Elle en avait vu des ruelles, des établissements, et même des maisons. Mais jamais elle n’était restée aussi longtemps qu’à la rue. Elle connaissait bien évidemment les meilleurs endroits pour voler des pommes discrètement, ou même réussir à gagner un peu de nourriture pour survivre. Elle n’avait pas vraiment eu le choix que de s’acclimater à ce nouveau mode de vie, elle refusait de vivre dans une famille ou tout le monde la prenait par pitié. Même si la famille en question faisait tout pour qu’elles se sentent bien parmi elle, la jeune fille ne voulait pas de cela. C’était une réalité assez atroce, n’est ce pas ? Eh bien, sachez qu’on s’y fait assez rapidement. Ce n'est comme cela que Laureline vécu durant une grande période de sa vie. Ce n’était pas spécialement difficile, enfin si, mais la demoiselle ne pensait pas avoir le droit de vivre une vie pleine de sourire et de bonne humeur.

Pourtant, la voici maintenant dans la vie d’une jeune femme qui avait pris son temps pour la dompter, pour l’approcher et maintenant, l’amener avec elle. Avec une nouvelle maison, Laureline se faisait petit à petit a ce nouveau mode de vie, c’était assez appréciable en fin de compte. C’est à partir de ce moment-là que la petite rosée s’adapta tranquillement, ne pouvant pas suivre les cours à l’école à cause de son manque d’éducation. C’était assez problématique pour son âge, mais apparemment, cela n’avait absolument pas dérangé la nouvelle maman qui avait réussi à trouver un professeur particulier pour elle.

Assise sur son lit, essayant de comprendre un livre que sa maman lui avait acheté, Laureline butait sur de nombreux mots, amenant à une incompréhension de sa lecture. Pourquoi, c’était si compliqué de lire ? Laureline était très frustrée par tout cela, jetant ainsi son livre sur le lit et soupirant fortement. Pourquoi elle n’arrivait pas à faire ce que de nombreux gens arrivent ? Désespérée, la petite fille se leva alors et se dirigea vers le salon pour voir que Rose n’était pas présente. Regardant à droite et à gauche, la demoiselle prit un petit bol de céréales et le mangea avec du lait. Oui, il était midi et elle ne mangeait que des céréales. Si Rose l’apprenait, elle lui ferait sûrement la morale.

Finissant son bol, la jeune fille nettoya avec attention ces divers instruments, Laureline essuyant son front, contente d’elle ! Souriante, elle retourna dans sa chambre, son regard se posa sur l’extérieur. Il faisait tellement beau, ce serait dommage de ne pas en profiter, non ? Prenant dans son armoire une petite robe rose pastel et blanche, mais également une petite veste en cuir bleu. Histoire de rendre le tout plus élégant, elle sortit une petite paire de chaussettes hautes en dentelle blanche et pour finir ses nouvelles chaussures noires offerte par Rose.

Se regardant dans le miroir, Laureline tourna sur elle-même et afficha un petit sourire ravi, cette composition lui allait très bien ! Attachant finalement ses cheveux en une queue-de-cheval assez haute, elle prit un petit sac à bandoulière marron pour y déposer son carnet et quelques stylos. Prenant une grande inspiration, elle sortit de la maison, faisant attention à bien fermer derrière elle et commença donc à marcher tranquillement dans les rues de Paris sans savoir où aller. Cela faisait tellement longtemps qu’elle n’était plus dans la rue et pourtant, elle connaissait encore chaque recoin de la ville.

Allant dans une médiathèque non loin de là où elle se situait, elle était un peu stressée et profita du bonjour de bibliothécaire qu’elle connaissait bien maintenant, pour lui tendre son carnet avec écrit dessus quelques mots, ainsi que la référence d’un livre que sa maman lui avait conseillée.

La bibliothécaire lui sourit tendrement en lui caressant la tête avec douceur, puis guida la jeune fille à travers les allers, jusqu’au rayon adéquat. Fascinée par tous ses livres, Laureline sourit tendrement pour prendre d’une main hésitante et serra le livre contre elle, heureuse. Après avoir donné sa carte de membre, elle sortit de la médiathèque, toute contente. Il lui restait un peu d’argent pour acheter un petit croissant ou un éclair au chocolat. Rien qu’à l’idée de cette petite friandise, Laureline se dirigea vers une ruelle qu’elle connaissait fort bien.

C’est un peu plus loin dans la ruelle que la jeune rosée entendit des bruits étranges. Pas très rassurée, elle avança doucement, serrant sa bandoulière, regardant à droite et à gauche. Elle devait passer par là pour aller prendre sa friandise, alors elle allait prendre son courage à deux mains et tracer. Mais que fut sa surprise lorsque soudainement, un objet étrange fonça droit sur elle. Esquivant à la dernière seconde, Laureline retint un petit cri et posa ses deux mains sur sa bouche, se stoppant net, son corps refusant de bouger.

Elle ne savait pas ce qu’il se passait, mais les regards étaient maintenant dirigés vers elle. Laureline sortit son carnet et écrivit quelque chose dessus, avant de le montrer, ses mains tremblantes, son écriture étant par la même occasion bien perturbée.

- Je...Je ne fais que passer...

Même si elle connaissait chaque ruelle par cœur, elle n’aurait jamais imaginé qu’elle tomberait un jour sur ce genre d’événement. Elle faisait toujours attention à ne croiser personne, préférant des zones assez solitaire pour ne pas être dérangée et survivre comme elle pouvait. Rosy lui avait dit de faire attention lorsqu’elle sortait, de toujours se balader avec une petite bonbonne de poivre en cas de besoin. Pourquoi ne l’avait-elle pas prise avec elle ? Si elle n’avait pas oublié ce détail, elle aurait pu un minimum se protéger, mais ce ne fut nullement le cas. Dans cette ruelle, raccourci qu’elle connaissait vraiment bien, une bagarre faisait rage. Elle avait eu le temps de remarquer un jeune homme blond, en train de se faire tabasser. Tout était si silencieux dans son esprit, comme si la peur venait de la tétaniser et de l’empêcher de réfléchir correctement. Son corps refuse de bouger, alors qu’elle était une experte dans la fuite. Alors pourquoi là tout de suite, son corps se refusait à bouger ?

Le blond lui criait de se casser, mais partir où ? La sortie de la ruelle était loin derrière elle, et même si elle arrivait, il était certain qu’il n’allait pas la laisser faire. Tout devenait compliqué pour elle. Que ferait Rosy dans ce genre de moment ? Elles leur prêteraient les dents, c’est certains. Mais tandis que sa réflection devenait chaotique, une main se leva dans son champ de vision et un grand bruit retentit dans la ruelle. Le carnet qu’elle tenait dans ses mains tremblantes tomba au sol, tandis que son corps fut légèrement entraîné dans le mouvement, se retrouvant à moitié par terre, son col serré par la main du voyou qui venait de la frapper.

Ouvrant de grands yeux, elle leva sa main en tremblant pour toucher sa joue, ses souvenirs douloureux refassent surface. Par instinct de survie, elle leva ses deux bras pour les mettre devant son visage, se mordant la lèvre en sentant les larmes commencer à rouler le long de ses joues. Elle sentait qu’il allait recommencer, c’était même certains.

Des bruits en arrière-plan lui parvinrent, des petits râles de douleur, tandis qu’une silhouette tomba non loin, puis une deuxième. La main de l’homme qui la tenait se transformait en poing et se recroquevillant sur elle-même, elle ferma les yeux en priant tout ce qu’elle pouvait.

Contre toute attente, plutôt que de sentir un poing la fracasser en deux, elle sentit plutôt une main passer autour d’elle, puis un corps se coller au sien et finit par être déposée au sol avec beaucoup de douceur. Enlevant ses bras de devant son visage, elle vit alors le jeune homme blond devant elle, criant sur les voyous en face d’eux.

Ses yeux se remplissaient de petites étoiles, tandis que la douleur dans sa joue avait disparu comme par magie. En réalité, elle n’avait pas disparu, mais était passée en second plan. Devant elle se trouvait le prince qu’on trouve dans ses histoires ? Certes, il n’avait pas la tenue du prince, mais il était tout aussi imposant et charismatique qu’un vrai prince. Laureline sentit son coeur faire un doki doki rapide et regarda discrètement les voyous sur le sol, se relevant doucement et l’air vraiment pas content.

Laureline laissa un petit hoquet sortir de ses lèvres et posa ses mains directement sur sa bouche, retenant sa respiration pour essayer de faire taire le hoquet suivant. Les méchants devant eux prirent ce qu’ils avaient sous la main, de quoi leur faire passer un sale quart d’heure.

Sentant que la situation devenait risquée, Laureline surmonta sa peur, la balayant d’un revers de la main et se releva en faisant attention à ne pas tomber de nouveau. Ramassant son carnet, elle les vit se diriger vers eux. Sans même attendre, elle attrapa la main du blond et hocha la tête, lui faisant signe de la suivre. Se mettant alors à courir à travers la ruelle, elle se surprit à aller plutôt vite, les cris des voyous derrière montrant qu’il n’était vraiment, vraiment pas content.

Elle avait réussi à s’en sortir grâce au jeune homme qui se faisait tabasser quelques instants plus tôt. Evidemment, elle prit quelques coups, mais par chance, un sauveur inattendu la protégea. Pour Laureline, adepte des romans de prince et princesse, ce fut la révélation. Il avait définitivement l’allure d’un héros des temps modernes ! La jeune rosée était aux anges, elle avait hâte de raconter à Rose ce qu’elle venait de vivre. Ce n’était pas tous les jours qu’un prince venait sauver une demoiselle en détresse ! Laureline était vraiment contente, la douleur se cachant derrière ce sourire fort et sincère.

La ruelle était devenue soudainement très calme, aucun bruit, rien. Seul le mouvement des assaillants se faisait entendre. Laureline était peut-être naïve, mais face à la situation, elle ne pouvait pas rester ici, et hors de question que le beau blond reste ici également. Il l’avait sauvé, alors c’était à son tour de le faire. Prenant son courage à deux mains, elle se releva avec rapidité pour entraîner le jeune homme avec elle, dans sa folle course. Ne faisant pas attention à ce qu’il se passait derrière, Laureline courait sans vraiment savoir où aller. Paris était tellement grand… On pouvait s’y perdre rapidement. Même si elle connaissait les ruelles par cœur, elle ne pouvait pas réfléchir en même temps que courir.

La main qu’elle tenait la lâcha un instant, s’arrêtant, elle se retourna pour regarder le blond prendre un haut de poubelle et le balancer sure leurs poursuivants. Fascinée, Laureline admira la scène pendant toute la durée, mais avant qu’elle puisse voir ce qui aller se passer, son compagnon de fuite lui reprit la main et entama de nouveau une folle course dans les allées de la capitale.

Le cœur de la demoiselle battait à une vitesse faramineuse, son souffle légèrement saccadé et ses jambes commençaient à trembler sous le sport intensif de cette fuite. Serrant un peu plus la main pour se donner la force de continuer, ils finirent par s’arrêter, enfin. Lâchant la main de son héros pour reprendre son souffle, elle fut surprise de sentir les mains bouillantes du blond contre ses joues, son visage se rapprochant du sien.

Ses yeux devinrent légèrement plus grands, tandis que ses joues commencèrent à prendre une teinte légèrement rosée. Son regard se posa sur le sien et elle put admirer ses magnifiques yeux. Dans sa tête, c’était la panique. Des mini, elles couraient partout, sans savoir ce qu’il devait faire. Pourquoi il approchait son visage si proche du sien ! Pourquoi son cœur s'emballe autant ! La voix du jeune blond lui parvient alors et elle réfléchit un instant. Sa joue ? Oh, mon Dieu, elle avait oublié ce détail ! Au moment même où il lui rappelait ce fait, Laureline sentit une vive douleur sur sa joue, la faisant légèrement grimacer.

Lorsque son visage fut relâché, elle posa ses deux petites mains à l’endroit où était celle du héros précédemment et devint encore plus rouge. C’était exactement comme dans ses livres ! C’était magique ! Hochant la tête à sa demande de le suivre, Laureline respira calmement pour essayer de reprendre des couleurs normales.

Une fois le nécessaire acheté, Laureline s’assit sur un banc et ne bougea plus. Elle écouta ses paroles et sortit de son sac son carnet pour y écrire quelque chose. On pouvait voir qu’elle prenait du temps pour écrire ce qu’elle voulait dire. Une fois finie, elle le lui montra avec un petit sourire.



- Merci de m’avoir sauvé ! Je suis plutôt ma..maladroite..Si cha te déra dérange pas !

Sa phrase ne voulait pas vraiment dire grand-chose, elle avait essayé de répondre à la question du blondinet, mais tout était assez confus. On pouvait voir des ratures sur certains mots et des hésitations sur d'autres. Elle affichait néanmoins un petit sourire, malgré la douleur sur sa joue.

Laureline n’aimait pas parler avec sa voix, ses lacunes l’effrayant plus que nécessaire. Elle parle, bien évidemment, mais elle n’arrivait tout simplement pas à faire abstraction de ses faiblesses orales. Un peu gênée d’essayer d’écrire ce qu’elle voulait dire, elle espérait qu’il comprenne ce qu’elle avait eu tant de mal à retranscrire. En voyant le sourire s’afficher sur le visage du blondinet, Laureline afficha un sourire chaleureux et ferma son carnet pour le serrer contre elle. Puis elle entendit le mot “mignonne” et ses joues devinrent de nouveau rosé. Elle était mignonne ? Ça voulait dire quoi mignonne ? Même si elle ne comprenait pas le mot, elle sentait que c’était un compliment, alors elle prit son carnet et écrit de nouveau, en faisant attention à ce qu’elle mettait pour être comprise.

- Tu es mignonne aussi !

Laureline était fière d’elle, elle venait d’apprendre un nouveau mot et c’était un compliment ? Elle doutait encore de la signification de ce terme, mais elle allait pouvoir le dire à Rose ! Toute contente, elle le laissa toucher son menton et le tourner légèrement, trouvant son contact pas si désagréable. Elle se croyait dans l’un de ses livres, un prince sauve une princesse en danger et la soigne. Il était très doux et attention dans l’application de la crème, c’était vraiment agréable et Laureline ne put s’empêcher de serrer de nouveau son carnet contre elle.

Une fois, le protocole finit, Laureline tourna sa tête pour regarder le jeune blond et hocha la tête à sa recommandation. Elle le nota dans son carnet pour ne pas l’oublier et le referma par la suite. Il faisait plutôt bon malgré tout, c’était agréable. Écoutant la proposition du jeune garçon, Laureline laissa apparaître des étoiles dans ses yeux et sourit grandement avant de rouvrir son carnet et d’écrire avec la même concentration.

- Je vulais m’asheter une patiserie !

Elle se mordillait la langue en laissant le petit bout sortir. Elle faisait de son mieux pour écrire convenablement, mais on ne peut pas dire que ce soit très bien écrit…Elle avait encore beaucoup de progrès à faire.

Il se présenta enfin, il s’appelait donc Ethan ? C’était un très joli prénom. Laureline le nota aussi dans son carnet puis changea de page pour écrire la réponse à la question d’Ethan.

- Laureline ! Je m’appelle Laureline ! Ces un joli prénom Etan !

Elle afficha un petit sourire radieux, puis en rouvrant les yeux, remarqua les blessures sur le visage et les bras du blondinet. S’inquiétant soudainement, elle se leva alors et prit la main d’Ethan pour le faire s'asseoir et prit la crème des mains du garçon. Elle sortit une bouteille d’eau et un mouchoir de son petit sac et commença a poser sur les différentes blessures le tissu imbibé d’eau. Faisant très attention de ne pas lui faire mal davantage, Laureline était très concentrée. Elle tirait la langue légèrement sur le côté, pour rester concentrée. Faisant le visage et les bras, son regard était un peu triste. Une fois que c’était nettoyer, elle déposa un peu de crème sur les blessures, faisant à la fin un petit bisou magique sur chaque blessure soigner et panser.

Elle se recula un peu pour admirer son travail et sourit. Elle prit son carnet et écrivit de nouveau avec beaucoup d’insouciance.

- Ce sont des bisous magiques ! Il aide à guérir plus vite ! Tu es tout réparé aussi maintenant !

Elle lui montra son carnet toute contente, penchant légèrement la tête sur le côté ! Elle ne savait pas si ce qu’elle avait fait était gênant ou pas, mais elle était contente de l’avoir fait !

Laureline était au ange, elle avait rencontré un prince comme dans ses livres. Évidemment, le début était complètement différent, mais il était vraiment gentil avec elle. Est ce qu’il se moquerait d’elle en l’entendant parler un jour ? Laureline avait un peu peur de cela, elle n’aimait pas voir qu’elle était plus mauvaise que les autres en termes de vocabulaire. Le blondinet rigolait un peu de son compliment, cela lui avait fait plaisir on dirait ! Laureline était vraiment heureuse de voir qu’il avait aimé, elle ne connaissait pas trop la définition du mot, mais elle le trouvait très beau à l’oreille. Lui laissant alors prendre son carnet pour écrire quelque chose, Laureline était un peu curieuse et essaya de lire par-dessus, histoire de voir ce qu’il allait mettre.

Elle récupéra alors le carnet une fois fini et le lis avec attention. Elle fit un “oh” avec sa bouche et analysa les mots avant d’hocher la tête. Donc Etan s’écrivait avec un h ? Laureline le nota dans son carnet avec deux barres en dessous et leva sa tête pour sourire à Ethan. Elle venait d’apprendre une nouvelle chose aujourd’hui, cela la rendait très heureuse.

Elle se surprit de nouveau à rougir un peu lorsqu’il lui dit que son prénom était joli. Il est vrai qu’elle trouvait aussi qu’il l’était. Elle n’avait pas vraiment croisé de personnes qui portaient le même que le sien, cela la rendait donc très unique. Elle prit son carnet pour écrire de nouveau et après quelques secondes, le lui tendit avec un sourire innocent.

- C’est joli aussi Ethan !

Elle était un peu triste de le voir aussi blessée et donc, se decida rapidement à l’aider, comme il avait fait avec elle. Laureline y allait vraiment doucement, histoire de ne pas le blesser encore plus. Faisant des petits tapotements, elle finit avec succès et procéda au soignement ultime, le bisou magique ! Rose lui en faisait souvent lorsqu’elle se faisait mal par pure maladresse. Fière d’elle, Laureline afficha un petit sourire satisfait et rangea sa bouteille et son mouchoir une fois sa mission terminée.

La rosée ne s’attendait pas à avoir un bisou magique à son tour. Lorsque le bisou se posa sur sa joue, Laureline sentit son coeur refaire un Doki Doki et le rouge monter de nouveau au joue. Combien de fois avait-elle rougit en si peu de temps ? Elle ne les comptait pas, mais elle n’était pas si froide à cette remarque interne. Il était vraiment un prince ? Il fallait qu’elle le sache ! Mais ce n’était pas le moment. Elle serra simplement son carnet contre elle, un petit sourire heureux sur le visage.

Laureline se leva alors après la phrase d’Ethan et sautilla sur le moment, impatiente de l’emmener à sa boutique préférée ! Se mettant devant Ethan, elle lui prit la main pour ensuite se mettre en route, chantonnant une mélodie qui lui était venue soudainement. Le contact de cette main était chaude et réconfortante, procurant une sensation de bien-être à Laureline.

Durant le trajet, Laureline montra pleins de boutiques où elle allait souvent. Il y avait des boutiques de peluches, des boutiques de vêtements assez particulière en termes de choix de couleurs. Puis après une bonne dizaine de minute, Laureline s’arrêta alors devant la patisserie, des étoiles dans les yeux et lâche finalement la main pour montrer un sublime éclair au chocolat rose. Elle prend son carnet et fait un grand sourire.

- C’est ma boutique préférée !! C’est trop bon !!