Theodore Scott
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Un loup caché dans le Paradisier de Carola
Mar 18 Juil - 2:18
1Un loup caché dans le Paradisier de Carola
La tenue de Theodore : https://i.pinimg.com/originals/2e/0a/34/2e0a34da7ea0ff049a1943637376b0cf.jpg
Theodore marche à fière allure dans les rues de pavées du reste de Paris. Le soleil est radieux et réchauffe de sa grande lueur le visage du jeune homme. La rue est vivante, bruyante, les passants étaient curieux et dans cette rue se trouvait de nombreuses boutiques artisanales aux allures d’une campagne non loin de la capitale. Il y avait des bars, des restaurants à foison et un cinéma dont on pouvait se demander s’il était réellement possible de projeter un film dans un espace aussi étroit. L’oiseau au beau plumage se rapprochait de son nid, de son territoire. Il prit une grande inspiration et ralentie le pas. Le voilà devant l’entrée de son casino : « Le Paradisier de Carola »
Les portes électriques coulissantes s’ouvrent à son arrivée et se referment aussitôt derrière lui. A l’intérieur se trouvait d’abord un « SAS » où deux vigiles montaient la garde. Tout autour de lui les murs étaient noir ébène, si sombre qu’ils semblaient absorber la moindre lumière. Cette impression volontaire permettait aux clients de couper leur lien avec le monde réel. Juste derrière les deux vigiles, des rideaux tout aussi ténébreux parsemés de strass blanc semblable à des diamants, donnaient l’impression de se trouver face à un ciel étoilé. Les deux grands hommes à la carrure imposante saluèrent avec respect leur patron avant de lui écarter les rideaux pour qu’il puisse entrer. Ses pas ne faisaient plus aucun bruit, le son était absorbé par la moquette épaisse. Theodore se trouvait désormais au niveau de l’accueil et commença à se présenter ainsi qu’à saluer tous ses employés. Il passa ensuite sur la droite où se trouvait une porte, bien caché et interdit aux visiteurs. Cette salle comportait à nouveau différentes pièces réservées au repos du personnel, des toilettes, un poste de surveillance et un vestiaire. Il se changea et se vêtu de sa tenue : Un ensemble en cuir noir, bordé de dorure et de pierres aux couleurs vives. Il portait également une cape dont l’intérieur avait les couleurs d’une galaxie. Il se posa sur une chaise et commença à se maquiller avant de mettre le reste de sa tenue. Il se peint le côté droit de son visage, un fond bleu nuit qui vire au violet tout comme l’intérieur de son col, sous son œil une figure bleue aussi vive que le saphir. Il ajouta à l’aide d’un parfumeur des paillettes sur cette partie de visage ainsi que dans ses cheveux d’or.
Il se leva, enfila ses gants en cuir et le voilà prêt. L’extravagance de Theodore allait de pair avec son intelligence. Observateur, ingénieux, il n’avait pas peur des grands projets et avec ses convictions qui étaient celui de rendre un monde meilleur et fantastique, Theodore avait crée de toute pièce ce casino. Il avança de bonne humeur un sourire charmeur sur le visage, le jeune homme était comme soulevé par une espèce de vol, et son allure était comme un planement d'oiseau majestueux.
Le voilà en plein centre de son casino, il y avait de nombreuse table, de jeu de carte, de machine et malgré l’heure le monde était présent. Masqué, orné de bijoux et de parure tout aussi extravagante que lui, cela le rendait heureux de voir que son esprit s’était transmis et était respecté par la clientèle. Nombreuses sont les fois où il fut surpris par des costumes des plus originaux : des plumes, des chaines, des velours, certains étaient mêmes lumineux et d’autres phosphorescent. Bref, son casino baignait dans son univers fantaisiste et magique.
Il salua ses plus fidèles clients et accueillait d’un sourire charmeur les nouveaux et plus timides d’entre eux. Theodore était apprécié et respecté, il semblait être le maitre de ce monde qu’il avait construit. Pourtant, quelque chose le tracassait depuis plus de deux semaines déjà et son inquiétude s’était amplifiée les trois derniers jours. Un homme gagnait bien trop souvent et dans un casino, un grand gagnant était synonyme de tricherie. Theodore n’était pas un arnaqueur et son établissement était bien équilibré pour qu’il puisse apporter de la joie pour les clients et du gain pour le gérant. Un homme plutôt âgé au rire gras et dont son visage était marqué par sa beuverie, il avait un dos large et un regard confiant dont Theodore distinguait une lumière sournoise. Il n’aimait pas cela, il ne le supportait pas que quelqu’un contrôle son monde contre son gré. Mais Theodore n’avait pas toutes les preuves pour le mettre à la porte et craignait fortement d’attirer une attention mauvaise sur son compte. Il avait peur de décevoir ses clients. C’est donc pour cela qu’il avait choisi de faire appel a une huissière il y a une semaine et avait prit rendez-vous pour aujourd’hui. Personne n’était au courant à part les vigiles.
Le jeune oiseau avait repéré sa proie, son costume était élégant et son allure était tel qu’il ressemblait à un pirate, orné de plume et de bijoux en or, il ne lui manquait plus qu’un crochet à la place de sa main… Ses cheveux étaient poivre-sel, mi long et quelque peu bouclé. En plus de gagner, il avait attiré l’attention dont des jeunes demoiselles cachées derrière leur masque vénitien. Theodore n’appréciait pas du tout son arrogance.
« Celui-là va finir mangé par les crocodiles… Je suis sûr qu’il me cache quelque chose et il sait que je ne suis pas dupe… Voyons qui est le plus rusé de nous tient ! » dit-il à lui-même à voix basse
Theodore était rusé et avec une once de mauvaise intention. Il regarda sa montre, il était l’heure d’accueillir sa future alliée. Il tourna les talons pour se diriger de nouveau vers l’entrée, ouvrit d’un geste de la main le rideau étoilé et…
« Madame, bienvenue dans le Paradisier de Carola ! » dit-il un air enjoué avec un sourire presque enfantin.
Theodore vit le regard étonné de la jeune femme. Elle ne devait peut-être pas connaitre cet endroit ou ne devait pas s’attendre à cela. Theodore profita de sa réaction pour gonfler son égo et ajouta
« Je me nomme Theodore Scott, je suis le créateur et le patron de ce casino. Nous nous sommes contactés à propos d’un potentiel fraudeur… » Il attendit que la jeune femme se soit habituée au lieu pour lui ouvrir le rideau scintillant et l’invita à poursuivre la visite.
« Êtes-vous déjà venu nous rendre visite ? Votre visage ne m’est pas familier… Et je le sais, car un si joli regard comme le vôtre ne s’oublie pas ! Et je sais parfaitement qu’elle tenue le mettrait en valeur… J’ai un collier qui vous irait à merveille ! » dit-il avec franchise et d’un naturel déconcertant.
Theodore marche à fière allure dans les rues de pavées du reste de Paris. Le soleil est radieux et réchauffe de sa grande lueur le visage du jeune homme. La rue est vivante, bruyante, les passants étaient curieux et dans cette rue se trouvait de nombreuses boutiques artisanales aux allures d’une campagne non loin de la capitale. Il y avait des bars, des restaurants à foison et un cinéma dont on pouvait se demander s’il était réellement possible de projeter un film dans un espace aussi étroit. L’oiseau au beau plumage se rapprochait de son nid, de son territoire. Il prit une grande inspiration et ralentie le pas. Le voilà devant l’entrée de son casino : « Le Paradisier de Carola »
Les portes électriques coulissantes s’ouvrent à son arrivée et se referment aussitôt derrière lui. A l’intérieur se trouvait d’abord un « SAS » où deux vigiles montaient la garde. Tout autour de lui les murs étaient noir ébène, si sombre qu’ils semblaient absorber la moindre lumière. Cette impression volontaire permettait aux clients de couper leur lien avec le monde réel. Juste derrière les deux vigiles, des rideaux tout aussi ténébreux parsemés de strass blanc semblable à des diamants, donnaient l’impression de se trouver face à un ciel étoilé. Les deux grands hommes à la carrure imposante saluèrent avec respect leur patron avant de lui écarter les rideaux pour qu’il puisse entrer. Ses pas ne faisaient plus aucun bruit, le son était absorbé par la moquette épaisse. Theodore se trouvait désormais au niveau de l’accueil et commença à se présenter ainsi qu’à saluer tous ses employés. Il passa ensuite sur la droite où se trouvait une porte, bien caché et interdit aux visiteurs. Cette salle comportait à nouveau différentes pièces réservées au repos du personnel, des toilettes, un poste de surveillance et un vestiaire. Il se changea et se vêtu de sa tenue : Un ensemble en cuir noir, bordé de dorure et de pierres aux couleurs vives. Il portait également une cape dont l’intérieur avait les couleurs d’une galaxie. Il se posa sur une chaise et commença à se maquiller avant de mettre le reste de sa tenue. Il se peint le côté droit de son visage, un fond bleu nuit qui vire au violet tout comme l’intérieur de son col, sous son œil une figure bleue aussi vive que le saphir. Il ajouta à l’aide d’un parfumeur des paillettes sur cette partie de visage ainsi que dans ses cheveux d’or.
Il se leva, enfila ses gants en cuir et le voilà prêt. L’extravagance de Theodore allait de pair avec son intelligence. Observateur, ingénieux, il n’avait pas peur des grands projets et avec ses convictions qui étaient celui de rendre un monde meilleur et fantastique, Theodore avait crée de toute pièce ce casino. Il avança de bonne humeur un sourire charmeur sur le visage, le jeune homme était comme soulevé par une espèce de vol, et son allure était comme un planement d'oiseau majestueux.
Le voilà en plein centre de son casino, il y avait de nombreuse table, de jeu de carte, de machine et malgré l’heure le monde était présent. Masqué, orné de bijoux et de parure tout aussi extravagante que lui, cela le rendait heureux de voir que son esprit s’était transmis et était respecté par la clientèle. Nombreuses sont les fois où il fut surpris par des costumes des plus originaux : des plumes, des chaines, des velours, certains étaient mêmes lumineux et d’autres phosphorescent. Bref, son casino baignait dans son univers fantaisiste et magique.
Il salua ses plus fidèles clients et accueillait d’un sourire charmeur les nouveaux et plus timides d’entre eux. Theodore était apprécié et respecté, il semblait être le maitre de ce monde qu’il avait construit. Pourtant, quelque chose le tracassait depuis plus de deux semaines déjà et son inquiétude s’était amplifiée les trois derniers jours. Un homme gagnait bien trop souvent et dans un casino, un grand gagnant était synonyme de tricherie. Theodore n’était pas un arnaqueur et son établissement était bien équilibré pour qu’il puisse apporter de la joie pour les clients et du gain pour le gérant. Un homme plutôt âgé au rire gras et dont son visage était marqué par sa beuverie, il avait un dos large et un regard confiant dont Theodore distinguait une lumière sournoise. Il n’aimait pas cela, il ne le supportait pas que quelqu’un contrôle son monde contre son gré. Mais Theodore n’avait pas toutes les preuves pour le mettre à la porte et craignait fortement d’attirer une attention mauvaise sur son compte. Il avait peur de décevoir ses clients. C’est donc pour cela qu’il avait choisi de faire appel a une huissière il y a une semaine et avait prit rendez-vous pour aujourd’hui. Personne n’était au courant à part les vigiles.
Le jeune oiseau avait repéré sa proie, son costume était élégant et son allure était tel qu’il ressemblait à un pirate, orné de plume et de bijoux en or, il ne lui manquait plus qu’un crochet à la place de sa main… Ses cheveux étaient poivre-sel, mi long et quelque peu bouclé. En plus de gagner, il avait attiré l’attention dont des jeunes demoiselles cachées derrière leur masque vénitien. Theodore n’appréciait pas du tout son arrogance.
« Celui-là va finir mangé par les crocodiles… Je suis sûr qu’il me cache quelque chose et il sait que je ne suis pas dupe… Voyons qui est le plus rusé de nous tient ! » dit-il à lui-même à voix basse
Theodore était rusé et avec une once de mauvaise intention. Il regarda sa montre, il était l’heure d’accueillir sa future alliée. Il tourna les talons pour se diriger de nouveau vers l’entrée, ouvrit d’un geste de la main le rideau étoilé et…
« Madame, bienvenue dans le Paradisier de Carola ! » dit-il un air enjoué avec un sourire presque enfantin.
Theodore vit le regard étonné de la jeune femme. Elle ne devait peut-être pas connaitre cet endroit ou ne devait pas s’attendre à cela. Theodore profita de sa réaction pour gonfler son égo et ajouta
« Je me nomme Theodore Scott, je suis le créateur et le patron de ce casino. Nous nous sommes contactés à propos d’un potentiel fraudeur… » Il attendit que la jeune femme se soit habituée au lieu pour lui ouvrir le rideau scintillant et l’invita à poursuivre la visite.
« Êtes-vous déjà venu nous rendre visite ? Votre visage ne m’est pas familier… Et je le sais, car un si joli regard comme le vôtre ne s’oublie pas ! Et je sais parfaitement qu’elle tenue le mettrait en valeur… J’ai un collier qui vous irait à merveille ! » dit-il avec franchise et d’un naturel déconcertant.
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Raphaëlle Despentes
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Re: Un loup caché dans le Paradisier de Carola
Mar 25 Juil - 15:46
Un loup caché dans le Paradisier de Carola
Feat Theodore ScottLa jeune femme avait été appelée par le directeur du Casino "Le Paradisier de Carola", évidemment elle connaissait de nom cet endroit mais elle n'avait jamais eu l'occasion d'y mettre les pieds. Déjà parce qu'elle n'était pas très intéressée par les jeux d'argent mais aussi parce que sa profession lui interdisait d'y jouer ! Même si cela n'empêchait pas certains de ses collègues d'y jouer.
Raphaëlle avait donc été demandée pour débusquer un potentiel tricheur ; après Monsieur Scott, un de ses clients gagnait beaucoup trop souvent à une machine... Soit sa machine était défectueuse mais il y aurait eu d'autres gagnants. La conclusion était facile à avoir : il avait trouvé un moyen de tricher. Evidemment, "toute personne est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie" alors Raphaëlle laissait ses a priori et lui laissait le bénéfice du doute.
La jeune femme avait donc fermé le cabinet pour la journée avant de prendre sa voiture pour se rendre jusqu'à ce fameux casino où elle était attendu. Elle avait beau être issue d'une famille riche, les jeux d'argent n'ont jamais fait partie de son quotidien... Elle n'avait qu'en tête les célèbres scènes du film Casino ou Ocean's Eleven. Raphaëlle grimpait les quelques marches du casino et s'apprêtait à ouvrir le rideau mais voilà qu'elle avait été devancée.
- Madame, bienvenue dans le Paradisier de Carola !
Haussant les sourcils, la jeune femme ne s'était pas attendu à être reçue par un tel personnage. Il avait l'air si extravagant et coloré... Pendant un instant, Raphaëlle se demandait même si c'était bel et bien le directeur ! Il ne perdit pas de temps à décliner son identité, confirmant qu'ils s'étaient bien eu au téléphone et il n'y avait pas de doute... Raphaëlle reconnaissait bien sa voix et ses intonations ! Elle lui tendit la main pour le saluer.
- Êtes-vous déjà venu nous rendre visite ? Votre visage ne m’est pas familier… Et je le sais, car un si joli regard comme le vôtre ne s’oublie pas ! Et je sais parfaitement qu’elle tenue le mettrait en valeur… J’ai un collier qui vous irait à merveille !
- J'ai tout ce qu'il faut à la maison, merci.
Raphaëlle avait répondu d'un ton neutre mais qui laissait sous entendre qu'elle n'était pas venue pour parler chiffon ; professionnelle jusqu'au bout, la brune observait l'endroit et l'environnement. Les nombreux clients aux machines lui faisaient finalement de la peine... Comment pouvait-on rester des heures devant un écran, à regarder des symboles défiler ?
- Est-il présent aujourd'hui ? Si oui, est-il toujours à la même machine ?
Raphaëlle ne savait pas trop... D'un côté, c'était plus simple si le fraudeur était présent mais de l'autre, elle avait besoin d'observer la machine et vérifier que tout était en règle. Ainsi, la jeune femme demandait au directeur de lui faire faire le tour du Casino afin de s'acclimater au lieu mais aussi pour repérer ce fameux fraudeur.
Raphaëlle avait donc été demandée pour débusquer un potentiel tricheur ; après Monsieur Scott, un de ses clients gagnait beaucoup trop souvent à une machine... Soit sa machine était défectueuse mais il y aurait eu d'autres gagnants. La conclusion était facile à avoir : il avait trouvé un moyen de tricher. Evidemment, "toute personne est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie" alors Raphaëlle laissait ses a priori et lui laissait le bénéfice du doute.
La jeune femme avait donc fermé le cabinet pour la journée avant de prendre sa voiture pour se rendre jusqu'à ce fameux casino où elle était attendu. Elle avait beau être issue d'une famille riche, les jeux d'argent n'ont jamais fait partie de son quotidien... Elle n'avait qu'en tête les célèbres scènes du film Casino ou Ocean's Eleven. Raphaëlle grimpait les quelques marches du casino et s'apprêtait à ouvrir le rideau mais voilà qu'elle avait été devancée.
- Madame, bienvenue dans le Paradisier de Carola !
Haussant les sourcils, la jeune femme ne s'était pas attendu à être reçue par un tel personnage. Il avait l'air si extravagant et coloré... Pendant un instant, Raphaëlle se demandait même si c'était bel et bien le directeur ! Il ne perdit pas de temps à décliner son identité, confirmant qu'ils s'étaient bien eu au téléphone et il n'y avait pas de doute... Raphaëlle reconnaissait bien sa voix et ses intonations ! Elle lui tendit la main pour le saluer.
- Êtes-vous déjà venu nous rendre visite ? Votre visage ne m’est pas familier… Et je le sais, car un si joli regard comme le vôtre ne s’oublie pas ! Et je sais parfaitement qu’elle tenue le mettrait en valeur… J’ai un collier qui vous irait à merveille !
- J'ai tout ce qu'il faut à la maison, merci.
Raphaëlle avait répondu d'un ton neutre mais qui laissait sous entendre qu'elle n'était pas venue pour parler chiffon ; professionnelle jusqu'au bout, la brune observait l'endroit et l'environnement. Les nombreux clients aux machines lui faisaient finalement de la peine... Comment pouvait-on rester des heures devant un écran, à regarder des symboles défiler ?
- Est-il présent aujourd'hui ? Si oui, est-il toujours à la même machine ?
Raphaëlle ne savait pas trop... D'un côté, c'était plus simple si le fraudeur était présent mais de l'autre, elle avait besoin d'observer la machine et vérifier que tout était en règle. Ainsi, la jeune femme demandait au directeur de lui faire faire le tour du Casino afin de s'acclimater au lieu mais aussi pour repérer ce fameux fraudeur.
- la tenue:
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Theodore Scott
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Re: Un loup caché dans le Paradisier de Carola
Dim 27 Aoû - 1:38
1Un loup caché dans le Paradisier de Carola
« J'ai tout ce qu'il faut à la maison, merci. »
Theodore aurait pu se vexer de cette réponse mais il ne le fut pas, il fit une simple moue, un peu déçu, puis son attention fut tournée vers son problème le faisant oublier ce qui s’était dit plus tôt.
Il l’avait invité à entrer dans son monde. Theodore avait l’habitude de la réaction que pouvait avoir ses clients lors de leur première visite. Surprit, émerveillé, ou encore indigné face à l’exubérance vestimentaires des habitués. Son regard cristallin se posa sur celui de l’huissière, qui ne semblait pas remarquer que le jeune homme surveillait avec attention sa réaction. Theodore haussa un sourcil, cette dernière ne semblait pas affectée par son monde, bien au contraire, au fur et à mesure qu’ils avancèrent, les traits de son visage se tendirent, exprimant un certain mépris envers ceux qui jouaient aux machines. Peut-être se trompait-il ?
« Est-il présent aujourd'hui ? Si oui, est-il toujours à la même machine ? »
« Il devrait arriver dans une heure. Il joue toujours à la même machine effectivement je vais vous la présenter mais avant… » finit-il en chuchotant.
Theodore se retourna vers elle, sa cape flottait avec légèreté suivant les pas gracieux d’un bon danseur.
« … J’aimerai que votre intervention reste discrète. Je ne sais pas si vous l’avez remarqué mais mes oiseaux se retournent vers vous et semblent quelques peu… comment dire… offensés, apeurés même. Ce n’est pas contre vous bien évidemment mais, je pense que nous allons devoir faire un tour dans mes salles. Cela nous permettra aussi de visionner les vidéos de surveillance puis ensuite de vous présenter la machine en question le temps que le suspect arrive. Qu’en dites-vous ? »
Theodore n’avait pas précisé qu’il avait l’intention de lui apporter une touche plus encline à son monde. Elle portait une chemise blanche et une jupe rouge ravissante. Il ne suffisait que de quelques accessoires d’une élégance mondaine pour se fondre dans la masse. Cependant Theodore devra faire preuve de finesse et subtilité car la jeune femme semblait bien sérieuse et rigide dans sa position d’huissière. Cela était tout à fait compréhensible. L’homme à la chevelure d’or était face à un dilemme : comment la faire passer inaperçue face à ses clients et au potentiel suspect tout en la convainquant de porter des accessoires ? M. Scott faisait tourner ses méninges et toutes les possibilités qu’il tentait d’anticiper se terminaient pas un échec cuisant ou par une réprimande de la jeune femme. Cela pourrait être mal placé de sa part mais… Son monde était exigeant, pour tout ceux qui entraient afin de préserver cet équilibre.
« Si vous voulez bien me suivre… »
Il mena la marche, tout en saluant les joueurs présents. C’était principalement eux qui souhaitaient le bonjour au jeune homme, certains voulait avoir une intention intime de la part du patron et étaient prêt à lui parler pendant des heures… Mais Le jeune patron était bien plus malin pour ne pas tomber dedans.
Il monta les marches d’un escaliers bien caché privé, suivis de près par l’huissière. Une fois arrivés en haut, il ne restait plus que quelques pas pour prendre une porte à droite et entrer dans une salle de surveillance où étaient enregistré tout ce qu’il se passait dans le casino. Les vidéos étaient ensuite sauvegardés sur un disque dur externe. Deux personnes se trouvaient dans cette salle, Theodore ne pouvant pas s’occuper de ce travail. Il n’avait pas le temps de tout visionner et avait donc engagé deux professionnels.
« Henri et Annie, voulez-vous bien montrer à… Madame Despentes ce que je vous ai demandé de mettre de côté ? »
Notre Paradisier avait fait l’effort de retenir le nom de famille de l’huissière qui pourtant, ne s’était pas encore présenté. Il l’avait tout simplement reconnu une fois arrivée. Tel un gentleman un peu charmeur, il invita la jeune femme aux lèvres pourpre de s’avancer pour visionner les vidéos de surveillance. L'élégance de ses manières, l'allure vive de son humeur, contrastaient avec la rigidité et le calme de Mme Despentes.
Sur les vidéos, l’homme qui se nommait Guillaume se dirigeait vers la machine à sous, toujours à la même heure. Ses gestes étaient identiques, des regards sur le côté, une veste rouge sang plutôt épaisse, des chaussures ailées. Tout semblait des plus normal, mais quelque chose échappait des yeux de Theodore et cela l’agaçait au plus haut point !
Avait-elle vu un détail qui lui échappait ?
Theodore aurait pu se vexer de cette réponse mais il ne le fut pas, il fit une simple moue, un peu déçu, puis son attention fut tournée vers son problème le faisant oublier ce qui s’était dit plus tôt.
Il l’avait invité à entrer dans son monde. Theodore avait l’habitude de la réaction que pouvait avoir ses clients lors de leur première visite. Surprit, émerveillé, ou encore indigné face à l’exubérance vestimentaires des habitués. Son regard cristallin se posa sur celui de l’huissière, qui ne semblait pas remarquer que le jeune homme surveillait avec attention sa réaction. Theodore haussa un sourcil, cette dernière ne semblait pas affectée par son monde, bien au contraire, au fur et à mesure qu’ils avancèrent, les traits de son visage se tendirent, exprimant un certain mépris envers ceux qui jouaient aux machines. Peut-être se trompait-il ?
« Est-il présent aujourd'hui ? Si oui, est-il toujours à la même machine ? »
« Il devrait arriver dans une heure. Il joue toujours à la même machine effectivement je vais vous la présenter mais avant… » finit-il en chuchotant.
Theodore se retourna vers elle, sa cape flottait avec légèreté suivant les pas gracieux d’un bon danseur.
« … J’aimerai que votre intervention reste discrète. Je ne sais pas si vous l’avez remarqué mais mes oiseaux se retournent vers vous et semblent quelques peu… comment dire… offensés, apeurés même. Ce n’est pas contre vous bien évidemment mais, je pense que nous allons devoir faire un tour dans mes salles. Cela nous permettra aussi de visionner les vidéos de surveillance puis ensuite de vous présenter la machine en question le temps que le suspect arrive. Qu’en dites-vous ? »
Theodore n’avait pas précisé qu’il avait l’intention de lui apporter une touche plus encline à son monde. Elle portait une chemise blanche et une jupe rouge ravissante. Il ne suffisait que de quelques accessoires d’une élégance mondaine pour se fondre dans la masse. Cependant Theodore devra faire preuve de finesse et subtilité car la jeune femme semblait bien sérieuse et rigide dans sa position d’huissière. Cela était tout à fait compréhensible. L’homme à la chevelure d’or était face à un dilemme : comment la faire passer inaperçue face à ses clients et au potentiel suspect tout en la convainquant de porter des accessoires ? M. Scott faisait tourner ses méninges et toutes les possibilités qu’il tentait d’anticiper se terminaient pas un échec cuisant ou par une réprimande de la jeune femme. Cela pourrait être mal placé de sa part mais… Son monde était exigeant, pour tout ceux qui entraient afin de préserver cet équilibre.
« Si vous voulez bien me suivre… »
Il mena la marche, tout en saluant les joueurs présents. C’était principalement eux qui souhaitaient le bonjour au jeune homme, certains voulait avoir une intention intime de la part du patron et étaient prêt à lui parler pendant des heures… Mais Le jeune patron était bien plus malin pour ne pas tomber dedans.
Il monta les marches d’un escaliers bien caché privé, suivis de près par l’huissière. Une fois arrivés en haut, il ne restait plus que quelques pas pour prendre une porte à droite et entrer dans une salle de surveillance où étaient enregistré tout ce qu’il se passait dans le casino. Les vidéos étaient ensuite sauvegardés sur un disque dur externe. Deux personnes se trouvaient dans cette salle, Theodore ne pouvant pas s’occuper de ce travail. Il n’avait pas le temps de tout visionner et avait donc engagé deux professionnels.
« Henri et Annie, voulez-vous bien montrer à… Madame Despentes ce que je vous ai demandé de mettre de côté ? »
Notre Paradisier avait fait l’effort de retenir le nom de famille de l’huissière qui pourtant, ne s’était pas encore présenté. Il l’avait tout simplement reconnu une fois arrivée. Tel un gentleman un peu charmeur, il invita la jeune femme aux lèvres pourpre de s’avancer pour visionner les vidéos de surveillance. L'élégance de ses manières, l'allure vive de son humeur, contrastaient avec la rigidité et le calme de Mme Despentes.
Sur les vidéos, l’homme qui se nommait Guillaume se dirigeait vers la machine à sous, toujours à la même heure. Ses gestes étaient identiques, des regards sur le côté, une veste rouge sang plutôt épaisse, des chaussures ailées. Tout semblait des plus normal, mais quelque chose échappait des yeux de Theodore et cela l’agaçait au plus haut point !
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Re: Un loup caché dans le Paradisier de Carola
Lun 28 Aoû - 14:20
Un loup caché dans le Paradisier de Carola
Feat Theodore ScottLe monde du casino n'était pas inconnu pour Raphaëlle ; du moins, les jeux d'argent. Son père était un grand joueur de poker... Il était le cliché de ces hommes qui boivent du whisky et fument du cigare avant de faire tapis. La brune y avait déjà joué pendant les réunions importantes -l'alcool et la fumée en moins- mais n'y avait jamais trouvé grand intérêt. Comme aujourd'hui. C'était un lieux comme un autre et elle avait une mission bien précise, un dossier à clore avant de passer au suivant.
Ainsi, la jeune femme avait commencé à marcher dans le casino, accompagnée du directeur, pour prendre connaissance du lieu, de la position des caméras de surveillance et d'autres choses qui pourraient lui servir pour plus tard. Et passage, pourquoi ne pas vérifier que tout était en règle ? Après tout, si le Directeur accusait un joueur de tricher, il avait tout intérêt à montrer patte blanche. Elle demandait donc au propriétaire si le joueur était présent et surtout, si la machine était toujours en service car elle avait besoin de l'observer.
- Il devrait arriver dans une heure. Il joue toujours à la même machine effectivement je vais vous la présenter mais avant…
Raphaëlle levait un sourcil, étonnée de la demande mais gardait toujours son air professionnel pour autant.
- … J’aimerai que votre intervention reste discrète. Je ne sais pas si vous l’avez remarqué mais mes oiseaux se retournent vers vous et semblent quelques peu… comment dire… offensés, apeurés même. Ce n’est pas contre vous bien évidemment mais, je pense que nous allons devoir faire un tour dans mes salles. Cela nous permettra aussi de visionner les vidéos de surveillance puis ensuite de vous présenter la machine en question le temps que le suspect arrive. Qu’en dites-vous ?
- Eh bien qu'ils se retournent. Je suis ici pour effectuer mon travail et non pas pour ressembler à vos oiseaux en cage... Je serais discrète mais ne dépassez pas les limites.
Elle regardait les autres joueurs présents, certes, elle détonait par rapport aux autres mais Raphaëlle n'était pas ici pour ressembler à tout le monde et encore moins pour jouer. Le Directeur n'aurait qu'à lui inventer un métier qui mettrait moins de monde mal à l'aise ; après tout, peut-être était-elle conseillère banquière ? Espérant que le message passé ait été suffisamment clair, Raphaëlle accepta l'invitation du directeur à le suivre pour aller dans cette fameuse salle de vidéosurveillance.
Marchant juste derrière le directeur, la jeune femme se contentait de faire quelques hochements de tête polis lorsque les clients saluèrent Monsieur Scott ; pour le moment, elle ne connaissait personne donc personne ne cafterait sa présence à qui que ce soit. Grimpant les marches de l'escalier, Raphaëlle continuait de poser son regard sérieux sur chaque mur, chaque tableau et chaque minuscule détails de cet endroit avant de finalement entrer dans une pièce.
- Henri et Annie, voulez-vous bien montrer à… Madame Despentes ce que je vous ai demandé de mettre de côté ?
Saluant les fameux Henri et Annie, la huissière s'approchait de l'ordinateur sur lequel se trouvaient les images de vidéosurveillance ; sur les vidéos, un homme se dirigeait vers une machine à sous et commençait à jouer, tout simplement. Dans un premier temps, la jeune femme voulait prendre connaissance des images. Ainsi, elle changeait plusieurs fois de vidéos et l'homme revenait toujours à la même place, toujours à la même machine et effectivement, toujours à la même heure.
Sortant un petit carnet, Raphaëlle commençait à noter ses constatations comme une véritable enquêtrice ; elle repassait les images en boucle. Certaines fois, la machine n'était pas disponible alors il attendait à un autre jeu sur lequel il ne semblait pas se concentrer... Et dès que la machine était libre, il prenait place pour y rester des heures. La brune pinçait les lèvres, il devait y avoir quelque chose avec cette machine... Elle releva la tête vers le directeur, prête à commencer son interrogatoire.
- Pourriez-vous me donner l'identité de cet homme s'il vous plait. Je suppose que vous avez déjà regardé si il était connu pour des faits d'escroqueries ou autre ?
Généralement, les casinos étaient au courant de ce genre de petit détails... Une fois que l'on était interdit de casino à vie, les établissements se passaient le mot. Si il pouvait jouer tous les jours à la même machine, c'est que son dossier devait être clean... Mais tout de même, ça valait le coup de demander et vérifier si l'établissement de Monsieur Scott faisait toutes les vérifications nécessaires.
- Cette machine est-elle la même que toutes les autres ? A-t-elle subi une réparation ou une mise à jour par rapport aux autres ? J'aurais besoin du registre qui recense tous les travaux faits ces 6 derniers mois.
Il y avait peut-être une faille... Peut-être que cette machine n'était pas du même modèle que les autres et que cet homme avait profité de cette faille ? Mais si c'était le cas, d'autres joueurs seraient capable de gagner aussi. Mmh, c'était une piste à ne pas écarter de toute façon, quitte à ne rien trouver mais au moins, cette idée serait enlevée de l'équation.
- Depuis combien de temps joue-t-il à cette machine ? Est-ce qu'il y a été directement ou est-ce un client de longue date qui a décidé, du jour au lendemain, de jouer à la roulette ?
Ainsi, la jeune femme avait commencé à marcher dans le casino, accompagnée du directeur, pour prendre connaissance du lieu, de la position des caméras de surveillance et d'autres choses qui pourraient lui servir pour plus tard. Et passage, pourquoi ne pas vérifier que tout était en règle ? Après tout, si le Directeur accusait un joueur de tricher, il avait tout intérêt à montrer patte blanche. Elle demandait donc au propriétaire si le joueur était présent et surtout, si la machine était toujours en service car elle avait besoin de l'observer.
- Il devrait arriver dans une heure. Il joue toujours à la même machine effectivement je vais vous la présenter mais avant…
Raphaëlle levait un sourcil, étonnée de la demande mais gardait toujours son air professionnel pour autant.
- … J’aimerai que votre intervention reste discrète. Je ne sais pas si vous l’avez remarqué mais mes oiseaux se retournent vers vous et semblent quelques peu… comment dire… offensés, apeurés même. Ce n’est pas contre vous bien évidemment mais, je pense que nous allons devoir faire un tour dans mes salles. Cela nous permettra aussi de visionner les vidéos de surveillance puis ensuite de vous présenter la machine en question le temps que le suspect arrive. Qu’en dites-vous ?
- Eh bien qu'ils se retournent. Je suis ici pour effectuer mon travail et non pas pour ressembler à vos oiseaux en cage... Je serais discrète mais ne dépassez pas les limites.
Elle regardait les autres joueurs présents, certes, elle détonait par rapport aux autres mais Raphaëlle n'était pas ici pour ressembler à tout le monde et encore moins pour jouer. Le Directeur n'aurait qu'à lui inventer un métier qui mettrait moins de monde mal à l'aise ; après tout, peut-être était-elle conseillère banquière ? Espérant que le message passé ait été suffisamment clair, Raphaëlle accepta l'invitation du directeur à le suivre pour aller dans cette fameuse salle de vidéosurveillance.
Marchant juste derrière le directeur, la jeune femme se contentait de faire quelques hochements de tête polis lorsque les clients saluèrent Monsieur Scott ; pour le moment, elle ne connaissait personne donc personne ne cafterait sa présence à qui que ce soit. Grimpant les marches de l'escalier, Raphaëlle continuait de poser son regard sérieux sur chaque mur, chaque tableau et chaque minuscule détails de cet endroit avant de finalement entrer dans une pièce.
- Henri et Annie, voulez-vous bien montrer à… Madame Despentes ce que je vous ai demandé de mettre de côté ?
Saluant les fameux Henri et Annie, la huissière s'approchait de l'ordinateur sur lequel se trouvaient les images de vidéosurveillance ; sur les vidéos, un homme se dirigeait vers une machine à sous et commençait à jouer, tout simplement. Dans un premier temps, la jeune femme voulait prendre connaissance des images. Ainsi, elle changeait plusieurs fois de vidéos et l'homme revenait toujours à la même place, toujours à la même machine et effectivement, toujours à la même heure.
Sortant un petit carnet, Raphaëlle commençait à noter ses constatations comme une véritable enquêtrice ; elle repassait les images en boucle. Certaines fois, la machine n'était pas disponible alors il attendait à un autre jeu sur lequel il ne semblait pas se concentrer... Et dès que la machine était libre, il prenait place pour y rester des heures. La brune pinçait les lèvres, il devait y avoir quelque chose avec cette machine... Elle releva la tête vers le directeur, prête à commencer son interrogatoire.
- Pourriez-vous me donner l'identité de cet homme s'il vous plait. Je suppose que vous avez déjà regardé si il était connu pour des faits d'escroqueries ou autre ?
Généralement, les casinos étaient au courant de ce genre de petit détails... Une fois que l'on était interdit de casino à vie, les établissements se passaient le mot. Si il pouvait jouer tous les jours à la même machine, c'est que son dossier devait être clean... Mais tout de même, ça valait le coup de demander et vérifier si l'établissement de Monsieur Scott faisait toutes les vérifications nécessaires.
- Cette machine est-elle la même que toutes les autres ? A-t-elle subi une réparation ou une mise à jour par rapport aux autres ? J'aurais besoin du registre qui recense tous les travaux faits ces 6 derniers mois.
Il y avait peut-être une faille... Peut-être que cette machine n'était pas du même modèle que les autres et que cet homme avait profité de cette faille ? Mais si c'était le cas, d'autres joueurs seraient capable de gagner aussi. Mmh, c'était une piste à ne pas écarter de toute façon, quitte à ne rien trouver mais au moins, cette idée serait enlevée de l'équation.
- Depuis combien de temps joue-t-il à cette machine ? Est-ce qu'il y a été directement ou est-ce un client de longue date qui a décidé, du jour au lendemain, de jouer à la roulette ?
⸶ Raphaëlle converse en FireBrick ⸷
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Theodore Scott
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Re: Un loup caché dans le Paradisier de Carola
Mer 6 Déc - 17:38
1RP.
Un loup caché dans le Paradisier de Carola
"Attention à toi le loup...."
"Attention à toi le loup...."
Mme Despente n’avait pas l’air de prendre la demande subtile de Theodore au sérieux. L’esthétique avait une place importante dans son casino et le refus catégorique de la jeune femme lui fit pincer ses lèvres. Elle était coriace, ne se laissait pas faire… D’un autre côté, Theodore apprécia le sérieux et l’investissement de la jeune femme dans son travail. Son professionnalisme était remarquable et déclenchait à notre jeune paradisier une certaine admiration.
Ils étaient donc dans la salle de vidéo surveillance, Annie et Henri leur avait cédé leur place et Theodore se mit en retrait, derrière Mme Despente qui s’était assise pour visionner les vidéos. Elle sorti un petit carnet, Theodore hocha un sourcil puis regarda l’écran. Il y avait-il à cet instant un détail qui lui avait échappé ?
« Pourriez-vous me donner l'identité de cet homme s'il vous plait. Je suppose que vous avez déjà regardé si il était connu pour des faits d'escroqueries ou autre ? »
« Effectivement, j’ai déjà mené des recherches sur cette homme. Il se nomme Guillaume HENTWOOD un mathématicien qui a travaillé dans la création de smartphone et de logiciel de calculs statistiques. Il a été viré pour tentative d’escroquerie et détournement d’argent. Il a disparu dans l’ombre avant d’être aperçu il y a quelques mois par mes hommes. Ces derniers l’ont déjà vu dans des bars, ou dans des hippodromes, toujours en train de parier… Mes hommes l’ont vu à chaque fois avec un calepin, prendre des notes. Peut-être des calculs ? »
« Cette machine est-elle la même que toutes les autres ? A-t-elle subi une réparation ou une mise à jour par rapport aux autres ? J'aurais besoin du registre qui recense tous les travaux faits ces 6 derniers mois. »
« Cette machine a subit des opérations de maintenance le mois dernier. Maintenant que vous me le dite, je n’ai pas pensé à vérifier ce point, j’en ai un peu honte… »
Il était rare de voir Theodore gêné, lui qui prenait toute son énergie pour prendre soin de son casino, cela l’attristait de voir qu’un détail lui avait échappé, et cela pourrait peut-être lui couter cher auprès de Mme Despente. Chaque détail avait son importance pour aider la jeune femme à résoudre cette « enquête ». Elle continua de poser des questions au patron du casino.
« Depuis combien de temps joue-t-il à cette machine ? Est-ce qu'il y a été directement ou est-ce un client de longue date qui a décidé, du jour au lendemain, de jouer à la roulette ? »
« Il y joue depuis 4semaine, soit… »
Theodore se stoppa net, réalisant cette coïncidence bien trop suspecte.
« … soit 1 semaine après la révision de la machine. C’est bien du jour au lendemain qu’il a joué à la machine. Cette coïncidence est bien trop grande maintenant que vous venez de la révéler. Je dois vérifier les coordonnées du technicien qui s’occupe du contrôle technique de la machine. Le suspect ne devrait pas tarder à arriver cependant… »
Theodore attendit la réponse de la jeune femme, tandis que ses esprits étaient centré sur l’accessoire qui lui irai à merveille… Il ne la forcera pas mais cela l’amusait ~
Ils étaient donc dans la salle de vidéo surveillance, Annie et Henri leur avait cédé leur place et Theodore se mit en retrait, derrière Mme Despente qui s’était assise pour visionner les vidéos. Elle sorti un petit carnet, Theodore hocha un sourcil puis regarda l’écran. Il y avait-il à cet instant un détail qui lui avait échappé ?
« Pourriez-vous me donner l'identité de cet homme s'il vous plait. Je suppose que vous avez déjà regardé si il était connu pour des faits d'escroqueries ou autre ? »
« Effectivement, j’ai déjà mené des recherches sur cette homme. Il se nomme Guillaume HENTWOOD un mathématicien qui a travaillé dans la création de smartphone et de logiciel de calculs statistiques. Il a été viré pour tentative d’escroquerie et détournement d’argent. Il a disparu dans l’ombre avant d’être aperçu il y a quelques mois par mes hommes. Ces derniers l’ont déjà vu dans des bars, ou dans des hippodromes, toujours en train de parier… Mes hommes l’ont vu à chaque fois avec un calepin, prendre des notes. Peut-être des calculs ? »
« Cette machine est-elle la même que toutes les autres ? A-t-elle subi une réparation ou une mise à jour par rapport aux autres ? J'aurais besoin du registre qui recense tous les travaux faits ces 6 derniers mois. »
« Cette machine a subit des opérations de maintenance le mois dernier. Maintenant que vous me le dite, je n’ai pas pensé à vérifier ce point, j’en ai un peu honte… »
Il était rare de voir Theodore gêné, lui qui prenait toute son énergie pour prendre soin de son casino, cela l’attristait de voir qu’un détail lui avait échappé, et cela pourrait peut-être lui couter cher auprès de Mme Despente. Chaque détail avait son importance pour aider la jeune femme à résoudre cette « enquête ». Elle continua de poser des questions au patron du casino.
« Depuis combien de temps joue-t-il à cette machine ? Est-ce qu'il y a été directement ou est-ce un client de longue date qui a décidé, du jour au lendemain, de jouer à la roulette ? »
« Il y joue depuis 4semaine, soit… »
Theodore se stoppa net, réalisant cette coïncidence bien trop suspecte.
« … soit 1 semaine après la révision de la machine. C’est bien du jour au lendemain qu’il a joué à la machine. Cette coïncidence est bien trop grande maintenant que vous venez de la révéler. Je dois vérifier les coordonnées du technicien qui s’occupe du contrôle technique de la machine. Le suspect ne devrait pas tarder à arriver cependant… »
Theodore attendit la réponse de la jeune femme, tandis que ses esprits étaient centré sur l’accessoire qui lui irai à merveille… Il ne la forcera pas mais cela l’amusait ~
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Raphaëlle Despentes
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Re: Un loup caché dans le Paradisier de Carola
Ven 8 Déc - 22:02
Un loup caché dans le Paradisier de Carola
Feat Theodore ScottL'ambiance des casinos manquaient quelquefois à Raphaëlle ; cette adrénaline lorsque la roue tournait ou ce stress au moment de poser ses cartes. Néanmoins, cette profession lui interdisait de jouer aux jeux d'argents de manière générale... Bon ce n'était pas plus mal, l'addiction contre l'alcool était déjà un combat au quotidien, ce n'était pas la peine de lui rajouter celle des jeux.
Ainsi, la brune profitait au maximum de ce casino ; elle se devait de rester professionnelle et ne laissait rien transparaître mais en tout cas, ce n'était pas à contre cœur qu'elle présente dans cet établissement. Etablissement qui devait bien être au courant de la clientèle qu'il accueillait... N'était-ce pas la base ? Le directeur lui annonçait avoir bien évidemment lancé des recherches sur cet homme qui se prénommait Guillaume Hentwood avant d'avoir le droit à tout le pedigree du jeune homme.
Il s'agissait d'un mathématicien qui avait travaillé sur la création de smartphone ainsi que de logiciel de statistiques ; Raphaëlle se pinçait le nez. Mmh, ce n'était pas si étonnant. Ces grosses machines avaient un algorithme et les vrais connaisseurs étaient capables de pirater... Il avait déjà été viré pour escroquerie et détournement d'argent, alors ça c'était étonnant ; il avait fait de tels actes et avait l'autorisé d'entrer dans cet établissement ? Elle toisait le directeur du regard. La sécurité serait certainement à revoir.
Des calculs.. hum... Pourtant, cela ne semblait pas être qu'une question de calculs sur les caméras de surveillant. Il n'était pas là en train de calculer avec son petit calepin -ce qui serait très suspect- mais peut-être faisait-il tout cela de tête ? A moins que cette machine ait quelque chose différent ? En vient donc la question concernant l'historique de cette machine, Raphaëlle voulait tout savoir : son modèle, les mises à jour, les maintenances... Tout ce qui pourrait expliquer un contact avec un visiteur extérieur au casino.
- Cette machine a subit des opérations de maintenance le mois dernier. Maintenant que vous me le dite, je n’ai pas pensé à vérifier ce point, j’en ai un peu honte…
Croisant les bras, Raphaëlle remarquait que cette prise en compte de cette information avait gêné le directeur ; peut-être n'avait-il pas fait le rapprochement avant qu'elle n'en parle. Qui pouvait lui en vouloir ? Son service de sécurité était à revoir et ce client l'embêtait depuis plus au moins 4 semaines.
- … soit 1 semaine après la révision de la machine. C’est bien du jour au lendemain qu’il a joué à la machine. Cette coïncidence est bien trop grande maintenant que vous venez de la révéler. Je dois vérifier les coordonnées du technicien qui s’occupe du contrôle technique de la machine. Le suspect ne devrait pas tarder à arriver cependant…
- Vérifiez les informations, je voudrais l'observer jouer.
Dit-elle sans lâcher l'écran des yeux. Cette machine avait quelque chose de spéciale mais était-ce uniquement cette machine le problème ? Elle posait un doigt sur ses lèvres, prenant le temps de réfléchir quelques choses avant de se tourner vers le directeur.
- Une dernière question. D'autres joueurs doivent s'asseoir à cette machine, est-ce qu'ils gagnent aussi ou c'est plutôt aléatoire ?
Comme ça devrait l'être au final. Au final, Raphaëlle faisait le travail d'une véritable enquêtrice mais la brune avait besoin de ces informations pour comprendre tout ce qu'il se passait sous ses yeux. A cet instant, un homme s'approchait de ladite machine d'une manière décidée et prit place ; elle jetait un regard rapide au directeur pour savoir si il s'agissait bien de leur suspect. Le jeu allait commencé.
Pour commencer, il retirait sa veste et posait son téléphone sur un rebord de la machine avant de sortir un billet pour l'insérer dans la machine. Pour l'instant, rien ne lui paraissait suspect. Elle l'observait jouer. Il perdait puis il gagnait, ensuite il enchaînait les défaites ; jusque là, rien d'anormal. Il jouait encore et encore et rien de suspect ne lui sautait aux yeux. Pourtant, Raphaëlle ne remettait pas en cause les doutes du directeur ; le suspect ne pouvait pas se permettre de gagner dès le début.
- Au bout de combien de temps gagne-t-il ?
Est-ce qu'elle allait en avoir pour 10 minutes ou plutôt 3 heures ? Mais Raphaëlle avait besoin d'un flagrant délit... Et encore, avec ce qu'elle voyait sur la vidéo, il lui manquerait des preuves pour l'incriminer. Il lui arrivait de regarder son téléphone, se contentant d'allumer l'écran l'accueil. Bon, il ne semblait pas porter de montre au poignet alors rien de suspect, encore une fois. Peut-être se doutait-il qu'il était observé ? Non, comment l'aurait-il appris ? Le directeur avait précisé qu'il avait pris beaucoup de précaution.
Tandis qu'une ancienne vidéo passait sur l'écran de la sécurité, quelque chose la fit tiquer. Raphaëlle fronçait les sourcils avant de s'approcher de l'écran de sécurité puis de lever son regard entre la vidéo et ce qu'il se passait en temps réel. Finalement, elle pointait un petit élément qui se trouvait toujours au même endroit : le téléphone. C'était peut-être qu'une coïncidence mais à chaque fois, la veste était placée sur la chaise ou ses genoux, il appuyait son coude sur le côté de la machine mais le téléphone était toujours là.
- Vous m'aviez dit qu'il avait travaillé sur la création de smartphone... mmh...
Ainsi, la brune profitait au maximum de ce casino ; elle se devait de rester professionnelle et ne laissait rien transparaître mais en tout cas, ce n'était pas à contre cœur qu'elle présente dans cet établissement. Etablissement qui devait bien être au courant de la clientèle qu'il accueillait... N'était-ce pas la base ? Le directeur lui annonçait avoir bien évidemment lancé des recherches sur cet homme qui se prénommait Guillaume Hentwood avant d'avoir le droit à tout le pedigree du jeune homme.
Il s'agissait d'un mathématicien qui avait travaillé sur la création de smartphone ainsi que de logiciel de statistiques ; Raphaëlle se pinçait le nez. Mmh, ce n'était pas si étonnant. Ces grosses machines avaient un algorithme et les vrais connaisseurs étaient capables de pirater... Il avait déjà été viré pour escroquerie et détournement d'argent, alors ça c'était étonnant ; il avait fait de tels actes et avait l'autorisé d'entrer dans cet établissement ? Elle toisait le directeur du regard. La sécurité serait certainement à revoir.
Des calculs.. hum... Pourtant, cela ne semblait pas être qu'une question de calculs sur les caméras de surveillant. Il n'était pas là en train de calculer avec son petit calepin -ce qui serait très suspect- mais peut-être faisait-il tout cela de tête ? A moins que cette machine ait quelque chose différent ? En vient donc la question concernant l'historique de cette machine, Raphaëlle voulait tout savoir : son modèle, les mises à jour, les maintenances... Tout ce qui pourrait expliquer un contact avec un visiteur extérieur au casino.
- Cette machine a subit des opérations de maintenance le mois dernier. Maintenant que vous me le dite, je n’ai pas pensé à vérifier ce point, j’en ai un peu honte…
Croisant les bras, Raphaëlle remarquait que cette prise en compte de cette information avait gêné le directeur ; peut-être n'avait-il pas fait le rapprochement avant qu'elle n'en parle. Qui pouvait lui en vouloir ? Son service de sécurité était à revoir et ce client l'embêtait depuis plus au moins 4 semaines.
- … soit 1 semaine après la révision de la machine. C’est bien du jour au lendemain qu’il a joué à la machine. Cette coïncidence est bien trop grande maintenant que vous venez de la révéler. Je dois vérifier les coordonnées du technicien qui s’occupe du contrôle technique de la machine. Le suspect ne devrait pas tarder à arriver cependant…
- Vérifiez les informations, je voudrais l'observer jouer.
Dit-elle sans lâcher l'écran des yeux. Cette machine avait quelque chose de spéciale mais était-ce uniquement cette machine le problème ? Elle posait un doigt sur ses lèvres, prenant le temps de réfléchir quelques choses avant de se tourner vers le directeur.
- Une dernière question. D'autres joueurs doivent s'asseoir à cette machine, est-ce qu'ils gagnent aussi ou c'est plutôt aléatoire ?
Comme ça devrait l'être au final. Au final, Raphaëlle faisait le travail d'une véritable enquêtrice mais la brune avait besoin de ces informations pour comprendre tout ce qu'il se passait sous ses yeux. A cet instant, un homme s'approchait de ladite machine d'une manière décidée et prit place ; elle jetait un regard rapide au directeur pour savoir si il s'agissait bien de leur suspect. Le jeu allait commencé.
Pour commencer, il retirait sa veste et posait son téléphone sur un rebord de la machine avant de sortir un billet pour l'insérer dans la machine. Pour l'instant, rien ne lui paraissait suspect. Elle l'observait jouer. Il perdait puis il gagnait, ensuite il enchaînait les défaites ; jusque là, rien d'anormal. Il jouait encore et encore et rien de suspect ne lui sautait aux yeux. Pourtant, Raphaëlle ne remettait pas en cause les doutes du directeur ; le suspect ne pouvait pas se permettre de gagner dès le début.
- Au bout de combien de temps gagne-t-il ?
Est-ce qu'elle allait en avoir pour 10 minutes ou plutôt 3 heures ? Mais Raphaëlle avait besoin d'un flagrant délit... Et encore, avec ce qu'elle voyait sur la vidéo, il lui manquerait des preuves pour l'incriminer. Il lui arrivait de regarder son téléphone, se contentant d'allumer l'écran l'accueil. Bon, il ne semblait pas porter de montre au poignet alors rien de suspect, encore une fois. Peut-être se doutait-il qu'il était observé ? Non, comment l'aurait-il appris ? Le directeur avait précisé qu'il avait pris beaucoup de précaution.
Tandis qu'une ancienne vidéo passait sur l'écran de la sécurité, quelque chose la fit tiquer. Raphaëlle fronçait les sourcils avant de s'approcher de l'écran de sécurité puis de lever son regard entre la vidéo et ce qu'il se passait en temps réel. Finalement, elle pointait un petit élément qui se trouvait toujours au même endroit : le téléphone. C'était peut-être qu'une coïncidence mais à chaque fois, la veste était placée sur la chaise ou ses genoux, il appuyait son coude sur le côté de la machine mais le téléphone était toujours là.
- Vous m'aviez dit qu'il avait travaillé sur la création de smartphone... mmh...
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