Découverte d'un bijou au pouvoir du « remonte-temps »

Cela faisait bien une semaine que le concours de cuisine s’était déroulé. Les deux artisans Amine Del-Apop et Thorn avaient coopéré pour donner le meilleur d’eux même dans la préparation de plats. Les thématiques n’étaient pas si simples mais Thorn avait tenu son contrat, désormais, c’était au tour de madame De Cusance de tenir la sienne. Elle avait promis en échange de sa participation de lui montrer un bijou « spécial » qu’elle gardait de génération en génération dans sa famille. Elle avait vendu le morceau tellement gros que Thorn avait succombé, lui qui ne savait pas cuisiner.

Impatient, l’horloger continuait de s’occuper des clients dans sa boutique, en levant la tête à chaque fois que la petite cloche de sa porte sonnait, annonçant l’arrivé d’un nouveau client. Thorn savait qu’elle allait venir, s’il y a bien une personne qui voulait profiter de la présence de cet homme, c’était bien cette dame.

Elle entra donc à son tour dans la boutique. Bien plus âgée que Thorn, cette femme restait cependant toujours aussi charmante et dans un style bourgeois, tout comme dans ses manières. Il avança vers elle, curieux de voir ce qu’elle allait lui annoncer.

« Oh mon cher Thorn ! Mes félicitations pour votre participation, il me tarde de gouter à vos petits plats désormais, bien plus qu’auparavant ! Et comment se porte la ravissante Hélène ? » Dit-elle en riant avec élégance.

Thorn ne voulait pas répondre à la dernière question de la jeune femme, elle s’était déjà trop impliquée dans sa vie privée. Sa curiosité n’avait donc aucune limite ?!

« Bonjour Mme De Cusance, j’espère que vous n’avez pas d’autres concours farfelu à me proposer cette fois-ci… » Dit-il avec le plus grand des sérieux.

« Pas cette fois-ci ! Comme promis, je vous apporte un cadeau. Elle se mit à chuchoter, se rapprochant de Thorn, Dites, avez-vous un endroit plus tranquille ? A l’abri des regards ? »

À la suite de sa demande, Thorn l’accompagna dans la pièce qui lui était réservé pour la réparation des montres et des bijoux. Il attendait tel un enfant à qui on lui avait promis une surprise, que la dame lui montre ce fameux bijou. Se rapprochant tous les deux de la table, Madame De Cusance fouilla dans son sac-à-main de marque pour ressortir une vielle boite à bijou, dont le velours était abimé à certains endroit, voir absent. Thorn était un passionné d’antiquité et d’objets de qualité, voir l’état de cette boite ne faisait que confirmer ses attentes. Ses yeux brillaient de curiosité et d’admiration. Elle le posa sur la table et regarda Thorn avant d’ouvrir ce fameux trésor. Thorn resta quelques secondes à fixer le contenue, un silence de plomb s’était soudainement installé dans la salle.


« Une boucle d’oreille ? »


A la fois déçu et interrogatif sur ce que venait de montrer Madame de Cusance, cette dernière le regarda droit dans les yeux. Thorn fut surprit, jamais il ne l’avait vu ainsi : Son visage était devenu sévère comme si les paroles de Thorn l’avaient irrité au plus haut point. Il se remit immédiatement en question lorsque son regard gris acier croisa celui de Madame De Cusance, inflexible et déterminé.

« Allons, vous ne voyez donc rien ? »

Venait-elle de remettre en question le professionnalisme de Thorn ? lui qui était si observateur, si minutieux dans ses gestes, un détail lui avait-il échappé des yeux ? Pourtant, voilà ce que contenait la boite : Une boucle d’oreille en forme de sablier doré dont suspendait à la partie inférieure du sablier, une pierre bleue. L’horloger sortit ses gants qui servait à manipuler les objets de ses clients et les enfila. Il prit ensuite soigneusement ce que contenait la boite pour l’observer de plus près, sous la pression du regard de sa fidèle et âgée cliente. Il retourna l’objet dans tous les sens, en vain.

« Je… Ne vois rien… Pour moi il s’agit d’une simple boucle. »

« Le sablier, regardez le sablier ! » dit-elle en donnant de légers coups de sac-à-main.

Thorn exécuta les consignes de la vieille dame. Il observa attentivement le sablier en le positionnant à la verticale. Thorn comprit enfin les intentions de la dame, ce que devait voir Thorn. Il se sentait si bête de ne pas avoir constaté ce « détail ». A cet instant, Thorn était totalement subjuguer parce qu’il voyait et ce qui rendait le bijou si « spécial ».

Les nombreux grains de sable que contenait ce sablier coulaient dans le sens inverse, de la partie basse vers le haut, peut importe si le temps était écoulé ou non, il allait toujours dans ce sens. Comme s’il le bijou avait la faculté de remonter le temps, voir ces grains défiler avait quelque chose d’apaisant. Était-ce dû à une loi physique qui était inconnu aux connaissances de Thorn ? Qu’est-ce qui pouvait expliquer ce phénomène ?

« C’est fascinant… Les grains de sable coulent dans le sens inverse, comment est-ce possible ?! Il n’y a qu’une seule boucle ? ou se trouve l’autre ? »

« Doucement mon ami, doucement ! Cela me fait plaisir de vous voir si enthousiaste, cependant à ma connaissance, cette boucle est unique, elle n’a jamais été faite en « pair ». »

Thorn du se forcer à poser le bijou dans sa boite, comme s’il avait été envouté par ce qu’il voyait, le rendant difficile à se défaire de cet enchantement. Thorn s’en voulait d’avoir douter de Madame De Cusance, ce qu’elle venait de lui apporter était fabuleux et précieux. Intérieurement, il était très heureux de ce qu’elle lui avait apporté et aussi très curieux d’en savoir plus sur ce phénomène. Il se retourna vers elle, une étincelle dans les yeux et il prit délicatement les mains de la vieille dame.

« Merci beaucoup pour ce cadeau, j’en suis extrêmement ravi ! » Dit-il joyeusement.

Le visage de madame De Cusance se mit à rougir face à cet entrain et à son comportement avant de lui ajouter fermement :

« J’exige en échange un repas préparé de A à Z par vos soins. »

Thorn fit la moue et soupira face aux caprices de sa fidèle cliente et très chère amie. N’avait-il pas eu ce cadeau justement parce qu’il avait participé à un concours ? Thorn se fit une nouvelle fois avoir par les coups de tête de la bourgeoise. Cette femme était dangereuse. Après avoir fermé la boite à bijou, il le mit dans une poche interne de son veston et raccompagna Madame De Cusance dans la pièce principale de sa boutique tout en discutant.

« Bonjour, Docteur Solberg. Docteur Dinath Price, historienne, on s’est eus au téléphone. »

Cela faisait bien longtemps que l’on ne l’avait pas appelé ainsi. La dernière fois cela remontait à ses recherches en astrophysique, la jeune femme ne s’était donc pas seulement intéressée à la photographie mais aussi à son propriétaire. Cela ne le dérangeait pas et il la considéra instantanément comme une de ses collègues, après tout, elle aussi était une chercheuse et méritait bien ce titre.

« J’ai pris le temps d’analyser les photos que vous avez pu m’envoyer… Et en effet, vous avez bien fait de m’appeler, je pense être capable de vous répondre sur l’origine de cette boucle d’oreille, mais je vais avoir besoin de l’examiner dans le détail. Avez-vous peut-être une arrière boutique ou un endroit calme où je pourrais procéder à mon analyse sans vous gêner dans votre travail ? »

« Je suis ravie de l’entendre Docteur Dinath, je dois vous avouez que je commençais à abandonner idée de pouvoir trouver une information sur l’origine de ce bijou. Oui, suivez-moi. »

L’horloger conduisit la jeune femme dans la pièce consacrée aux réparations, pièce qui lui était totalement réservée. Aucun client n’y avait accès et il était tout à fait possible de fermer la porte pour plus de discrétion. Une fois à l’intérieur, Thorn avança vers le plan de travail, c’était ici que Mme De Cusance lui avait montré cette boucle d’oreille. Totalement fasciné par le phénomène, Thorn en était charmé. Il sortit de son veston la boite à bijou en velours, quelque peu abimé par le temps et la posa sur la table.

« Si vous avez besoin de calme, c’est l’endroit idéal. Je vais fermer la porte et m’occuper de mes clients, revenez me voir lorsque vous aurez terminé. » Dit-il avec le plus grand des sérieux.

Ce bijou était précieux et Thorn était tellement impatient qu’il ne pouvait plus attendre. Il avait investi tellement de temps et d’énergie à trouver quelqu’un qui puisse l’aider il ne comptait pas la lâcher. C’est donc à contre cœur qu’il laissa la docteure commencer son expertise. Il retourna voir ses clients, répondant à leurs questions et s’occupa de la caisse également. Une montre et 3 bijoux de vendu, les bonnes affaires commençaient et pourtant Thorn avait du mal à se concentrer, se trompant plusieurs fois sur le prix et sur le matériau d’un pendentif. Il était nerveux, assis derrière le comptoir de la caisse, se frottant souvent les mains et agita ses jambes.

Qu’est-ce qu’elle allait bien pouvoir lui annoncer ?

Lui qui avait l’habitude d’attendre, il fut surpris de voir sa patience mise à l’épreuve. Le bijou avait attisé sa curiosité, décidément, Mme De Cusance était vraiment une femme surprenante. À l’avenir, si cette noble lui propose un autre concours avec un bijou à la clé, jamais il ne refusera, aussi farfelu que soit le concours. Il pensa au plat qu’il allait préparer et offrir à sa fidèle et très chère amie lorsque ses pensées furent interrompues par un cri de surprise venant de la salle des réparations. Quelque chose de grave était arrivé ?! Thorn se leva de son tabouret, contourna le comptoir et se dirigea vers la salle pour s’arrêter devant la porte. Il savait que Docteur Price avait besoin de concentration, mais le bruit qu’il avait entendu plus tôt l’avait quelque peu inquiété. Il n’eut besoin d’ouvrir la porte que celle-ci fut entrouverte, son regard gris acier croisa ceux noisette de la jeune femme.

« Docteur Solberg ? Puis-je m’entretenir avec vous au sujet de ce que vous savez en privé ? Je pense que ce que j’ai à vous dire doit rester entre nous... »

« Laissez-moi quelques minutes, j’arrive. »

Thorn comprit la gravité de la situation. Il décida de fermer la boutique et s’excusa auprès des clients. Il tourna la pancarte de la boutique « Antique » pour qu’elle puisse afficher « close/fermé » vers les rues de Paris. Une fois fait, il retourna auprès du docteur, au bureau. Thorn était excité d’entendre ce que pouvait lui dire, Mme Dinath, avait-il enfin trouvé quelqu’un qui lui apporterait davantage des informations ?

« Ne prenez surtout pas peur, je vais tout vous expliquer. Mais je vous invite quand même à vous asseoir. Un scientifique tel que vous risquerait d'être quelque peu hébété par les informations et les concepts que j'ai à vous donner maintenant. »

Était-ce grave ? L’intonation et la manière dont elle amenait les choses ne présagèrent rien de bon. Thorn eut un peu peur, il s’assit donc, près à écouter le pire. Concentré, il commença à écouter les explications du docteur, son visage était stoïque et de plus en plus marqué par les propos choquant du Docteur Price. Comment était-ce possible ? Depuis tout ce temps Mme de Cusance avait ceci en sa possession ? Était-elle au courant ? Avait-elle tout manigancé depuis le début ?...

« Mira… Culous ? » prononça-t-il avec difficulté.

Thorn ne réalisa pas encore ce qu’il se trouvait devant lui

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Thorn avait écouté attentivement ce que Docteur Price lui disait. Les attaques à Paris, les héros de rue et les plus célèbres héros LadyBug et Chat noir. D’ailleurs il pensa à elle, jusqu’à présent il n’avait rien apporté de plus comme information et les rues se faisaient calme. Elle ne lui apprenait rien de nouveau pour le moment.

« Afin de pouvoir porter un masque pour défendre la justice, ces héros du quotidien ont besoin de certains artefacts qui leur attribue une seconde identité pour faire de grandes choses. On en trouve principalement sous la forme de bijoux et sont habités par des êtres surnaturels, ce sont eux qui confèrent les pouvoirs des héros. »

« Vraiment ? mais… Son visage était dubitatif, comment le savez-vous ? Des êtres surnaturels ? je ne pense pas que cela soit scientifiquement possi- »

« La boucle d’oreille que vous avez confiée à mon expertise est un de ces artefacts anciens. En d’autres termes, Docteur Solberg… Il s’agit d’un miraculous. »

Thorn resta bouche bée, aucun mot ne voulait sortir face à toutes ses informations si soudaines et surprenantes. La boucle d’oreille était donc un Miraculous ? qu’’est-ce que cela signifiait exactement ? Thorn se sentait dans une ignorance la plus totale. Pourquoi LadyBug ne lui avait rien dit et surtout, comment pouvait-elle avoir autant d’information ? Était-ce dû à son métier ? Le visage de Thorn était pale, presqu’aussi semblable à celui d’un esprit.

« Mira… Culous ? »

Thorn jouait inconsciemment avec son gousset fétiche sans le regarder. Il essaya d’assimiler toutes ses nouvelles informations et respira un bon coup. Était-ce une bonne chose d’avoir ce Miraculous ? Qu’allait dire Hélène ? Thorn allait devoir mentir et tout le monde connait la capacité de Thorn à mentir. C’était un très mauvais comédien.

Les joues de l’horloger commençaient à regarder ses couleurs habituelles, se remettant peu à peu de la situation dans laquelle il se trouvait. Il regarda Dr. Price, un regard inquiet et tout aussi curieux d’en connaitre davantage.

« Quant à la créature endormie sur votre bureau… Il s’agit logiquement de celle qui donne ses pouvoirs au bijou. Il est sorti de la boucle d’oreille lorsque je l’ai examinée. Il n’y a aucun doute possible, Docteur Solberg. Vous êtes le propriétaire d’un artefact qui va changer votre vie, celle de vos proches et, selon ce que vous en ferez… Celle de Paris et peut-être même… Du monde entier. »

Thorn avait entendu ses paroles et ce qu’elles signifiaient, il savait que le ton grave illustrait l’ampleur de cette découverte. Thorn devait réfléchir à tout cela mais pour le moment, il était préoccupé à savoir qu’elle était cette créature sur son bureau.

« Pfouaaaaaaaaaaaaaah… »

Il détourna le regard pour trouver la source de ce bruit. Une créature rouge brique se trouvait sur son bureau, une carapace sur le dos avec des petites pâtes sur les côtés.

« Qu’est-ce que… » Thorn pointa du doigt la créature et regarda Docteur Price. « si j’ai bien compris… le Miraculous, le bijou qui confère un pouvoir aux héros de paris, c’est grâce à cette chose ? »

« Ou suis-je ? Isabelle ? »

« C’est donc toi… le kwami »

La petite créature semblait totalement perdue, endormi dans son antre depuis des années voir des siècles. Un sommeil lourd qui semblait plus fatiguer que de reposer. Ce dernier regarda les deux humains puis se mit à bailler.

« Qui êtes-vous ? Pourquoi vous regardez avec de grands yeux ? Ce n’est pas ma faute si ça trainait dans la boite froide sans protection… clac-clac ! »

Il se déplaça sur la table en marchant sur le coté avant de voler vers la jeune femme, toujours dans un mouvement latéral.

« C’est toi qui m’as réveillé ? Ou sont mes amis ? clac-clac ! »

La petite créature se trouvait devant Dinath et commença à s’étirer en baillant. Puis il se dandina, comme s’il venait de se lever du bon pied.

« Mes respects, noble kwami. »

Thorn regarda la jeune femme s’incliner et constata le changement d’attitude du kwami, comme si de vieux souvenirs avaient soudainement refait surface. Comme un semblant de déjà vu, il se mit à poser une question avec un intérêt profond.

« Qui es-tu ? » Dit-il avec un sérieux plein de gravité.

Le kwami était comme un enfant perdu et dont les moments présents lui échappaient totalement.

« Je suis le Docteur Dinath Price, j’étudie les miraculous. Mon confrère, le Docteur Solberg a trouvé le votre et m’a demandé conseil, ignorant sa nature magique. »

« Je vois, sans vous deux, je ne serais donc pas ressorti de sitôt… » Répondit-il un air pensif.

Puis il se mit à voler tout autour de Thorn, analysant tout son corps, des traits de son visage à sa tenue vestimentaire. L’horloger n’osait plus bouger, fixant Dinath pour savoir s’il devait dire ou faire quelque chose, mais n’eut aucun retour visuel de sa part.

« Ravi de faire ta connaissance… Docteur... Thorn. ? »

« Enchanté… Appelez-moi Thorn »

Puis il se mit à rire, un rire enfantin, presque moqueur, mais son regard lui était innocent et emplit de gentillesse.

« Tu es drôle à me parler comme ça ! Et pourquoi tu es tout timide ? On est ami maintenant non ? Clac-clac »


Thorn fut un peu gêné à vrai dire, parler à la créature n’était pas quelque chose de simple, il avait comme l’impression de parler à « un ami imaginaire » non-réel. Oui, c’était ça, Thorn ne réalisait pas que tout ceci était bien réel. Pourtant, il en entendait parler tous les jours, il avait même conversé avec Ladybug en privé. Et pourtant, lorsqu’il se trouvait enfin face à cette créature magique, Thorn fut engloutit par un doute profond, son esprit de scientifique était comme bouleversé.


« Nous serions très honorés que vous répondiez à quelques questions… Si vous me le permettez, bien sûr, Docteur Solberg. Il s’agit de votre trouvaille, donc, la décision vous revient de droit. » Dit-elle en regardant le crabe.

Thorn acquiesça et lui laissa carte blanche.

« Oui bien sûr ! » Dit-il en hochant la tête puis, répondit aux premières questions.

« Je m’appelle Ammu, kwami de la rétroaction ! Car mon super pouvoir démarche, oblige une personne à faire exactement les mêmes gestes que précédemment, mais en marche arrière. Comme si l’on revisionnait une cassette à l’envers clac-clac ! J’ai très faim, j’ai très envie de mayonnaise, vous en avez ? »

Et voilà que l’attention du kwami avait déjà été détourné. Tel un enfant, il ne fallait pas grand-chose pour qu’Ammu rêvasse et s’intéresse à d’autres choses, parfois futiles.

« Mes valeurs ? Ce qui me motive ? Me faire des amis et aider mon porteur ! J’aimerais connaître aussi le monde coloré et vaste qui m’entoure. Cela fait longtemps que je ne suis pas sorti… On y va ?!! » Dit-il avec plein d’entrain.

Ammu se dirigea vers la porte de l’atelier de réparation sans se soucier qu’il puisse avoir du monde dehors. Thorn sursauta de peur, les clients allaient-ils le voir ?? Thorn n’en avait aucune idée et ne s’était jamais posé la question avant. Heureusement que quelqu’un l’arrêta juste à temps. On lui expliqua qu’il y avait encore des questions très importantes à poser. Il fit une moue boudeuse, ses joues étaient toutes rondes, mais il accepta quand même de discuter encore un peu.

« Papillon ? Connais pas… Qui c’est ? C’est votre ami ? »

L’horloger se mit à regarder la jeune femme. Il est vrai que le petit crabe était « endormi » depuis très longtemps. Ils n’avaient d’ailleurs pas encore la date exacte.

« On sort ? Et j’ai faim moi ! »


Thorn était resté silencieux, comme s'il doutait de ce qui se passait en ce moment même...