sa mule que le jeune écuyer se rend compte que ses mains tremblent. Il a peur. Palsambleu, bien sûr qu’il a peur. C'est un dragon !

- "TENEZ BON MESSIRE !"

Confondant andouillerie et courage, Milan dégaine une corde dont l'extrémité est particulièrement lourde et fonce sur son ennemi.

- "J’ARRIIIIIIVE !!!"

Le vent nocturne lui fouette le visage, s’infiltre dans ses cheveux, sensations grisantes lui procurant une force inconnue. Jamais Milan ne s’était senti à ce point invincible et en même temps, aussi proche de la fin.

Quels que soient les défauts dont on peut affubler le garçon, il sait au moins viser. Faisant tournoyer le bout de sa corde d’une main habile, Milan propulse son arme en direction du museau de la créature. Ses doigts tremblent encore, mais sa précision est sans faille. D’un unique lancé, elle s’enroule autour du museau. Le dragon est ferré.

- "JE L'AI MESSIRE !! JE L'AI ATTRAPE !!"

Tout heureux qu’il est, Milan perd de son entrain quand Philibert lui prouve que le seul qui est attrapé, c’est lui, le benêt tenant l'autre bout de la corde, éjecté de sa monture et virevoltant au gré des mouvements de tête du dragon. *Oh non, la fumée ! Par pitié, achevez-le rapidement maître.*
La respiration suspendue, il est temps de prier.

TW : méchanceté gratuite (insultes), violence, sang

« Bigre ! HARDI MILAN ! »

C’est que je n’avais point prévu que mon si vaillant écuyer se retrouverait bientôt à danser en bout de corde d’un dragon muselé ! Mon épée me semblait subitement bien frêle et le jabot du monstre tremblait de se voir ainsi contenu, ses pattes griffues tentant, heureusement en vain ! De saisir mon pauvre Milan pour s’en repaître goulument.
Freinant mon destrier des quatre fers, je me saisis de la lance lacé en travers de ses reins pour mieux sauter à terre. Une foulée, deux foulées, trois foulées… L’élan nécessaire et le javelot fila, sa pointe effilée traversant cuir, écailles et mâchoires dentelées de crocs acérés de part en part, clouant la baveuse de ce bast de lézard !

« LACHE TOUT MILAN ! CE GROS SAC A VIN VA IMPLOSER ! »

Ca allait fait Boum ! Et ça allait le faire bien !
Je vis mon jouvencel choir dans un buisson un plus loin et bientôt la ventraille de dragon tâcha la lande sur des lieux à la ronde. Nous en fûmes pour notre comptes, nous autres aussi, vampire, drôle et montures, bientôt recouverts du sang noir du Suppôt de l’Ennui.
Je me léchai les doigts tout en allant repêcher mon écuyer dans la verdure, astiquant ses épaules de tapes bourrues.

 « Ah ! Milan ! Mon brave Milan ! Un si beau geste ! Il faudra le laisser conter aux ménestrels ! Que sur toi brille la Gloire Eternelle ! Tu feras un bon chevalier. »

C’était une bastaille et nous venions de l’emporter haut la main ! Mais la guerre n’en finissait pas, la nuit appartenaient aux monstres à n’en point douter. Bientôt, les hurlements se firent échos tout autour de nous, et brillèrent comme des étoiles les paires d’yeux des garols, autres serviteurs cruels de l’Ennui, attirés ici par l’odeur alléchante du sang et des viscères du Philibert que nous venions d’occire.

« Y a vraiment pas de repos pour les braves… SUS A L’ENNEMI, MILAN !  »

Et de m’élancer sans attendre à l’assaut des biclarels dont je comptais ne faire qu’une bouchée.

TW : violence, sang

Le visage rougit par le manque d’air, Milan a la tête vide quand son maître lui intime de lâcher prise. Un ordre qui sonne comme délivrance.

- "YYYAAAAAAAH !!"

Accompagné d’un cri digne d’une jouvencelle, l’écuyer s’exécute, pour s’envoler, tel un boulet propulsé par un trébuchet. Un tapis de verdure accueille son séant, l’on pourrait croire que l’atterrissage s’en fit moins douloureux. Que nenni.
Sonné, le garçon se redresse péniblement, gluant de sang. Mais l’aide bourrue de son maître lui provoque fortes douleurs. La chute fut rude. Trop rude. Il ne manque pourtant de s’incliner suite à ces paroles.

- "Voilà trop d’honneur que vous me faites messire, tout le mérite vous revient. Il me reste moult à instruire avant de…"

Des hurlements lugubres mettent fin à ces politesses. Des hurlements qui ne peuvent appartenir qu’aux garols ; créatures légendaires qui ne se révèlent qu’à la pleine lune sous la forme de loups gigantesques.
Se redressant avec grand empressement, Milan se mord la lèvre pour ne pas échapper un cri de douleur.
Quelle guigne ! Il cherche, mais aucun de ses livres ne parlait de garols au service de l’Ennui. Ce qui n’empêche son maître lui mander davantage de promptitude.

- "OUI MESSIRE ! A L’ATTAAAAAQUE !!!"

Encore animé par les félicitations précédentes de son maître, l’écuyer dégaine sa courte lame (partiellement émoussée) avant de se faufiler dans la bataille. Son corps meurtri l’empêche d’enfourcher son canasson ou d’avancer vitement.
Discret, arrivé à l’arrière du groupe de garols aux prises avec Olwen, Milan lève son bras. Trop lent. Un loup s’en fait volte-face. Le garçon échappe à un coup de griffe mais ne peut esquiver le deuxième tourmenteur qui lui saute dessus, le plaquant au sol.

- "Je… ne vous laisserai point…"

Gigotant comme il le peut, une douleur fulgurante lui arrache un nouveau cri tandis que du sang jaillit de son épaule ajourée.
Est-ce ainsi que se termine son histoire à peine entamée ?

TW : Méchanceté gratuite (insultes), violence

Ces fol dingos qu’ils étaient, pensant sans doute que leur nombre allait me causer quelques frayeurs furent bien surpris de ma charge soudaine exempt de la moindre hésitation ! Si surpris que deux d’entre eux furent envoyés ad patre avant d’avoir pu pousser un nouveau « ouuuuhouu » de bête nuiteuse !
Car si le dragon avait échoué à nous toster, ce n’était point pour finir nos jours en festin de garols ! Foi de chevalier !
Bastaillant sans vergogne, mes coups d’estocs faisaient mouches sans faillir, et je semblais m’amuser comme un petit fou, les lippes étirées en un vilain sourire : l’Ennui ne gagnerait pas aujourd’hui !
Ce fut ainsi, tronchant dans le vif, jusqu’à entendre le cœur tendre de mon écuyer se crisper de douleur.

« NOOOOOOON ! MILAN ! »

Je pitoyai le pauvre garçon aux prises avec son gare loup et en bien faible position ! Pris d’un élan de courage – folie plutôt – je me servis de ma lame comme d’un autre javelot, l’arme venant se figer en terre à portée de sa main.

« BATS-TOI MILAN ! CE GREDIN N’AURA PAS TA VIE ! HARDI ! »

Inéquitable combat que celui de l’oiseau tombé à terre, le corps alourdi par un ennemi à la gueule baveuse qui comptait bien faire ripaille de sa chaste personne. Mais que pouvais-je faire de plus ? Trop de bêtes nous séparaient et je ne me trouvais pas assez désœuvré pour abandonner ma propre bastaille.
Ainsi virevoltai-je d’une créature à l’autre, esquivant, griffes et crocs pour mieux saisir le poignard émoussé de mon apprenti, priant toute la miséricorde de Créato pour que l’écuyer, dans un sursaut d’instinct, survive à ce cruel destin pendant que je défendais ma non-vie.

TW : violence

Peste soit de ces lycanthropes. Les sens mis à rude épreuve, ses forces prennent la tangente en même temps que sa volonté. Aurait-il mieux valu finir lapidé en place publique ?
Non ! Que voilà une épée se plantant à quelques millimètres de sa tête accompagnée de nouveaux ordres. L’espoir revenu, Milan tend la main pour s’emparer de l’arme de son maître.
Une force surhumaine parcourt ses veines quand ses doigts se referment sur le pommeau. Quel que soit ce charmement, la défaite n’est plus permise.

- "Que trépasse si je faiblis !"

Scandant cette expression des dignes, Milan pousse un cri, se donnant courage. Il enfonce la lame salvatrice dans le corps du loup lui cherchant des noises. La lutte fut terrible, la bête enragée ne voulant laisser s’échapper si tendre boustifaille. Jusqu’au coup fatal.
Repoussant le corps sans vie de son ennemi dont il sort victorieux, le garçon se remet péniblement sur ses deux jambes. Alentours, des fourrures inanimées jonchent le sol. Au milieu, Olwen, debout, illumine de sa prestance le champ de bastaille.
Des étoiles plein les yeux, Milan se rapproche, péniblement, les deux mains tendues en avant, sur lesquelles repose l’épée providentielle.

- "Je vous dois la vie messire. Je suis votre obligé pour l’éternité."

La tête inclinée, Milan attend que son maître reprenne son bien avant d’ajouter, plus joyeusement.

- "Ce n’est point le jour d’hui que l’Ennui nous barrera la route !"

Les braies pleines de terre et sa cotte rougie de sang, Milan a piteuse allure. Pour autant, un sourire fait rayonner son visage, tout crasseux qu’il soit.
Connaissant parfaitement la suite du programme - celle qu’il préfère à suivre son maître - l’écuyer prend le temps de panser comme il le peut ses blessures. Sa petite mule transporte tout le nécessaire pour retrouver meilleure mine dans ses lourdes besaces.

Toute épique bastaille se doit d’être festoyée !

Grâce à ce courage qu’il s’ignorait et que j’avais pourtant décelé chez lui longtemps auparavant, le vaillant garçon parvint à occire son ennemi et je ne pus qu’être fier de son triomphe. Nul autre ne pouvait faire honneur à mon nom et avoier ainsi à mes côtés !
Il était bien piteux et punais, mais rien ne semblait entacher ma joie de le voir entier. J’enserrai ses épaules d’une accolade virile, finissant d’achever sa vêture pour révéler sa blessure à la lueur de la lune.

« Pouah ! Sacrebleu, Milan, te voilà marqué par le courage ! »

Il fallut panser ses plaies vitement et le charger bon an mal an sur sa mule pour rallier le castel le plus proche, pour quérir l’aide de leur archiatre. Personne ne nous refuserait l’hospitalité malgré l’odeur fétide dont nous étions affublés comme d’une seconde peau.

Ainsi nous voilà bientôt cernés par les murailles rassurantes, les manants et autres petites gents du bastion acclamant déjà nos prouesses, contant nos louanges à quiconque voulait bien tendre l’oreille : Philibert n’était plus et la bande à Rufus non plus !

Dans toute la province scanderait-on bientôt nos noms mais en attendant, mon écuyer aux plaies panser, aux côtes bandées, pouvait enfin ripailler et festoyer, les royautés du domaine bien prompt à nous féliciter !
Proprets d’être passés au baquet sous les brosses vigoureuses de quelques servantailles, attablés, nous avions l’estomac repus et ventru de largesse et de faste.
La cervoise coulait à flot, les troubadours contaient fleurettes, enjolivaient déjà la légende d’Olwen de Tennapamare et son fidèle écuyer Milan, galopant les laies sur sa mule vaillante, bravant dangers et attrapoires pour servir son maître sans faillir, le coup de poignet puissant, couardise au gibet, déjà auréolé de gloire avant même d’être adoubé chevalier.
Je levai ma chope, et m’écriai soudain !

« A Milan ! Attrapeur de Dragon ! Pourfendeur de Gare Loup ! Et qui ne s’esbigne jamais devant l’Ennui ! Mon valeureux écuyer ! »

Ainsi l’acclamèrent-ils tous, entrechoquant leurs chopes en son honneur.