La méditation guérit les troubles de l'âme (Pv Lisbeth Cárthaigh - Fin Janvier)

La séance était vraiment intéressante et particulière en même temps. Elle ne s’attendait pas à devoir aider une jeune étudiante qui avait un grand problème de confiance en elle. Son besoin, de se confier s'était faite ressentir dès qu’elle s’est assise en face de la mère de famille. Elle avait l’habitude d’être d’une grande écoute pour tous les étudiants qui en avaient besoin. Elle savait pertinemment que la vie étudiante et en général n’était pas si simple..Et dans son entourage professionnel, peu de professeurs prennent le temps d’écouter les étudiants qui en ont le besoin. On ne va pas se mentir, mais la personne qu’on cite souvent pour cette écoute, c’était bien elle, Lisbeth. Cela l’étonnait toujours, mais en même temps cela lui faisait plaisir de voir comment on la voyait ici.

Écoutant chaque réponse de la demoiselle, Lisbeth gardait son sourire chaleureux, hochant la tête, la mère de famille utilisait tout ce qu’elle avait emmagasiner comme sagesse et conseil pour essayer d’aider au mieux la jeune femme. Le fait de se sentir comme un poids, toujours comparé, perdre la confiance qu’on a en soi…Lisbeth connaissait que trop bien ce sentiment. Voir la jeune femme écoutait ses paroles et conseils faisait sourire la jeune mère.

Posant toujours plus de questions, Lisbeth continuait ses exercices en prenant le temps de réfléchir. Comment se forcer à se stopper pour voir au-dessus ? Lisbeth pencha la tête d’un côté, puis de l’autre, et regarda la demoiselle avec ce même sentiment de bienveillance.
           

       
Lisbeth finit par rire un moment avant de reprendre la parole. C’était quelque chose qui lui faisait du bien, car c’était vraiment quelque chose qui l’avait pas mal aidé quand cela n’allait plus. Trouvant cet exemple pertinemment, elle se décida à en donner un autre, plus cohérent et faisable pour la jeune femme.



C’était très philosophique comme façon de penser, mais en même temps, cela lui correspondait tellement. Elle avait déjà proposé cela a quelques personnes qu’elle écoutait assez régulièrement, et force est de constater que cela fonctionne vraiment bien pour ces personnes.



Souriant avec bienveillance, Lisbeth se surprit à sentir un peu de chaleur au niveau de ses joues face aux compliments de la jeune brune. Ne pouvant s’empêcher de rire, Lisbeth se détendit un peu dans ses exercices, plongeant son regard dans le vide, comme si des souvenirs lui revenaient d’un coup.



Toujours souriante, Lisbeth prit une pause dans sa réplique, prenant une petite inspiration avant de reprendre la parole, faisant de son mieux pour être la plus explicite et compréhensible possible.



Reprends une pause, avant d’avoir un sourire plus maternel sur le visage.



Relevant le regard pour croiser celle de la jeune femme, Lisbeth hocha la tête pour la remercier de tous ces compliments. Cela l’avait énormément touchée qu’on pense qu’elle est une bonne mère et une bonne professeur. Elle n’avait jamais cru en ses capacités, toujours à douter de ce qu’elle faisait… Mais comment continuer à nier le bien qu’elle procurait aux étudiants grâce à ses conseils et ses écoutes ?

La suite de l’échange fit un peu sourire la demoiselle. Elle savait de quoi parlait l’étudiante, elle l’avait vécue lorsqu’elle a remplacé Madame Bourgeon. Elle qui était si appréciée par les étudiants, c’était dur pour elle de se faire une place dans leurs cœurs… Ce qui est totalement ridicule, vu qu’elle ne les voyait que trois ans… Mais c’était quand même une grande durée. Regardant le sol un moment, Lisbeth reprit la parole.



Lisbeth rigola un moment.



Faisant un clin d'œil à la demoiselle, Lisbeth essayait de lui faire passer un message. Elle n’avait pas besoin de changer pour se faire accepter, c’est à eux de l’accepter comme elle est, avec ses défauts et ses qualités !

La sentant bien plus détendue qu’avant, la question d’Alice la fit sourire et elle ferma les yeux, lui faisant signe de faire pareil.



Elle se lève alors et s’avance vers l’étudiante pour se mettre à genoux dans son dos et pose sa main sur sa colonne vertébrale, s’arrêtant sur les différents points qu’elle va citer par la suite. Tout cela d’une façon douce et sans précipitation, pour qu’elle puisse retenir les endroits.



Dans l’ordre, cela donne : base de la colonne vertébrale, Région du bas-ventre, niveau de l’estomac, centre de la poitrine, gorge, l’entre sourcils et le sommet de la tête. Une fois arrivé au sommet de la tête, Lisbeth se relève pour retourner à sa place et fait un sourire, remontrant alors les différents points qu’elle a cité et montrés sur Alice, sur elle-même.