Demande de RP de Juleka

Le début de sa vie ne fut pas solitaire. En effet, Juleka à un jumeau, Luka et ils sont très proche l’un de l’autre. Juleka peut se confier à son frère et elle comprend mieux que personne qu’il puisse avoir besoin de solitude. Depuis son plus jeune âge, elle a grandit sur la péniche de leur mère. Le Liberté. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’était là le mot clé de l’éducation de leur mère. Vivre une péniche est cool et Juleka aime ça… Mais c’est une particularité qui n’aide pas forcément les enfants à socialiser. Je ne parle ici que de l’éducation et de la vie avec sa mère puisque Juleka n’a appris que bien tard qui était son père.

Pour autant, elle n’a jamais plus que ça chercher à savoir qui il était. Elle avait déjà suffisamment de problèmes comme ça. Il faut dire qu’elle n’a jamais eut beaucoup de facilité à côtoyer les autres. Timide et réservée, elle avait tendance à faire reculer les gens. Elle parlait très bas et en bougeant à peine les lèvres… Alors les gens faisaient semblant de la comprendre et la laissait seule. Oui, c’est une solitude à laquelle elle s’est rapidement habituée. Cependant, s’habituer à une chose ne consiste pas à ne plus en souffrir. Elle commença alors à se sentir invisible.

Il faut dire qu’il y avait un autre point pour la faire se sentir invisible. Quoi que face sa famille ou de qui que ce soit d’autre, jamais aucune des photos sur lesquelles elle figurait ne laissait vraiment la voir, non, tout se passait toujours mal à ce sujet. Du vent, un animal, une main levée, toute sorte de chose qui la rendait encore une fois invisible. Elle a commencer à se croire maudite et à ressentir une certaine angoisse quand à l’objectif d’un appareil photo. Cela dura bien des années, mais nous aurons l’occasion d’en reparler en temps voulu.

Pour palier à cette solitude, Juleka a découvert la musique, une passion commune à la famille, mais elle ne savait pas encore à quel point. Faisant passé la liberté avant toute chose, Arnarka Couffaine permis à ses enfant d’apprendre à jouer de l’instrument qu’ils souhaitaient, ainsi, Juleka a-t-elle appris à jouer de la basse pendant que son frère se tournait vers la guitare. Si cela ne l’aida pas forcément à s’exprimer, cela soulageait tout de même la solitude de son coeur.

Un peu avant ses onze ans, elle rencontra sa première amie, une jolie petite blonde aux grands yeux bleu et à la joie de vivre débordante. Elle se nommait Rose et semblait bien décidée à devenir son amie. Cette relation fit le plus grand bien à Juleka et elles devinrent rapidement très proches toutes les deux. L’une connaissant rapidement tout les secrets de la seconde et inversement. Rose devint des plus précieuse pour la jeune femme qui se mit à chérir plus que tout cette amitié. Ce fut donc à ses cotés qu’elle commença le collège, remarquant bien vite que son frère n’était pas à son aise ici, tout comme elle, mais elle, elle avait Rose.

Luka cessa l’école presque dans le même temps où ils décidèrent de fondé un groupe, les Kitty Section. Ils avaient ainsi demandé à Rose, ainsi qu’à un de leur camarade de les rejoindre pour cela. C’est aussi durant cette période qu’elle appris, par l’intermédiaire de son frère, l’identité de leur père : Jagged  Stone. Les début firent compliqué, puis, elle le vit se rapprocher de Luka, ressentant une certaine jalousie à ce sujet. Mais c’était une erreur et leurs liens familiaux se firent plus serrés… malgré quelques tensions entre Anarka et Jagged.

Continuant ses études auprès de ses quelques amies, son frère l’encouragea à suivre son rêve en devenant mannequin. Il lui assurait qu’il était sûr qu’elle pourrait s’en sortir. Elle commença alors à se rendre à des castings et, bien qu’elle dégageait une certaine tension devant l’appareil, elle parvint à avoir quelques contrats. Juleka continua ses études jusqu’à l’obtention de son BAC, mais elle décida cependant de ne pas aller plus loin, après tout, c’était le mannequinat qui l’intéressait vraiment.

Elle commence à avoir de plus en plus de contrat et à se sentir de mieux en mieux devant un appareil photo ou même une caméra. Elle commence à gagner un peu d’argent et en mettre de coté. Elle a vu Luka quitter la péniche pour voler de ses propres ailes, mais elle n’en a pas encore le courage, peut-être plus tard, si elle pouvait trouver une colocation… Peut-être avec Rose ? Qui sait ?

Cependant, depuis quelques temps, elle se sent un peu perdue. Les Super-vilain, à dire vrai, elle trouve ça cool… mais ce n’est pas pour autant qu’elle est de leur coté ou qu’elle cautionne leurs actes. Elle trouve d’ailleurs les super-héro tout aussi cool et est sûr que les « gentils » arriveraient à vaincre les « méchants » comme partout.

Les parents de Katell se sont mis en couple sans vraiment songer tout de suite songer à officialiser quoi que se soit. Cela aurait probablement pu être une très belle histoire mais il y eut un imprévu. Une relation sans protection, une pilule oubliée, il n’en fallu pas plus pour que le ventre de la femme tombe enceinte. Elle ne s’en rendit pourtant pas compte, un déni de grossesse. Cette grossesse ne fut découverte que bien des mois plus tard. L’homme demanda aussitôt à sa compagne d’avorté, mais il était trop tard pour cela et elle fut obligée de mener sa grossesse à son terme. La mère de la femme s’opposa à ce qu’elle mette l’enfant à l’adoption, prétextant qu’elle devait assumer ses responsabilités.

Le père, lui, n’acceptait clairement pas ce fait et il la quitta, la laissant seule avec sa grossesse et elle ne pu rien faire pour le retenir près d’elle. Folle de rage, la jeune femme enceinte rejeta toute la culpabilité de ce départ sur sa mère et sur l’enfant qu’elle portait. Elle mena tout de même sa grossesse à son terme, donnant naissance à une petite fille qu’elle refusa de nommer. Ce fut donc sa grand-mère qui lui donna le nom de Katell. Mais malgré ça, ce fut tout de même sa mère qui dû s’occuper de l’éducation de cette enfant dont elle ne supportait même pas la présence près d’elle.

Katell grandit, sans amour maternelle et avec juste assez d’attention pour la garder en bonne santé. Sa Grand-mère tentait à bien s’occuper d’elle, mais elle ne la voyait pas souvent, la mère de Katell ayant pour réflexe qu’elle l’avait poussé à garder l’enfant et qu’elle n’avait donc pas à se mêler de son éducation. Enfant, la fillette faisait de son mieux pour faire plaisir à sa mère, mais cette dernière ne la quittait jamais, pire encore elle la critiquait pour la moindre chose. Si elle n’avait pas de bonnes notes ? Elle n’était qu’une idiote. Si elle en avait ? L’intelligence ne faisait pas tout et un laiderons pareil n’arriverait à rien ! Ce n’était pas rare de la retrouver à pleurer dans un coin de sa chambre et même encore, on lui reprochait sa faiblesse.

L’école n’alla clairement pas pour l’aider et les attaques et critiques ne firent que la brisé encore un peu plus. Elle finit d’ailleurs pas penser qu’ils avaient raison et qu’elle était problématique. L’enfant commençait à douter d’elle et avoir de plus en plus de mal à parler. Elle commença aussi de plus en plus à douter de ses propres capacité, ainsi que son apparence. Katell commença à se punir elle-même sans que personne ne s’en aperçoive.

A mesure que les mois passait, elle perdait du poids, de plus en plus, le cachant sous d’épais pull puisqu’elle savait que les profs lui feraient la moral, comme ils l’avaient fait au début. Encore une fois, il n’en fallu pas plus pour que sa mère ne se soucie pas de ce qui arrivait. Ce fut sa grand-mère qui pu la convaincre de voir un psychiatre et qui la convaincu de laisser les médecins l’aider à aller mieux. Dans un premier temps, elle fut retirée à sa mère et confiée à sa grand-mère. Cette dernière s’en voulait d’avoir laisser cela arriver, elle avait penser bien faire. Elle promis à Katell de la prendre chez elle maintenant et de s’assurer qu’elle puisse être vraiment heureuse.

L’enfant fut interner le temps qu’elle comprenne ses erreurs et le danger de ses actions. Il lui fallut aussi se réadapter à manger, peu à peu. Ce ne fut pas facile. En fait, ce fut même tellement compliqué pour elle qu’elle se jura de ne plus jamais tomber dans ses travers, quitte à se montrer trop obsessionnelles pour pouvoir manger suffisamment de calorie pour ne pas perdre de point. Quand elle fut sorti de l’hôpital, elle changea de style vestimentaire et d’école. Son aïeule ne dit rien, comprenant qu’elle en avait besoin pour se reconstruire.

Sortie de l’hôpital, c’est à Paris que Katell aménagea. Son ancêtre la laissa rattraper son retard, finaçant des enseignant à domicile pour lui permettre de rattraper son retard et de finalement obtenir son bac. Elle la félicita de son apprentissage, mais pour autant, elle ne lui demandait jamais d’aller au-delà de ce dont elle était capable. Elle lui accorda aussi la possibilité d’avoir des hobbys et Katell se jeta à corps perdu dans l’art, se spécialisant dans un bac artistique, quitte à redoubler, pour mettre doutes les chances de son coté, elle s’accorda même une année de prépa avant de rejoindre les Beaux-Art.

C’est là qu’elle suit ses cours encore maintenant et elle compte bien aller jusqu’aux bout de ses cours et même repasser ceux qui auraient pu lui donner des difficultés. Elle est bien décidée à pouvoir en faire son métier et peu importe qu’on lui dise que cela n’a pas d’avenir.

Elle avait déjà commencé ses cours quand les premiers Akumatisés sont apparu. Elle ne voulait pas s’en soucier, elle avait suffisamment de travail pour ça. Katell écouta cependant d’une oreille distraite les gens qui ventait les héros qui les ramenait dans leur état normaux, qui les ‘soignaient’. Elle voyait ça d’un air bien plus critique. Oui, après le passage des héros, ils n’étaient plus un danger pour Paris, mais ce n’était finalement que des solutions bien éphémères, qui n’aidaient en rien les akumatisés… Etait-elle la seule à voir ce genre de chose ?

Elle garda ce point de vue pour elle, consciente que beaucoup soutenaient les Héros et ne partageraient donc pas son point de vue. Elle ne voulait pas débattre, alors, elle gardait simplement son ressentit pour elle. Si elle avait des pouvoirs, elle essaierait vraiment de régler les choses et s’opposeraient sans aucun doute à ceux qui étaient les vraies coupables de tout ça. C’était ça qu’il fallait faire, c’était eux qu’il fallait changé, pas ceux qui n’étaient finalement que des victimes…

Cette histoire commence il y a plus de trente-deux ans, dans un petit village de Bretagne. La famille n’était pas très aisée, mais ils avaient tout de même de quoi vivre convenablement. C’est dans ces circonstances que la femme mit au monde ses deux premiers enfants, des jumeaux. Les deux garçons furent baptisé Morgan et Liam.

Durant les premières années de leurs vies, il fut bien difficile de les différencier l’un de l’autre. Cependant, à l’âge de deux ans, Liam commençait d’hors et déjà à avoir un sacré caractère. Morgan, lui, était plus calme. Fatalement, l’un des enfants était plus facile à vivre que l’autre et, de plus en plus, Liam se voyait comparer à son frère. A fortiori quand le ventre de leur mère s’arrondit à nouveau.

Cette foi, ce fut une fille qui vit le jour. Les garçons étaient encore trop jeunes pour comprendre ce qui se passait. Pour eux, il y avait juste cette chose qui prenait du temps à leur mère. Ils se retrouvaient donc à bouder ou à réclamer de l’attention, en vain. Alors qu’ils grandissaient, les jumeaux acceptèrent la fillette dans leurs jeux et tous trois devinrent très proches. Elora se retrouvant comme un trait d’union entre ses deux frères.

Les jumeaux avaient cinq ans quand la famille s’était à nouveau agrandie. Sa mère était revenue avec deux poupons encore une fois. Cette fois, il y avait un garçon et une fille. Le garçon fut nommé Gwendal et la fille Solen. C’était maintenant une famille nombreuse et la mère choisi de devenir femme au foyer pour s’occuper au mieux de ses cinq enfants. Elle jugeait que c’était déjà bien assez et comptait bien s’arrêter là. Le destin en avait décidé autrement.

Aucun moyen de contraception n’est sûr à cent pour cent. Encore une fois son ventre s’arrondit. Encore une fois, elle donna naissant à un enfant, une petite fille. La naissance fut très éprouvante pour la femme qui en ressorti fortement affaiblie. Elle continuerait à prendre soin de ses enfants, même si elle avait maintenant besoin de l’aide de ses aînés. Ce fut une révélation pour Liam de faire tout ce qui était en son pouvoir pour protéger ses cadets.

Bien entendu, les jumeaux avaient commencé l’école. Une scolarité qui ne se passait pas aussi bien que leurs parents ne l’avaient espéré. Si Morgan était attentif, Liam était nettement plus dissipé. Pour autant, il se souvenait de toutes ses leçons. De temps à autres, il aidait Enola avec ses propres devoirs.

Liam n’était pas aussi parfait que son frère et ne le serait jamais, on le lui avait souvent fait remarquer.Tout ce que cela provoque fut de rendre l’enfant encore plus sanguin. C’était plus fort que lui. Il ne supportait plus ces comparaisons qui ne faisaient qu’éloigner un peu plus les deux frères, ne laissant qu’Enola comme pont entre eux.

Quand ils étaient entrés au collège, ils n’avaient plus grand-chose entre eux, juste de la concurrence. Enola était proche de la fin de la primaire et tentait encore tant bien que mal de réconcilier ses aînés. Les trois plus jeune également étaient alors en primaire. Encore une fois, là où Morgan passait beaucoup de temps à étudier, Liam passait autant de temps que possible avec ses cadets. On lui disait des problèmes de comportement, mais il ne s’en souciait guère et comptait bien poursuivre ainsi.

Les années continuèrent à passées et les jumeaux étaient donc au collège dans la ville voisine. Liam avait moins de temps à accorder à ses cadets, mais cela ne se ressentait pas tant que ça puisque tout le monde était à l’école maintenant. Morgan sembla se prendre de passion pour les chiffres et décida de se destiner à la comptabilité. Liam, lui, n’aimait pas l’école et ses parents décidèrent de l’orienté vers une formation sportive. Ce que personne ne savait encore était que quelqu’un avait pris en grippe la benjamine, Aïlen, et qu’elle commençait à se faire harceler.

Il fallu un an pour qu’elle finisse par en parler à Liam et ce dernier ne perdit pas de temps pour prendre sa défense. Ceux qui s’en prenaient à Aïlen profitaient du fait qu’il passe ses journées dans une autre fille et qu’il ne puisse rien faire… en tout cas jusqu’à ce qu’il ne se montre violent avec l’un d’eux lors d’une journée porte ouverte… il fut renvoyé.

Prenant conscience de ce qui se passait et ne pouvant sanctionner leur fils, les Gwennec décidèrent de déménager. Il leur fallu quelques mois pour trouver leur nouvelle habitation et, lorsque vint l’été, tout la petite famille rejoignait Paris, leur nouveau lieu de vie. Morgan avait eut son BAC avec mention et réussit à s’inscrire dans une école de comptabilité. Liam, quand à lui, dû redoubler sa terminale à cause de son renvoi. Les trois plus jeunes rejoignirent le collège Françoise-Dupont et tout le monde espéra que cela se passe mieux pour Aïlen.

Le temps continua à passer, la famille s’adaptant à cette nouvelle vie. Liam eut lui aussi son BAC et, plutôt que de se lancer dans des études supérieures, il se lança dans des petits boulots… et commença alors à les enchaîner. Il n’hésitait pas à gâter ses cadets avec ses payes, même quand il se lança dans une colocation avec Morgan et Enola… Quoi qu’il arrive, Aïlen restait la plus gâtée par Liam, comme si il cherchait à se faire pardonner de ne pas avoir remarquer ce qui lui était arrivé plus tôt. Ces petits boulots lui firent rencontrer toutes sortes de personnes, certaines ont encore des contacts avec lui aujourd’hui. Des amis ? Peut-être quelques uns avec qui lui lui arrive de sortir en boite ou au bar de temps à autre.

C’est à peu près à ce moment-là que les premières attaques de papillons commencèrent. Au début, Liam eut un peu de mal à savoir quoi en penser. D’un coté, il y avait ce Papillon qui donnait des pouvoirs à des types randoms, en tout cas c’est comme ça qu’il le voyait, pour récupérer des babioles en échange d’une certaine soumission. A quoi bon ? Bien sûr, il n’avait pas encore compris que ces babioles donnaient des pouvoirs. De l’autre coté, il y avait les héros qui finalement maintenait le statu quo… Ils étaient qui d’ailleurs pour se croire des héros ? Et pourquoi ne pas utiliser leur pouvoir autrement ?

A mesure des attaque, il commença à comprendre le pouvoir  que cela amenait autant du cotés des héros que des vilain. Puis, finalement, il commença à jalouser les héros et les vilains. Si il avait de tels pouvoirs, il ferait en sorte de rendre sa famille heureuse, peu importe les conséquences. Les combat pour protéger Paris ? Il ne s’en souciait pas, pourquoi protéger des gens qui ne le rendait en rien de toute façon. Tout ce qu’il voulait, c’était créer une bulle de bien être pour les siens, une petite utopie et si jamais il devait un jours avec un tel pouvoir, il ne se priverait pas de tout faire pour y arriver, peu importe si on le juge lui-même vilain pour ça… et si il dois passé un marché pour s’assurer de la sécurité de ses cadets, il le fera aussi. Bien sûr, si il estime que malgré ça, il y a quant même du danger, il n’en fera qu’à sa tête, quitte à trahir.

Il est aussi devenu encore plus protecteur avec ses cadets, à fortiori Aîlen, sa petite princesse. Il s’est promis qu’il ne laisserait rien d’autre lui arriver… et qu’il ne laisserait plus rien arriver à ses proches.