Boutique, une corvée ? privé théo

Une bonne idée de s'installer dans la banlieue de paris, prêt de versaille. Ta mère avait trouvé une petite maison prêt d'une petite forêt, d'un lac avec un grand jardin. Tu t'y étais fait, c'était le cadre parfait à tes yeux, ça te rappelait la jungle de ton enfance. Le soucis par contre était pour se rendre dans la capitale, de prendre les transports. T'avais déjà pris deux ou trois fois le métro avec ta mère, elle t'avait appris les bases, or t'en avais horreur. C'était l'enfer dans ce train souterrain et surtout de s'y retrouver dans toutes ces lignes de métro. Il y en avait tellement, tu ne savais où donner de la tête. A chaque fois, tu passais une bonne dizaine de minutes comme un abrutis devant le grand panneau du plan devant la station de metro, tu tentais de t'y retrouver dans tout ce bordel. Tu fronça les sourcils, tu mis ton gros doigt sur ta destination, baissa le regard sur le point de départ et tu tenta de relier les deux. Tu étais a la gare de versaille et tu devais te rendre a chatelet pour faire les boutiques. C'était ta grosse corvée du jour, tu devais te racheter des t-shirts, les tiens commençaient a battre de l'aile, à se faire très vieux. La preuve, tu avais mis un malliot marron avec deux ou trois trous en bas. Ta mère t'avais donné de l'argent de poches, un carnet de billet pour le metro. Tu n'avais eut la patience de trouver ton chemin seul, tu allais faire comme d’habitude: Demander a l’un des travailleurs de la RATP ou une pauvre personne qui passerait dans le coin.
Tu repris une grande inspiration en hochant les épaules, tu te détourna enfin du grand panneau pour t’engouffrer dans les sous terrains de paris. Il y avait tunnels sombres avec une mauvaise odeur, parfois tu avais vraiment la sale impression de sentir l’urine. Ca te piquait le nez, ce n’était peu agréable. Comme prévu, tu alla demander la route a une personne au guichet et alla faire validé ton tiket a la borne. Tu alla ensuite attendre le metro sur le quaie, ce dernier arriva plus vite que prévu. Tu rentra dedans, tu pris une place dans un siège.
Tu avais de la chance, à cette heure ci, il n y avait pas grand monde dans le vagons; juste quelques personnes. Ta mère t’avait dit de faire attention à tes affaires dans le métro, il y avait beaucoup de vols malheureusement, ce pourquoi tu garda toujours la main fermé sur l’ouverture de ton sac a dos que tu avais posé entre tes jambes.

“ zut ! j’ai pris la mauvaise ligne !”

Ton regard s’était perdu un peu partout dans le vageon et t’avais eut un électrochoc a l’instant ou tu t’étais rendu compte de la couleur de la ligne ainsi que sa destination.. Ce metro n’allait pas du tout a chatelet mais a saint michel non loin de notre dame de paris. Tu étais parti en panique, tu t’étais relever de ton siege mais tu avais perdu ton équilibre.

“ pardon, je me suis trompé de métro.. je sais pas comment rejoindre l'arrêt chatelet..”

tu t’étais retenu de justesse contre une rembarde devant une jeune femme, très bien habillée d’ailleurs à l’inverse de toi

“ j aime bien tes vêtements “
fais tu avec un petit sourire en coin histoire de détendre l atmosphère

Tu n'avais perdu tes instincts primaires, animales aquis dans la jungle et tu fus ravis de retrouver leurs utilités. Sans eux, tu n aurais pu éviter cette chute brutale sur cette pauvre personne qui n avait rien demandé, te raccrocher juste a temps à cette rembarde. Tu avais toujours cette rapidité, cette agilité mais tu t'étais vite rendu compte de leurs limites. Tu avais bien du mal à te tenir debout, sur tes deux jambes, tu tangea, manqua de tomber deux ou trois fois. C'était dur pour toi de stabilisé ton corps correctement, ça te demandait beaucoup d efforts et de concentration. Au passage, tu regetta d avoir mis, de ne pas avoir retirer tes chaussures à temps. Sans, tu aurais mieux utiliser tes pieds pour t accrocher au sol, ils auraient fait ventouse, tes orteilles arrivaient bien à se cramponner sur certains sol. La vitesse du train ne t’aida pas non plus, il faisait bouger le vageon dans tous les sens. C’était perturbant pour toi, ça te déconcentra à chaque fois.

Bien entendu, cette situation te lassa vite, tu ordonna à tes yeux de se balader autour de toi pour trouver une solution. T’en avais vu aucune, tu fus en revanche attiré par les beaux vêtements de la jeune femme. tu lui avais ouvertement exprimé cette bonne pensé et à ta petite surprise, elle te retourna le compliment. Toi, tu n aimais plus tes fringues, elles étaient trop veilles a tes yeux, pour cela d’ailleurs que tu voulais te rendre à chatelet pour en acheter d’autres.

“ ah ba”

Le metro émit un horrible son et s’arreta net en ouvrant ses portes, c’était un arrêt, celui de ton interlocutrice à en croire son comportement : Sous tes yeux intrigués, elle avait repris son sac et sorti du train sans demandé son reste. C’était l’arret de saint michel, tu le compris en le lisant sur le mur d’en face. Sur un coup de tête, tu décida de la suivre, de sortir a ton tour du train, de toute façon tu n’étais pas sur la bonne ligne. L’autre raison à cela fut cette crainte en toi; t’avais toujours peur de trainer seul dans les sous terrains de paris, dans les métro. L’ambiance et les gens ne t”inspiraient pas du tout confiance. A juste titre, ta mère t’avait fait peur avec des drôles d’histoires dans le but de te mettre en garde.

“ Attendez”

Tu avais pressé le pas , couru comme un dingue pour rejoindre cette jeune femme, tu parvins a sa hauteur.

“ Je suis désolé mais vous pouvez m’aider ? Je dois me rendre a chatelet pour m’acheter des vêtements mais “

Le gêne et la honte s’en étaient pris de toi, te coupa dans ton élan dans ta phrase. Ta fierté mal placé n’osa lui dire ouvertement que tu avais besoin d’aide. Au fond de toi, tu avais peur de te ramasser un bide, de faire choux blanc même si dans le fond elle n aurait pas tout a fait tord d’agir de la sorte. Même si t’étais très loin de ce genre d’idées, t en avais pas du tout conscience, tu pourrais très bien donné l’impression d’être un harceleur.

Les choses te semblaient bien difficiles, compliquées à comprendre. Tu n'étais fait pour cette vie la, la ville de paris était un vraie mystère sans ta mère. Elle y avait vecu une bonne partie de sa vie avant de décider d'aller s'installer dans la jungle avec ton père. Elle savait donc te guider quand elle était avec toi mais seul, tu étais dans de beaux draps. Tu ne pouvais cependant lui en tenir rigueur, elle était très malade en ce moment et il fallait bien que tu te débrouilles seul un jour ou l'autre. Tu t’efforçais de comprendre les propos de ton interlocutrice. La pauvre avait été si gentille de s’arrêter, de se retourner vers toi pour prendre le temps de t expliquer le chemin à prendre pour te rendre à chatelet. Tu lui avais fait un petit signe de la tête et tu aurais pu partir dans ton coté en la laissant enfin en paix- il ne fallait pas abuser des bonnes choses- or ta réaction en fut différent: Tu t’étais figé sur place, le visage blanc comme linge sans être capable de prononcer un mot. 

 Métro 4 porte de clignancourt, ça ne te parlait pas du tout, tu étais entrain de chercher dans ta tête la couleur de la ligne en question: Bleu jaune ou violette ? Il hésita entre les trois. Tu avais beau chercher dans ton esprit, au fin fond de ta mémoire, tu n’y trouva rien. Impossible de t’en souvenir pourtant les couleurs étaient le seul moyen pour toi de les reconnaitre, de les retenir comme les noms étaient encore difficiles pour lui. A part l’arrêt de chez toi, versaille, tu en avais retenu aucun. 

La jeune femme aux beaux vêtements repris la parole, te sorti de ta petite revasserie. tu te secoua la tête avec un petit grognement pour revenir a la réalité.

“ Pas tellement, je veux bien que tu viennes stp ” 

Ce fut si gentiment demandé, tu ne pouvais refuser ; tu accepta avec un grand sourir au lèvre, un soulagement dans ton coeur. Tu remis tes cheveux,trop long, derrière tes oreilles et tu l’invita à reprendre la marche. Les choses s’arrangeaient petit à petit, tu avais trouvé quelqu’un pour te guider dans paris et ta peur s’était envolée. Tout aurait été parfait s’il n’aurait eut cette fichue alarme qui te fit perdre ton sang froid, le contrôle de toi même. Tout à coup, ton coeur fit tour complet dans ta poitrine avec la peur dans ton esprit. Tu te plaqua contre le mur en grognant de plus belle, les mains prêt de ton visage. Tu n’arrivais pas a te calmer, ta respiration était anormale et tu sentais ton coeur battre la chamade. 

Après une poignée de secondes, tu te souvenu que c’était juste le signale de départ du train. Fichu métro, à chaque fois c’était la même chose, le son te faisait peur. tu te sentis bien con; tu n’osa poser les yeux sur ton interlocutrice. Tu repris une grande inspiration, tu te redressa de toute ta taille avec un sourir forcé sur tes lèvres..

“ désolé .. bon on y va ? je veux pas te faire perdre ton temps” 

T’étais tout gêné de la situation mais tu ne voulais pas t’y attarder, ce pourquoi tu avais tenté a prendre les devants

 Les crises de paniques du a son environnement, le prince de la jungle connaissait trop bien le problème. Il était pas fait pour vivre dans les grandes villes, trop de monde, trop de bruits pour son corps. Ce dernier avait été conçu pour vivre dans  un milieu de nature, la jungle. Au fils du temps, des années, ses sens s'étaient affinés pour s'y adapter mais avec un prix a payer: Sorin ne pouvait supporter les bruits sourds, les odeurs fortes, la lumière infrarouge et le chaud et le froid avaient des effets néfastes sur lui. Sa mère le savait, avait plus ou moins les mêmes problèmes et lui avait donner deux ou trois conseils. En cas de crise, elle lui disait de garder son calme en respirant fort or ça ne marchait pas vraiment sur lui. Il avait tenté, ce fut un échec. Il allait en toucher un mot à sa mère ce soir, en attendant il fallait revenir dans cette réalité, réparer les pots cassé. Le prince de la nature n’était doué pour ce genre de chose, avait plutôt opté sur l’option fuite. Il n’avait rien dit sur le sujet, avait plus voulu la motivé a reprendre la route comme si de rien n’était, à se rendre sur le quaie du prochain métro. Au fond de lui, il espérait de ne pas avoir un retour sur cet accident, saurait dans une belle merde; il était incapable de s’expliquer sur la chose pour le moment et ce sans doute à cause du gêne. Il était honteux bien sur de s’être comporter de la sorte, il avait bien vu la réaction de son interlocutrice vis a vis de cela. Elle avait tant bien que mal tenté de le rassurer en se rapprochant de lui avec la main tendue prêt de son visage. A la fin de la crise, sorin avait aussi remarqué sa bouche bée avec l’esprit sans doute rempli de question et honnêtement, il s’était attendu  à les entendre suite a cela or elle eut le respect de respecter sa volonté de se taire. Elle se contenta juste de se présenter à lui, qui en fit de même avec un petit sourire nerveux au coin de sa bouche.. 

“ Sorin Greylord.. Merci pour tout.” 

Elle était patiente avec lui et très gentille, ça faisait plaisir ce genre de rencontre. L’enfant de la nature se félicita, alla sans doute lui demander son numero de portable en fin de journée. Le jeune homme resta silencieux tout le long du trajet, était concentré à ne pas heurter une autre personne. Il commençait à avoir du monde dans les sous terrain, il avait hate de rejoindre la surface. Le bon coté du métro fut sa courte durée d’attente, a peine poser le pied sur le quaie que le train était déjà en gare. Il y avait pas grand monde dans le vageon , ils purent avoir une place l’une a coté de l’autre au fond. Sorin, a son habitude, avait indirectement demandé à prendre la place coté fenêtre 

“Euh disons que .. J’ai pas l’habitude d avoir du bruit autour de moi. Je viens d’un coin très .. naturel” 

Sans rentrer dans les détails, il était parvenu a lui répondre, a lui expliquer calmement les choses. Suite à cela, le prince de la nature se mit a fouiller dans son sac, a y sortir une boite de cookies au chocolat 

“ t’en veux un “ Il marqua une pause pour lui tendre un biscuit.” Beaux vêtements. Ou trouver ? Boutique ?”

Si jamais la mère de Sorin aurait vent de cette histoire, celui ci allait passer un mauvais quart heure. Elle allait se faire un plaisir de lui passer un beau savon maison, une belle engueulade. A ses yeux, son fils était imprudent de parler aux inconnus, de les suivre de la sort. Il ne fallait pas lui en vouloir, c’était sa mère, elle était protectrice en vers l’enfant de la jungle. Elle craignait pour lui, avait peur des mauvaises rencontres. Les gens n’étaient pas tous fiables à paris, elle connaissait bien cette ville avec ses histoires glauques. Elle ne cessait de le mettre en garde, de le sermonner avec ça mais en vain. Ca rentrait dans une oreille et ça sortait par l’autre, le coeur sauvage ne se pliait jamais au bon vouloir de sa mère, ni personne d’autre. Il se fiait plus a ses instincts, à ses pressentiments. Puis; il  avait 17 ans, c'était un jeune homme dont la jungle lui avait offert plusieurs facultés. Il était agile, ses sens étaient aiguisés avec une certaine force, une musculature non négligeable. Il saurait se défendre ou prendre la fuite si la situation tournerait au vinaigre or là il se sentit en total confiance avec cette jeune femme. Ils étaient encore dans le métro, ils étaient entrain de prendre leur goûter à la sauvage. Sorin mangeait deux ou trois cookies, ça l’aidait à passer le temps, à oublier cet horrible trajet en métro. Entre deux bouchées, il écouta son interlocutrice poser deux questions espacés.

“ J’ai pris un peu d’argent de poches que ma mère m’a donné” 

Il avala sa dernière bouchée de son cookie et sortie de sa poche son porte monnaie dans lequel il avait quelques billets. Le prince de la nature était loin d avoir la notion de l’argent, cependant il avait déjà le réflexe d’y faire attention. Il n’avait pas l’intention de tout dépenser en une fois, il avait pas intérêt de toute façon. Il allait se faire engueuler par sa mère et elle aura bien raison cette fois ci.

“ je viens de la jungle” 

Ce n’était pas un secret, pas pour sorin, il aurait du le dire dès le début. Il était assez fier de sa vie dans la jungle, son enfance si différente de la plupart des mortels et il aurait pris le temps de lui raconter une ou deux annecdoctes s’ils ne sauraient pas arrivés a bon port: Le métro s’arrêta, les portes s’ouvrirent et sorin fut ravis de voir chatelet marqué en gros sur le mur d’en face. Il avait réussi a arrivé la ou il le  voulait, il devait juste regagner la surface pour aller dans les boutiques maintenant. Il fut le premier à sortir du vageons, se tourna vers Théo pour voir si elle n avait besoin d’aide. Le prince de la jungle avait même pensé à lui demander de porter son sac pour la remercier or il se ravisa en la voyant tout à fait à  l aise dans cet environnement. Il resta donc à ses cotés, marcha à son rythme. Il resta silencieux tout le trajet, repris la parole uniquement à l’entrée de la boutique.

“ euh, je voudrais juste deux t shirt avec des je..ans ?” 

Une fois encore, le prince de la nature la retena pour lui demander de l’aide pour choisir ses vêtements. Il n y arrivera jamais seul, la boutique était beaucoup trop grande. Il se jura de lui payer un truc en retour, ça allait de soit