Juleka Couffaine
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En retard et en manque de transport [PV : Noctis Barbas]
Sam 27 Aoû - 12:58
Sur une péniche amarrée sur la scène, un téléphone sonna, une fois, deux fois, trois fois. Le regard brun d’une jeune femme se posa sur l’écran et ce regard s’écarquilla. Zut ! Elle était en retard ! Elle ne pouvait pas se permettre de perdre plus de temps. Rapidement, elle enfila ses baskets et monta bien rapidement sur le pont avant de lancer quelques mots :
« J’y vais maman ! A ce soir. »
Cette fois, sa voix avait été tout à fait audible, mais elle n’avait pas plus de temps à perdre que cela. Presque d’un bond, elle rejoignit le quai, esquivant de justesse un homme qui passait en direction opposée. Elle n’avait pas le temps de se poser la question plus que ça. Les baskets martelaient le sol alors que la main de Juleka s’accrochait à la rambarde pour pivoter dans les escalier et s’y engager pour aller à la hauteur de la route. La jeune femme à la chevelure noir et mûre tendit la main pour appelé un taxi… Mais il n’était pas venu et avait simplement passer son chemin… Hum… Bon… Il avait peut-être une course en cours et ne pouvait pas la prendre ? Il fallait qu’elle essai encore. Alors, à nouveau, elle guetta le prochain taxi qu’elle héla avec un signe encore une fois. Encore une fois, un taxi était passé devant elle sans même s’arrêter et, cette fois, elle avait pu voir qu’il était vide…
Ce taxi lui était passé à coté, comme si elle était invisible, encore une fois. Elle en avait l’habitude, bien entendu, mais ce n’était pas aussi facile que ça. Surtout que là, elle ne pouvait pas se permettre d’être plus en retard que ça. Elle chercha du regard un autre taxi qui pourrait la conduire, mais cette fois, elle n’en voyait pas d’autre. Les épaules de Juleka s’affaissèrent sans qu’elle ne puisse rien y faire. Il y avait des gens qui comptait sur elle, Elle ne pouvait pas les laisser tomber, elle le savait, mais elle n’avait pas d’autre moyen d’aller à l’autre bout de Paris pour le moment. Son pouce passa sous la lanière de son sac alors qu’elle le remit en place comme elle le pouvait. Sa tête se tournait déjà à droite et à gauche alors qu’elle sentait son estomac se retourner. Non… Il fallait qu’elle reste aussi calme que possible et qu’elle trouve une solution…
Elle avait beau se dire ça, ce n’était pas pour autant qu’elle en affichant une mine moins abattue… Elle commençait vraiment à désespérer de l’idée de pouvoir trouver une solution. Elle n’allait pas pouvoir s’y rendre et elle allait probablement avoir de gros ennuis. Une de ses mains se porta à sa frange et tenta de la repousser sur le coté, mais elle revint aussitôt à sa place initiale.
« J’y vais maman ! A ce soir. »
Cette fois, sa voix avait été tout à fait audible, mais elle n’avait pas plus de temps à perdre que cela. Presque d’un bond, elle rejoignit le quai, esquivant de justesse un homme qui passait en direction opposée. Elle n’avait pas le temps de se poser la question plus que ça. Les baskets martelaient le sol alors que la main de Juleka s’accrochait à la rambarde pour pivoter dans les escalier et s’y engager pour aller à la hauteur de la route. La jeune femme à la chevelure noir et mûre tendit la main pour appelé un taxi… Mais il n’était pas venu et avait simplement passer son chemin… Hum… Bon… Il avait peut-être une course en cours et ne pouvait pas la prendre ? Il fallait qu’elle essai encore. Alors, à nouveau, elle guetta le prochain taxi qu’elle héla avec un signe encore une fois. Encore une fois, un taxi était passé devant elle sans même s’arrêter et, cette fois, elle avait pu voir qu’il était vide…
Ce taxi lui était passé à coté, comme si elle était invisible, encore une fois. Elle en avait l’habitude, bien entendu, mais ce n’était pas aussi facile que ça. Surtout que là, elle ne pouvait pas se permettre d’être plus en retard que ça. Elle chercha du regard un autre taxi qui pourrait la conduire, mais cette fois, elle n’en voyait pas d’autre. Les épaules de Juleka s’affaissèrent sans qu’elle ne puisse rien y faire. Il y avait des gens qui comptait sur elle, Elle ne pouvait pas les laisser tomber, elle le savait, mais elle n’avait pas d’autre moyen d’aller à l’autre bout de Paris pour le moment. Son pouce passa sous la lanière de son sac alors qu’elle le remit en place comme elle le pouvait. Sa tête se tournait déjà à droite et à gauche alors qu’elle sentait son estomac se retourner. Non… Il fallait qu’elle reste aussi calme que possible et qu’elle trouve une solution…
Elle avait beau se dire ça, ce n’était pas pour autant qu’elle en affichant une mine moins abattue… Elle commençait vraiment à désespérer de l’idée de pouvoir trouver une solution. Elle n’allait pas pouvoir s’y rendre et elle allait probablement avoir de gros ennuis. Une de ses mains se porta à sa frange et tenta de la repousser sur le coté, mais elle revint aussitôt à sa place initiale.
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Noctis Barbas
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Re: En retard et en manque de transport [PV : Noctis Barbas]
Mer 31 Aoû - 21:48
Aujourd'hui, j'allais devoir parcourir Paris de long en large pour distribuer des colis chez des particuliers. Question pratique, ce n'était pas forcément le genre de mission que j'affectionnais le plus. Les places de parking étaient rarement réservées pour mon véhicule. Du coup, je perdais souvent du temps à trouver une place pour me garer dans ces cas-là. Et parfois, cela pouvais durer longtemps. Mais d'un autre côté, avec ce genre de journée, je voyais du monde. Certes les conversations étaient plutôt courtes, ne se limitant parfois qu'à des bonjour, merci, au revoir, mais il n'était pas rare non plus que j'échange quelques mots avec les destinataires des différents colis. Pas beaucoup, mais suffisamment pour ne pas que j'aie l'impression de passer la journée seul.
Je venais d'arriver sur les bords de la Seine, plus précisément à proximité d'une péniche qui servait d'habitation à une famille. J'avais toujours été un peu intrigué par les habitations hors du commun, mais jamais je ne me serais dit que j'habiterais sur un bateau. Ne fut ce déjà que à cause du balancement de celui-ci par l'eau. Mais apparemment, cela ne semblait pas déranger tout le monde. Un peu comme la personne qui venais de sortir en courant de la péniche vers laquelle j'étais justement en train de me diriger à pied, colis à la main.
J'ai voulu l'accoster pour lui dire justement que je me rendais chez elle, mais elle est passée tellement vite que je n'ai pas eut le temps d'ouvrir la bouffe avant qu'elle ne disparaisse au coin, dans l'escalier. J'avais cependant put remarquer qu'elle n'avais pas verrouillé la porte derrière elle. C'était un signe qu'il devait encore y avoir quelqu'un à l'intérieur. Je continuais donc d'avancer vers la péniche et m'annonçais à mon arrivée. C'est alors une femme bien pus âgée qui vient m'accueillir et réceptionne le colis. On échange quelques mots puis nous nous quittons. elle retournant à ses occupations, et peut être à l'ouverture du colis, et moi retournant jusqu'à ma camionnette pour terminer mes livraisons.
Il ne m'en restais plus qu'une à faire, donc au plus vite je pourrais la faire, plus vite j'aurais finit ma journée de travail et serait tranquille pour le reste de la journée. Revenu au niveau de la route et à mon véhicule, je peux remarquer que la jeune fille qui était sortie de la péniche en courant était là aussi. Elle ne courrais plus, mais restait sur place, avec un air un peu triste, comme si quelque chose n'allais pas. Je passais justement à côté d'elle, je ne pouvais pas l'ignorer.
Quelque chose ne pas mademoiselle ?
Je venais d'arriver sur les bords de la Seine, plus précisément à proximité d'une péniche qui servait d'habitation à une famille. J'avais toujours été un peu intrigué par les habitations hors du commun, mais jamais je ne me serais dit que j'habiterais sur un bateau. Ne fut ce déjà que à cause du balancement de celui-ci par l'eau. Mais apparemment, cela ne semblait pas déranger tout le monde. Un peu comme la personne qui venais de sortir en courant de la péniche vers laquelle j'étais justement en train de me diriger à pied, colis à la main.
J'ai voulu l'accoster pour lui dire justement que je me rendais chez elle, mais elle est passée tellement vite que je n'ai pas eut le temps d'ouvrir la bouffe avant qu'elle ne disparaisse au coin, dans l'escalier. J'avais cependant put remarquer qu'elle n'avais pas verrouillé la porte derrière elle. C'était un signe qu'il devait encore y avoir quelqu'un à l'intérieur. Je continuais donc d'avancer vers la péniche et m'annonçais à mon arrivée. C'est alors une femme bien pus âgée qui vient m'accueillir et réceptionne le colis. On échange quelques mots puis nous nous quittons. elle retournant à ses occupations, et peut être à l'ouverture du colis, et moi retournant jusqu'à ma camionnette pour terminer mes livraisons.
Il ne m'en restais plus qu'une à faire, donc au plus vite je pourrais la faire, plus vite j'aurais finit ma journée de travail et serait tranquille pour le reste de la journée. Revenu au niveau de la route et à mon véhicule, je peux remarquer que la jeune fille qui était sortie de la péniche en courant était là aussi. Elle ne courrais plus, mais restait sur place, avec un air un peu triste, comme si quelque chose n'allais pas. Je passais justement à côté d'elle, je ne pouvais pas l'ignorer.
Quelque chose ne pas mademoiselle ?
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Re: En retard et en manque de transport [PV : Noctis Barbas]
Ven 2 Sep - 3:18
Pas de taxi, elle allait devoir y aller à pieds, mais elle ne serait jamais à l’heure. Machinalement, Juleka pris une seconde pour regarder son reflet dans le miroir qu’elle portait à son poignet. Le meilleur moyen qu’elle avait pour se recadrer… pourtant, cela ne l’aidait vraiment pas. Elle était encore sur le trottoir, au bord de la route, abattue et les épaules basses quand une voix retentit juste à coté d’elle. Il lui demandait si quelque chose n’allait pas et elle tourna les yeux vers lui, posant ses prunelles noisettes aux reflets rouges sur lui avant de se mordre l’intérieur de la lèvre. Puis, elle avait alors commencer à marmonner quelques mots d’une voix assez basse :
« Je suis en retard à un rendez-vous. Et j’arrive pas à trouver un taxi… Ils ne s’arrêtent pas... »
Parce qu’ils ne la voyaient pas ? Oui, ou quelque chose comme ça. Elle n’allait pas le dire, après tout, cela concernait juste sa vie privée. Enfin, maintenant, ce n’était pas s’arrêter pour parler qui allait changer grand-chose. La jeune femme se tourna alors en direction de l’homme qui lui parlait et, machinalement, elle chercha encore à repousser sa frange qui revint aussitôt masquer la partie gauche de son visage, comme à son habitude. Elle avait alors finit par reprendre la parole en gardant son regard baisser comme elle en avait l’habitude la plupart du temps.
« Je dois me rendre près de l’Opéra Garnier… J’y serais jamais à temps pour mon rendez-vous parti comme ça. »
Pourquoi elle s’était confié ainsi ? Elle ne savait pas, mais elle savait qu’elle ne pouvait pas se permettre de retard. C’était déjà une chance d’en être arrivée là où elle se trouvait pour le moment. De la chance et du piston, mais ça, c’était une autre histoire et cela importait peu pour le moment présent. Ce qui importait était qu’elle parvienne à destination avant de décevoir ceux qui pouvaient compter sur elle pour son travail de la journée. Mentalement, elle cherchait quel bus pourrait l’emmener là-bas, mais elle ne connaissait pas les lignes par coeur… et elle n’avait pas de plan sous la main, pareil pour le métro… Et même là, ce serait probablement très limite au niveau du timing. D’autres personnes seraient probablement en train de s’arracher les cheveux, elle semblait simplement intériorisé tout ça, c’était tout simplement plus fort qu’elle d’agir ainsi.
Sans qu’elle ne puisse s’en empêcher, un long soupire échappa à la femme à la chevelure ébène et mûrier modéré. Elle ne savait juste pas ce qu’elle pourrait dire maintenant. Une boule se forma au creux de son estomac. Juleka cherchait encore une solution, mais elle ne savait pas quoi dire, mais elle ne se voyait pas juste partir et le planter là… Non, ce n’était pas sa nature. Elle n’était pas comme ça et espérait bien qu’elle ne le serait jamais. Elle chassa cela de son esprit, inutile de penser à tout ça. Il fallait traiter le plus urgent dans un premier temps.
« Je suis en retard à un rendez-vous. Et j’arrive pas à trouver un taxi… Ils ne s’arrêtent pas... »
Parce qu’ils ne la voyaient pas ? Oui, ou quelque chose comme ça. Elle n’allait pas le dire, après tout, cela concernait juste sa vie privée. Enfin, maintenant, ce n’était pas s’arrêter pour parler qui allait changer grand-chose. La jeune femme se tourna alors en direction de l’homme qui lui parlait et, machinalement, elle chercha encore à repousser sa frange qui revint aussitôt masquer la partie gauche de son visage, comme à son habitude. Elle avait alors finit par reprendre la parole en gardant son regard baisser comme elle en avait l’habitude la plupart du temps.
« Je dois me rendre près de l’Opéra Garnier… J’y serais jamais à temps pour mon rendez-vous parti comme ça. »
Pourquoi elle s’était confié ainsi ? Elle ne savait pas, mais elle savait qu’elle ne pouvait pas se permettre de retard. C’était déjà une chance d’en être arrivée là où elle se trouvait pour le moment. De la chance et du piston, mais ça, c’était une autre histoire et cela importait peu pour le moment présent. Ce qui importait était qu’elle parvienne à destination avant de décevoir ceux qui pouvaient compter sur elle pour son travail de la journée. Mentalement, elle cherchait quel bus pourrait l’emmener là-bas, mais elle ne connaissait pas les lignes par coeur… et elle n’avait pas de plan sous la main, pareil pour le métro… Et même là, ce serait probablement très limite au niveau du timing. D’autres personnes seraient probablement en train de s’arracher les cheveux, elle semblait simplement intériorisé tout ça, c’était tout simplement plus fort qu’elle d’agir ainsi.
Sans qu’elle ne puisse s’en empêcher, un long soupire échappa à la femme à la chevelure ébène et mûrier modéré. Elle ne savait juste pas ce qu’elle pourrait dire maintenant. Une boule se forma au creux de son estomac. Juleka cherchait encore une solution, mais elle ne savait pas quoi dire, mais elle ne se voyait pas juste partir et le planter là… Non, ce n’était pas sa nature. Elle n’était pas comme ça et espérait bien qu’elle ne le serait jamais. Elle chassa cela de son esprit, inutile de penser à tout ça. Il fallait traiter le plus urgent dans un premier temps.
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