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Alors, on fait le mur ?
Ven 3 Sep - 23:26
Marinette Dupain-Cheng, Nathaniel Kurtzberg et Alix Kubdel
Le cul vissé sur mon fauteuil de bureau, les mains sur la souris et le clavier, je me tape une bonne vieille partie sur mon MMORPG préféré. Ces trucs, c’est hyper chronophage, mais qu’est-ce que c’est bon ! On est à une heure avancée de la nuit, voire il est très tôt. Tout le monde s’est déjà pieuté. Alya et Nino ont fait un peu de bruit, mais après à peu près huit minutes, le bruit a cessé. Le lit a arrêté de grincer. Nathaniel fait jamais de bordel pour me déranger. Je sais jamais s’il dessine ou s’il roupille. Luka bosse. En touts cas, je l’ai pas vu dans le canapé quand j’ai fait mon break de deux heures du matin. Quant à Marinette… Elle n’est tout simplement pas rentrée. Je crois pas l’avoir entendue dire ou prévenir qu’elle créchait chez ses parents. Elle nous aurait prévenus si elle était sortie, on se serait fait un plaisir de l’accompagner. Si ça se trouve, elle est partie compter fleurette avec son crush Adrien. Ou peut-être est-ce Luka ? Je sais plus… Bref ! Avec mon groupe de potes habituel, je me suis tapé un boss du jeu. Le mob se fait déchirer, mais on a mis du temps pour le battre. Parce que bien sûr, des DPS faisaient trop peu de dégâts. Heureusement que y a de bons healers dans la team, autrement, on était bons pour se retaper tout le donjon ! Puis Wanda a fait genre que c’est elle qui a carry la game. Sauf que, de un, c’est moi qui l’ai fait, de deux, elle s’est servi des contrôles que j’ai mis sur un de mes personnages et l’a copié pour faire comme moi, et en plus, pendant la partie, j’ai dû à la fois gérer mon stuff et le sien. Je lui ai soutenu que même ivre morte, je lui « faisais le fessier » en 1v1. Elle m’a dit « chiche ». Monumentale erreur. Ni une ni deux, j’ai sorti mon plus gros mug Taz que j’ai rempli de whisky sorti de la bouteille que j’entrepose dans ma chambre... Arrivé au quart, on lance le combat. Je la déchire. Elle veut une revanche. Moitié du mug, on lance le combat. Je la déchire encore. Je vois trouble, je vois double, mais je la déchire toujours. Elle est salée, mais moi, je me marre comme une baleine.
- Hé, hé, t’as pas l’niveau, r’tourne farmer !
Je lance quelques vacheries graveleuses, j'y remettrais bien un coup, mais vu l’heure, les potes se déconnectent un par un, jusqu’à nous laisser en vocal seules Wanda et moi. On aime bien se chercher, de temps en temps. Cette défaite, là, ça lui coûtera une petite humiliation publique gentillette à base de changement du statut du mur Facebook avec des conneries sans queue ni tête (un peu comme la relation Missandei-Ver Gris dans Game of Thrones, quoi...) à base de « Maintenant, mon groupe préféré, c'est ||Insérer nom de groupe tout pourri ici||, c'est le renouveau de la musique !»
- Ouais bonn’nuit, toi, j’t’aime fort. Dors bien ! Et interdiction d’me texter avant 15 heures du mat’, t’as compris ? J’te préviens, j’mets une alarme. Si j’reçois un message de toi avant...
Je m’arrête net. J’entends du bruit. Mais pas du bruit comme quand Nino se lève pour aller pisser ou quand Luka se retourne dans le canapé. Ce pas là, c’est pas celui d’un mec. Je raccroche après avoir pris congé de Wanda avant de me retourner et de mettre mes pieds nus dans mes MeuhMeuh. Oui, mes MeuhMeuh. Mes chaussons vache que j’ai reçus à Noël. Oui, elles ont un nom. J’attrape mon mug Taz et je sors de ma chambre avec la grâce d’un pachyderme ivre mort. Ce que je suis presque, heureusement, je suis un poids plume… Mes yeux embrumés voient alors la retardataire que je m’empresse d’interpeller de ma voix rauque, fatiguée, et avec trois grammes dans chaque bras.
- Marinette... Dupain... Cheng. Tu rentres vach'ment tard, dis-donc... Ou tôt. Ça dépend comment on l'présente… Qu’est-c’s’est passé, donc, on avait pas d’nouvelles...
Non, je ne fais pas de leçon de morale à Marinette. Mais je sens que vu l’heure à laquelle elle est rentrée, elle a du croustillant à me raconter. Et j’ai pas eu mon break de quatre heures, je prends celui de six un peu en avance… Avec une gorgée de whisky.
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Maeline Dave
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Re: Alors, on fait le mur ?
Sam 4 Sep - 11:08
- Marinette... Dupain... Cheng. Tu rentres vach'ment tard, dis-donc... Ou tôt. Ça dépend comment on l'présente… Qu’est-c’s’est passé, donc, on avait pas d’nouvelles...
Sous les paroles de sa colocataire, Marinette prend immédiatement peur, et sursaute de trouille en voyant la dégaine de son amie. Si Alix apprend qu’elle a passé sa soirée avec Chat Noir, s’en ai fini de son identité secrète. Celle-ci culpabilise surtout de ne pas mettre sa meilleure amie, Alya, dans la confidence. En repensant au baiser toute rouge, la jeune femme bafouille, mâchant ses mots dans sa bouche, et essaye tant bien que mal de brouiller les pistes.
- Tu m’as fait peur ! et hum, j’étais entrain de bosser sur un projet de créations à l’école, donc j’y suis restée tard, et j’étais bien seule, enfin c’est pas comme si j’étais avec quelqu’un, enfin, il y a quelques personnes dans l’atelier, alors je suis quand même restée très tard là-bas, car comme tu me connais, je ne lâche rien ! Dit t-elle, en ricanant doucement avant de reprendre ses esprits. On en parle que tu te trimbales à six heures du mat avec des MeuhMeuh et ton mug Taz ? En plus, tu y as mis du wisky ! Tu pues la transpiration, ne me dis pas que tu as refait une nuit blanche ?!
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Re: Alors, on fait le mur ?
Dim 5 Sep - 22:20
C'était une de ces nuits catastrophiques pour Nathaniel.
Le genre de nuit où tu te tournes et tu te retournes sans parvenir à attraper le train du sommeil. T'as beau lui courir après mais rien à faire, le tourbillon de tes pensées l'engloutit lui et toi et c'est alors parti pour 3h d'intense réflexion sur des sujets plus ou moins abscons... Qui, en prime, comme si gâcher ta nuit de sommeil ne suffisait pas, génèrent pas mal d'anxiété qui se ressentira le lendemain au cours de la journée...
Mais, attendez... Oui, c'est ça, le « lendemain »... c'est déjà aujourd'hui.
Et il a bien évidemment passé la nuit à alterner entre le dessin, de vulgaires gribouillages disons-le, et la recherche de modèles pour des croquis qu'il ne fera jamais. Sachant, et c'est là que le bât blesse, qu'il doit bien évidemment être présent à un CM d'ici deux heures.
Se traînant péniblement hors du lit avec toute la mollesse qui caractérise l'individu épuisé, par sa nuit et son emploi du temps, il avance à pas feutrés pour finalement atteindre la poignée de sa chambre tant bien que mal. Il pose la main sur celle-ci, revérifie le réveil du coin de l'oeil ; il indique 6h et des poussières ; avant de l'actionner le plus silencieusement possible.
Marchant discrètement dans le couloir de l'appartement, ceux qui dorment ne veulent peut-être pas être réveillés maintenant après tout, il semble errer comme un fantôme en peine à la recherche de quelque réconfort.
Et, à défaut de celui-ci, il capte la voix d'une fille qu'il avait jadis longtemps aimé : Marinette Dupain-Cheng. Ah et, celle d'Alix aussi. Elles semblent toutes les deux en pleine conversation tout près de sa position, et, à vrai dire, leur premier souci ne semble pour l'instant pas être le confort auditif des dormeurs. Enfin, surtout Marinette qui cafouille et bafouille comme pas permis.
Le fait est que, probablement à cause d'un manque de réactivité qu'on pouvait imputer à son état actuel, la panique que Nath capta dans la voix de Marinette ne l'inquiéta pas outre-mesure. Pas plus que le réveil des deux filles à une heure pareille. Sans doute qu'elle paniquait encore pour une broutille ou même deux.. Chose qu'il trouvait très charmante à l'époque du collège, soit-dit en passant.
Pénétrant dans la salle de bain à la porte grande ouverte sans plus de soucis, il saisit d'un geste lent sa brosse à dents, étalant le dentifrice avec précaution sur celle-ci avant de la porter à ses dents. Si ses deux colocataires continuaient de piailler dans le couloir, il se forcerait sans doute à leur en dire deux mots. Mais pour cela, il préférait éviter d'avoir la mauvaise haleine du matin.
Le genre de nuit où tu te tournes et tu te retournes sans parvenir à attraper le train du sommeil. T'as beau lui courir après mais rien à faire, le tourbillon de tes pensées l'engloutit lui et toi et c'est alors parti pour 3h d'intense réflexion sur des sujets plus ou moins abscons... Qui, en prime, comme si gâcher ta nuit de sommeil ne suffisait pas, génèrent pas mal d'anxiété qui se ressentira le lendemain au cours de la journée...
Mais, attendez... Oui, c'est ça, le « lendemain »... c'est déjà aujourd'hui.
Et il a bien évidemment passé la nuit à alterner entre le dessin, de vulgaires gribouillages disons-le, et la recherche de modèles pour des croquis qu'il ne fera jamais. Sachant, et c'est là que le bât blesse, qu'il doit bien évidemment être présent à un CM d'ici deux heures.
Se traînant péniblement hors du lit avec toute la mollesse qui caractérise l'individu épuisé, par sa nuit et son emploi du temps, il avance à pas feutrés pour finalement atteindre la poignée de sa chambre tant bien que mal. Il pose la main sur celle-ci, revérifie le réveil du coin de l'oeil ; il indique 6h et des poussières ; avant de l'actionner le plus silencieusement possible.
Marchant discrètement dans le couloir de l'appartement, ceux qui dorment ne veulent peut-être pas être réveillés maintenant après tout, il semble errer comme un fantôme en peine à la recherche de quelque réconfort.
Et, à défaut de celui-ci, il capte la voix d'une fille qu'il avait jadis longtemps aimé : Marinette Dupain-Cheng. Ah et, celle d'Alix aussi. Elles semblent toutes les deux en pleine conversation tout près de sa position, et, à vrai dire, leur premier souci ne semble pour l'instant pas être le confort auditif des dormeurs. Enfin, surtout Marinette qui cafouille et bafouille comme pas permis.
Le fait est que, probablement à cause d'un manque de réactivité qu'on pouvait imputer à son état actuel, la panique que Nath capta dans la voix de Marinette ne l'inquiéta pas outre-mesure. Pas plus que le réveil des deux filles à une heure pareille. Sans doute qu'elle paniquait encore pour une broutille ou même deux.. Chose qu'il trouvait très charmante à l'époque du collège, soit-dit en passant.
Pénétrant dans la salle de bain à la porte grande ouverte sans plus de soucis, il saisit d'un geste lent sa brosse à dents, étalant le dentifrice avec précaution sur celle-ci avant de la porter à ses dents. Si ses deux colocataires continuaient de piailler dans le couloir, il se forcerait sans doute à leur en dire deux mots. Mais pour cela, il préférait éviter d'avoir la mauvaise haleine du matin.
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Re: Alors, on fait le mur ?
Lun 6 Sep - 12:07
Marinette Dupain-Cheng, Nathaniel Kurtzberg et Alix Kubdel
Marinette, à son habitude, fidèle à elle-même est rouge -Parce qu'elle est gênée, pas parce qu'elle a bu, ça se voit et ça se sent- bafouille et est maladroite. D'habitude quand on discute entre potes, elle est juste maladroite. M'est avis qu'elle ment, là. Elle a l'air de me cacher des trucs, et ça a l'air d'être du croustillant. Ça tombe bien, l'heure du petit déjeuner approche... Elle bricole une excuse. Le fameux coup du projet scolaire ! Je pouffe de rire. Fait, refait, surfait. Est-ce que c’est son mensonge bancal ou la rasade de whisky qui provoque un tel rire ? Bonne question. Probablement les deux… J’ai plusieurs théories pour expliquer son absence nocturne… Je lui réponds après avoir pris une gorgée de whisky.
- J'reviens des States, Marinette, t'inquiète pas qu'j'en ai vu plein, des nanas qui "bossaient sur un projet pour l'école" et rentrer à pas d'heure... Donc à d'autres, s'teuplait. Tu bossais pas sur ton projet si tard, m'raconte pas d'chars ! Sauf que bizarrement, toi, tu sens pas la bière… Mais bon ! Tu parles vite, t'es rouge et tu bafouilles... Toi, tu m'montes un flan, tu bossais pas… Mais d’un autre côté, tu pues pas l’alcool, pas le tabac non plus, la drogue non plus… Même pas la sueur ! Donc j’peux barrer la thèse d’la soirée en scred...
Elle se défend en soulignant le fait que j’ai mis mes MeuhMeuh. Effectivement, j’ai mis mes MeuhMeuh. Le mug Taz… En somme, la panoplie de quelqu’un qui se lève ? Sauf qu’elle m’accuse d’avoir fait une nuit blanche. Je pouffe une nouvelle fois avant de lui répondre coup pour coup.
- Ouais, j'suis en pyj', quoi. J'plaide coupable, j'ai nuit blanché, j’avais de l’XP à farmer. Mais moi, tout l’monde sait où j’étais ! Pas comme toi...
Faux reproche, bien sûr. Je suis pas sa mère, ni son père, ni sa nounou. Par contre, c’est pas dans ses habitudes de découcher. Alors ça m’intéresse à mort. Je l’achève avec ma dernière théorie...
- J'mettrais ma main à couper qu'y a un mec dans l'équation… T’as finalement réussi à pécho Adrien ?
Bingo. Elle devient toute rouge. J’entends derrière moi un pas lent se diriger vers la salle d’eau. Ce bruit là, c’est Nathaniel. Il se lève curieusement tôt… Boah ! Il est grand, il sait se lever tout seul et il se lève quand il veut. Mais quand je l’entends se brosser les crocs, je conclus qu’il n’a pas fermé la porte. Je l’interpelle à travers les murs. Côté discrétion, on repassera...
- T’as oublié de fermer la porte, Nath ? Ou tu veux épier not’ conversation ? Sois plus discret la prochaine fois !
Il manquerait plus qu’on arrive à réveiller Alya et Nino et toute la coloc va être au courant que Marinette est rentrée… Mais les connaissant, on les verra pas se lever avant au moins une heure. Nino, se lever avant 8 heures relève du fait rarissime et Alya est en congé aujourd’hui. Profiter de son jour de repos, c’est quand même la base…
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Maeline Dave
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Re: Alors, on fait le mur ?
Mar 7 Sep - 0:49
- J'mettrais ma main à couper qu'y a un mec dans l'équation… T’as finalement réussi à pécho Adrien ?
Tout en écoutant ces mots transperçant et surtout le prénom ‘’ Adrien ‘’qui était d’une violence à son âme, Marinette recrache absolument la gorgée qu’elle vient de prendre à l’instant. Encore plus rouge que la normale, la jeune femme regarde son amie, paniquée, les yeux grands ouverts, et bafouillant une fois de plus, ses propres propos.
- QUOI ?! ça ne va pas la tête, on ne se parle plus vraiment…. Enfin, c’est toujours mon meilleur ami, et puis voilà. Mais ce n’est certainement pas lui, car sinon, vous l’auriez tout de même su, et s’il n’est pas question de lui, c’est un autre.
Ne croyant pas ce qu’elle venait de dire, cette dernière pose ses mains devant sa bouche, encore plus embarrassée par ce qu’elle venait d’avouer à son amie. Alix, enjouée, se tourne plutôt vers son ami aux cheveux rouges, et s’adresse à ce dernier de façon pas discrète.
- Chuttt, ne crie pas comme ça, tu vas réveiller tout le monde !
Il manquerait plus qu’on arrive à réveiller Alya et Nino et toute la coloc va être au courant que Marinette est rentrée. Son cœur bat à toute allure, sa respiration s’accélère, ne savant pas quoi répondre à cela.
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Re: Alors, on fait le mur ?
Jeu 9 Sep - 18:09
Alors, on fait le mur ?
(Nath +) Marinette et Alix
- Humpf... heugneu... gneuf...
Occupé à brosser ses dents machinalement, le rouquin fut surpris d'entendre soudainement la voix d'Alix s'adresser à lui. Ne parvenant qu'à émettre des borborygmes qu'on pourrait penser sortir de la bouche d'une caricature d'homme des cavernes, il parvint finalement à achever sa besogne. Muni d'une serviette pour se tamponner le coin des lèvres, il lança un regard un chouïa agacé à Alix une fois parvenu en face d'elle.
Il ne put en placer une alors qu'Alix s'adressait à lui avec enthousiasme. Depuis le temps, sans doute que la jeune fille savait pour ses sentiments à l'égard de leur amie commune à l'époque du collège. Ainsi, il redoutait un comportement lourdingue de la part d'Alix à ce sujet pourtant enterré depuis un temps.
Mais leur discussion à sens unique s'interrompit prématurément, ne donnant pas le mot de la fin concernant ce sujet, lorsque Marinette voulut imposer le calme à Alix.
- Chuttt, ne crie pas comme ça, tu vas réveiller tout le monde !
Nathaniel saisit l'occasion pour s'éloigner de la discussion et partir en direction du placard abritant les bols et un paquet de céréales. Il n'avait pas le temps ni l'humeur pour ça. Et, de plus, ne serait pas automatiquement désigné comme coupable si Alya sortait en trombe de sa chambre pour leur dire deux-trois mots, si ce n'est toute une avalanche. Cela dit, en passant à côté de Marinette il lâcha :
- On pourra en reparler...
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Re: Alors, on fait le mur ?
Sam 11 Sep - 17:46
Marinette Dupain-Cheng, Nathaniel Kurtzberg et Alix Kubdel
Je déroute Marinette avec ma dernière phrase. Je la déstabilise avec ma question. Ah ? Pas Adrien ?! Aurait-elle changé de cible ? A moins qu'elle ne mente..? Là, pour le coup, je saurais pas trop le dire. Elle bafouille comme si elle mentait, mais d'un autre côté, elle a quand même dit que ce "si ce n'était pas lui, c'était un autre." Phrase correcte en français, mais trop approximative dans ce contexte. J'ai alors l'illumination :
- Ah ! T'as pécho un mec, j'en étais sûre !
Je bois un coup de whisky, victorieuse. Elle est complètement écarlate et ça me fait bien marrer de la faire vriller. Je lui sers un peu de mon fameux Élixir de Vaillance, qui donne +12 en Courage. Elle en a bien besoin, tiens... Avec un sourire complice et une main sur l'épaule, j'agis comme une amie plutôt que comme une détective...
- Bon. Dis-moi tout... Raconte. C'est qui ? On l'connait ?
C'est alors que Nathaniel, dans sa grande grâce et avec le pas aussi léger que celui d'un pachyderme en pleine charge met fin à notre conversation. Il se sert un bol de céréales et commence à mâcher. Il choisit bien son moment pour nous émincer les noyaux, celui-là ! Est-ce mon Alix-sense qui est vite dérangé par ses bruits ou est-ce qu'il mâche vraiment comme un bovin ? Une seule façon de le savoir : Si ça réveille Alya et Nino, on saura que ça vient de lui. Mais je ne me gène pas pour l'interpeller sans aucune vergogne.
- Eh, Nath', moins fort, les bruits d'bouche, personne n'aime l'ASMR ici !
Il change de chaîne au dénouement du feuilleton. A moins que ce soit juste le spectateur retardataire qui arrive juste à la fin du film et qui mange son popcorn en faisant le plus de bruit possible au cinéma. Qu'est-ce que je déteste ça ! C'est pour ça que j'exprime ouvertement mon agacement...
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Re: Alors, on fait le mur ?
Jeu 16 Sep - 15:19
C’est vrai ! Elles ne sont plus à l’époque du collège, portants des couettes et du rose. Du haut de leurs 19 ans, ces deux-là veulent qu’on les reconnaisse enfin comme des jeunes femmes. Non, elle discutera de cela avec elle, plus tard, même si ce secret va la rendre véritablement furax. Marinette espérait au fin fond de son cœur qu’Alya lui pardonnera cet affront, ou plutôt ce mensonge.
Une fois s’être perdue dans ses pensées, Marinette lave sa tasse, puis la range dans le placard, ne faisant toujours pas attention à son amie, curieuse. Le sourire amoureux sur le visage, cette dernière prend alors la rose et la sent tendrement avant de la sérer fortement contre elle avant de rejoindre Nathaniel pour échapper au terrible interrogatoire.
- Ah ! T'as pécho un mec, j'en étais sûre !
- Comment tu sais ?! Hum, je veux dire, N’importe quoi. Euh, pécho, c’est quand on embrasse avec la langue ?!
Malgré ses bonnes intentions de brouiller les pistes, c’est avec surprise qu’elle pose ses mains sur sa bouche. Son teint d’un naturel blanc immaculé change alors et devient rouge écarlate. En effet, l’experte en excuses bidons ne pouvait plus se cacher derrière ses mots barbants qui lui servaient de bouclier. Alix, le sourire grand aux lèvres a réussi à pécher le vrai du faux tandis que Nathaniel mâche en silence ses céréales, mais semble frustrer par ce que la jeune femme venait d’avouer. Bien que cette révélation si soudaine ait été révélée sans aucun filtre, cela n’arrêtait pas la jeune femme cool d’en savoir toujours plus, s’approchant alors de Marinette de manière si mesquin. C’était si sadique que cela semblait presque comme un film niait de Bollywood.
- Euh, pourquoi tout le monde devrait le connaitre ? Et même s’il était connu, qu’est-ce que cela pouvait faire ? Chat Noir est un super héros, il n’a pas le temps de s'occuper d'une simple civile comme moi.
Encore une boulette de la part de Miss Maladroite, qui vient tout juste de se rendre compte par l’attitude d’Alix qu’elle a alors révélé l’identité du jeune homme qu’elle avait tendrement embrassé avec la langue, sous le toit le plus romantique de la capitale avec complément vu devant la tour Eiffel.
- Euh ? Espèce de… Tu m’as forcé à cracher le morceau ! Fit t-elle avant de se couvrir la tête d’un oreiller du salon et de s’allonger sur le sofa, marmonnant quelques mots insignifiants.
Elle vient juste de le dire, devant Alix, devant Nathaniel, et peut-être même à Alya et Nino qui dormaient juste à côté. Tremblante, Marinette veut simplement fuir cette réalité qu’elle ne pense pas être sienne, pensant alors qu’il s’agit d’un simple cauchemar si vrai qu’elle revient à elle-même. Celle-ci a accumulé beaucoup de fatigues, ayant pratiquement fait une nuit blanche avec son nouvel amoureux masqué.
Dépourvue, Marinette se tourne vers son ami de cours.
- Nathaniel, aide-moi !
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Re: Alors, on fait le mur ?
Mar 2 Nov - 23:11
Alors on fait le mur ?
(Nath +) Marinette et Alix
Plongé dans son univers mental, le jeune homme ne prêtait plus attention au monde qui l'entourait, trop occupé à remuer ses pensées à l'image de sa cuillère avec les céréales qu'il mâchonnait sans enthousiasme. Dans ce cadre, les mots d'Alix sonnèrent comme un gong dans son cerveau revenu à la brume qui vous prend avant la chute au pays des rêves. Prenant conscience de son manque de discrétion, il marmonna quelques syllabes dont on pouvait déduire un « ça va, ça va... » en tendant l'oreille. Il n'avait pas envie, ni la force, de chercher le conflit et fit donc l'effort de réduire son volume sonore. De nouveau tranquille, il laissa son esprit vagabonder une fois de plus avant que son ouïe ne capte un lointain appel qui lui semblait destiné.
- Nathaniel, aide-moi !
- Hein ?
Les yeux hagards, il planta son regard dans celui paniqué de sa vieille amie. Il venait de se passer quelque chose à laquelle son attention ne s'était pas prêtée et sa confusion était sans doute déjà visible aux yeux de la jeune fille. Yeux ;d'ailleurs ; ronds comme des soucoupes qui ne l'éclairèrent pas d'avantage sur ce « quelque chose ». Toutefois, même son corps transi de sommeil pouvait percevoir la grande agitation qui émanait de la franco-chinoise, aussi bien dans ses gestes que dans ses non-gestes. Il devait donc intervenir même s'il ne savait comment...
Alix, arrête d'embêter Marinette, O.K ? Laisse ta curiosité de côté et va plutôt te coucher, tu l'harcèleras plus tard. C'est... heu... pas le moment là.
Dans le genre « réponse prémâchée », il voulait bien reconnaître qu'il se plaçait haut avec son intervention complètement à la ramasse. La phrase fétiche d'un de ses profs de design lui revenait même en tête ; « c'est d'un commun » disait-il toujours en voyant ses croquis. Pensée hasardeuse qui s'immisçait dans sa conscience qui bondissait d'un sujet à un autre. Son manque de concentration se faisant de plus en plus visible auprès de ses colocataires dont visiblement l'une ne le prenait absolument pas au sérieux.
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Re: Alors, on fait le mur ?
Mer 10 Nov - 0:52
Marinette Dupain-Cheng, Nathaniel Kurtzberg et Alix Kubdel
Marinette joue sur les mots, fait mine de pas savoir, limite elle serait capable de parler en chinois pour prétendre que la barrière de la langue nous empêche de communiquer. Si j’étais pas une de ses meilleures amies, c’est une technique qui aurait pu marcher. Elle aurait gagné +50 en esquive. Pas de bol, j’ai l’initiative, la connaissance du terrain et sa maladresse naturelle font qu’elle fait un échec critique… Je l’interpelle alors.
- Ah nan nan nan, Bonnie Parker, tu t’défiles pas, c’pas comm’ça qu’on fait ! Crache le morceau, qui c’est, ton Clyde Barrow ?
J’ignore complètement Nathaniel derrière nous qui continue son concerto de mâchoires mal réveillées en si bémol mineur accompagnées d’un tempo à base de coups de cuillère sur un bol rempli de céréales et de lait. Et là, Marinette, dans sa maladresse, lâche un nom. Un nom qui me fait écarquiller les yeux. Si je tenais pas fermement mon mug Taz, le parquet aurait eu droit à sa rasade de whisky. C’est Alya qui aurait gueulé. Mais au-delà de m’en boucher un coin sur le nom cité, ça me troue carrément le cul à la perceuse… Je ne m’entends même pas beugler quand je réponds à Marinette.
- Attends, QUOI ?! T’AS PÉCHO CHAT NOIR ?!
Impossible. Elle me monte un flan. Mais d’un autre côté, y a que quand elle est embarrassée comme ça qu’elle dit des conneries. Si elle est embarrassée, c’est qu’elle a un truc à cacher. M’est avis qu’elle me dit pas tout. Le mensonge me paraît bien trop gros pour être gobé. Mais Chat Noir avec Marinette ? What the fuck ? Je cligne les yeux, surpris comme pendant une sodomie pas prévue ni prévenue.
- Putain… Oh putain… OH PUTAIN !!
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