Invité
Augustin • S'il n'y a plus de vilains, il n'y a plus de super héros, l'inverse est possible
Mer 18 Aoû - 8:57
Augustin du Renard« La protection de la France est notre travail, pas celui des héros. »
Naib Subedar (Version Colonel Dax) & Identity V
Chef d'Escadron Renard ou Le Rusé.
29 Février 1988, 33 ans.
Masculin.
Impartial.
Chef d'Escadron et Maître Fauconnier.
Miraculous : Réservation [X] Aléatoire [ ]
Miraculous : Gypaète Barbu.
Akumatisation : [X] Oui [ ] Non
On t'appelle comment sur la toile ? Aries Shion.
Ton p'tit âge ? 26 ans.
Comment nous as-tu connu ? Reroll de Jasper.
Un commentaire ? Bruh.
Ton p'tit âge ? 26 ans.
Comment nous as-tu connu ? Reroll de Jasper.
Un commentaire ? Bruh.
Caractère
Neutre et impartial, Augustin se montre souvent calme et autoritaire. Il est un chef d'escadron et sait se comporter comme tel. Même s'il n'aime pas la noblesse il en fait partit et sait qu'il a été durement élevé ainsi. Même si ses parents s'inquiètent pour lui, ce n'est pas pour autant qu'ils sont plus tendre avec lui. Son rêve d'indépendance de ce train de vie fut déclenché par l'armée où il s'était au début engagé uniquement par principe familial mais avait fini par s'attacher à ceci. Pour rendre ses parents fiers, il s'est donné l'objectif de monter les échelons et rêve de devenir un colonel voir un général.
Respectueux, Augustin sait très bien juger le respect et l'honneur des autres, il a ce talent d'arriver à différencier un beau-parleur d'un fier homme méritant. Il reconnait les gens à leur juste valeur et ne fait pas de différence entre les plus pauvres et les plus riches : si une personne non méritante s'énerve ou dénigre quelqu'un qui ne mérite pas un tel châtiment, voir, pire, si quelqu'un ose insulter une personne méritante, il n'hésitera pas à s'énerver. Un brin colérique, il peut vite perdre le contrôle et se mettre à agresser quiconque bafoue son estime.
Augustin possède une Buse à Queue Rousse qu'il a entraîné pour l'armée. Cette femelle intrépide est toujours prête à obéir à son maître dont elle obéit au simple sifflement, comprenant aisément les directives d'attaques que lui a apprit Augustin. Néanmoins, chasseuse, elle a un sale caractère qui pousse augustin à ne parfois pas la sortir de son lieu de repos, de crainte à ce qu'elle ne s'attaque à des civils.
Il a souvent ce regard hautain et méfiant, hérité de son éducation dans la haute et sa formation de soldat. Fidèle soldat noble, il se montre intransigeant, ne faisant aucun consensus : il a pour rôle de protéger la France et peu importe la torture, peu importe le jugement, peu importe l'ennemi, il l'exécutera. Ce caractère il ne l'a pas toujours eu, avant il était doux et amical, mais il a dû se forger, il a dû se protéger en construisant des murs autour de son cœur et seul un être fut capable de les briser de manière injuste aux yeux d'Augustin, car il ne s'était pas contenté de casser sa barrière, il lui a aussi donné un nouveau sens au mot "Vivre", car malheureusement pour lui, les traumatismes passés d'Augustin l'ont poussés à devenir craintif d'une dépression latente n'attendant qu'un petit murmure pour revenir détruire son esprit.
Il n'existe que deux créatures vivantes capables de le faire honnêtement sourire, sa Buse et Eloïs, l'un des soldats de son unité.
Respectueux, Augustin sait très bien juger le respect et l'honneur des autres, il a ce talent d'arriver à différencier un beau-parleur d'un fier homme méritant. Il reconnait les gens à leur juste valeur et ne fait pas de différence entre les plus pauvres et les plus riches : si une personne non méritante s'énerve ou dénigre quelqu'un qui ne mérite pas un tel châtiment, voir, pire, si quelqu'un ose insulter une personne méritante, il n'hésitera pas à s'énerver. Un brin colérique, il peut vite perdre le contrôle et se mettre à agresser quiconque bafoue son estime.
Augustin possède une Buse à Queue Rousse qu'il a entraîné pour l'armée. Cette femelle intrépide est toujours prête à obéir à son maître dont elle obéit au simple sifflement, comprenant aisément les directives d'attaques que lui a apprit Augustin. Néanmoins, chasseuse, elle a un sale caractère qui pousse augustin à ne parfois pas la sortir de son lieu de repos, de crainte à ce qu'elle ne s'attaque à des civils.
Il a souvent ce regard hautain et méfiant, hérité de son éducation dans la haute et sa formation de soldat. Fidèle soldat noble, il se montre intransigeant, ne faisant aucun consensus : il a pour rôle de protéger la France et peu importe la torture, peu importe le jugement, peu importe l'ennemi, il l'exécutera. Ce caractère il ne l'a pas toujours eu, avant il était doux et amical, mais il a dû se forger, il a dû se protéger en construisant des murs autour de son cœur et seul un être fut capable de les briser de manière injuste aux yeux d'Augustin, car il ne s'était pas contenté de casser sa barrière, il lui a aussi donné un nouveau sens au mot "Vivre", car malheureusement pour lui, les traumatismes passés d'Augustin l'ont poussés à devenir craintif d'une dépression latente n'attendant qu'un petit murmure pour revenir détruire son esprit.
Il n'existe que deux créatures vivantes capables de le faire honnêtement sourire, sa Buse et Eloïs, l'un des soldats de son unité.
Physique
Brun aux yeux bleus, Augustin à la peau claire légèrement basanée par le travail sur le champ de bataille. Son visage est marqué par la fatigue comme s'il lui était impossible de retirer le dur labeur de son rôle. Une cicatrice marque ses fines lèvres taillées, comme si quelqu'un s'était amusé à élargir sa bouche, puis que cela à été recousue pour le soigner, en soit, ce n'était pas qu'une théorie. Ses cheveux sont attachés à l'arrière, mi-long mais en queue de cheval tombante. Il porte généralement sa tenue de travail, une tenue de militaire, et ce même en étant civil, montrant avec fierté ses médailles récompensées par son grade. Bien qu'il ne porte pas ses armes sur lui, en raison de la loi, il lui arrive parfois à cacher son revolver dans cette tenue, surtout avec les temps qui court, par grande méfiance.
Il n'est pas rare de voir Augustin fumer, mauvaise habitude qu'il a prit après avoir déménagé et subit sa torture. Il n'a jamais fumé quelque chose d'illicite et ne semble pas avoir été motivé par une quelconque motivation, à vrai dire il a commencer à abuser du tabac suite à sa torture, certains soldats affirmaient qu'il sentait le tabac quand ils l'ont trouvés et quelques traces de brûlures en forme de points ornent non loin de ses cicatrices sur son corps.
Il n'est pas rare de voir Augustin fumer, mauvaise habitude qu'il a prit après avoir déménagé et subit sa torture. Il n'a jamais fumé quelque chose d'illicite et ne semble pas avoir été motivé par une quelconque motivation, à vrai dire il a commencer à abuser du tabac suite à sa torture, certains soldats affirmaient qu'il sentait le tabac quand ils l'ont trouvés et quelques traces de brûlures en forme de points ornent non loin de ses cicatrices sur son corps.
Histoire
- Augustin, par pitié, calmez-vous !
- N'ose plus jamais prononcer ces mots, tu ne sais rien, tu ignores tout de la guerre !
- Oh mon dieu.
- Ton bonheur est superficiel, tu ne sais rien des horreurs de la guerre, tu es si méprisable !
- ...
- N'ose plus jamais profaner son nom ainsi, tu risquerai fortement de le regretter !
Une réunion de la haute ne pouvait pas aussi mal tourner alors que le fils héritier du Duc du Renard, famille noble depuis plusieurs génération, se sentit offensé quand un misérable riche se mette à dénigrer l'une de ses connaissances, un feu soldat péri à la dernière guerre où ils étaient. Le noble se serait retenu si le riche n'avait pas commencé à le mépriser ouvertement car il était, selon certaines rumeurs, né d'une prostituée et ayant travaillé dans les usines avant d'être recruté par l'armée. Même si la noblesse n'avait plus de valeur en France depuis la révolution française, Augustin était connu pour être plutôt colérique quand on osait bafouer l'honneur d'une personne méritante.
La colère était immense dans le regard du fils du Duc, mais malgré tout il fini par relâcher le col qu'il avait attraper avec colère, relâchant le méprisant avant de lui faire dos, décidant que cette mascarade se porterait mieux sans lui. Voilà bien longtemps qu'il avait détesté ce monde dans lequel il vivait. La richesse et la noblesse était bien méprisante et malheureusement pour lui, il faisait partit des deux camps. Il s'était autrefois engagé par patriotisme, il y avait connu des collègues adorables. Il avait dressé de lui même un faucon fièrement, en faisant son meilleur pour aider l'unité des Maîtres Fauconniers dans l'armée. Mais très vite ses talents lui ont fait monter les échelons. Le précédent bataillon il n'était qu'un exécutif, mais il a pu apprécier son équipe. Il s'était lié d'amitié avec ce jeune soldat inexpérimenté mais plus âgé que lui. C'était un père de famille qui espérait revenir fier chez lui, heureux d'avoir protégé le monde de la tyrannie et du terrorisme...
Il ne rentrera jamais chez lui, allongé dans les bras du fauconnier, un tapis de sang sous son corps, lui implorant de donner une petite chaine de métal à sa bien aimée quand il rentrera en France.
En rentrant en France, Augustin demanda une permission pour tenir sa promesse. Ainsi avait-il déposé à cette veuve le dernier souvenir de son feu mari. Augustin était rentré chez son père, à Versailles, s'isolant dans ses appartements, s'isolant dans sa peine. Son père avait pensé que l'invité à une soirée pour l'aider à penser à autre chose était une bonne idée, c'était sans compter le mépris qui avait mit hors de lui un soldat qui avait vu la guerre. Des blessures sur son visage, l'âme brisée, si seulement Augustin s'était contenté de voir un autre soldat périr sous ses yeux, ce n'était qu'un mardi pour un militaire ce genre d'évènement.
Quand soudain je me suis réveillé,
Dans un hôpital aux murs blancs.
Je ne me souviens pas d’être monté,
Jusqu’au toit mes souvenirs sont absents.
Après cet incident, Augustin décida qu'il était temps pour s'éloigner de la haute, ainsi avait-il acheté un agréable appartement en plein Paris, face à la magnifique Tour Eiffel. Il avait pensé que s'isoler était pour lui un moyen de guérir ses blessures. Il était là allongé dans son lit, il fixait le plafond, puis il eu le malheur de fermer ses yeux, et son esprit lui rappela son traumatisme, cette torture qu'il avait subit aux mains des soldats ennemis. Il se rappela d'avoir vu son camarade se fait exécuter atrocement après des heures et des heures de cries d'agonie, comme si la mort était l'unique délivrance pour lui. On lui coupa le bout de ses lèvres, c'était l'unique cicatrice qu'il ne pouvait pas caché, condamné à affiché ces foutues points de sutures sur son visage défiguré. Il avait perdu connaissance alors que ses alliés étaient arrivés, le trouvant, serrant ce corps inerté contre lui, baigné dans une mare de sang. Augustin ne pouvait cesser de penser à ce traumatisme et fini par se relever, il devait changer son état, il devait aller de l'avant, se morfondre n'était pas ce que ce camarade lui avait demandé.
Toi qui m’as aidé, toi qui m’as tendu la main,
Pour l’attraper, j’ai attendu trop longtemps.
Mon bras engourdi, à présent,
N’est-ce pas la mort qui m’étreint ?
Le temps était passé et il fut rappelé au combat, mais dans une nouvelle unité. Il avait mérité son rôle de chef d'escadron et avait dorénavant des recrues à son service. Il s'entraînait durement avec eux, mais refusait de s'y attacher, du moins c'était sans compter l'obstination d'un des soldats, le plus haut gradé sous lui et plutôt tenace et souriant, Elois de Salois. Tout comme lui il était noble de naissance, descendant de Louis XIV, niveau héritage, il était bien au dessus d'Augustin, mais malgré tout, Augustin était son chef. Il ne voulait pas se lier à eux et subir de nouveau la douleur de les perdre : ils ne voulaient pas qu'ils pleurent sa meurt et subissent cette douleur. Et pourtant, alors qu'il était encore en dépression, Elois se montrait souriant et prêt à l'aider à s'en sortir.
Je veux mourir, veux mourir,
Mais finalement j’ai peur.
Tu es là, ton sourire,
Me transperce le cœur.
Au début, Augustin se montrait très froid envers le prétendant à l'amitié qu'il avait en face de lui, froid et distant. Il le repoussait violemment par des paroles crues et amères. Elois n'abandonnait pas malgré le sale caractère d'Augustin.
Tu me blesse, tu me laisse,
Je souris à contrecœur.
Pas assez, pas assez…
Augustin pensait à l'origine que le comportement d'Elois n'était que pour garder une entente cordiale, voir d'attirer ses bonnes grâces. Parano et méfiances étaient présentes, mais malgré qu'il avait sûrement dû le remarquer, Elois ne cessait d'accepter Augustin, progressivement il passa de simple soldat à connaissance agréable d'Augustin, celui-ci commençait à s'attacher à lui, à lui faire confiance et s'inquiéter pour son bien-être.
Je veux mourir, veux mourir,
Mais finalement j’ai peur.
Car celui qui me fait rire,
Je ne veux pas qu’il pleure.
Leur relation ressemblait un peu à celle d'un vieux renard hostile et d'un jeune loup fougueux. Le rusé fixait le canin avec dépit et lassitude, ne cherchant que la tranquillité en attendant le jour fatidique, mais le jeune bondissait et tentait de convaincre le rusé qu'il retrouverait de la force en acceptant de sourire, qu'il retrouverait ses couleurs s'il daignait y trouver un intérêt.
Tu me blesse, tu me laisse,
Je souris à contrecœur.
Pas assez, pas assez…
La guerre avait débuté et ils étaient repartit face au sang et au souffre. Malgré le sourire de ses compagnons, Augustin n'était pas serein, il avait peur de la guerre, mais arriverait-il un jour à l'avouer ? Ses nouveaux camarades étaient là, lui tendant une main, il n'osait pas la prendre, de peur de les voir mourir sous ses yeux comme il avait pu le faire. Le plus terrifiant des tortures n'étaient pas les séquelles physique, même atrophié un corps continue à se battre. L'esprit est faible, intangible, rapidement soumis. Le traumatisme de ses débuts étaient solidement encré et il s'était convaincu que s'attacher était une souffrance.
Je suis tout seul,
Lorsque je me cache pour ne plus me souvenir de toi.
Le miroir reflète ce passé fictif pour moi,
Des yeux ambrés, quel regard plaisant mais malsain.
Augustin avait de nouveau retrouvé une envie de continuer. Il s'était remit à sourire en regardant celui qu'il pouvait nommer son ami. Il avait honte de ce qu'il ressentait, à vrai dire il n'arrivait pas à se comprendre. Il s'était attaché à Elois, mais il était le mieux placé pour savoir que leur vie ne tenait qu'à un fil. Il craignait de souffrir à nouveau ou de provoquer la souffrance. Pourquoi se sentait-il si bien avec son unité et pourtant pourquoi craignait-il de rester avec eux ? Il avait peur de partir à la guerre et de voir les fils de la vie se briser devant lui, incapable de faire quoi que ce soit.
Dis, je veux vivre, je veux vivre,
Je veux réellement vivre.
Je ne veux pas disparaitre, je ne veux pas seulement survivre.
L’amanite se mêle à mes cheveux, elle est si près,
Peu importe où tu es.
Il a suffit qu'un moment pour qu'une balle leur soit tiré dessus. Augustin l'avait vu mais pas Elois. Il n'avait pas réfléchit, de toutes manières n'était-il pas le premier à se dire qu'il voulait en finir suite à son traumatisme, qu'il mourrait bien très vite dans cet incident ? Il avait froid alors qu'il tombait au sol, il ne pouvait pas bouger et une peur immense l'avait envahit. Il voulait vivre, il avait trouvé ce goût à la vie alors que la mort était si proche de lui, qu'elle ironie de souhaiter sa mort et de regretter la vie quand on obtient ce qu'on désire enfin...
Je veux mourir, veux mourir,
Mais finalement j’ai peur.
Peut-être seras-tu capable d’écouter mon cœur.
J’ai tenté d’effacer plusieurs fois ton sourire.
Pas assez, pas assez…
La blessure perçait le torse du chef d'escadron et la douleur était intense. Elois était là, à ses côtés, tentant de l'aider. L'esprit d'Augustin était embrouillé, comment pouvait réfléchir, comment pouvait-il comprendre la torture dans son cœur. Pourquoi avait-il jeté aussi misérablement sa vie pour le sauver ? En faite, pourquoi continuait-il à se battre pour vivre. Etrangement, sa peur n'était pas de mourir, sa peur, son unique et forte crainte était de ne plus jamais le revoir...
Je veux mourir, veux mourir, veux mourir,
Mais je ne veux pas disparaitre, ce n’est pas mon désir.
Car je sais que ton sourire ne fera que m’adoucir.
La douleur s’amplifie,
Mon souvenir s’amoindrit,
Pourtant cette blessure me fait souffrir jusqu’à l’oubli.
Les souvenirs d'Augustin ensuite étaient très flou, l'obscurité et la brume, des états de semi-conscience. Il se rappel avoir été dans un camp de soin d'urgence, puis un hôpital, il avait la sensation de sauter dans le temps et faire des téléportation. Quand il reprit réellement conscience, il était à Paris, dans une salle de repos d'un hôpital. Il était sain et sauf, mais loin de la guerre. Quelques temps après son réveils, son unité le salua, il apprit qu'ils avaient eu une permission en attendant son rétablissement, qu'ils allaient devoir se reposer avant de combattre à nouveau.
Quelques mois alors qu'ils étaient coincés à Paris, voilà qu'un ennemi atypique fit son apparition, ainsi que des supers héros pour sauver la ville ? Augustin observait toute l'histoire depuis sa chambre d'hôpital, comment la ville a-t-elle pu devenir aussi mystique ? Serait-ce une blague de grande ampleur ? La magie ça n'existe pas, alors un méchant nommé Papillon qui transforme des gens en Akuma et des supers héros qui se trimballent dans la ville... Augustin était agacé, ayant la sensation que l'incohérence de la scène le prenait réellement pour un con.
Quelques temps ont passés, l'hiver était bien installé, et ces scènes comiques d'héroïsmes continuaient. Augustin avait quitté l'hôpital mais devait rester encore un peu sous surveillance d'un proche, que quelqu'un soit présent s'il refait une rechute. Plus le temps passait et plus Augustin était agacé, le Néoptère se montrait de plus en plus présent. Il pouvait voir depuis sa fenêtre, au travers de la télévision et des Ouï-dire les différentes akumatisation, ce n'était plus juste une blague, c'était une attaque contre la France et c'était le rôle d'Augustin de protéger son pays, en tant que chef d'Escadron. Il était encore officiellement en repos avec son unité, mais rien ne les empêchait d'agir.
Ainsi, avait-il commencé à s'intéressés à ces cas, silencieux, n'intervenant jamais plus que pour aider la population à se mettre en sécurité. Il devait découvrir l'identité de cet insecte pour lui arracher les ailes. Augustin se préparait à quitter le manoir familial pour retourner dans son logement, il avait prévenu aussi Elois de cette décision d'agir face au Papillon, de faire leur rôle de militaire. Ils ne devaient pas compter sur des superhéros inconnus, il ne leur faisait pas confiance.
- N'ose plus jamais prononcer ces mots, tu ne sais rien, tu ignores tout de la guerre !
- Oh mon dieu.
- Ton bonheur est superficiel, tu ne sais rien des horreurs de la guerre, tu es si méprisable !
- ...
- N'ose plus jamais profaner son nom ainsi, tu risquerai fortement de le regretter !
Une réunion de la haute ne pouvait pas aussi mal tourner alors que le fils héritier du Duc du Renard, famille noble depuis plusieurs génération, se sentit offensé quand un misérable riche se mette à dénigrer l'une de ses connaissances, un feu soldat péri à la dernière guerre où ils étaient. Le noble se serait retenu si le riche n'avait pas commencé à le mépriser ouvertement car il était, selon certaines rumeurs, né d'une prostituée et ayant travaillé dans les usines avant d'être recruté par l'armée. Même si la noblesse n'avait plus de valeur en France depuis la révolution française, Augustin était connu pour être plutôt colérique quand on osait bafouer l'honneur d'une personne méritante.
La colère était immense dans le regard du fils du Duc, mais malgré tout il fini par relâcher le col qu'il avait attraper avec colère, relâchant le méprisant avant de lui faire dos, décidant que cette mascarade se porterait mieux sans lui. Voilà bien longtemps qu'il avait détesté ce monde dans lequel il vivait. La richesse et la noblesse était bien méprisante et malheureusement pour lui, il faisait partit des deux camps. Il s'était autrefois engagé par patriotisme, il y avait connu des collègues adorables. Il avait dressé de lui même un faucon fièrement, en faisant son meilleur pour aider l'unité des Maîtres Fauconniers dans l'armée. Mais très vite ses talents lui ont fait monter les échelons. Le précédent bataillon il n'était qu'un exécutif, mais il a pu apprécier son équipe. Il s'était lié d'amitié avec ce jeune soldat inexpérimenté mais plus âgé que lui. C'était un père de famille qui espérait revenir fier chez lui, heureux d'avoir protégé le monde de la tyrannie et du terrorisme...
Il ne rentrera jamais chez lui, allongé dans les bras du fauconnier, un tapis de sang sous son corps, lui implorant de donner une petite chaine de métal à sa bien aimée quand il rentrera en France.
En rentrant en France, Augustin demanda une permission pour tenir sa promesse. Ainsi avait-il déposé à cette veuve le dernier souvenir de son feu mari. Augustin était rentré chez son père, à Versailles, s'isolant dans ses appartements, s'isolant dans sa peine. Son père avait pensé que l'invité à une soirée pour l'aider à penser à autre chose était une bonne idée, c'était sans compter le mépris qui avait mit hors de lui un soldat qui avait vu la guerre. Des blessures sur son visage, l'âme brisée, si seulement Augustin s'était contenté de voir un autre soldat périr sous ses yeux, ce n'était qu'un mardi pour un militaire ce genre d'évènement.
Quand soudain je me suis réveillé,
Dans un hôpital aux murs blancs.
Je ne me souviens pas d’être monté,
Jusqu’au toit mes souvenirs sont absents.
Après cet incident, Augustin décida qu'il était temps pour s'éloigner de la haute, ainsi avait-il acheté un agréable appartement en plein Paris, face à la magnifique Tour Eiffel. Il avait pensé que s'isoler était pour lui un moyen de guérir ses blessures. Il était là allongé dans son lit, il fixait le plafond, puis il eu le malheur de fermer ses yeux, et son esprit lui rappela son traumatisme, cette torture qu'il avait subit aux mains des soldats ennemis. Il se rappela d'avoir vu son camarade se fait exécuter atrocement après des heures et des heures de cries d'agonie, comme si la mort était l'unique délivrance pour lui. On lui coupa le bout de ses lèvres, c'était l'unique cicatrice qu'il ne pouvait pas caché, condamné à affiché ces foutues points de sutures sur son visage défiguré. Il avait perdu connaissance alors que ses alliés étaient arrivés, le trouvant, serrant ce corps inerté contre lui, baigné dans une mare de sang. Augustin ne pouvait cesser de penser à ce traumatisme et fini par se relever, il devait changer son état, il devait aller de l'avant, se morfondre n'était pas ce que ce camarade lui avait demandé.
Toi qui m’as aidé, toi qui m’as tendu la main,
Pour l’attraper, j’ai attendu trop longtemps.
Mon bras engourdi, à présent,
N’est-ce pas la mort qui m’étreint ?
Le temps était passé et il fut rappelé au combat, mais dans une nouvelle unité. Il avait mérité son rôle de chef d'escadron et avait dorénavant des recrues à son service. Il s'entraînait durement avec eux, mais refusait de s'y attacher, du moins c'était sans compter l'obstination d'un des soldats, le plus haut gradé sous lui et plutôt tenace et souriant, Elois de Salois. Tout comme lui il était noble de naissance, descendant de Louis XIV, niveau héritage, il était bien au dessus d'Augustin, mais malgré tout, Augustin était son chef. Il ne voulait pas se lier à eux et subir de nouveau la douleur de les perdre : ils ne voulaient pas qu'ils pleurent sa meurt et subissent cette douleur. Et pourtant, alors qu'il était encore en dépression, Elois se montrait souriant et prêt à l'aider à s'en sortir.
Je veux mourir, veux mourir,
Mais finalement j’ai peur.
Tu es là, ton sourire,
Me transperce le cœur.
Au début, Augustin se montrait très froid envers le prétendant à l'amitié qu'il avait en face de lui, froid et distant. Il le repoussait violemment par des paroles crues et amères. Elois n'abandonnait pas malgré le sale caractère d'Augustin.
Tu me blesse, tu me laisse,
Je souris à contrecœur.
Pas assez, pas assez…
Augustin pensait à l'origine que le comportement d'Elois n'était que pour garder une entente cordiale, voir d'attirer ses bonnes grâces. Parano et méfiances étaient présentes, mais malgré qu'il avait sûrement dû le remarquer, Elois ne cessait d'accepter Augustin, progressivement il passa de simple soldat à connaissance agréable d'Augustin, celui-ci commençait à s'attacher à lui, à lui faire confiance et s'inquiéter pour son bien-être.
Je veux mourir, veux mourir,
Mais finalement j’ai peur.
Car celui qui me fait rire,
Je ne veux pas qu’il pleure.
Leur relation ressemblait un peu à celle d'un vieux renard hostile et d'un jeune loup fougueux. Le rusé fixait le canin avec dépit et lassitude, ne cherchant que la tranquillité en attendant le jour fatidique, mais le jeune bondissait et tentait de convaincre le rusé qu'il retrouverait de la force en acceptant de sourire, qu'il retrouverait ses couleurs s'il daignait y trouver un intérêt.
Tu me blesse, tu me laisse,
Je souris à contrecœur.
Pas assez, pas assez…
La guerre avait débuté et ils étaient repartit face au sang et au souffre. Malgré le sourire de ses compagnons, Augustin n'était pas serein, il avait peur de la guerre, mais arriverait-il un jour à l'avouer ? Ses nouveaux camarades étaient là, lui tendant une main, il n'osait pas la prendre, de peur de les voir mourir sous ses yeux comme il avait pu le faire. Le plus terrifiant des tortures n'étaient pas les séquelles physique, même atrophié un corps continue à se battre. L'esprit est faible, intangible, rapidement soumis. Le traumatisme de ses débuts étaient solidement encré et il s'était convaincu que s'attacher était une souffrance.
Je suis tout seul,
Lorsque je me cache pour ne plus me souvenir de toi.
Le miroir reflète ce passé fictif pour moi,
Des yeux ambrés, quel regard plaisant mais malsain.
Augustin avait de nouveau retrouvé une envie de continuer. Il s'était remit à sourire en regardant celui qu'il pouvait nommer son ami. Il avait honte de ce qu'il ressentait, à vrai dire il n'arrivait pas à se comprendre. Il s'était attaché à Elois, mais il était le mieux placé pour savoir que leur vie ne tenait qu'à un fil. Il craignait de souffrir à nouveau ou de provoquer la souffrance. Pourquoi se sentait-il si bien avec son unité et pourtant pourquoi craignait-il de rester avec eux ? Il avait peur de partir à la guerre et de voir les fils de la vie se briser devant lui, incapable de faire quoi que ce soit.
Dis, je veux vivre, je veux vivre,
Je veux réellement vivre.
Je ne veux pas disparaitre, je ne veux pas seulement survivre.
L’amanite se mêle à mes cheveux, elle est si près,
Peu importe où tu es.
Il a suffit qu'un moment pour qu'une balle leur soit tiré dessus. Augustin l'avait vu mais pas Elois. Il n'avait pas réfléchit, de toutes manières n'était-il pas le premier à se dire qu'il voulait en finir suite à son traumatisme, qu'il mourrait bien très vite dans cet incident ? Il avait froid alors qu'il tombait au sol, il ne pouvait pas bouger et une peur immense l'avait envahit. Il voulait vivre, il avait trouvé ce goût à la vie alors que la mort était si proche de lui, qu'elle ironie de souhaiter sa mort et de regretter la vie quand on obtient ce qu'on désire enfin...
Je veux mourir, veux mourir,
Mais finalement j’ai peur.
Peut-être seras-tu capable d’écouter mon cœur.
J’ai tenté d’effacer plusieurs fois ton sourire.
Pas assez, pas assez…
La blessure perçait le torse du chef d'escadron et la douleur était intense. Elois était là, à ses côtés, tentant de l'aider. L'esprit d'Augustin était embrouillé, comment pouvait réfléchir, comment pouvait-il comprendre la torture dans son cœur. Pourquoi avait-il jeté aussi misérablement sa vie pour le sauver ? En faite, pourquoi continuait-il à se battre pour vivre. Etrangement, sa peur n'était pas de mourir, sa peur, son unique et forte crainte était de ne plus jamais le revoir...
Je veux mourir, veux mourir, veux mourir,
Mais je ne veux pas disparaitre, ce n’est pas mon désir.
Car je sais que ton sourire ne fera que m’adoucir.
La douleur s’amplifie,
Mon souvenir s’amoindrit,
Pourtant cette blessure me fait souffrir jusqu’à l’oubli.
Les souvenirs d'Augustin ensuite étaient très flou, l'obscurité et la brume, des états de semi-conscience. Il se rappel avoir été dans un camp de soin d'urgence, puis un hôpital, il avait la sensation de sauter dans le temps et faire des téléportation. Quand il reprit réellement conscience, il était à Paris, dans une salle de repos d'un hôpital. Il était sain et sauf, mais loin de la guerre. Quelques temps après son réveils, son unité le salua, il apprit qu'ils avaient eu une permission en attendant son rétablissement, qu'ils allaient devoir se reposer avant de combattre à nouveau.
Quelques mois alors qu'ils étaient coincés à Paris, voilà qu'un ennemi atypique fit son apparition, ainsi que des supers héros pour sauver la ville ? Augustin observait toute l'histoire depuis sa chambre d'hôpital, comment la ville a-t-elle pu devenir aussi mystique ? Serait-ce une blague de grande ampleur ? La magie ça n'existe pas, alors un méchant nommé Papillon qui transforme des gens en Akuma et des supers héros qui se trimballent dans la ville... Augustin était agacé, ayant la sensation que l'incohérence de la scène le prenait réellement pour un con.
Quelques temps ont passés, l'hiver était bien installé, et ces scènes comiques d'héroïsmes continuaient. Augustin avait quitté l'hôpital mais devait rester encore un peu sous surveillance d'un proche, que quelqu'un soit présent s'il refait une rechute. Plus le temps passait et plus Augustin était agacé, le Néoptère se montrait de plus en plus présent. Il pouvait voir depuis sa fenêtre, au travers de la télévision et des Ouï-dire les différentes akumatisation, ce n'était plus juste une blague, c'était une attaque contre la France et c'était le rôle d'Augustin de protéger son pays, en tant que chef d'Escadron. Il était encore officiellement en repos avec son unité, mais rien ne les empêchait d'agir.
Ainsi, avait-il commencé à s'intéressés à ces cas, silencieux, n'intervenant jamais plus que pour aider la population à se mettre en sécurité. Il devait découvrir l'identité de cet insecte pour lui arracher les ailes. Augustin se préparait à quitter le manoir familial pour retourner dans son logement, il avait prévenu aussi Elois de cette décision d'agir face au Papillon, de faire leur rôle de militaire. Ils ne devaient pas compter sur des superhéros inconnus, il ne leur faisait pas confiance.
Crédit by Alya Césaire
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Danitza Price
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Re: Augustin • S'il n'y a plus de vilains, il n'y a plus de super héros, l'inverse est possible
Mer 18 Aoû - 10:27
Rebienvenue ! :3
☆ Je cause en darkblue • fais régner l'ordre en mediumpurple • et Huggin râle en mediumvioletred ☆
- Des conneries:
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Invité
Re: Augustin • S'il n'y a plus de vilains, il n'y a plus de super héros, l'inverse est possible
Ven 24 Sep - 22:35
Merci !
Fini !
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Kaya Kan
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Re: Augustin • S'il n'y a plus de vilains, il n'y a plus de super héros, l'inverse est possible
Sam 25 Sep - 22:55
Félicitations Augustin
te voilà validé !
Bienvenue officiellement du coup !
Alors, nous n'avons rien vu de bien dérangeant dans la fiche, donc on peut valider sans aucun problème.
Juste à temps pour l'évent si jamais tu veux t'y inscrire, je redonnes le lien, au cas où. La fin des inscriptions ayant lieu demain
Amuse toi bien parmi nous du coup !
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