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Protecteur des Miraculous
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Mer 12 Juin - 21:18
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Epreuve 5

Solo - Risque voit double au Musée Grévin



L'Intitulé
Une myriade de portails s’ouvre devant vous. De chaque ouverture, une copie quasi parfaite de vous apparaît. Derrière ces silhouettes à votre image, dans la matière translucide qui forme ces portes d’entrées vers un ailleurs, vous reconnaissez des lieux qui vous sont familiers.
Vos sosies vous regardent. Vous observez qu'ils vous ressemblent quasiment trait pour trait. Sauf qu’à chaque fois, il y a un petit quelque chose qui vous différencie. Une cicatrice que vous n’avez pas. Un peu plus joufflu. Tiens, une teinture de cheveux différente. S’offre à vous une variété inépuisable de.. vous.
Vous réalisez que vous faites face à votre version si vous aviez pris un chemin différent que l’actuel. Si vous aviez accepté ce rencard au lieu de gifler votre prétendant. Si vous n’aviez pas fait le choix de quitter la maison parentale si jeune. Si vous n’aviez pas écouté les conseils douteux de votre meilleur ami question fringues.
Une chance unique s’offre à vous : celle de devenir l’une de ces copies ! De vivre l’espace de quelques instants cette vie que vous n’aurez jamais.
Et si…. ?


Consignes et limitations
Vous avez une journée pour poster un message de maximum 1500 mots.
Votre texte doit comprendre tous les chiffres de un à dix.
L’épreuve se termine dimanche 16 juin à 23h59 (17h59 au Québec).


Bonus
Vous pouvez présenter au début de votre premier post votre personnage et son univers si vous jugez cela utile. Cela ne compte pas dans les 1500 mots de votre réponse.
Vous pouvez préciser au début de vos posts du vocabulaire spécifique à votre univers. Cela ne compte pas dans les 1500 mots de votre réponse.
Vous n’avez pas besoin d’être inscrit sur Miraculous' Quest pour poster. Il vous suffit d’utiliser le code de transformation (trouvable ici) pour faire apparaître votre pseudo et votre avatar. Pensez à le tester !

Vous avez la possibilité au début de votre premier post ou à la fin de votre dernier post de préciser:
- que vous ne souhaitez pas de commentaires sur votre texte
- que vous souhaitez des commentaires approfondis sur votre texte
- que vous ne souhaitez pas que votre texte soit lu à haute voix
Si vous ne précisez rien, votre texte pourra recevoir des commentaires simples et être lu à haute voix.

À vos claviers !
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Pandémonium Empty Re: Pandémonium

Dim 16 Juin - 20:09

Camus Maynord
Note : J’accepte les commentaires simples.

Univers de Pandémonium :
Univers urbain-fantastique, deux fois post-apocalyptique, où cohabitent de multiples races d’humanoïdes différentes. Nous sommes en l’an 3503.

Camus Maynord :
Vampire de 900 ans, il est à la tête de son propre nid de vampire et de plusieurs établissements de divertissement. Il aime à penser que les vampires sont les meilleurs en tout point.


Vocabulaire spécifique : :

Je m’appelle Camus Maynord, et je suis un vampire.

Les vampires ne rêvent pas, et pourtant, la scène qui s’étend devant moi n’a rien de réelle. Dans mon monde, les seuls êtres qui pourraient avoir le pouvoir de matérialiser ce genre de chose seraient des démons, et pourtant je ne ressens rien de maléfique émanant de ces portails. Je tourne sur moi-même, cherchant dans cet horizon, d’autres personnes qui pourraient être là.

-Est-ce qu’il y a quelqu’un ?

Ma voix se réverbère entre les différents portails translucides, aux couleurs différentes. D’autres portes, plus classiques, faites de bois, de métal, de rideaux de velours ou de perles sont plantées là. Celles verticales sont sans destination, d’autres à l’horizontal plantées dans des murs donnent l’impression qu’un infini champ de possibilité s’ouvre devant moi. Et si je regarde au plus haut, un ciel bleu semble m’appeler, et me défier de l’atteindre. Il semble excessivement loin, comme si j’étais tombé dans les profondeurs de mon propre être.

-Allons, je ne vais pas rester camper là.

J’utilise les portes horizontales comme des escaliers, grimpant, sautant de l’une à l’autre, me hissant jusqu’à ce l’un des portails magiques m’intrigue. A la verticale, toujours, celui-ci est a des contours rappelant velours rouge, de ceux qu’on retrouve au théâtre. Ce qui le rend spéciale à mes yeux, c’est ce chiffre dix en pandémonien gravé au sol. A peine j’observe au travers, déjà je m’en détourne, et un léger air de consternation ourle mon regard, deux yeux violets pleins d’accablement.

C’est donc ainsi.

Je pensais m’être enfoncé dans l’abîme de mon être, mais je n’en suis qu’à sa surface. Sombre, superficiel, à l’image de mon quotidien mais dans l’excès. Un soupir franchit mes lèvres. Si je devais me définir, je dirais que je suis comme un ognon. Au-delà de tirer les larmes aux gens lorsqu’ils ont le malheur de me blesser, je ne laisse pas facilement autrui s’adresser à la partie la plus vulnérable de qui je suis.

Je n’étais pas ainsi, très jeune. Les centaines d’années m’endurcissent, éloignant mon cœur des affres du monde. Et si chaque centaine d’année est comme une cage protectrice, alors je devrais en être à neuf couches d’armure empilées les unes sur les autres.

-Ais-je vraiment besoin de savoir qui je suis ?

Car une question reste en suspens, une question à laquelle je n’ai jamais pu avoir de réponse de la part de mon Sire. Je n’ai jamais récupéré les souvenirs de ma vie humaine. Et si j’ai su m’illusionner en embrassant et me contentant de ma vie vampirique, aujourd’hui, après avoir aperçu la possibilité de réussir ma quête, je dois savoir.

Plus je grimpe, plus la tâche me semble ardue. Les murs, les portes, tout semble passer du gris sombre à des teintes plus claires, ce qui m’encourage à aller vers le haut. Et plus je grimpe, plus les portes qui constituent l’escalier se font plus rares, amenant l’ascension à un niveau de cascadeur audacieux. Certaines portes sont brisées, ne laissant que du vide au-dessus duquel sauter. D’autres sont abîmée, trouées, branlantes, autant de blessures que j’aimerais cacher sous un drap propre. Trois de celles-ci, consécutives, me demandent particulièrement de l’imagination et de l’adresse pour ne pas replonger au fond de l’abîme.

-Mon bon Camus, tu l’as échappée belle.

Est-ce cela, que chacun ressent, lorsqu’ils tentent de nouer du lien avec moi ? Un dur labeur, une mission presque impossible, avec la crainte de régresser au moindre faux-pas ? Si je le ressens ainsi pour moi-même, qu’ont ressenti ceux qui ont accompagné ma longue vie…

En tournant la tête, j’aperçois un autre portail, celui-ci porte un caractère chinois gravitant : wu, signifiant cinq. Je me rappelle de la douce époque où je commerçais en mandarin. Une autre voie, un autre moi, quelqu’un que j’aurais pu être si j’avais accepté de m’ouvrir un peu plus.

Un homme aux cheveux blancs me fait face, dans une chaise à bascule. Un enfant tenant un livre sur les genoux, et une photo de famille à côté de lui. Quatre autres enfants, quelques petits enfants. Il sent un frisson lorsqu’il se voit porter une alliance. Un rêve que je n’ai jamais osé effleurer du bout des doigts, mon immortalité me confrontant sans cesse à la finitude de ceux que j’aime profondément. Et si mes yeux contemplent avidement ce tableau, mes pieds me détournent d’une alternative inatteignable.

Je contemple le bas, l’abysse soudainement plus confortable, aux allures de lit à baldaquin, du genre de ceux où on se glisse et on oublie ses soucis. Pourtant, la lumière réchauffe ma peau, et comme si celle-ci venait réveiller la partie la plus vivante de mon cœur, je relève le nez vers le bleu azur qui m’attends.

-Malédiction que tout ceci !

La progression suivante se fait au rythme de mes muscles brûlants. Un bond malavisé me fait tomber de deux étages, et ce qui aurait vraiment pu faire du mal à un mortel me laisse sans séquelle notable. Plus je tente de m’élever, et plus j’échoue. Six tentatives déjà, qui viennent grignoter tant ma motivation que mon endurance. Les chutes ont coûté un bouton à ma chemise, laissant les sept autres orphelins, et me donnant l’air négligé, ce que j’abhorre.

Le temps me semble interminable. La vulnérabilité me gagne, la solitude de ce moment me pèse. Puis vient l’euphorie, l’opportunité de découvrir cette dernière porte, celle au plus profond de moi, cachée dans la partie de mon esprit interdite aux visiteurs. Unique portail dressé dans un océan de ciel bleu et de nuages blancs cotonneux. L’ultime portail. Elle me marque, car c’est la seule que j’ai croisée nommée en français, ma langue maternelle.

En face de moi, un jeune homme blond plein de vie qui ouvre des cadeaux, huit sont devant lui. Puis il reçoit une lettre de la part de son compagnon, qui lui annonce qu’il le quitte.

-Bon débarras., j’entends prononcer mon alter-égo.

Que se serait-il passé si j’étais passé à autre chose après cette rupture ?

Cela me suffit à franchir le portail. Et je le ressens enfin ! Mon cœur battant, la vulnérabilité de mon corps mortel, le goût des aliments sur ma langue. Et surtout, je ne ressens plus la Soif. Je pose mon pouce distraitement sur mes canines, et les trouve aussi émoussées que celles de n’importe quel omnivore humain.

Je regarde mes amis, qui semblent se soucier de mon état. Liam et moi étions une paire assez fusionnelle.

-Ça n’aurait jamais pu marcher dans la durée, de toute façon., je m’entends dire.

Je me sens entouré, épaulé, encouragé, et choyé. Chez moi, je vois des photos de famille : celle que j’ai oublié avec le temps, celle qui m’a fait naître et grandir.

Je me souviens ainsi pour moi-même. Mes parents. Ma petite sœur.

-Camus ! Tu viens ?

-Dans un instant.

Je marche dans cette maison, respirant les odeurs qui redeviennent familières, osant glisser un pied dans la chambre parentale pour venir respirer l’odeur des oreillers, et simplement me souvenir. Puis je passe par la chambre de ma petite sœur, dont la couleur rose me dissuade assez vite d’y glisser un pied, jusqu’à contempler ma chambre d’adulescent, et les grandes affiches accrochées aux murs.

-Tout le monde te cherche, viens !

Lou m’attrape la main, et m’entraîne derrière elle.

-Cassandre et Ludwig sont déjà en train lui laisser des messages vocaux de leur cru., dit-elle., J’en ai entendu un, tu serais fier d’eux. Franchement, on ne le laissera pas s’en tirer comme ça après t’avoir lâché le jour de ton anniversaire. De toute façon, je ne l’aimais pas, il ne te traitait pas assez bien.

Et si le seul choix que j’avais à faire, c’était simplement de vivre, et de faire confiance à ceux qui m’aiment pour prendre soin de moi ?

Rien que d’entrevoir cette possibilité, mon être entier, corps et esprit mêlés, n’en sont que plus légers. Et pour la première fois, je sens que j’en suis capable. C’est qui je suis, et qui j’ai envie d’être, réunis en un seul Camus.

Je suis Camus Leroy, je suis vivant, aimé de ma famille, soutenu par mes amis, et j’ai la vie devant moi. J’ai conscience que ma plus grande faiblesse est également ma plus grande force : l’amour.
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