[EVENT PANDA GROUPE 1] Paris on Fire

Tu ne sais pas d'où vient cette envie de tout détruire, de ne plus être calme, doux, posé. De ne plus vouloir être cet Aki adorable que tout le monde aimait, que tout le monde aimait briser en parlant de ton frère. Aujourd'hui, tu prenais une sorte de revanche sur la vie, et cela était des plus agréable, tu le ressentais au fond de toi : tu aimais ce sentiment de puissance, ce sentiment que tu étais inarrêtable. De plus, tu n'étais pas seul à éprouver ce sentiment; la jeune femme avec toi. Cette femme aux cheveux de neige avait cette aura que tu connaissais bien. Pour une fois, vous pouviez être vous même sans daigner se plier aux volontés de la société, aux volontés de votre entourage. Aucune volonté, hormis la vôtre, comptait dorénavant.

Tu prenais un Malin plaisir à tirer sur cette petite peluche, voyant ses coutures céder, petit à petit, sous la pression que tu exerçais sur ces dernières. Un sourire sadique s'était dessiné sur tes lèvres pâles, un instinct de presque plaisir malsain à torturer cette petite fille aux cheveux bleutés - alors qu'en temps normal, jamais, Ö grand jamais tu ne ferais cela. Tu avais vu la jeune femme aux cheveux blancs prendre un Obijime, le retirer de sa taille, et une petite chose en était sortie. Tu avais reconnu l'obijime, étant un objet de chez toi. Cependant, qu'une petite chose en sorte ? Ceci était extraordinaire. Et en plus, elle parlait. Tu penchais la tête, ne comprenant pas trop ce que cela signifiait. La jeune femme t'avait donné cet obijime, le présentant comme le miraculous de la loutre, miraculous capable d'influencer l'humeur des personnes que tu voulais. Tu souriais. 

Tu avais enfin l'un de ces objets en ta possession. Tu n'avais juste qu'à dire "Kawaa transforme-moi!", n'est-ce pas ? Tu allais pouvoir venger ton frère en bonne et due forme.

— Oh. C'est une bonne surprise, mais j'accepte avec plaisir ce genre d'aide pour aujourd'hui. Voyons voir.

Et pour toujours. Le petit animal du nom de Kawaa se présentait à toi, les sourcils froncés. Elle ne semblait pas totalement comprendre dans quel pétrin elle était, mais une chose est sûre : Les loutres, c'est adorable, et maintenant, tu en as une rien qu'à toi.

— Quelqu'un peut m'expliquer ce qu'il se passe ?
— Kawaa, transforme moi !
— Bon. Une prochaine fois... Si je peux te donner un conseil, prononces "vision" une fois que tu es transformé.

Prononçais le petit miraculous avant de disparaître tandis que toi, tu avais ton costume sur les épaules. Tu voyais ton champ de vision se rétrécir, prenant la forme de deux fentes, sous un masque du Kitsune. Tu avais reconnu très vite les formes, c'était un costume aux allures japonaises, il te correspondait bien. A ta taille, dans un fourreau, tu avais ce qui semblait être un sabre, très joli d'ailleurs. Prenant en compte le conseil de la petite loutre, tu avais prononcé "Vision" assez rapidement. Et tu fus surpris de voir ces... Fils, qui étaient apparus autour des personnes autour de vous. Certains étaient épais, d'autres étaient aussi fins que des fils de pêche. Un sabre... Des fils... Cela faisait quoi si tu en tranchais un ? Mais tu n'avais pas vu où était partie la jeune fille aux cheveux bleutés, ayant disparu dans une fumée de farine.

— Tu as vu où est partie la gamine ?

Mais tu avais rapidement remarqué où elle était partie : la farine laisse des traces. Puis en plus... Ce n'est pas comme si elle était très discrète. Tu lâchais un léger rire à sa "menace" enfantine.


— Psst. Tu vas nous embêter jusqu'à quand, la mioche, où sont tes parents ?

Tu avais dégainé ton sabre, prenant appuis sur tes jambes, tu venais prendre de l'élan, ignorant complètement les paroles de la petite fille, sautant au-dessus d'elle pour venir couper le fils qu'elle possédait. C'était un fils assez épais, un fils qui correspondait à la joie d'un enfant. Reprenant appui sur tes jambes après ton saut, tu venais jouer de ton sabre.

— Et maintenant, petite ?

Tu avais, par ailleurs, lancer un regard complice à la femme aux cheveux blancs.