Solitude, Ô Solitude [Ft. Athéna]

C'était la fin de la journée à la clinique, ça avait été la folie et je n'avais qu'une seule envie, c'était de rentrer, de me doucher et d'aller me coucher cependant comme mes parents étaient pas mal occupés de ce fait, ceux-ci m'avaient demandé de rentrer seule à la maison. Les rues était calme en même temps, il faisait sombre, la nuit était tombée comme nous avions fini très tard à la clinique aujourd'hui.

Toutefois, je ne m'attendais pas à trouver quelqu'un sur le chemin, un homme pour être exacte qui se trouvait tout seul avec quelque chose dans les bras cependant, je n'arrivais pas à distinguer ce que c'était. Il ne me fallut pas très longtemps pour comprendre que c'était un chat étant donné que j'entendais un miaulement très faible d'ailleurs. Est-ce que le jeune Fridèn cherchait à aller chez le vétérinaire ? Je l'ignorais, mais je décidai de m'arrêter net avant de tourner regardai ce dernier et dit :

- Bonsoir monsieur, excuse-moi de vous déranger, mais si vous vous rendez à la clinique vétérinaire, elle est fermé malheureusement toutefois, je peux vous aider. Je travaille là-bas...

J'avais donc bien vu, il s'agissait bien d'un chaton et d'après ce que je venais de comprendre, le flein avait eu de la chance de nous avoir croisés, d'ailleurs en y regardant un peu plus près, il n'était probablement pas sevré. Néanmoins, je ne pourrai pas rouvrir la clinique cependant, je ne voulais pas laisser ce petit être comme ça toutefois, je lui dis :

- Je reviens dans deux minutes, je ne peux certes pas rouvrir la clinique, lui dis-je. Cependant, je peux y aller prendre le matériel nécessaire.

Je retournai donc en quatrième vitesse au cabinet vétérinaire où je pris mon sac avec tout le nécessaire pour examiner le petit chat ainsi qu'un peu de nourriture et lait exprès pour chaton puis je revins vers le jeune homme. Ce dernier m'avoua de ne pas s'y connaître en ce qui concernait les chats néanmoins, il me proposa d'aller chez lui pour s'en occuper et éventuellement boire un café puisqu'il n'habitait pas très loin.

- Ma foi, je ne dis pas non, lui répondis-je avec un sourire. En plus, ça sera beaucoup mieux pour le chaton... Ne vous inquiétez pas, j'ai prévu ce qui faut. Comme on va passer un petit moment ensemble, on ferait bien connaissance, je m'appelle Athéna, Athéna Lorist.

Je tendis ma main vers lui.

Je ne pouvais pas soigner ce petit félin si je n'avais pas ce qu'il fallait, ce n'était pas mon genre à la base de revenir à la clinique pour y pendre ma valise médicale cependant, j'avais fait une exception aujourd'hui. Le jeune homme me remercia de ma gentillesse pour le chaton, je lui fis donc un signe de tête avant de lui répondre :

- C'est normal monsieur, c'est mon futur métier après tout. Ah oui, je ne vous ai pas dit, je suis encore une stagiaire actuellement, j'espère que ça ne vous dérange pas au moins ?

J'acceptai donc sa proposition d'aller chez lui pour examiner le chaton après tout, c'était mieux pour l'animal quant à moi, je lui proposai de faire connaissance en me présentant et Konrad en fit de même, il ajouta même que celui-ci était policier et que de ce fait, les animaux n'était pas son fort.

- Enchanté de faire ta connaissance Konrad, Répondis-je avec un sourire. On pourrait se tutoyer, vous en pensez quoi ?

Nous nous dirigeâmes ensuite vers le logement du jeune Fridèn qui n'était pas très grand, il fallait bien le reconnaître toutefois, il avait l'air de vivre seul de ce fait, c'était amplement suffisant. Konrad tenait toujours le chaton contre lui, ça crevait les yeux, il était déjà attaché à cet animal d'ailleurs, le jeune homme me demanda ce qui pouvait faire pour lui.

- Dans un premier temps Konrad, il faudrait que je l'examine, tu ne penses pas ?

Mon honnêteté aurait pu faire douter Konrad de mes compétences heureusement pour moi, ce ne fut pas le cas bien au contraire puisque le jeune Fridèn me répondit qu'il appréciait les gens qui faisaient de leur mieux. De plus, celui-ci était déjà persuadé que je m'occuperais bien du chaton bien que je sois une simple stagiaire avec un sourire, je lui répondis :

- Merci, c'est gentil, disons que c'était une évidence pour moi de devenir vétérinaire. Déjà, étant plus jeune, je faisais tout pour sauver les animaux que je trouvais blessé.

Visiblement, ce dernier acceptait qu'on se tutoie néanmoins, Konrad me demanda ce qu'il pouvait faire pour le félin qu'il avait toujours dans les bras. Cependant, actuellement, je ne pouvais pas me prononcer là-dessus vu que je n'avais pas encore examiné le chaton d'ailleurs, c'est ce que je lui expliquai. Ce dernier me le confirma avant de déposer le petit être sur la table puis je m'approchai et sortis dans un premier temps, le lecteur de puce électronique et le passer à l'encolure gauche celui-ci ne sonna pas de ce fait, je dis :

- Alors, il faut savoir qu'il a au moins un mois et demi maximum et qu'il n'est pas pucé donc ce chaton n'appartient à personne. Toutefois, j'ignore actuellement s'il est capable de manger et boire seul. Est-ce que tu aurais un petit bol où tu pourrais y mettre de l'eau et une petite assiette afin que je teste avec un sachet de pâté ? Il doit sûrement être affamé ce petit loulou.

Il était évident que je dise tout de même la vérité à Konrad d'ailleurs on avait l'air de bien s'entendre, on aurait dit qu'on se connaissait depuis longtemps en réalité pourtant, ce n'était pas le cas du tout. Il était si touchant dans ses paroles qu’instinctivement, je lui expliquai que depuis toute jeune, je m'occupais déjà des animaux blessés que je trouvais dans la nature du coup, mon rêve était de devenir vétérinaire. Ce dernier me répondit que je ne devais jamais changer ça, car si toutes les personnes seraient comme moi, le monde serait bien meilleur qu'aujourd'hui.

- C'est un fait, lui répondis-je avec un sourire. Mais à quoi servirait la police dans ce cas-là Konrad ? Tu es toi-même un flic, qu'est-ce que tu serais devenus ?

Aucune trace d'un éventuel propriétaire de ce chaton, il n'y avait pas de tatouage ni même d'une puce électronique, le félin était très jeune cependant, il n'était pas impossible qu'il sache manger seul ou du moins, commencer. Je demandai donc au jeune Fridèn un bol d'eau et une assiette, ce dernier avant d'aller chercher me dit alors que c'était malheureux ce qui arrivait à ce petit être.

- C'est malheureux oui et il y en a beaucoup qui sont abandonné comme ça ainsi que des chiens, répondis-je inquiète quand même pour le chaton. Les gens ne se rendent pas compte que les associations sont pleines à craquer et nous, les vétérinaires, nous ne sommes pas un chenil non plus.

Je terminai l'auscultation de l'animal alors que Konrad renvient avec ce que je lui avais demandé d'ailleurs, le policier me demanda ce que je voulais boire du coup, tout en mettant un sachet de pâté dans l'assiette, je répondis :

- Je veux bien un bon café Konrad s'il te plaît, la journée a été très longue aujourd'hui.