Manon Lamaret
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Manon Lamaret - Douce enfant, esprit espiègle [Terminée]
Ven 15 Avr - 17:22
Lamaret ManonJe croque la vie comme on croque une pomme ; à pleines dents et sans regret !
Mérida du Disney Rebelle
Chat roux
10 juin 2008
Fille
Héros
Studieuse collégienne
Miraculous : Aléatoire
Akumatisation : Oui
On t'appelle comment sur la toile ? Belfeder ou Marius
Ton p'tit âge Le même que sur la première fiche
Comment nous as-tu connu ? Il se pourrait que j’ai déjà un personnage ici
Un commentaire ? C'est reparti pour un tour !
Ton p'tit âge Le même que sur la première fiche
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Caractère
Comment décrire Manon sans rien omettre ?
Manon, c'est un mélange d'énormément de choses : beaucoup de sentiments comme de la joie, de l'amour, de la peine, de l'envie, du regret, de l'excitation, de la colère, du plaisir...
De la joie ! Cette jeune adolescente aime bouger, courir, se donner à fond dans ce qu'elle fait à chaque instant. Elle est si extravertie, si ouverte et sociable, si extravagante, si envahissante, qu'elle fatigue autant les autres qu'elle-même. Et on l'adore pour ça. Sa bonne humeur est contagieuse et rien ne peut lui faire perdre son sourire. Rien, à part...
Du regret...Manon regrette la séparation de ses parents. Est-ce de sa faute ? Un jour, elle pense que oui. D'autres fois, elle se dit qu'elle n'y ait pour rien. Dans tous les cas, elle regrette de ne pas être intervenue.
Mais l'amour qui l'habite pourrait lui faire affronter n'importe quelle épreuve. Sa mère, elle l'aime plus que tout. Plus que Kiki, son chat qu'elle aime plus que tout en deuxième position. Quoique...ça aussi, ça dépend des jours. Si maman est gentille ou si Kiki a fait pipi sur ses chaussettes. L'amour de lire, d'écrire, d'apprendre, de jouer, de discuter, d'aimer des autres. Manon aime tout et tout le monde.
La peine vient parfois obscurcir ses yeux éclatants. La peine d'entendre ses parents se disputer, de voir des personnes sans abri, des personnes malheureuses, des personnes qui souffrent. Manon a le coeur sur la main et veut aider le monde entier.
L'envie innocente de reprendre une part de gâteau. L'envie tentatrice de faire une bêtise. L'envie coupable de faire ses expériences dans le dos de ses parents. L'envie de vivre. Mais aussi, une envie de briller. Manon n'aime pas son envie de briller. Elle veut être sur le devant de la scène mais pas au dépriment des autres. Elle regrette chaque pensée mesquine qu'elle peut avoir. Non, pire, elle se déteste pour ses pensées. Chaque personne est libre d'avoir ses ambitions et les siennes ne doivent pas primer sur celles des autres.
Et cette colère qui peut soudainement l'habiter, aussi ravageur qu'un volcan, aussi puissant qu'un ouragan. Une colère culpabilisante quand la tempête se calme et qu'on fait face aux vestiges. Manon n'aime pas sa colère. Elle ne lui apporte rien de positif. Mais, elle se met si rarement dans cet état que très rares sont les personnes à l'avoir vu.
Elle préfère être excitée à l'idée d'aller au parc manger une glace ou se balader près de la Seine en roller. Etre fébrile cinq minutes avant une représentation de théâtre ou enthousiaste en faisant du shopping avec sa mère. Etre heureuse !
Chaque instant est propice à profiter avec un sourire lumineux, aussi éclatant que ses cheveux. Le malheur ne doit jamais être plus fort que le bonheur.
Toutefois, Manon est bien plus qu'un amas d'émotion. Elle ne vit pas avec ses instincts. Elle dotée d'une personnalité forte, elle sait ce qu'elle veut et ne veut pas qu'on lui marche sur les pieds. Le respect, on lui a bien inculqué, comme toutes les valeurs qui font la base d'une bonne éducation. Son esprit vif tourne vite et sa grande sensibilité lui ouvre les yeux. Et la fait souvent pleurer. Fichue émotivité incontrôlable.
Pour être aussi ouverte, il faut être très curieux. De la curiosité, Manon en a à revendre à la pelle. Elle veut tout savoir, tout voir. Elle observe chaque chose avec intérêt et le note dans un coin de sa tête et ne l'oublie plus. Il parait que sa période d'éveil a été compliquée pour les parents.
Manon a de nombreuses passions dans la vie : le théâtre, les jeux vidéos, les chats, la nourriture, apprendre...Elle arrive à trouver le temps de tout faire. Très en avance sur ses camarades, les devoirs ne sont pas un fléau à bâcler mais une source de connaissances supplémentaires. Ses facilités sont d'une grande aide pour sa mère, qui a longtemps tenu à l'assister lors des devoirs. On peut dire que Manon a des capacités en plus. Surdouée est sans doute un grand mot, et Manon n'aime pas l'idée d'être mise dans une case, mais on n'en est pas très loin.
Manon, c'est un mélange d'énormément de choses : beaucoup de sentiments comme de la joie, de l'amour, de la peine, de l'envie, du regret, de l'excitation, de la colère, du plaisir...
De la joie ! Cette jeune adolescente aime bouger, courir, se donner à fond dans ce qu'elle fait à chaque instant. Elle est si extravertie, si ouverte et sociable, si extravagante, si envahissante, qu'elle fatigue autant les autres qu'elle-même. Et on l'adore pour ça. Sa bonne humeur est contagieuse et rien ne peut lui faire perdre son sourire. Rien, à part...
Du regret...Manon regrette la séparation de ses parents. Est-ce de sa faute ? Un jour, elle pense que oui. D'autres fois, elle se dit qu'elle n'y ait pour rien. Dans tous les cas, elle regrette de ne pas être intervenue.
Mais l'amour qui l'habite pourrait lui faire affronter n'importe quelle épreuve. Sa mère, elle l'aime plus que tout. Plus que Kiki, son chat qu'elle aime plus que tout en deuxième position. Quoique...ça aussi, ça dépend des jours. Si maman est gentille ou si Kiki a fait pipi sur ses chaussettes. L'amour de lire, d'écrire, d'apprendre, de jouer, de discuter, d'aimer des autres. Manon aime tout et tout le monde.
La peine vient parfois obscurcir ses yeux éclatants. La peine d'entendre ses parents se disputer, de voir des personnes sans abri, des personnes malheureuses, des personnes qui souffrent. Manon a le coeur sur la main et veut aider le monde entier.
L'envie innocente de reprendre une part de gâteau. L'envie tentatrice de faire une bêtise. L'envie coupable de faire ses expériences dans le dos de ses parents. L'envie de vivre. Mais aussi, une envie de briller. Manon n'aime pas son envie de briller. Elle veut être sur le devant de la scène mais pas au dépriment des autres. Elle regrette chaque pensée mesquine qu'elle peut avoir. Non, pire, elle se déteste pour ses pensées. Chaque personne est libre d'avoir ses ambitions et les siennes ne doivent pas primer sur celles des autres.
Et cette colère qui peut soudainement l'habiter, aussi ravageur qu'un volcan, aussi puissant qu'un ouragan. Une colère culpabilisante quand la tempête se calme et qu'on fait face aux vestiges. Manon n'aime pas sa colère. Elle ne lui apporte rien de positif. Mais, elle se met si rarement dans cet état que très rares sont les personnes à l'avoir vu.
Elle préfère être excitée à l'idée d'aller au parc manger une glace ou se balader près de la Seine en roller. Etre fébrile cinq minutes avant une représentation de théâtre ou enthousiaste en faisant du shopping avec sa mère. Etre heureuse !
Chaque instant est propice à profiter avec un sourire lumineux, aussi éclatant que ses cheveux. Le malheur ne doit jamais être plus fort que le bonheur.
Toutefois, Manon est bien plus qu'un amas d'émotion. Elle ne vit pas avec ses instincts. Elle dotée d'une personnalité forte, elle sait ce qu'elle veut et ne veut pas qu'on lui marche sur les pieds. Le respect, on lui a bien inculqué, comme toutes les valeurs qui font la base d'une bonne éducation. Son esprit vif tourne vite et sa grande sensibilité lui ouvre les yeux. Et la fait souvent pleurer. Fichue émotivité incontrôlable.
Pour être aussi ouverte, il faut être très curieux. De la curiosité, Manon en a à revendre à la pelle. Elle veut tout savoir, tout voir. Elle observe chaque chose avec intérêt et le note dans un coin de sa tête et ne l'oublie plus. Il parait que sa période d'éveil a été compliquée pour les parents.
Manon a de nombreuses passions dans la vie : le théâtre, les jeux vidéos, les chats, la nourriture, apprendre...Elle arrive à trouver le temps de tout faire. Très en avance sur ses camarades, les devoirs ne sont pas un fléau à bâcler mais une source de connaissances supplémentaires. Ses facilités sont d'une grande aide pour sa mère, qui a longtemps tenu à l'assister lors des devoirs. On peut dire que Manon a des capacités en plus. Surdouée est sans doute un grand mot, et Manon n'aime pas l'idée d'être mise dans une case, mais on n'en est pas très loin.
Physique
"Non, je n'irai pas chez le coiffeur !"
Du haut de ses 145cm, Manon se tient debout sur son lit, les mains sur les hanches, en fixant sa mère d'un air résolu. Elle obtint gain de cause.
Deux ans plus tard, à 14 ans, Manon mesure désormais dix bon centimètres de plus et est facilement reconnaissable avec son impressionnante tignasse rousse. Bien contente de les avoir longs jusqu'au milieu du dos, elle se vante de ses boucles qui résistent aux plus hargneux coups de brosse. Mais, lorsque sa mère a le dos tourné, elle reconnait que c'est parfois fatiguant à entretenir et coiffer.
Souvent maintenu par une pince ou en tresse, Manon adore la mode et met un point d'honneur à sortir bien habillée. Bleu roi, vert émeraude, rouge carmin, jaune or ou marron chocolat, l'adolescente aime les couleurs qui se voient et être vue.
Ses yeux semblent enfumées de gris mais ils sont bel et bien bleus. Lorsque le soleil vient faire briller ses boucles, il illumine par la même occasion son regard. Tout chez cette enfant est lumineux, de son sourire à ses vêtements jusqu'à ses incontournables cheveux.
Du haut de ses 145cm, Manon se tient debout sur son lit, les mains sur les hanches, en fixant sa mère d'un air résolu. Elle obtint gain de cause.
Deux ans plus tard, à 14 ans, Manon mesure désormais dix bon centimètres de plus et est facilement reconnaissable avec son impressionnante tignasse rousse. Bien contente de les avoir longs jusqu'au milieu du dos, elle se vante de ses boucles qui résistent aux plus hargneux coups de brosse. Mais, lorsque sa mère a le dos tourné, elle reconnait que c'est parfois fatiguant à entretenir et coiffer.
Souvent maintenu par une pince ou en tresse, Manon adore la mode et met un point d'honneur à sortir bien habillée. Bleu roi, vert émeraude, rouge carmin, jaune or ou marron chocolat, l'adolescente aime les couleurs qui se voient et être vue.
Ses yeux semblent enfumées de gris mais ils sont bel et bien bleus. Lorsque le soleil vient faire briller ses boucles, il illumine par la même occasion son regard. Tout chez cette enfant est lumineux, de son sourire à ses vêtements jusqu'à ses incontournables cheveux.
Histoire
Une touffe de cheveux roux farfouille dans un immense carton rempli à ras le bord de vieilles photos, de livres pour enfant et autres babioles sentimentales. Finalement, après avoir soupiré, grogné et protesté contre les bibelots qui lui ont écrasé les doigts, elle en sort une petite boite. Aussitôt, elle se précipite dans le salon en poussant un petit cri de joie. De cette petite boite, elle en sort une clé USB qu’elle s’empresse de brancher à la télévision. En soufflant pour dégager une multitude de mèches qui lui tombent sur les yeux, elle triture la télécommande jusqu’à réussir à lancer la vidéo. Avec un sourire rayonnant, elle plonge dans ces instants de sa jeunesse.
« Ma chérie, regarde moi ! Ouiii, c’est bien, ma puce ! Chéri, regarde moi, toi aussi ! »
Un gros bébé avec une masse de cheveux roux tourne un regard ébahi vers le téléphone. Assis sur son postérieur, il mâchouille passionnément son jouet, lui bavant allègrement dessus. Un homme est assis près du bébé, le couvant avec amour. Lorsque la voix de la femme se fait entendre, il tourne les yeux vers elle et lui envoie un baiser avec la main. On entend la femme rire et le téléphone zoome un instant sur l’homme avant de revenir sur le bébé.
« Manon, regarde moi ! »
Le bébé arrête un instant d’essayer d’ingérer ce cube deux fois trop gros pour sa bouche pour regarder de nouveau sa mère. Un énorme sourire s’épanouit sur son visage rond et il se met à gazouiller. Il s’agite, semblant vouloir se lever et une main, tendue vers le bébé, apparait dans le cadre de la vidéo.
« Oui, ma puce, viens me voir ! C’est bien, viens ! »
Le regard de l’homme brille de fierté tandis que le bébé roule sur le côté. Après quelques essais, il finit par se mettre à ramper vers la voix de la femme qui ne cesse de l’encourager.
« Ca, c’est ma princesse ! » s’exclame l’homme en attrapant le gros bébé quand il eut rejoint sa mère. Il le porte à bout de bras, pour son plus grand plaisir car il éclate de rire. La femme qui filme se rapproche du père et de sa fille pour les enlacer. L’angle de la caméra est inversé, on voit maintenant un couple heureux qui serre le fruit de leur amour avec tendresse.
L’image sur la télévision s’arrête, il y a un légers grésillement qui fait grimacer la touffe de cheveux roux avachit sur le canapé. Après un instant d’attente, une nouvelle vidéo commence.
Le gros bébé est devenu une petite fille de deux ans. Ses cheveux, éclat de lumière dans la pièce, sont attachés en palmier sur le haut de son crâne. Elle est en pleine conversation avec une peluche de chat. Elle prononce toutes les dix secondes le mot « baignoire », ou plutôt « baioire ».
« Manon ! Tu parles à ta peluche ?»
La voix de la femme fait tourner la tête de l’enfant. Ses yeux s’illuminent.
« Oui.
- Elle s’appelle comment ?
- Baioire !
- Baioire ? (Un rire) c’est joli. »
La vidéo dure une dizaine de minutes, où on entend la mère faire parler Manon. L’homme brun intervient de nouveau, suscitant du plaisir chez l’enfant.
Sans transition, on voit maintenant Manon, un peu plus grande, qui fouille dans le salon. Elle regarde derrière le canapé et pousse un cri ravi. Elle en sort trois petits oeufs enrobés d’aluminium rouge. Aussitôt, elle les met dans son panier qui menace déjà de déborder.
« Tu ne veux pas un autre panier ? Demande une femme, aussi rousse que sa fille.
- Non ! »
Et elle retourne fouiller sous les coussins, poussant la mère qui est assise sur le canapé. On entend un homme rire
« Allez, ma princesse, il te rester un gros oeuf à trouver.
- Mais je vois pas où il est ! »
Manon fait la moue à la caméra puis se tourne vers sa mère en croisant les bras. Finalement, elle se tourne de nouveau vers son père en fronçant les sourcils.
« Tu caches quoi, dans ton dos, papa ?
- Moi ? Rien du tout. »
La suspicion de la fillette se fait méfiance et elle bondit vers le téléphone. L’angle change d’orientation, tandis que l’homme tombe en arrière. Pendant quelques instants, on voit seulement le plafond en entendant un bruit de lutte et des éclats de rire. L’angle change de nouveau quand le téléphone est récupéré. On voit Manon, agrippé à l’homme brun, qui tente d’attraper un oeuf de Pâques en forme de vache. Le père le tient au-dessus de sa tête en serrant sa fille contre lui.
La vidéo s’arrête. La touffe rousse ne bouge pas. C’est toujours la même chose : elle adore regarde ces vidéos mais elle est toujours triste, à la fin. Vivre à trois, comme avant, lui manque. Enfin, à trois avec papa. Après une éternité à fixer sans la voir l’écran de la télévision, Manon sort de ses pensées et débranche la clé USB. Après une hésitation, elle la laisse sur le meuble télé. Maman voudra peut être regarder les vidéos, elle aussi.
Elle s’en va ensuite dans sa chambre, son repaire, son antre. Elle pousse la porte où est marqué en lettres orange « Tanière du Chat Roux ». Sans un regard pour la peluche de chat qui la regarde depuis le lit, Manon va se nicher sur la banquette sous la fenêtre, aménagée en véritable repaire pour génie artistique, ou pour enfant avec beaucoup d’imagination. Le Chat Roux fouille sous les nombreux coussins et en sort un carnet. Elle défait la ficelle qui l’entoure et se plonge une nouvelle fois dans ses souvenirs.
« Cher Journal,
C’est la première fois que j’écris un journal. Ne te moque pas de moi. Tu promets de garder mes secrets, hein ?
Alors, je me présente, je m’appelle Manon, j’ai 7 et demi, je suis en CE1, j’aime le orange, les chats, les lasagnes, les gâteaux et l’école. J’aime pas les épinards, les oiseaux qui font des crottes sur le balcon et les gens méchants. »
« Cher Journal,
Aujourd’hui, j’ai eu 10/10 en calcul mental. Maman m’a félicité. Mathieu est jaloux, il a eu que 9/10. Je suis contente d’être meilleure que lui mais il veut plus jouer avec moi. C’est nul. J’aime bien jouer avec lui et Simon et Lea et Roxanne. On s’amuse bien. La prochaine fois, je ferais moins bien.
Je veux un chat. Maman dit non. »
« Cher Journal,
Maman est rentrée tard, hier soir. Je ne l’ai pas vu au diner ni au petit déjeuner de ce matin. C’est pas la première fois que ça arrive. Ça me rend triste. Maman essaye toujours de se faire pardonner quand ça arrive. Maman est très gentille avec moi. Elle veut toujours me faire plaisir. J’adore maman alors je lui pardonne toujours.
C’est papa qui a fait à manger. C’était pas bon. Il a commandé une pizza et m’a fait promettre de ne pas le dire à maman. J’aime pas mentir à maman. Je sais pas quoi faire. Il m’a laissé regarder les dessins animés toute la soirée. Je n’ai pas le droit d’habitude.»
« Cher Journal,
Ca fait un petit moment que je ne t’ai pas parlé. J’ai fêté mes 10 ans hier. C’était trop bien ! Maman a organisé un grand goûter avec mes amis. Il y avait Mathieu, Simon, Roxanne, Léa, Béatrice, Tom, Antoine, Aurore et Pauline. J’ai invité Juliette et Gaston mais ils n’ont pas pu venir. Maman avait fait un énorme gâteau au chocolat avec de la chantilly ! C’était trop bon, je me suis resservie trois fois. J’ai eu plein de cadeaux !
Je suis en CM2 et j’ai hâte d’aller au collège. C’est trop facile, l’école.
Je veux toujours un chat. Je sens que maman va bientôt céder. J’ai besoin d’encore un peu de temps.»
« Cher Journal,
Ca ne va pas fort, en ce moment. J’ai entendu papa et maman se disputer. C’est la première fois. Ils étaient vraiment pas contents. Les parents de Diego et Marina (ils sont jumeaux) se sont séparés, l’année dernière. Ils sont contents, ils ont deux fois plus de cadeaux pour Noel et leur anniversaire. Moi, je veux pas que papa et maman se séparent. Ce sera plus jamais comme avant, après. Ils s’aiment encore. »
« Cher Journal,
Le collège, c’est trop bien ! En français, on fait des récits d’imaginaire avec plein de créatures, de princesses et de magiciens. J’aime écrire. Les mots viennent tous seuls. Je vois plein de choses, dans ma tête et j’aime les partager avec papa. Maman aussi, mais elle est moins attentive. Mais j’aime aussi les mathématiques. C’est pas compliqué, c’est de la lo-gi-que. J’aime apprendre. Je veux tout savoir ! Papa dit que je suis très curieuse, maman dit que je suis trop curieuse. Je commence à comprendre la différence. On m’a dit que je ne devais pas écouter les conversations qui ne me concernent pas.
ON A UN CHAT ! Pour fêter mon entrée en sixième et mes bonnes notes, maman a enfin dit oui ! Je lui ai promis que je m’occuperai de la litière. Il s’appellera…Kiki ! »
« Cher Journal,
Aujourd’hui, on a eu une intervention d’une comédienne. Une comédienne, c’est une madame qui fait du théâtre. Le théâtre, c’est jouer une pièce devant des personnes. On doit apprendre un texte où y’a des personnages qui vivent quelque chose d’important et on doit incarner ces personnes sur scène. La comédienne nous a montré. Elle a joué…les sourneries de flapin…non, les fourberies de Scapin ! C’était très drôle, la dame était avec d’autres personnes et elle se mettait toujours dans des situations pas possibles.
Après la pièce, elle nous a dit que si on était intéressés, on pouvait s’inscrire dans leur club et intégrer la troupe des enfants. J’ai envie de faire du théâtre ! Je vais en parler à maman. (Rajout : elle a dit ouiiiii !) »
« Cher Journal,
Sache que je suis devenue une femme, aujourd’hui.
Traduction = j’ai vécu le code rouge.
Traduction de la traduction = j’ai mes toutes premières règles. Je vis pleinement la puberté, youhou. Maman a à peu près autant paniqué que moi quand j’ai crié aux toilettes. Il lui a bien fallu deux minutes pour comprendre ce qu’il m’arrivait puis elle est allée me chercher des protections. C’est mon tour. Désormais, tous les mois, cette chère mère Nature me fera me vider de mon sang par le pire endroit possible. Enfin, c’est peut être pire de saigner des yeux ? Ca doit piquer…Tu en penses quoi, Journal ? »
« Cher Journal,
Je ne sais pas comment t’annoncer ça. J’ai l’impression qu’un cauchemar hante Paris. Ou que mes dessins animés sont devenus réalité. Un grand méchant, le Papillon qu’il se fait appeler (je le déteste pour avoir choisi ce nom. Les papillons ne doivent pas être associés au mal) et il transforme les gens pour les rendre vilains comme lui. Mais, le mal ne vaincra jamais face au bien ! Comme dans mes dessins-animés, y’a des héros pour nous sauver ! Je les adore, ils sont trop beaux ! Surtout Chat Noir ! Oui, Journal, c’est mon préféré parce que c’est un chat, je l’avoue. Mais, il a des oreilles et une queue trop mimi ! Sa partenaire est si classe aussi, sa Lady ! J’aimerai tant les aider à débarrasser Paris du gros méchant. Surtout qu’à cause de lui, papa et maman se disputent encore plus. Ils le font à voix basse mais des fois, maman monte dans les aigües ou se met à pleurer. Ils sont pas d’accord sur beaucoup de choses, maintenant.
Journal…je crois qu’ils ne s’aiment plus. Comme les parents de Diego et Marina, il y a quelques années. Ça me fait tellement de peine… »
« Cher Journal,
J’ai rencontré le nouveau copain de maman. Ça été une situation assez bizarre : papa me ramenait d’un week-end chez lui, il s’est mis en colère contre maman et un homme en peignoir est sorti de la salle de bain. Il a décrété que ça allait être chez lui, maintenant.
Ma maison.
Il va vivre avec nous. Dans ma maison.
Il a l’air gentil, hein ! Il a accepté de jouer à Mario Kart avec moi mais...ce ne sera jamais mon papa.
La vérité c’est...j’en veux à papa d’avoir énervé tant de fois maman, au point d’être parti. J’en veux à maman d’avoir fait partir papa. J’en veux au nouveau copain de maman d’être son nouveau copain. J’en veux à maman d’avoir totalement oublié papa. Plus jamais ils se remettront ensemble. Je m’en doutais. Mais ça fait mal quand même.
Je suis une personne horrible de penser ça, journal. Maman n’a jamais été aussi heureuse que ces dernières semaines où elle voyait son copain. Je suis pas aveugle, je voyais bien qu’elle faisait attention à bien s’habiller, elle revenait toujours toute contente de ses sorties. Je suis tellement heureuse pour elle ! J’adore maman, je veux son bonheur. Alors, pour elle, pour la remercier de tout ce qu’elle a toujours fait pour moi, je ferais un effort pour accepter Thorn. Même si ça fait mal au début."
« Cher Journal,
Les mots que je vais te confier maintenant sont très importants. J’ai besoin de les écrire.
Je veux être une héroïne. C’est viscéral, Journal, il le faut. Je ne supporte pas de voir ces pauvres personnes souffrir à cause de la méchanceté d’un seul homme. Presque tous les jours, des hommes et des femmes perdent leur foyer, leur famille, leur vie. Presque tous les jours, des hommes et des femmes acceptent de mettre leur propre vie en suspens pour affronter le Mal et aider les plus démunis. Je veux être des leurs. Je veux les aider. Autant que possible, j’essaye de donner un coup de main lorsqu’une attaque éclate près de moi. Mais maman m’en empêche. Elle n’aime pas que je parle de ça. Elle ne veut pas que je devienne une héroïne. C’est un des rares points où nous ne sommes pas d’accord et la cause numéro une de nos disputes. Mais, ce n’est pas un caprice dû à une crise existentielle. Je dois les aider ! J’en ai parlé, une fois, devant le copain de maman. Il m’a regardé bizarrement. Je suis partie dans ma chambre avant qu’il ne rajoute quelque chose. Que ma mère ait du mal à accepter mes positions, je l’accepte. Mais pas un inconnu qui vit chez moi.»
Manon repose le carnet sur ses genoux et regarde par la fenêtre. Ce dernier paragraphe remonte à quelques semaines. Les choses ont changé. Et elles continueront de changer.
« Ma chérie, regarde moi ! Ouiii, c’est bien, ma puce ! Chéri, regarde moi, toi aussi ! »
Un gros bébé avec une masse de cheveux roux tourne un regard ébahi vers le téléphone. Assis sur son postérieur, il mâchouille passionnément son jouet, lui bavant allègrement dessus. Un homme est assis près du bébé, le couvant avec amour. Lorsque la voix de la femme se fait entendre, il tourne les yeux vers elle et lui envoie un baiser avec la main. On entend la femme rire et le téléphone zoome un instant sur l’homme avant de revenir sur le bébé.
« Manon, regarde moi ! »
Le bébé arrête un instant d’essayer d’ingérer ce cube deux fois trop gros pour sa bouche pour regarder de nouveau sa mère. Un énorme sourire s’épanouit sur son visage rond et il se met à gazouiller. Il s’agite, semblant vouloir se lever et une main, tendue vers le bébé, apparait dans le cadre de la vidéo.
« Oui, ma puce, viens me voir ! C’est bien, viens ! »
Le regard de l’homme brille de fierté tandis que le bébé roule sur le côté. Après quelques essais, il finit par se mettre à ramper vers la voix de la femme qui ne cesse de l’encourager.
« Ca, c’est ma princesse ! » s’exclame l’homme en attrapant le gros bébé quand il eut rejoint sa mère. Il le porte à bout de bras, pour son plus grand plaisir car il éclate de rire. La femme qui filme se rapproche du père et de sa fille pour les enlacer. L’angle de la caméra est inversé, on voit maintenant un couple heureux qui serre le fruit de leur amour avec tendresse.
L’image sur la télévision s’arrête, il y a un légers grésillement qui fait grimacer la touffe de cheveux roux avachit sur le canapé. Après un instant d’attente, une nouvelle vidéo commence.
Le gros bébé est devenu une petite fille de deux ans. Ses cheveux, éclat de lumière dans la pièce, sont attachés en palmier sur le haut de son crâne. Elle est en pleine conversation avec une peluche de chat. Elle prononce toutes les dix secondes le mot « baignoire », ou plutôt « baioire ».
« Manon ! Tu parles à ta peluche ?»
La voix de la femme fait tourner la tête de l’enfant. Ses yeux s’illuminent.
« Oui.
- Elle s’appelle comment ?
- Baioire !
- Baioire ? (Un rire) c’est joli. »
La vidéo dure une dizaine de minutes, où on entend la mère faire parler Manon. L’homme brun intervient de nouveau, suscitant du plaisir chez l’enfant.
Sans transition, on voit maintenant Manon, un peu plus grande, qui fouille dans le salon. Elle regarde derrière le canapé et pousse un cri ravi. Elle en sort trois petits oeufs enrobés d’aluminium rouge. Aussitôt, elle les met dans son panier qui menace déjà de déborder.
« Tu ne veux pas un autre panier ? Demande une femme, aussi rousse que sa fille.
- Non ! »
Et elle retourne fouiller sous les coussins, poussant la mère qui est assise sur le canapé. On entend un homme rire
« Allez, ma princesse, il te rester un gros oeuf à trouver.
- Mais je vois pas où il est ! »
Manon fait la moue à la caméra puis se tourne vers sa mère en croisant les bras. Finalement, elle se tourne de nouveau vers son père en fronçant les sourcils.
« Tu caches quoi, dans ton dos, papa ?
- Moi ? Rien du tout. »
La suspicion de la fillette se fait méfiance et elle bondit vers le téléphone. L’angle change d’orientation, tandis que l’homme tombe en arrière. Pendant quelques instants, on voit seulement le plafond en entendant un bruit de lutte et des éclats de rire. L’angle change de nouveau quand le téléphone est récupéré. On voit Manon, agrippé à l’homme brun, qui tente d’attraper un oeuf de Pâques en forme de vache. Le père le tient au-dessus de sa tête en serrant sa fille contre lui.
La vidéo s’arrête. La touffe rousse ne bouge pas. C’est toujours la même chose : elle adore regarde ces vidéos mais elle est toujours triste, à la fin. Vivre à trois, comme avant, lui manque. Enfin, à trois avec papa. Après une éternité à fixer sans la voir l’écran de la télévision, Manon sort de ses pensées et débranche la clé USB. Après une hésitation, elle la laisse sur le meuble télé. Maman voudra peut être regarder les vidéos, elle aussi.
Elle s’en va ensuite dans sa chambre, son repaire, son antre. Elle pousse la porte où est marqué en lettres orange « Tanière du Chat Roux ». Sans un regard pour la peluche de chat qui la regarde depuis le lit, Manon va se nicher sur la banquette sous la fenêtre, aménagée en véritable repaire pour génie artistique, ou pour enfant avec beaucoup d’imagination. Le Chat Roux fouille sous les nombreux coussins et en sort un carnet. Elle défait la ficelle qui l’entoure et se plonge une nouvelle fois dans ses souvenirs.
« Cher Journal,
C’est la première fois que j’écris un journal. Ne te moque pas de moi. Tu promets de garder mes secrets, hein ?
Alors, je me présente, je m’appelle Manon, j’ai 7 et demi, je suis en CE1, j’aime le orange, les chats, les lasagnes, les gâteaux et l’école. J’aime pas les épinards, les oiseaux qui font des crottes sur le balcon et les gens méchants. »
« Cher Journal,
Aujourd’hui, j’ai eu 10/10 en calcul mental. Maman m’a félicité. Mathieu est jaloux, il a eu que 9/10. Je suis contente d’être meilleure que lui mais il veut plus jouer avec moi. C’est nul. J’aime bien jouer avec lui et Simon et Lea et Roxanne. On s’amuse bien. La prochaine fois, je ferais moins bien.
Je veux un chat. Maman dit non. »
« Cher Journal,
Maman est rentrée tard, hier soir. Je ne l’ai pas vu au diner ni au petit déjeuner de ce matin. C’est pas la première fois que ça arrive. Ça me rend triste. Maman essaye toujours de se faire pardonner quand ça arrive. Maman est très gentille avec moi. Elle veut toujours me faire plaisir. J’adore maman alors je lui pardonne toujours.
C’est papa qui a fait à manger. C’était pas bon. Il a commandé une pizza et m’a fait promettre de ne pas le dire à maman. J’aime pas mentir à maman. Je sais pas quoi faire. Il m’a laissé regarder les dessins animés toute la soirée. Je n’ai pas le droit d’habitude.»
« Cher Journal,
Ca fait un petit moment que je ne t’ai pas parlé. J’ai fêté mes 10 ans hier. C’était trop bien ! Maman a organisé un grand goûter avec mes amis. Il y avait Mathieu, Simon, Roxanne, Léa, Béatrice, Tom, Antoine, Aurore et Pauline. J’ai invité Juliette et Gaston mais ils n’ont pas pu venir. Maman avait fait un énorme gâteau au chocolat avec de la chantilly ! C’était trop bon, je me suis resservie trois fois. J’ai eu plein de cadeaux !
Je suis en CM2 et j’ai hâte d’aller au collège. C’est trop facile, l’école.
Je veux toujours un chat. Je sens que maman va bientôt céder. J’ai besoin d’encore un peu de temps.»
« Cher Journal,
Ca ne va pas fort, en ce moment. J’ai entendu papa et maman se disputer. C’est la première fois. Ils étaient vraiment pas contents. Les parents de Diego et Marina (ils sont jumeaux) se sont séparés, l’année dernière. Ils sont contents, ils ont deux fois plus de cadeaux pour Noel et leur anniversaire. Moi, je veux pas que papa et maman se séparent. Ce sera plus jamais comme avant, après. Ils s’aiment encore. »
« Cher Journal,
Le collège, c’est trop bien ! En français, on fait des récits d’imaginaire avec plein de créatures, de princesses et de magiciens. J’aime écrire. Les mots viennent tous seuls. Je vois plein de choses, dans ma tête et j’aime les partager avec papa. Maman aussi, mais elle est moins attentive. Mais j’aime aussi les mathématiques. C’est pas compliqué, c’est de la lo-gi-que. J’aime apprendre. Je veux tout savoir ! Papa dit que je suis très curieuse, maman dit que je suis trop curieuse. Je commence à comprendre la différence. On m’a dit que je ne devais pas écouter les conversations qui ne me concernent pas.
ON A UN CHAT ! Pour fêter mon entrée en sixième et mes bonnes notes, maman a enfin dit oui ! Je lui ai promis que je m’occuperai de la litière. Il s’appellera…Kiki ! »
« Cher Journal,
Aujourd’hui, on a eu une intervention d’une comédienne. Une comédienne, c’est une madame qui fait du théâtre. Le théâtre, c’est jouer une pièce devant des personnes. On doit apprendre un texte où y’a des personnages qui vivent quelque chose d’important et on doit incarner ces personnes sur scène. La comédienne nous a montré. Elle a joué…les sourneries de flapin…non, les fourberies de Scapin ! C’était très drôle, la dame était avec d’autres personnes et elle se mettait toujours dans des situations pas possibles.
Après la pièce, elle nous a dit que si on était intéressés, on pouvait s’inscrire dans leur club et intégrer la troupe des enfants. J’ai envie de faire du théâtre ! Je vais en parler à maman. (Rajout : elle a dit ouiiiii !) »
« Cher Journal,
Sache que je suis devenue une femme, aujourd’hui.
Traduction = j’ai vécu le code rouge.
Traduction de la traduction = j’ai mes toutes premières règles. Je vis pleinement la puberté, youhou. Maman a à peu près autant paniqué que moi quand j’ai crié aux toilettes. Il lui a bien fallu deux minutes pour comprendre ce qu’il m’arrivait puis elle est allée me chercher des protections. C’est mon tour. Désormais, tous les mois, cette chère mère Nature me fera me vider de mon sang par le pire endroit possible. Enfin, c’est peut être pire de saigner des yeux ? Ca doit piquer…Tu en penses quoi, Journal ? »
« Cher Journal,
Je ne sais pas comment t’annoncer ça. J’ai l’impression qu’un cauchemar hante Paris. Ou que mes dessins animés sont devenus réalité. Un grand méchant, le Papillon qu’il se fait appeler (je le déteste pour avoir choisi ce nom. Les papillons ne doivent pas être associés au mal) et il transforme les gens pour les rendre vilains comme lui. Mais, le mal ne vaincra jamais face au bien ! Comme dans mes dessins-animés, y’a des héros pour nous sauver ! Je les adore, ils sont trop beaux ! Surtout Chat Noir ! Oui, Journal, c’est mon préféré parce que c’est un chat, je l’avoue. Mais, il a des oreilles et une queue trop mimi ! Sa partenaire est si classe aussi, sa Lady ! J’aimerai tant les aider à débarrasser Paris du gros méchant. Surtout qu’à cause de lui, papa et maman se disputent encore plus. Ils le font à voix basse mais des fois, maman monte dans les aigües ou se met à pleurer. Ils sont pas d’accord sur beaucoup de choses, maintenant.
Journal…je crois qu’ils ne s’aiment plus. Comme les parents de Diego et Marina, il y a quelques années. Ça me fait tellement de peine… »
« Cher Journal,
J’ai rencontré le nouveau copain de maman. Ça été une situation assez bizarre : papa me ramenait d’un week-end chez lui, il s’est mis en colère contre maman et un homme en peignoir est sorti de la salle de bain. Il a décrété que ça allait être chez lui, maintenant.
Ma maison.
Il va vivre avec nous. Dans ma maison.
Il a l’air gentil, hein ! Il a accepté de jouer à Mario Kart avec moi mais...ce ne sera jamais mon papa.
La vérité c’est...j’en veux à papa d’avoir énervé tant de fois maman, au point d’être parti. J’en veux à maman d’avoir fait partir papa. J’en veux au nouveau copain de maman d’être son nouveau copain. J’en veux à maman d’avoir totalement oublié papa. Plus jamais ils se remettront ensemble. Je m’en doutais. Mais ça fait mal quand même.
Je suis une personne horrible de penser ça, journal. Maman n’a jamais été aussi heureuse que ces dernières semaines où elle voyait son copain. Je suis pas aveugle, je voyais bien qu’elle faisait attention à bien s’habiller, elle revenait toujours toute contente de ses sorties. Je suis tellement heureuse pour elle ! J’adore maman, je veux son bonheur. Alors, pour elle, pour la remercier de tout ce qu’elle a toujours fait pour moi, je ferais un effort pour accepter Thorn. Même si ça fait mal au début."
« Cher Journal,
Les mots que je vais te confier maintenant sont très importants. J’ai besoin de les écrire.
Je veux être une héroïne. C’est viscéral, Journal, il le faut. Je ne supporte pas de voir ces pauvres personnes souffrir à cause de la méchanceté d’un seul homme. Presque tous les jours, des hommes et des femmes perdent leur foyer, leur famille, leur vie. Presque tous les jours, des hommes et des femmes acceptent de mettre leur propre vie en suspens pour affronter le Mal et aider les plus démunis. Je veux être des leurs. Je veux les aider. Autant que possible, j’essaye de donner un coup de main lorsqu’une attaque éclate près de moi. Mais maman m’en empêche. Elle n’aime pas que je parle de ça. Elle ne veut pas que je devienne une héroïne. C’est un des rares points où nous ne sommes pas d’accord et la cause numéro une de nos disputes. Mais, ce n’est pas un caprice dû à une crise existentielle. Je dois les aider ! J’en ai parlé, une fois, devant le copain de maman. Il m’a regardé bizarrement. Je suis partie dans ma chambre avant qu’il ne rajoute quelque chose. Que ma mère ait du mal à accepter mes positions, je l’accepte. Mais pas un inconnu qui vit chez moi.»
Manon repose le carnet sur ses genoux et regarde par la fenêtre. Ce dernier paragraphe remonte à quelques semaines. Les choses ont changé. Et elles continueront de changer.
Crédit by Alya Césaire
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Re: Manon Lamaret - Douce enfant, esprit espiègle [Terminée]
Ven 15 Avr - 17:25
Mon bébééééé ![Manon Lamaret - Douce enfant, esprit espiègle [Terminée] 1130406968](/users/4016/35/43/46/smiles/1130406968.gif)
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Re: Manon Lamaret - Douce enfant, esprit espiègle [Terminée]
Ven 15 Avr - 18:19
C'est mwa
Je m'exprime en #ff0000
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Re: Manon Lamaret - Douce enfant, esprit espiègle [Terminée]
Ven 15 Avr - 18:45
Rebienvenue à toi !
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Re: Manon Lamaret - Douce enfant, esprit espiègle [Terminée]
Ven 15 Avr - 20:57
Rebienvenu à toi !
Courage pour la fiche de la petite Manon ~
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Re: Manon Lamaret - Douce enfant, esprit espiègle [Terminée]
Sam 16 Avr - 1:57
Je suis emuuuuueeeee !! Ce personnage, cette douceur incarné !
J'ai lu le caractère et OH ! Que c'est bien écrit et agréable à lire !
Je te souhaites pleins de courage pour la suite de ta fiche et à très bientôt pour vivre de folles aventures !
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Re: Manon Lamaret - Douce enfant, esprit espiègle [Terminée]
Lun 18 Avr - 16:21
Merci à vous tous !
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Re: Manon Lamaret - Douce enfant, esprit espiègle [Terminée]
Mar 19 Avr - 11:23
Félicitations Manon
te voilà validée !
Désolée également pour l'attente mais te voilà désormais validée !
Ma fifille !!
Trop trop contente et trop hâte qu'on développe nos liens INRP !
Il y a l'évent si jamais tu souhaites inscrire Manon mais il faudra qu'on voit les détails ensemble car j'ai parlé de Manon à un moment donné ahah
Bon jeu parmi nous !
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Il y a l'évent si jamais tu souhaites inscrire Manon mais il faudra qu'on voit les détails ensemble car j'ai parlé de Manon à un moment donné ahah
Bon jeu parmi nous !
N'HÉSITE PAS À SUIVRE CES LIENS !
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