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Elysion 9089
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Protecteur des Miraculous
Gardien

Elysion Empty Elysion

Mer 12 Juin - 21:15
KwamiTransp.png

Epreuve 5

Solo - Risque voit double au Musée Grévin



L'Intitulé
Une myriade de portails s’ouvre devant vous. De chaque ouverture, une copie quasi parfaite de vous apparaît. Derrière ces silhouettes à votre image, dans la matière translucide qui forme ces portes d’entrées vers un ailleurs, vous reconnaissez des lieux qui vous sont familiers.
Vos sosies vous regardent. Vous observez qu'ils vous ressemblent quasiment trait pour trait. Sauf qu’à chaque fois, il y a un petit quelque chose qui vous différencie. Une cicatrice que vous n’avez pas. Un peu plus joufflu. Tiens, une teinture de cheveux différente. S’offre à vous une variété inépuisable de.. vous.
Vous réalisez que vous faites face à votre version si vous aviez pris un chemin différent que l’actuel. Si vous aviez accepté ce rencard au lieu de gifler votre prétendant. Si vous n’aviez pas fait le choix de quitter la maison parentale si jeune. Si vous n’aviez pas écouté les conseils douteux de votre meilleur ami question fringues.
Une chance unique s’offre à vous : celle de devenir l’une de ces copies ! De vivre l’espace de quelques instants cette vie que vous n’aurez jamais.
Et si…. ?


Consignes et limitations
Vous avez une journée pour poster un message de maximum 1500 mots.
Votre texte doit comprendre tous les chiffres de un à dix.
L’épreuve se termine dimanche 16 juin à 23h59 (17h59 au Québec).


Bonus
Vous pouvez présenter au début de votre premier post votre personnage et son univers si vous jugez cela utile. Cela ne compte pas dans les 1500 mots de votre réponse.
Vous pouvez préciser au début de vos posts du vocabulaire spécifique à votre univers. Cela ne compte pas dans les 1500 mots de votre réponse.
Vous n’avez pas besoin d’être inscrit sur Miraculous' Quest pour poster. Il vous suffit d’utiliser le code de transformation (trouvable ici) pour faire apparaître votre pseudo et votre avatar. Pensez à le tester !

Vous avez la possibilité au début de votre premier post ou à la fin de votre dernier post de préciser:
- que vous ne souhaitez pas de commentaires sur votre texte
- que vous souhaitez des commentaires approfondis sur votre texte
- que vous ne souhaitez pas que votre texte soit lu à haute voix
Si vous ne précisez rien, votre texte pourra recevoir des commentaires simples et être lu à haute voix.

À vos claviers !
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Moleg
Anonymous
Moleg

Elysion Empty Re: Elysion

Dim 16 Juin - 16:16
Moleg Borgstone

Par un après-midi pluvieux, Moleg se promène dans un champ, calme et serein. Soudain, un grand bruit tonne, tout près de lui. Une lumière vive ébloui le cristallin de ses yeux jaunes : de grands portails s’ouvrent autour de lui !
Des silhouettes émergent de cette magie impromptue. Ce sont ses clones ! Non, pas tout à fait, ils diffèrent un peu, comme s’il avait face à lui une multitude de miroirs inexacts. Bon sang, c’est évident ! Des réalités alternatives convergent !
Mais où se trouve la césure qui les a séparé ? Était-ce la fois où il a refusé la promotion de d’adjudant-chef lorsqu’il servait dans l’armée de Rhadamanthe ?
La curiosité l’emporte sur la stupeur et sur le doute. Il faut qu’il aille au-delà de ses semblables, qu’il vérifie par lui-même, dans l’un de ces portails.

____________


« Cette petite flotte n’interrompra pas votre entraînement, bande de flemmards ! Une, deux, une, deux, on avance ! Oui, y’a de la boue, c’est un champ, ça pisse du ciel, les batailles n’attendront pas qu’il fasse beau, du nerf ! Quoi, qu’est-ce ? Qui est responsable de ce bruit ? De cette lumière ? Je n’y vois rien, on nous attaque, aux armes ! Sus aux envahisseurs !
Je vous vois, mes gaillards, je vais vous… Mais… Est-ce possible ? Une armée de… de moi ? Mais non, vous êtes… différents... Comment se peut-il ? D’autres moi !
Mais quoi ? Qu’est-ce qui a changé, pour qu’ils ne soient pas moi ? Celui-ci… Aurait-il continué la boisson ? Un soldat ivre ? Enfer et damnation !
Il n’y a aucun doute ! Je dois m’avancer au-devant de ces copies. Sont-ces des envahisseurs ou des alliés ? Le monde se divise en ces catégories, et il me faut savoir à laquelle ils appartiennent ! Armes à la main, bien sûr ! »

____________


A dix heures du matin, une chope pleine vi-hips-ssée à la pogne, Moleg titube dans un champ, gris et pinté. Soudain, un grand bruit tonne : il balbutie une excuse pour son rot. Des flashs de lumière l’éblouissent: un portail s’ouvre face à lui. Puis se dédouble. Trois portails ? Sa main aussi se dédouble. Et sa chope. Et un autre portail. Une multi-hips-tude.
Des silhouettes émergent, lui ressemblant fortement. Autant de camarades de beuverie-hips ! Par Saint Houblon et la GrandMousse ! Il vacille en avançant, vers ces apparitions comme une boule dans des quilles. La guibole ne flanche pas, mais l’estomac chaloupe.
Pourquoi sont-ils-hips comme lui ? Est-ce que ça a merdé quand il a pris la déci-hips-sion de renier sa nature de terreux et de s’imbiber la gueularde comme un tonneau percé ? Il s’est écarté du chemin de la nature.
Un petit temps de latence sépare ses pensées de ses mouvements. Alors qu’il accourt vers un camarade, le sol se dérobe sous ses pieds et il plonge la tête la première dans un portail.

____________


Moleg goûte chaque goutte de pluie tombant sur son visage de marbre, écoutant les racines creuser le sol, les pivoines fleurir. Le tonnerre gronde, une explosion, il se sent comme à la maison dans le bruit des bombes tombant sur ces villes capitalistes, consuméristes et dévoreuses de nature. Des portails s’ouvrent !
D’autres émergent de cette magie inattendue. Ce sont d’autres lui ! Pourtant, aucun n’est comme lui, le corps de marbre, avatar de la nature. Des réalités alternatives convergent, eux qui ne sont pas pieux et engagés. Mise à l’épreuve de sa foi en l’Arbre-Monde sûrement !  
Mais où se trouve la brisure qui a séparé leurs vies, l’éclair qui scinda l’arbre en deux ? Était-ce le fait de laisser Caïn s’éloigner; de préférer être adopté par la Nature plutôt qu’adopter l’enfant ?
Dans ces mondes, d’autres mégalopoles détruisent villages et paysages verdoyants. Il faut qu’il aille au-delà de ses semblables et qu’il sauve ces terres, éradiquant promoteurs immobiliers et constructeurs de parking, dans l’un de ces portails.

____________


Grand Moleg déploie son parapluie. Frouich fait le parapluie. Pas une goutte ne tombera sur la tête de Petit Caïn. Plic plic plic sur le parapluie. Soudain, un gros bruit ! Broum ! dans les oreilles de Grand Moleg et Petit Caïn. Et puis une lumière. Flash dans les yeux de Grand Moleg et Petit Caïn.
Ça pique ! Grand Moleg et Petit Caïn se frottent les yeux pour enlever les étoiles qui brillent. Enfin, ils peuvent voir… Mais ? Oh, ce sont d’autres Grand Moleg ! Un peu pareils, mais différents. Il y en a beaucoup. « D’où viennent-ils ? » demande Petit Caïn. « Je ne sais pas… » répond Grand Moleg. « Ils sont différents. » observe Petit Caïn. « Ils doivent venir d’autres univers. » répond Grand Moleg.
Mais pourquoi n’y a-t-il pas d’autre Petit Caïn ? Grand Moleg est bien embêté. Il faudrait demander à un autre Grand Moleg. Mais oh ! Grand Moleg recule. Ce Grand Moleg-ci fait peur. Il a l’air sombre et méchant.
« Ne t’inquiète pas, Petit Caïn. Personne ne te fera de mal », dit Grand Moleg. « Je sais, mon Papa. Je n’ai jamais peur avec toi. » répond Petit Caïn. « Allons voir si on trouve un autre gentil Grand Moleg. » propose Grand Moleg. « Je suis toujours avec toi ! » répond Petit Caïn.

____________


Les éclairs frappent la terre et les nuages gris inondent le ciel, il fait un froid à glacer les entrailles de Moleg, Fils d’Hadès, adorateur de l’Ombre, chercheur de pouvoir, soutien du malin. Le climat est donc parfaitement adapté. Soudain, un grand bruit tonne et une lumière vive brise la réconfortante noirceur environnante. Moleg cache ses huit yeux arachnéens, habitués aux ténèbres, ses regards sombres. Ô terrible lumière, si douloureuse, mais tant de magie semble à l'œuvre, entre ses mains elle serait bien plus à sa place …
Des silhouettes émergent, des clones, tous faibles et fragiles, aucun ne priant le Père, l’Ombre, le détenteur du pouvoir. Tous des nazes. Des réalités alternatives convergent, tant de mondes à conquérir !
Qu’est-ce qui a bien pu le pousser à être aussi faible et … lumineux ? A refuser les quatre paires d’yeux que le Père lui a offertes ? Etait-ce la fois où il s’est détourné des Gaïens et de la Nature pour chercher le pouvoir ?
La soif de pouvoir l’emporte sur les douleurs oculaires. Il doit absorber les pouvoirs de ses semblables et devenir la version la plus puissante de lui-même. Pour le Père.

____________


… pluie…portails… gens… moi ?... OK… pas rocher…?
Snob… lui.
… pas… si… curieux… mais… bon.
Allez.

____________


Une plaine, l’après-midi. Moleg entre de cour, va vers jardin. Il pleut.
Moleg, contrit : Les larmes tombent sur ma barbe, comme les pluies d’hiver.
Moleg observe le ciel, l’air contrarié. Des portails s’ouvrent tout autour de lui.
Moleg : Holà, holà, holà, fi, qu'est-ce ci ?
Moleg se tourne vers cour, puis vers jardin, avant de regarder le public. D’autres Moleg sortent des portails.
Moleg : Qu’est-ce ? Un esprit ? Seigneur, comme il regarde autour de lui !
Moleg se dirige vers un des clones. Il l’observe, penché en avant, la main sur le menton.
Moleg : C'est un miroir vivant, un portrait qui respire. A qui destinez-vous l'appareil qui vous suit ? Venez-vous m'enlever dans l'éternelle nuit ?
Moleg recule, effrayé. Il se reprend. Face public :
Moleg : Les lâches meurent bien des fois avant leur mort ; les vaillants ne sentent qu’une fois la mort.
Il regarde un des clones en particulier : le moins menaçant, le plus raffiné.
Moleg : Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue !
Moleg s’avance vers lui. Rideau.

____________


Alors que j’arpentais les plaines enneigés
Une stupeur m’étreint, le tonnerre a grondé.
Moi, Moleg, impassible en face de l’abîme,
Dont on ne dira pas qu’il est pusillanime,
Face à ce grondement, honte à moi, je tressaille :
M’environnent soudain de multiples portails.
Je n’en crois pas mes yeux, de ces trouées magiques
Émergent mes jumeaux à l’aspect nostalgique.
Comment se pourrait-il, puisqu’il n’y a qu’un moi
Que j’en ai sept, neuf, douze au semblable minois ?
Quelle incongruité ! Je m’avance vers l’un
De ces clones intrus, qui paraît plus malin.
Il est comme un miroir, mais je reste plus beau.
Sa tête binoclarde et son air de tombeau
M’inspirent peu de foi. Si j’avais écouté
Le corps professoral et m’étais consacré
A mon apprentissage au lieu de, belliqueux,
Chercher querelle ici, là-bas, à qui mieux-mieux,
Je lui ressemblerais. Ça me laisse songeur…
Peut-être faudrait-il que je cueille mon heur ?
J’ai été stupéfait ; me voilà téméraire
Je passe le portail de mon probable frère.

____________


Par un postmeridien pluvialis, Moleg, en pleine pérégrination bucolique, déambulait placide et serein dans un champ florifère. Soudainement, un son cacophonique, quasi a sonitu de tonitruo, résonne proxime, suivi d’un fulgurant lumen qui éblouit son cristallin d’or : des portails, ou interstices dimensionnels, apparurent ex nihilo dans son entourage, à moins de cinq virgule soixante six mètres et pas un de plus ! Le savant remonte ses petites lunettes sur le bout de son appendice nasal épaté.
Des ombres éthérées émergent de cette magie attendue. Des duplicatas ! Ou plutôt des quasi-duplicatas, car ils diffèrent quelque peu, multitude de specula deformata. Eureka ! Des réalités alternatives convergentes !
Mais où se situe la césure dimensionnelle qui les a fait diverger ? Celui-ci a l’air un peu con. La curiositas prévaut sur stupeur et dubium. Il faut qu’il investigue au-delà de ses semblables et qu’il vérifie par lui-même, intra unum de ces portails.
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