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Invité
Du parfum aux vêtements — ft. Théoxane
Jeu 24 Mar - 8:14
Du parfum aux vêtements
ft. Théoxane
Stresse, angoisse, panique. Tous ces mots qui tournent dans ta tête sans que tu n'arrives à trouver de quelconque solution à ce que tu faisais face. Autant, tu avais l'habitude de faire face à des imprévus ; retard de commandes, des hic avec certains vendeurs qui finissent étrangement virés quand ils ne respectent pas la charte de Mr. Agreste. Tu peux paraître tyrannique par moments, mais il ne faut pas oublier que tu avais une réputation à tenir envers les parisiens, voir envers le monde, surtout quand tu dois représenter des boutiques à une conférence: tout doit être parfait, à l'image de celui qui avait crée cette marque de vêtements, de parfums et toutes autres choses.
Aujourd'hui n'était pas une journée calme, pas une journée banale, et tu ne pouvais décidément pas te permettre de te reposer sur tes acquis. Nathalie n'était pas là, tout du moins, elle était tellement occupée avec d'autres choses que tu avais été mise en charge de faire les shooting photos de la nouvelle collection qui était soigneusement rangée à l'arrière boutique... Soucis numéro un : tu n'avais jamais fait ça. Soucis numéro deux : le mannequin sensé venir pour les photos ne venait pas. Une minute de retard s'était transformée en une heure de retard, puis au final, après un coup de téléphone, il s'était désisté pour une raison tellement floue que tu lui avais raccroché au nez.
Tu tournais en rond dans la boutique, tes talons claquaient tandis que ta fureur se voyait avec tes poings serrés. Mais quand les clients te faisaient face, tu avais ce pouvoir grandiose de pouvoir changer de faciès et devenir le plus doux des anges. Néanmoins, alors que tu étais toujours en panique, tu avais reconnu une chevelure assez familière. Et bien sûr qu'elle était familière, sa tête était affichée dans certaines affiches du magasin. Venant comme un Messi, comme ton sauveur, tu t'approchais d'elle, te mettant face à elle. Te penchant légèrement, tu la regardais, avec un sourire qui se voulait authentique.
« — Madame de Salois. Vous n'imaginez pas à quel point vous tombez à pic. Puis-je abuser de votre temps ? Je suis légèrement bloquée dans une situation délicate. »
Aujourd'hui n'était pas une journée calme, pas une journée banale, et tu ne pouvais décidément pas te permettre de te reposer sur tes acquis. Nathalie n'était pas là, tout du moins, elle était tellement occupée avec d'autres choses que tu avais été mise en charge de faire les shooting photos de la nouvelle collection qui était soigneusement rangée à l'arrière boutique... Soucis numéro un : tu n'avais jamais fait ça. Soucis numéro deux : le mannequin sensé venir pour les photos ne venait pas. Une minute de retard s'était transformée en une heure de retard, puis au final, après un coup de téléphone, il s'était désisté pour une raison tellement floue que tu lui avais raccroché au nez.
Tu tournais en rond dans la boutique, tes talons claquaient tandis que ta fureur se voyait avec tes poings serrés. Mais quand les clients te faisaient face, tu avais ce pouvoir grandiose de pouvoir changer de faciès et devenir le plus doux des anges. Néanmoins, alors que tu étais toujours en panique, tu avais reconnu une chevelure assez familière. Et bien sûr qu'elle était familière, sa tête était affichée dans certaines affiches du magasin. Venant comme un Messi, comme ton sauveur, tu t'approchais d'elle, te mettant face à elle. Te penchant légèrement, tu la regardais, avec un sourire qui se voulait authentique.
« — Madame de Salois. Vous n'imaginez pas à quel point vous tombez à pic. Puis-je abuser de votre temps ? Je suis légèrement bloquée dans une situation délicate. »
Kaedehara
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Théoxane de Salois
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Re: Du parfum aux vêtements — ft. Théoxane
Ven 25 Mar - 14:58
I knew you were
You were gonna come to me
And here you are
But you better choose carefully
'Cause I, I'm capable of anything
Of anything and everything
You were gonna come to me
And here you are
But you better choose carefully
'Cause I, I'm capable of anything
Of anything and everything
Du parfum aux vêtements
Tu profitais de la douceur du mois d'avril pour faire à nouveau ta garde-robe ; tes vêtements d'hiver commençaient à devenir trop chaud et telle une petite diva, tu avais fait le tour de tes vêtements. Si bien que tu avais profité de cette matinée pour faire du shopping... Tu avais proposé à Dylane de t'accompagner mais elle était occupée ces derniers temps et tu n'avais pas envie d'y aller avec tes "amies" de la Haute. Après tout, on n'était mieux servi que par soi-même, non ?
Tu allais donc dans Paris pour entrer dans les magasins, regarder les dernières collections, les essayer parfois et faire chauffer ta carte bleue. Il faisait si beau aujourd'hui que tu t'arrêtais parfois pour faire prendre du thé glacé avec tes sacs plein les bras. Tu te prenais même au jeu du selfie à envoyer à Dylane pour tenter de la convaincre de te rejoindre... Mais elle avait des obligations et tu étais bien la première à refuser des sorties quand ton emploi du temps ne te le permettait pas.
Tu entrais finalement dans la dernière boutique de ta matinée, celle de Monsieur Agreste. Mais tu étais presque déçue. La nouvelle collection n'allait pas tarder à sortir mais elle n'était pas encore dans la boutique ; pour le moment, tu ne voyais que des hauts et des pantalons que tu ne connaissais déjà que trop bien. Mais peut-être que tu trouverais finalement ton bonheur ? Alors tu flânais dans les rayons, prenant des articles avant de les reposer à leur place. Tu n'étais pas convaincue.
Tu remarquais tout de même une robe assez légère que tu hésitais à aller essayer ; les beaux jours arrivaient de plus en plus et la chaleur commençait à se faire ressentir. Peut-être que c'était le moment de sortir une jolie robe ? Tu pris le cintre entre tes mains pour observer la robe sous toutes les coutures avant de remarquer finalement qu'une personne s'était approchée de toi ; mais pas n'importe quelle personne ! La directrice de la boutique. Pendant quelques secondes, tu te demandais si tu n'avais pas fait quelque chose de mal.
- Madame de Salois. Vous n'imaginez pas à quel point vous tombez à pic. Puis-je abuser de votre temps ? Je suis légèrement bloquée dans une situation délicate.
Tu haussais les sourcils, te demandant bien en quoi tu pouvais lui être utile... Mais tu avais la sensation que c'était très important sinon elle ne se serait pas approchée de toi pendant que tu faisais les boutiques. Tu gardais la robe en main -c'était quand même la dernière- pour pouvoir l'essayer un peu plus tard.
- Bonjour mademoiselle Torrès, je vous écoute ! En quoi puis-je vous aider ? Pourrions-nous discuter pendant que j'essaye cette robe ?
Tu n'avais vraiment pas envie qu'elle te passe sous le nez et tu allais être rapide à essayer cette robe dans les cabines d'essayage ; un rideau n'allait pas vous empêcher d'avois décemment cette conversation. Enfin, tu l'espérais. Tu commençais à te diriger vers les cabines d'essayage tout en espérant que ce n'était pas pour une question personnelle ou amoureuse car tu n'étais pas la meilleure pour donner quelques conseils... Voilà des mois que tu patinais avec Dylane alors conseiller les autres !
Tu allais donc dans Paris pour entrer dans les magasins, regarder les dernières collections, les essayer parfois et faire chauffer ta carte bleue. Il faisait si beau aujourd'hui que tu t'arrêtais parfois pour faire prendre du thé glacé avec tes sacs plein les bras. Tu te prenais même au jeu du selfie à envoyer à Dylane pour tenter de la convaincre de te rejoindre... Mais elle avait des obligations et tu étais bien la première à refuser des sorties quand ton emploi du temps ne te le permettait pas.
Tu entrais finalement dans la dernière boutique de ta matinée, celle de Monsieur Agreste. Mais tu étais presque déçue. La nouvelle collection n'allait pas tarder à sortir mais elle n'était pas encore dans la boutique ; pour le moment, tu ne voyais que des hauts et des pantalons que tu ne connaissais déjà que trop bien. Mais peut-être que tu trouverais finalement ton bonheur ? Alors tu flânais dans les rayons, prenant des articles avant de les reposer à leur place. Tu n'étais pas convaincue.
Tu remarquais tout de même une robe assez légère que tu hésitais à aller essayer ; les beaux jours arrivaient de plus en plus et la chaleur commençait à se faire ressentir. Peut-être que c'était le moment de sortir une jolie robe ? Tu pris le cintre entre tes mains pour observer la robe sous toutes les coutures avant de remarquer finalement qu'une personne s'était approchée de toi ; mais pas n'importe quelle personne ! La directrice de la boutique. Pendant quelques secondes, tu te demandais si tu n'avais pas fait quelque chose de mal.
- Madame de Salois. Vous n'imaginez pas à quel point vous tombez à pic. Puis-je abuser de votre temps ? Je suis légèrement bloquée dans une situation délicate.
Tu haussais les sourcils, te demandant bien en quoi tu pouvais lui être utile... Mais tu avais la sensation que c'était très important sinon elle ne se serait pas approchée de toi pendant que tu faisais les boutiques. Tu gardais la robe en main -c'était quand même la dernière- pour pouvoir l'essayer un peu plus tard.
- Bonjour mademoiselle Torrès, je vous écoute ! En quoi puis-je vous aider ? Pourrions-nous discuter pendant que j'essaye cette robe ?
Tu n'avais vraiment pas envie qu'elle te passe sous le nez et tu allais être rapide à essayer cette robe dans les cabines d'essayage ; un rideau n'allait pas vous empêcher d'avois décemment cette conversation. Enfin, tu l'espérais. Tu commençais à te diriger vers les cabines d'essayage tout en espérant que ce n'était pas pour une question personnelle ou amoureuse car tu n'étais pas la meilleure pour donner quelques conseils... Voilà des mois que tu patinais avec Dylane alors conseiller les autres !
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Re: Du parfum aux vêtements — ft. Théoxane
Dim 27 Mar - 18:29
Du parfum aux vêtements
ft. Théoxane
Normalement, tu savais gérer tes émotions, rester professionnelle malgré le stresse et l'angoisse que peut te donner ton travail et ses imprévus. Néanmoins parfois, c'était des imprévus où tu ne voyais pas d'issu, où tout t'échappait complètement et hormis paniquer, tu ne savais pas trop quoi faire d'autre. Ce n'était pas ton domaine, les photos des marques. Généralement, tu recevais les dites photos, les posters, les affiches et tu étais en charge de les afficher proprement dans le magasin. Mais ici, tu devais t'en charger de toi-même ? Avais-tu le niveau requis ? Certainement que non, tu n'avais jamais eu à utiliser un appareil photo, surtout un professionnel, surtout pour une marque telle que la marque Agreste, la marque du patron qui t'avait embauché en tant que directrice de son seul magasin à Paris.
Tu remerciais tous les dieux de ce monde, que tu sois croyante ou pas, pour que Théoxane croise ta route. Ce n'était pas un visage inconnu de cette marque, alors sûrement que cela ne poserait pas de problème si c'était elle qui apparaissait sur les photos de la nouvelle marque ? De toute façon, tu n'avais pas trop le choix.
« — Oui bien sûr, je ne veux pas interférer dans vos achats. »
Même si ton ultime but était de clairement interférer car tu voulais qu'elle pose à la place de l'autre mannequin... Si tu le pouvais, tu t'occuperais personnellement de ce mannequin. La laissant rentrer dans la cabine d'essayage, tu restais en face, légèrement adosser contre l'un des murs à l'extérieur de la cabine d'essayage, tentant de reprendre ton calme.
« — Vous pouvez refuser si vous n'avez pas le temps ou l'envie, néanmoins cela me retirerait une énorme épine du pied... A vrai dire, un de nos mannequin nous a "abandonné", et donc nous n'avons plus personne pour poser avec la nouvelle marque Agreste, du côté féminin. »
Tu soupirais, détestant être dans ce genre de situation.
« — Serait-ce possible... Que vous posiez à sa place ? Vous aurez une augmentation sur votre salaire d'égerie et tout ce qui y est lié, je vous le promet. »
Tu remerciais tous les dieux de ce monde, que tu sois croyante ou pas, pour que Théoxane croise ta route. Ce n'était pas un visage inconnu de cette marque, alors sûrement que cela ne poserait pas de problème si c'était elle qui apparaissait sur les photos de la nouvelle marque ? De toute façon, tu n'avais pas trop le choix.
« — Oui bien sûr, je ne veux pas interférer dans vos achats. »
Même si ton ultime but était de clairement interférer car tu voulais qu'elle pose à la place de l'autre mannequin... Si tu le pouvais, tu t'occuperais personnellement de ce mannequin. La laissant rentrer dans la cabine d'essayage, tu restais en face, légèrement adosser contre l'un des murs à l'extérieur de la cabine d'essayage, tentant de reprendre ton calme.
« — Vous pouvez refuser si vous n'avez pas le temps ou l'envie, néanmoins cela me retirerait une énorme épine du pied... A vrai dire, un de nos mannequin nous a "abandonné", et donc nous n'avons plus personne pour poser avec la nouvelle marque Agreste, du côté féminin. »
Tu soupirais, détestant être dans ce genre de situation.
« — Serait-ce possible... Que vous posiez à sa place ? Vous aurez une augmentation sur votre salaire d'égerie et tout ce qui y est lié, je vous le promet. »
Kaedehara
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Théoxane de Salois
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Re: Du parfum aux vêtements — ft. Théoxane
Mer 30 Mar - 16:31
I knew you were
You were gonna come to me
And here you are
But you better choose carefully
'Cause I, I'm capable of anything
Of anything and everything
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Du parfum aux vêtements
C'était bien rare qu'un vêtement te tape dans l'œil mais cette petite robe te ferait certainement une belle silhouette... Ou peut-être pas finalement. Il n'y avait qu'en essayant que tu aurais des réponses à tes questions. La directrice accepta de t'accompagner jusqu'aux cabines d'essayages et t'expliquer le petit soucis qui lui tombait sur le coin du nez... Tu entrais dans la cabine et tirais le rideau, tout en écoutant attentivement Mademoiselle Torrès.
- Vous pouvez refuser si vous n'avez pas le temps ou l'envie, néanmoins cela me retirerait une énorme épine du pied... A vrai dire, un de nos mannequin nous a "abandonné", et donc nous n'avons plus personne pour poser avec la nouvelle marque Agreste, du côté féminin.
- Oh.
Oui "oh", voilà une situation qui était bien embarrassante ! Tu comprenais maintenant en quoi il s'agissait d'une situation délicate... Mais tu commençais à avoir une vague idée de la suite de la conversation. Tu n'avais pas eu tort, voilà que la directrice te demandait de bien vouloir remplacer le mannequin qui lui avait fait faux bond ; te promettant une augmentation sur salaire et tout ce qui pouvait être lié à cette séance photo. Par réflexe, tu passais ta tête en dehors de la cabine, laissant le reste de ton corps presque dénudé caché sous le rideau.
- Est-ce que Nathalie est au courant de cette situation ?! Dis-tu sur un ton presque apeuré.
Dire que tu avais peur de cette femme n'était pas le bon mot mais elle savait se montrer... brusque et sans pitié. Autant dire qu'elle portait bien son nom de famille. Tu avais d'ailleurs une petite pensée pour le mannequin qui n'était pas venue et dont la carrière allait être sacrément compromise... Oh si il y avait une chose qui n'était pas permise dans cette boîte, c'était de poser un lapin au grand nom de la mode. Cette pauvre demoiselle pouvait repenser à un plan de carrière. Tu te dépêchais de terminer ton essayage et ouvris le rideau pour montrer ta jolie silhouette dans cette nouvelle robe.
- Qu'en pensez-vous ? Demandais-tu en te reculant pour t'observer dans la glace.
Tu appréciais avoir les avis d'autres personnes... Un regard extérieur était toujours bénéfique, peut-être que tu te voilais la face et que cette robe ne t'allait pas du tout. Tu n'avais pas oublié sa question mais tu prenais le temps de peser le pour et le contre... A vrai dire, il n'y avait pas beaucoup de contre mais Nathalie pouvait se montrer si... si désagréable si elle n'avait pas été prévenue en avance d'un tel changement de situation. Mais en même temps, tu ne pouvais pas la laisser dans ce pétrin. Tu te tournais vers la direction.
- Oui bien sûr que j'accepte de vous aider ! Dîtes-moi ce que je dois porter et ce que je dois faire.
Tu ne savais pas quand ni à quoi ça allait ressembler... Est-ce qu'il s'agissait d'une séance photo ? D'un défilé ? La sortie de la nouvelle collection ? En tant que mannequin, tu avais l'habitude de recevoir quelques directives et tu étais toute ouïe à celle de Madame Torrès.
- Vous pouvez refuser si vous n'avez pas le temps ou l'envie, néanmoins cela me retirerait une énorme épine du pied... A vrai dire, un de nos mannequin nous a "abandonné", et donc nous n'avons plus personne pour poser avec la nouvelle marque Agreste, du côté féminin.
- Oh.
Oui "oh", voilà une situation qui était bien embarrassante ! Tu comprenais maintenant en quoi il s'agissait d'une situation délicate... Mais tu commençais à avoir une vague idée de la suite de la conversation. Tu n'avais pas eu tort, voilà que la directrice te demandait de bien vouloir remplacer le mannequin qui lui avait fait faux bond ; te promettant une augmentation sur salaire et tout ce qui pouvait être lié à cette séance photo. Par réflexe, tu passais ta tête en dehors de la cabine, laissant le reste de ton corps presque dénudé caché sous le rideau.
- Est-ce que Nathalie est au courant de cette situation ?! Dis-tu sur un ton presque apeuré.
Dire que tu avais peur de cette femme n'était pas le bon mot mais elle savait se montrer... brusque et sans pitié. Autant dire qu'elle portait bien son nom de famille. Tu avais d'ailleurs une petite pensée pour le mannequin qui n'était pas venue et dont la carrière allait être sacrément compromise... Oh si il y avait une chose qui n'était pas permise dans cette boîte, c'était de poser un lapin au grand nom de la mode. Cette pauvre demoiselle pouvait repenser à un plan de carrière. Tu te dépêchais de terminer ton essayage et ouvris le rideau pour montrer ta jolie silhouette dans cette nouvelle robe.
- Qu'en pensez-vous ? Demandais-tu en te reculant pour t'observer dans la glace.
Tu appréciais avoir les avis d'autres personnes... Un regard extérieur était toujours bénéfique, peut-être que tu te voilais la face et que cette robe ne t'allait pas du tout. Tu n'avais pas oublié sa question mais tu prenais le temps de peser le pour et le contre... A vrai dire, il n'y avait pas beaucoup de contre mais Nathalie pouvait se montrer si... si désagréable si elle n'avait pas été prévenue en avance d'un tel changement de situation. Mais en même temps, tu ne pouvais pas la laisser dans ce pétrin. Tu te tournais vers la direction.
- Oui bien sûr que j'accepte de vous aider ! Dîtes-moi ce que je dois porter et ce que je dois faire.
Tu ne savais pas quand ni à quoi ça allait ressembler... Est-ce qu'il s'agissait d'une séance photo ? D'un défilé ? La sortie de la nouvelle collection ? En tant que mannequin, tu avais l'habitude de recevoir quelques directives et tu étais toute ouïe à celle de Madame Torrès.
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Re: Du parfum aux vêtements — ft. Théoxane
Mar 5 Avr - 11:31
Du parfum aux vêtements
ft. Théoxane
Tu détestais les imprévus. Ne pas contrôler la situation, se laisser aller à des événements que tu ne contrôles plus réellement, mais ici, tu n’avais pas le choix de faire face à cela. Cela t’agaçait au plus haut point, mais ton éducation t’avait apprit à ne pas montrer cette énervement, en plus face à une noble, qui plus-est, une employée de ton patron aussi. Un visage connu de tous que tu ne dois pas saccagé avec tes énervements. La tête de la descente d’un roi était ressortie de la cabine d’un sursaut, parlant de Nathalie. Tu soupirais.
« — Non, elle n’est pas au courant, du moins, pas au courant que ce sera vous. Néanmoins, je lui passerai un appel pour lui prévenir que je n’ai pas vraiment eu le choix. Puis elle n’a rien à vous dire ; j’en prends toute la responsabilité. »
De toute manière, elle était tellement occupée par d’autres choses qu’elle n’avait pas à faire de commentaires sur comment tu gérais la situation de ce magasin, qui avait toujours extrêmement bien tourné depuis que tu en étais la directrice. Non pas que tu étais forcément le rouage qui faisait bien tourner la marque Agreste, mais disons que tu y contribuais bien. Il faut dire que ton talent pour la négociation était un atout considérable quand on gérait un magasin d’une telle envergure. La jeune noble sortait de la cabine, demandant ton avis sur la tenue qu’elle avait essayé pendant vos échanges.
« — Elle vous va à merveille, elle met bien en valeur votre silhouette et vos formes, un très bon choix si vous voulez mon humble avis. »
Disais-tu d’un grand sourire. Un sourire qui s’était agrandit en entendant qu’elle allait t’aider. Un soupire de soulagement s’était échappé de tes lèvres rosées, tu étais rassurée. Tu lui disais de venir te voir dans l’arri-re boutique quand elle s’était rechangée de nouveau, tu l’attendras là-bas. En y allant pour préparer la salle, tu avais prit conscience d’une chose : Tu n’avais jamais fait ça en fait. Tu claquais de la langue de désarrois, voyant que la jeune blonde était arrivée, tu passais une main sur ton cou, perdant tout ton professionnalisme en une parole;
« — Je ne sais pas comment on fait tout ça. En réalité, je n’ai jamais réalisé ça, mais Nathalie m’a bien fait comprendre qu’on ne peut pas accepter de retard donc... »
Tu regardais la jeune femme.
« — Comment ça se passe habituellement, pour vous ? »
« — Non, elle n’est pas au courant, du moins, pas au courant que ce sera vous. Néanmoins, je lui passerai un appel pour lui prévenir que je n’ai pas vraiment eu le choix. Puis elle n’a rien à vous dire ; j’en prends toute la responsabilité. »
De toute manière, elle était tellement occupée par d’autres choses qu’elle n’avait pas à faire de commentaires sur comment tu gérais la situation de ce magasin, qui avait toujours extrêmement bien tourné depuis que tu en étais la directrice. Non pas que tu étais forcément le rouage qui faisait bien tourner la marque Agreste, mais disons que tu y contribuais bien. Il faut dire que ton talent pour la négociation était un atout considérable quand on gérait un magasin d’une telle envergure. La jeune noble sortait de la cabine, demandant ton avis sur la tenue qu’elle avait essayé pendant vos échanges.
« — Elle vous va à merveille, elle met bien en valeur votre silhouette et vos formes, un très bon choix si vous voulez mon humble avis. »
Disais-tu d’un grand sourire. Un sourire qui s’était agrandit en entendant qu’elle allait t’aider. Un soupire de soulagement s’était échappé de tes lèvres rosées, tu étais rassurée. Tu lui disais de venir te voir dans l’arri-re boutique quand elle s’était rechangée de nouveau, tu l’attendras là-bas. En y allant pour préparer la salle, tu avais prit conscience d’une chose : Tu n’avais jamais fait ça en fait. Tu claquais de la langue de désarrois, voyant que la jeune blonde était arrivée, tu passais une main sur ton cou, perdant tout ton professionnalisme en une parole;
« — Je ne sais pas comment on fait tout ça. En réalité, je n’ai jamais réalisé ça, mais Nathalie m’a bien fait comprendre qu’on ne peut pas accepter de retard donc... »
Tu regardais la jeune femme.
« — Comment ça se passe habituellement, pour vous ? »
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Re: Du parfum aux vêtements — ft. Théoxane
Ven 8 Avr - 18:58
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Du parfum aux vêtements
Tu avais fait une grimace en apprenant que Nathalie n'était pas au courant de ces petits aménagements... Tu savais qu'elle avait une sainte horreur que les choses ne se passent pas comme prévu ! Tu espérais tout de même qu'elle remarquerait que Madame Torrès mettait tout en œuvre pour rattraper les choses. Néanmoins, tu savais à quel point Nathalie pouvait se montrer si froide et tranchante... Mais surtout, tu n'aimerais pas être à la place du mannequin qui s'était désistée.
Le compliment concernant ta robe te motivait davantage à acheter la petite merveille que tu portais sur le dos ; un peu de folies dans la vie ! Tu t'étais donc retournée, déterminée à acheter cette robe et à aider Madame Torrès ! Tu te changeais à nouveau avant de la rejoindre dans l'arrière boutique où devait se trouver la nouvelle collection Agreste ; ce n'était pas la première fois que tu faisais un shooting mais c'était bien la première fois que tu allais porter la collection avait tout le monde ! Oh, tu étais excitée ! Tu allais donc dans l'arrière-boutique, prête à écouter les ordres de Madame Torrès.
- Je ne sais pas comment on fait tout ça. En réalité, je n’ai jamais réalisé ça, mais Nathalie m’a bien fait comprendre qu’on ne peut pas accepter de retard donc...
Tu penchais la tête sur le côté. Oh, ça changeait un peu la donne que ce soit sa première fois ! Tu devinais qu'il y avait un peu de pression et surtout que Nathalie n'allait pas la rater au tournant si elle venait à se louper ! Non, cette séance photo devait être parfaite ! Il fallait prouver à Nathalie que d'autres personnes étaient également capables de s'en sortir !
- Comment ça se passe habituellement, pour vous ?
Hum, il est vrai que des deux personnes tu étais celle qui s'y "connaissait" le plus en matière de séances photos. Tu posais une main sur ton menton pour prendre le temps de réfléchir... Tu savais comment ça se passait pour les mannequins mais tu n'avais aucune idée du fonctionnement de l'équipe technique. Tu regardais ta montre.
- A quelle heure doit avoir lieu la séance photo ?
A quel point étiez-vous dans l'urgence ? Tu décidais de prendre un peu les rênes et demandais une petite check list pour vérifier que vous aviez tout ce qu'il fallait : la nouvelle collection, heure d'arrivée des maquilleurs et photographes mais aussi commencer à fermer la boutique. Tu lui demandais également si il y avait des décors ou ils voulaient le magasin comme fond.
- Puis-je vous demander de fermer la boutique afin que nous puissions préparer le décor ?
3h pour tout organiser, ranger un peu et faire un brin de ménage ne ferait pas de mal ! Tandis qu'elle s'occupait des clients, tu t'approchais de la collection et rangeais les vêtements dans l'ordre d'essayage sur un portant afin que les passages soient plus fluides... L'idée était de préparer le magasin afin que l'équipe technique n'ait qu'à installer la lumière et terminer de poser le cadre. Une fois les vêtements rangés, tu retournais dans la boutique qui était désormais déserte.
- Savez vous à quelle heure l'équipe technique arrive ?
Le compliment concernant ta robe te motivait davantage à acheter la petite merveille que tu portais sur le dos ; un peu de folies dans la vie ! Tu t'étais donc retournée, déterminée à acheter cette robe et à aider Madame Torrès ! Tu te changeais à nouveau avant de la rejoindre dans l'arrière boutique où devait se trouver la nouvelle collection Agreste ; ce n'était pas la première fois que tu faisais un shooting mais c'était bien la première fois que tu allais porter la collection avait tout le monde ! Oh, tu étais excitée ! Tu allais donc dans l'arrière-boutique, prête à écouter les ordres de Madame Torrès.
- Je ne sais pas comment on fait tout ça. En réalité, je n’ai jamais réalisé ça, mais Nathalie m’a bien fait comprendre qu’on ne peut pas accepter de retard donc...
Tu penchais la tête sur le côté. Oh, ça changeait un peu la donne que ce soit sa première fois ! Tu devinais qu'il y avait un peu de pression et surtout que Nathalie n'allait pas la rater au tournant si elle venait à se louper ! Non, cette séance photo devait être parfaite ! Il fallait prouver à Nathalie que d'autres personnes étaient également capables de s'en sortir !
- Comment ça se passe habituellement, pour vous ?
Hum, il est vrai que des deux personnes tu étais celle qui s'y "connaissait" le plus en matière de séances photos. Tu posais une main sur ton menton pour prendre le temps de réfléchir... Tu savais comment ça se passait pour les mannequins mais tu n'avais aucune idée du fonctionnement de l'équipe technique. Tu regardais ta montre.
- A quelle heure doit avoir lieu la séance photo ?
A quel point étiez-vous dans l'urgence ? Tu décidais de prendre un peu les rênes et demandais une petite check list pour vérifier que vous aviez tout ce qu'il fallait : la nouvelle collection, heure d'arrivée des maquilleurs et photographes mais aussi commencer à fermer la boutique. Tu lui demandais également si il y avait des décors ou ils voulaient le magasin comme fond.
- Puis-je vous demander de fermer la boutique afin que nous puissions préparer le décor ?
3h pour tout organiser, ranger un peu et faire un brin de ménage ne ferait pas de mal ! Tandis qu'elle s'occupait des clients, tu t'approchais de la collection et rangeais les vêtements dans l'ordre d'essayage sur un portant afin que les passages soient plus fluides... L'idée était de préparer le magasin afin que l'équipe technique n'ait qu'à installer la lumière et terminer de poser le cadre. Une fois les vêtements rangés, tu retournais dans la boutique qui était désormais déserte.
- Savez vous à quelle heure l'équipe technique arrive ?
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Re: Du parfum aux vêtements — ft. Théoxane
Sam 9 Avr - 17:57
Du parfum aux vêtements
ft. Théoxane
Etre la directrice d'un magasin avec une réputation aussi grande que Agreste était très compliqué à gérer par moment. Tu devais t'adapter au moindre petit problème technique, trouver des solutions si Nathalie n'était pas présente, faire en sorte que tout soit parfait dans tous les recoins, aucune poussière sur les étagères... Tu avais une réputation à tenir et cela ne te dérangeait pas, en travaillant dans ce domaine, tu t'attendait à cela. Néanmoins, il y a des jours où tu te passerais bien d'être sous stresse constant. Il y a des jours où tu préférais fumer ton kiseru tranquillement sur une terrasse avec un bon cocktail en face de toi. Mais aujourd'hui ne faisait pas exception à ton quotidien, c'était même pire dans un sens. Comment ça, tu devrais gérer une chose dont tu n'avais pas l'habitude ? En plus, si ce n'était pas réussi, Nathalie n'allait pas être contente... Comme assez régulièrement en soi..
« — La séance commence dans trois heures. Nous avons le temps comme... Peu de temps. Il faut simplement être efficace. »
Facile à dire, moins simple à effectuer. En répondant à toutes les interrogations de la jeune blonde, le stresse montait doucement en toi. Tu prenais conscience de tout ce qu'il fallait préparer, de tout ce qu'il fallait faire et prévoir pour que tout se passe bien. Tu tentais tant bien que mal de rester professionnelle en tout occasion, être calme et réfléchir avec ta tête, mais ici, c'était compliqué. Tu l'écoutais, la demoiselle de Salois avait un peu plus l'habitude de ce genre de chose, donc pour le coup, tu te laissais guider. Elle te disait de sortir les clients pour pouvoir tout faire sans être dérangés. En effet, c'était une bonne idée. Laissant de Salois faire ce qu'elle avait en tête, tu t'occupais des derniers clients, prévenant que tu devais fermer exceptionnellement. Les clients étaient d'ailleurs très compréhensifs, ce qui t'avait étonnée.
Retournant vers Théoxane, tu étais silencieuse, attendant ses indications, car tu avais peur de faire quoi que ce soit de travers. Tu apposais un doigt sur ton menton, réfléchissant.
« — Elle ne devrait pas tarder, disons dans une trentaine de minutes. »
Du moins, tu espérais. Car à vrai dire, depuis que le mannequin avait décidé de vous laisser en plan, tu te méfiais de n'importe quelle chose aujourd'hui. Tu avais l'impression que tout pouvait mal finir.
« — J'espère que vous n'aviez rien de prévu aujourd'hui... Mes excuses pour la gêne occasionnée. »
Tu allais en direction de l'arrière boutique, cherchant tous les cartons nécessaires... Mais voilà que le sort frappait à nouveau. Tu avais craqué.
« — IL MANQUE UN COLIS, IL MAN- IL MANQUE UN COLIS!! »
« — La séance commence dans trois heures. Nous avons le temps comme... Peu de temps. Il faut simplement être efficace. »
Facile à dire, moins simple à effectuer. En répondant à toutes les interrogations de la jeune blonde, le stresse montait doucement en toi. Tu prenais conscience de tout ce qu'il fallait préparer, de tout ce qu'il fallait faire et prévoir pour que tout se passe bien. Tu tentais tant bien que mal de rester professionnelle en tout occasion, être calme et réfléchir avec ta tête, mais ici, c'était compliqué. Tu l'écoutais, la demoiselle de Salois avait un peu plus l'habitude de ce genre de chose, donc pour le coup, tu te laissais guider. Elle te disait de sortir les clients pour pouvoir tout faire sans être dérangés. En effet, c'était une bonne idée. Laissant de Salois faire ce qu'elle avait en tête, tu t'occupais des derniers clients, prévenant que tu devais fermer exceptionnellement. Les clients étaient d'ailleurs très compréhensifs, ce qui t'avait étonnée.
Retournant vers Théoxane, tu étais silencieuse, attendant ses indications, car tu avais peur de faire quoi que ce soit de travers. Tu apposais un doigt sur ton menton, réfléchissant.
« — Elle ne devrait pas tarder, disons dans une trentaine de minutes. »
Du moins, tu espérais. Car à vrai dire, depuis que le mannequin avait décidé de vous laisser en plan, tu te méfiais de n'importe quelle chose aujourd'hui. Tu avais l'impression que tout pouvait mal finir.
« — J'espère que vous n'aviez rien de prévu aujourd'hui... Mes excuses pour la gêne occasionnée. »
Tu allais en direction de l'arrière boutique, cherchant tous les cartons nécessaires... Mais voilà que le sort frappait à nouveau. Tu avais craqué.
« — IL MANQUE UN COLIS, IL MAN- IL MANQUE UN COLIS!! »
Kaedehara
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Théoxane de Salois
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Re: Du parfum aux vêtements — ft. Théoxane
Sam 9 Avr - 22:04
I knew you were
You were gonna come to me
And here you are
But you better choose carefully
'Cause I, I'm capable of anything
Of anything and everything
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'Cause I, I'm capable of anything
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Du parfum aux vêtements
Mmh... Dans 30 minutes. Le délai était quand même assez court pour tout préparer mais vous deviez faire en sorte que tout se passe pour le mieux ! Il fallait que tout soit parfait même en l'absence de Nathalie pour éviter les reproches -même si elle ne manquerait pas d'en faire dans tous les cas !-. Pour cette bonne femme, rien ni personne ne faisait du bon travail... Et c'était parfois très compliqué de se montrer à la hauteur de ses attentes !
Tu haussais les épaules lorsqu'elle parlait du programme de la journée. Il n'était pas très intéressant à dire vrai ! Il s'agissait d'une journée shopping toute simple. Finalement, ton portefeuille allait t'être reconnaissant d'avoir accepté ce contrat sauvage ! Tu commences à réarranger les vêtements sur les portants avant d'entendre Madame Torrès annoncer qu'il y avait encore une mauvaise nouvelle ! Tu te dépêchais d'aller dans l'arrière-boutique, déboulant comme si il y avait mort d'hommes.
- Un colis, quel colis ? Dîtes-moi que ce n'est rien du tout...
Néanmoins, vu sa réaction il s'agissait certainement d'un colis très important. Un vêtement de la nouvelle collection ? Un élément de décor ? Tout autre chose ? Quoi qu'il en soit, tu commençais à chercher le fameux colis manquant et tu ne t'étais pas rendue compte que cela faisait plusieurs dizaines de minutes que vous étiez dans l'arrière-boutique ! Tu avais entendu toquer contre la vitrine et des voix annonçant qu'il s'agissait de l'équipe technique. Décidément, cette journée était... était compliquée.
Tu laissais Madame Torrès aller leur ouvrir en annonçant que tu allais continuer à chercher ce fameux colis... Il y avait quand même des jours où il valait mieux ne pas se lever ! Tu les entendis rentrer et reconnu quelques voix : quelques photographes et assistants avec qui tu avais l'habitude de travailler. Ils étaient très professionnels mais ils aimaient aussi que les choses aillent vite... Pas de fausses notes. Tu pinçais les lèvres tandis que tu entendis une assistante demander où était le mannequin... Sans réfléchir, tu sortais de l'arrière-boutique pour t'annoncer.
- Je suis là !
- Hum... Mais tu n'es pas Crystal.
- Crystal est malade... Elle m'a demandée de la remplacer.
Tu laissais échapper un petit sourire gêné... Non, il n'était pas question de leur avouer que le mannequin avait fait faux bond et que Madame Torrès avait dû improviser quelque chose à la dernière minute. L'équipe technique s'échangea des regards mais de toute façon, ils allaient devoir faire avec ! Ils se tournèrent finalement vers Madame Torrès.
- Bien, c'est vous la cheffe ! Bon, je vous écoute... C'est quoi la suite du programme.
- Le maquillage !
Toute l'équipe technique se tournait vers toi, l'air de se demander pourquoi tu étais intervenue. Tes joues devinrent rouges de honte.
- Je veux dire... Elle est où la maquilleuse ? Dis-tu sur un ton hautain. Je n'ai pas que ça à faire !
Oh ce n'était pas la première fois que tu étais obligée de jouer les divas prétentieuses... Mais tu n'avais pas envie que Madame Torrès ait des problèmes ou ait la réputation de quelqu'un qui n'y connaissait rien. D'ailleurs, les photographes et les assistants se tournèrent Madame Torrès pour l'interroger du regard ; tu profitais que leur attention soit occupée ailleurs pour mimer le maquillage ainsi que les premiers essayages et ajustements. Tu espérais seulement que Madame Torrès soit douée au Times' Up... Et que tu avais la même taille que le mannequin qui avait posé un lapin.
Tu haussais les épaules lorsqu'elle parlait du programme de la journée. Il n'était pas très intéressant à dire vrai ! Il s'agissait d'une journée shopping toute simple. Finalement, ton portefeuille allait t'être reconnaissant d'avoir accepté ce contrat sauvage ! Tu commences à réarranger les vêtements sur les portants avant d'entendre Madame Torrès annoncer qu'il y avait encore une mauvaise nouvelle ! Tu te dépêchais d'aller dans l'arrière-boutique, déboulant comme si il y avait mort d'hommes.
- Un colis, quel colis ? Dîtes-moi que ce n'est rien du tout...
Néanmoins, vu sa réaction il s'agissait certainement d'un colis très important. Un vêtement de la nouvelle collection ? Un élément de décor ? Tout autre chose ? Quoi qu'il en soit, tu commençais à chercher le fameux colis manquant et tu ne t'étais pas rendue compte que cela faisait plusieurs dizaines de minutes que vous étiez dans l'arrière-boutique ! Tu avais entendu toquer contre la vitrine et des voix annonçant qu'il s'agissait de l'équipe technique. Décidément, cette journée était... était compliquée.
Tu laissais Madame Torrès aller leur ouvrir en annonçant que tu allais continuer à chercher ce fameux colis... Il y avait quand même des jours où il valait mieux ne pas se lever ! Tu les entendis rentrer et reconnu quelques voix : quelques photographes et assistants avec qui tu avais l'habitude de travailler. Ils étaient très professionnels mais ils aimaient aussi que les choses aillent vite... Pas de fausses notes. Tu pinçais les lèvres tandis que tu entendis une assistante demander où était le mannequin... Sans réfléchir, tu sortais de l'arrière-boutique pour t'annoncer.
- Je suis là !
- Hum... Mais tu n'es pas Crystal.
- Crystal est malade... Elle m'a demandée de la remplacer.
Tu laissais échapper un petit sourire gêné... Non, il n'était pas question de leur avouer que le mannequin avait fait faux bond et que Madame Torrès avait dû improviser quelque chose à la dernière minute. L'équipe technique s'échangea des regards mais de toute façon, ils allaient devoir faire avec ! Ils se tournèrent finalement vers Madame Torrès.
- Bien, c'est vous la cheffe ! Bon, je vous écoute... C'est quoi la suite du programme.
- Le maquillage !
Toute l'équipe technique se tournait vers toi, l'air de se demander pourquoi tu étais intervenue. Tes joues devinrent rouges de honte.
- Je veux dire... Elle est où la maquilleuse ? Dis-tu sur un ton hautain. Je n'ai pas que ça à faire !
Oh ce n'était pas la première fois que tu étais obligée de jouer les divas prétentieuses... Mais tu n'avais pas envie que Madame Torrès ait des problèmes ou ait la réputation de quelqu'un qui n'y connaissait rien. D'ailleurs, les photographes et les assistants se tournèrent Madame Torrès pour l'interroger du regard ; tu profitais que leur attention soit occupée ailleurs pour mimer le maquillage ainsi que les premiers essayages et ajustements. Tu espérais seulement que Madame Torrès soit douée au Times' Up... Et que tu avais la même taille que le mannequin qui avait posé un lapin.
» Sherlock (www.)
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Re: Du parfum aux vêtements — ft. Théoxane
Mer 13 Avr - 20:57
Du parfum aux vêtements
ft. Théoxane
Ce jour était le pire que tu avais vécu, même si Dieu sait que tu en vivras d'autres des comme ça, voir pire. Quoi que, en y songeant, tu te disais que le pire jour que tu avais pu vivre était quand tu avais dû laisser Lisbeth s'en aller, pour qu'elle puisse être heureuse, former la famille qu'elle voulait tant... Tu soupirais. Ce n'était pas le moment de te laisser aller aux larmes du passé. Tu cherchais en panique le fameux colis, mais voilà que la demoiselle te signait un autre problème : L'équipe technique était là. Tes yeux écarquillés témoignaient de cette panique que tu possédais, mais tu restais professionnelle Du moins, tu essayais, car plus le temps passait, moins tu arrivais à garder ton calme. Sans grande surprise, l'équipe en question demandait où était le mannequin.
« — Elle est... H-
- Crystal est malade... Elle m'a demandée de la remplacer.
— Malade oui ! Une violente grippe, clouée au lit. »
Il était rare quand tu faisais preuve de peu d'éloquence, peu de conviction dans tes paroles, toi qui avait ce presque don d'être une grande négociatrice qui maîtrise le langage pour arriver à ses fins. Ici, tu avais l'impression d'être une enfant qui se liquéfiait sur place en pensant qu'elle se ridiculisait face à une équipe de professionnelle. En même temps, tu n'avais pas signé pour ce genre de chose, mais tu étais contrainte et forcée. Sinon Nathalie n'allait pas être contente, et personne ne veut croiser sa route quand elle est énervée, et tu ne faisais pas exception à cette peur.
Tu paniquais encore plus en apprenant qu'ils allaient suivre TES ordres, alors que tu ne savais même pas par où commencer. Ton truc, c'est absolument pas les photos, toi, tu reçois les photos déjà faîtes puis ton travail c'est de les afficher pour mettre en valeur les nouvelles collections. Mais ici, tu allais devoir t'adapter à une autre facette du travail, et cela te faisait plus que paniquer. Heureusement que tu étais tombée sur de Salois, qui, sous le masque d'une réflexion hautaine, t'indiquait où elle voulait en venir.
« — Le maquillage, en effet. Commençons par les bases.»
Pas très convaincante... Mais tu faisais de ton mieux. Passans un bras sur ta nuque, tu allais vers de Salois pour "l'aider à essayer les tenues", prenant une boite avec quelques ... Outils, pour retoucher des tenues. Tu te souviens que Crystal était un peu plus grande que de Salois, mais cela ne devait pas être très dérangeant.
« — Je vais voir comment s'en sort madame de Salois... Il ne faudrait pas que les tenues aient le moindre problème haha ! »
T'approchant de de Salois, tu venais lui montrer cette bague avec des aiguilles que tu portais (ce truc : www )
« — Vous avez besoin de retouches.. ? »
La regardant avec du désespoir, tu venais chuchoter tout en mimant des retouches que tu faisais au niveau de l'épaule. Tu étais bonne comédienne parfois.
« — Quand vous aurez la tenue, ensuite ? Je dois vous guider pour les photos, c'est ça ? Genre dire "ce profil est bien" et "cette position est vraiment pas ouf" ? O seigneur je suis désolée mademoiselle de Salois de vous embarquer dans ce genre d'histoire...
— Bon. C'est pas qu'on n'a pas votre temps, mais un peu quand même. Toutes les collections sont prêtes ? On nous a dit que ce n'était pas une énorme collection, donc cela ne devrait pas être très long.»
Tu prenais conscience du fait qu'il manquait toujours un carton... Et en plus ils vous pressaient. Tu posais tes deux mains sur les épaules de la jeune femme.
« — Il faut que vous stimuliez quelque chose... Une chute, une demande, qu'importe ! Que je puisse chercher ce foutu carton !»
« — Elle est... H-
- Crystal est malade... Elle m'a demandée de la remplacer.
— Malade oui ! Une violente grippe, clouée au lit. »
Il était rare quand tu faisais preuve de peu d'éloquence, peu de conviction dans tes paroles, toi qui avait ce presque don d'être une grande négociatrice qui maîtrise le langage pour arriver à ses fins. Ici, tu avais l'impression d'être une enfant qui se liquéfiait sur place en pensant qu'elle se ridiculisait face à une équipe de professionnelle. En même temps, tu n'avais pas signé pour ce genre de chose, mais tu étais contrainte et forcée. Sinon Nathalie n'allait pas être contente, et personne ne veut croiser sa route quand elle est énervée, et tu ne faisais pas exception à cette peur.
Tu paniquais encore plus en apprenant qu'ils allaient suivre TES ordres, alors que tu ne savais même pas par où commencer. Ton truc, c'est absolument pas les photos, toi, tu reçois les photos déjà faîtes puis ton travail c'est de les afficher pour mettre en valeur les nouvelles collections. Mais ici, tu allais devoir t'adapter à une autre facette du travail, et cela te faisait plus que paniquer. Heureusement que tu étais tombée sur de Salois, qui, sous le masque d'une réflexion hautaine, t'indiquait où elle voulait en venir.
« — Le maquillage, en effet. Commençons par les bases.»
Pas très convaincante... Mais tu faisais de ton mieux. Passans un bras sur ta nuque, tu allais vers de Salois pour "l'aider à essayer les tenues", prenant une boite avec quelques ... Outils, pour retoucher des tenues. Tu te souviens que Crystal était un peu plus grande que de Salois, mais cela ne devait pas être très dérangeant.
« — Je vais voir comment s'en sort madame de Salois... Il ne faudrait pas que les tenues aient le moindre problème haha ! »
T'approchant de de Salois, tu venais lui montrer cette bague avec des aiguilles que tu portais (ce truc : www )
« — Vous avez besoin de retouches.. ? »
La regardant avec du désespoir, tu venais chuchoter tout en mimant des retouches que tu faisais au niveau de l'épaule. Tu étais bonne comédienne parfois.
« — Quand vous aurez la tenue, ensuite ? Je dois vous guider pour les photos, c'est ça ? Genre dire "ce profil est bien" et "cette position est vraiment pas ouf" ? O seigneur je suis désolée mademoiselle de Salois de vous embarquer dans ce genre d'histoire...
— Bon. C'est pas qu'on n'a pas votre temps, mais un peu quand même. Toutes les collections sont prêtes ? On nous a dit que ce n'était pas une énorme collection, donc cela ne devrait pas être très long.»
Tu prenais conscience du fait qu'il manquait toujours un carton... Et en plus ils vous pressaient. Tu posais tes deux mains sur les épaules de la jeune femme.
« — Il faut que vous stimuliez quelque chose... Une chute, une demande, qu'importe ! Que je puisse chercher ce foutu carton !»
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Re: Du parfum aux vêtements — ft. Théoxane
Jeu 14 Avr - 16:40
I knew you were
You were gonna come to me
And here you are
But you better choose carefully
'Cause I, I'm capable of anything
Of anything and everything
You were gonna come to me
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Du parfum aux vêtements
Pour le moment, vous vous en sortiez bien, non ? Tu espérais simplement que l'équipe technique ne remarque rien et te prenne simplement pour une petite fille pourrie gâtée ! Après tout, ça ne sera pas la première fois que tu jouais ce rôle. La maquilleuse commençait à préparer ses affaires et toi, tu t'éloignais pour enfiler la première robe ; un peu grande pour toi... Oh de pas grand chose ! Mais apparemment, Crystal était plus grande que toi et le tissu passait par dessus tes chaussures ; heureusement, Madame Torrès arriva vers toi pour demander si tu avais besoin de retouches, chose que tu affirmais d'un signe de la tête.
- Quand vous aurez la tenue, ensuite ? Je dois vous guider pour les photos, c'est ça ? Genre dire "ce profil est bien" et "cette position est vraiment pas ouf" ? O seigneur je suis désolée mademoiselle de Salois de vous embarquer dans ce genre d'histoire...
- No...
- Bon. C'est pas qu'on n'a pas votre temps, mais un peu quand même. Toutes les collections sont prêtes ? On nous a dit que ce n'était pas une énorme collection, donc cela ne devrait pas être très long.
L'équipe technique semblait être aussi patiente que Chloé Bourgeois en personne ! Tu fronçais les sourcils... Non, la collection n'était pas très grande mais il manquait toujours un certain carton et ton instinct te disait qu'il devait y avoir quelque chose de particulier là-dedans. Tu sentis Madame Torrès poser ses mains sur tes épaules, te demandant presque solennellement de simuler quelque chose pour les occuper... Tu hochais une nouvelle fois la tête. Ca la comédie, tu savais la jouer !
- Je vais les occuper. Dis-tu en chuchotant. Pour les poses, c'est le photographe qui gère... Vous, pensez à me passer les vêtements ! Je les rangé dans l'ordre sur le portant juste ici, amenez-le moi dès que vous aurez retrouvé ce carton.
- Allez, hop, hop, hop !
Tu plissais les yeux pour lancer un regard presque mauvais à la personne qui vous pressait... Oui ! Vous aviez le temps de discuter un peu quand même ! Prenant un trait de visage plus fermé, tu t'approchais de la maquilleuse avec ta tête des mauvais jours tandis qu'elle commençait à appliquer du fard à paupières de couleur grisâtre.
- Non mais vous vous prenez pour qui ! Dis-tu sur un ton qui ressemblait plus à celui de Chloé Bourgeois que le tien. Vous faîtes du maquillage ou des gribouillis ? Appliquez-vous un peu ! Oh et changez-moi cette couleur ! Celle-ci ne me sied pas au teint !
- Mais... Mais.. Ce sont les indications que j'ai reçu.
- Je me moque de vos indications ! Du gris... Pff ! C'est démodé !
- Et voilà... Encore une diva !
Tu avais entendu le photographe murmurait cette phrase tandis qu'il s'adossait contre le mur, sentant que les négociations allaient durer un peu trop longtemps. Tu rejetais vivement toutes les propositions de couleur que te faisait la maquilleuse, ne manquant pas de faire des piques aussi tranchantes que possibles... Oh non, ce n'était pas avec joie que tu faisais tes caprices mais tu avais promis de gagner du temps. Et puis, au bout de plusieurs longues dizaines de minutes, tu revis le visage de Madame Torrès alors tu repris le gris du départ pour le donner à la maquilleuse.
- Ce gris-là fera l'affaire.
- Mais c'est...
- On a perdu assez de temps comme ça... Mets-lui ce gris et on n'en parle plus ! Pire que Chloé Bourgeois celle-ci...
Etrangement, dans la situation actuelle, c'était presque un compliment. Tu fermais les yeux et te laissais maquiller sans faire le moindre commentaire ; tu ne pouvais pas voir si Madame Torrès avait finalement retrouvé ce carton mais le défilé devait tout de même avancer... Une fois la séance de maquillage terminée, tu te levais pour te mettre devant l'objectif et suivre de près les ordres du photographes... toujours en jetant de brefs coup d'œil à Madame Torrès.
- Quand vous aurez la tenue, ensuite ? Je dois vous guider pour les photos, c'est ça ? Genre dire "ce profil est bien" et "cette position est vraiment pas ouf" ? O seigneur je suis désolée mademoiselle de Salois de vous embarquer dans ce genre d'histoire...
- No...
- Bon. C'est pas qu'on n'a pas votre temps, mais un peu quand même. Toutes les collections sont prêtes ? On nous a dit que ce n'était pas une énorme collection, donc cela ne devrait pas être très long.
L'équipe technique semblait être aussi patiente que Chloé Bourgeois en personne ! Tu fronçais les sourcils... Non, la collection n'était pas très grande mais il manquait toujours un certain carton et ton instinct te disait qu'il devait y avoir quelque chose de particulier là-dedans. Tu sentis Madame Torrès poser ses mains sur tes épaules, te demandant presque solennellement de simuler quelque chose pour les occuper... Tu hochais une nouvelle fois la tête. Ca la comédie, tu savais la jouer !
- Je vais les occuper. Dis-tu en chuchotant. Pour les poses, c'est le photographe qui gère... Vous, pensez à me passer les vêtements ! Je les rangé dans l'ordre sur le portant juste ici, amenez-le moi dès que vous aurez retrouvé ce carton.
- Allez, hop, hop, hop !
Tu plissais les yeux pour lancer un regard presque mauvais à la personne qui vous pressait... Oui ! Vous aviez le temps de discuter un peu quand même ! Prenant un trait de visage plus fermé, tu t'approchais de la maquilleuse avec ta tête des mauvais jours tandis qu'elle commençait à appliquer du fard à paupières de couleur grisâtre.
- Non mais vous vous prenez pour qui ! Dis-tu sur un ton qui ressemblait plus à celui de Chloé Bourgeois que le tien. Vous faîtes du maquillage ou des gribouillis ? Appliquez-vous un peu ! Oh et changez-moi cette couleur ! Celle-ci ne me sied pas au teint !
- Mais... Mais.. Ce sont les indications que j'ai reçu.
- Je me moque de vos indications ! Du gris... Pff ! C'est démodé !
- Et voilà... Encore une diva !
Tu avais entendu le photographe murmurait cette phrase tandis qu'il s'adossait contre le mur, sentant que les négociations allaient durer un peu trop longtemps. Tu rejetais vivement toutes les propositions de couleur que te faisait la maquilleuse, ne manquant pas de faire des piques aussi tranchantes que possibles... Oh non, ce n'était pas avec joie que tu faisais tes caprices mais tu avais promis de gagner du temps. Et puis, au bout de plusieurs longues dizaines de minutes, tu revis le visage de Madame Torrès alors tu repris le gris du départ pour le donner à la maquilleuse.
- Ce gris-là fera l'affaire.
- Mais c'est...
- On a perdu assez de temps comme ça... Mets-lui ce gris et on n'en parle plus ! Pire que Chloé Bourgeois celle-ci...
Etrangement, dans la situation actuelle, c'était presque un compliment. Tu fermais les yeux et te laissais maquiller sans faire le moindre commentaire ; tu ne pouvais pas voir si Madame Torrès avait finalement retrouvé ce carton mais le défilé devait tout de même avancer... Une fois la séance de maquillage terminée, tu te levais pour te mettre devant l'objectif et suivre de près les ordres du photographes... toujours en jetant de brefs coup d'œil à Madame Torrès.
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