Alice Émilie Aeby | Terminée.

+ Émilie perdait son père par un accident rare et grave. En effet, ce dernier était frappé par la foudre. L’accident mortel était aussi foudroiement mentalement que physiquement. La mort de son père était purement accidentel et n’était voulue par personne. Elle était un coup du hasard. Un orage frappait fortement, et son père était dans un terrain très grand qui attirait la foudre. La foudre pouvait frapper n'importe où, y compris les lignes électriques extérieures et les poteaux électriques. Il tentait de s’abriter sous un arbre. La foudre touchait la tête et traversait le corps en passant par la cage thoracique. Son père était mort sur place par la crise cardiaque. La douleur de la perte pour sa mère était beaucoup à supporter d’un coup.

+ Du côté d'Émilie ? Elle  ne s’en rappelait pas car elle était petite et avait quelques mois, elle venait de naître.  La petite fille était née à Genève et grandissait en Suisse à Lausanne dans la partie Française le canton de vaud, dans le nouvel appartement de sa mère. Sa  mère était d'origine bretonne. Elle passait son enfance en  Suisse puis son adolescence.  Tandis qu’elle passait les vacances d'été puis celle d’hiver en France dans la famille de sa mère. Parfois, les vacances étaient inversées pour changer un peu.   Elle grandissait au cœur d’une famille monoparentale unique.  Alors sa mère prenait une grande décision, jamais elle n'abandonnerait sa fille et jamais elle ne la laisserait aller sous l’orage jusqu’à ce qu’elle soit en âge de grandir.

+  Pour oublier ou plutôt amoindrir la douleur, cette dernière se jetait dans le travail.  La famille ne volait pas en éclat et se ressaierait petit à petit au contraire suite à ce drame rarissime. Sa mère voulait honorer la mémoire de son père, désormais veuve elle gardait le nom et  donnait les deux noms de familles à sa fille car les deux familles acceptaient de garder le lien sur un commun accord. La belle-famille aidait la famille d'Émilie à subvenir à ses besoins jusqu’à ce que sa mère touchait l'héritage de son mari. Un parcours du combattant. Bien que la mère d'Emilie n'avait pas spécialement besoin d'aide au niveau financier ni pour son métier. Elle avait besoin d'aide relationnelle, et de soutien psychologique, savoir que la famille de son mari était avec elle lui redonnait le sourire et l'espoir en l'humanité.

+ La mère et la fille étaient désormais à l’abri du besoin car son père faisait partit de la petite bourgeoisie et ne possédait aucun problème d'argent.  Son père était maniaque et ayant horreur des dettes, il n'était jamais allé dans le rouge. De plus, sa mère gagnait bien sa vie et pouvait donc élever son enfant seule sans le moindre problème d’argent. Sa mère avait néanmoins revendu la part de la grande maison à sa belle-famille pour se racheter un appartement plus petit car la grande maison juste pour deux personnes était trop à assumer en charge mentale et physique. Tandis que sa mère apprenait à vivre sans l’homme qu’elle aimait en se promettant de ne jamais se remarier.

+  L'entreprise de ses parents était une boutique de luxe : un pressing. Le pressing était ouvert des années avant avec son mari.  Elle était désormais seule en salariée indépendante avec un ou deux salariés pour l’aider dans sa tâche. Elle exécutait les commandes pour les grands couturiers de la mode, il y avait des services rendus en France pour des commandes spéciales. Elle se faisait un nom à force d’efforts réussissant même l'exploit d'attirer le regard de Gabriel Agreste. Elle travaillait désormais pour lui jusqu'à sa disparition de façon récente. Elle acceptait aussi de en temps, les commandes des personnes normales, elle ne voulait pas uniquement s'enfermer dans la haute société et voulait voir les différentes classes venir chez eux. C'était ainsi qu'elle arrivait petit à petit à accepter la mort de son mari car ce n’était de la faute de personne.

+ Elle ne pouvait en vouloir à la terre entière ni priver sa fille d’affection.  Elle voulait garder son esprit libre et son ouverture d'esprit en se forçant à côtoyer toutes les classes. Elle faisait tout son possible pour éduquer sa fille de sorte à ce que ce genre d’accident ne revenait plus jamais au moins dans leur famille. Laissant le choix à la petite fille qu’elle était d’avoir peur ou non de l’orage. Elle arrivait de mieux en mieux à faire la part des choses. Elle expliquait même à sa fille lorsque celle-ci lui demandait comment était mort son père ce qui lui avait permis de faire le deuil complètement et d’avancer grâce à l’aide de quelques séances chez le psychologue.

+ Au fur et à mesure que Émilie grandissait, sa mère allait mieux et s’occupait pleinement de l’éducation de sa fille essayant de combler le vide et l’absence de son père. Elle cédait facilement aux caprices de sa fille et Émilie s’en donnait à cœur joie. Elle était choyée et chouchoutée de toute part via les deux familles. Elle n’avait aucuns problèmes d’argents ou de famille, elle nageait dans le bonheur.  Même si elle grandissait sans père,  Émilie apprenait la vérité à l'âge de douze ans. Elle attirait beaucoup la pitié mais jamais Émilie ne se laissait aller et elle vivait comme son père aurait voulu qu’elle vive. Libre et fière d’elle. Elle était devenue très vite autonome et indépendante, mais elle était sociable et très tactile avec les gens.

+ C’était une peluche en recherche d’affection et elle savait où elle pouvait aller et c’était comme ça qu’elle devenait fusionnelle avec sa mère qui était moins protectrice avec elle au fur et à mesure qu'elle grandissait. Les premiers orages étaient devenus une épreuve que sa mère surmontaient avec le temps et Émilie aimait les orages malgré tout. Elle avait choisi d’aimer plutôt que d’avoir peur et voyait la une source de chaleur réconfortante. Une force imprévisible et indomptable que même son père n’avait pu esquiver.

+ Elle était entourée d’amies, même si elle était parfois naïve, et bonne poire, elle se laissait souvent marcher sur les pieds. Elle se sentait bien, malgré l’absence de son père, elle avait une photo jamais bien loin d’elle. Elle avait une grande passion depuis toute petite adorant la photographie. Elle faisait beaucoup de photo et obtenait un appareil dès l'âge de dix ans. Elle était aussi passionnée par le ciel, l'univers, les planètes, l'astronomie, l'astrologie, la science-fiction, etc... Quand sa mère ne pouvait pas s’occuper d’elle soit elle l’emmenait dans sa boutique, soit elle la mettait chez la nourrice.  Très tôt sa mère lui transmettait l'art du commerce et de la vente. Elle apprenait beaucoup au contact de sa mère et en observant comment faisaient les vendeuses. Elle déclarait très tôt vouloir reprendre la boutique familliale !

+ Elle faisait sa petite vie tranquille. Elle était venue sur Paris pour suivre sa scolarité car sa mère décidait de déménager et de quitter la Suisse, pour s'installer en France dans sa famille. Elle retournait vivre en France avec sa mère qui était retournée en Bretagne pour ouvrir son pressing. Sa mère avait fermé celui de la Suisse. Elle va toujours en Suisse pour les vacances scolaires. Elle avait son propre appartement sur Paris pour les études tandis que sa mère s'était racheté une maison en Bretagne. Elle suivait Ladybug depuis ses débuts en étant tombée dessus complétement par hasard un jour à la télé. Elle regardait le ladyblog et elle était fane d'elle et des autres héros de Paris.

+ Si elle pouvait faire comme eux ce serait le paradis ! Récemment, son rêve de devenir une héroïne grandissait de plus en plus ! Elle se demandait bien comment ils avaient les pouvoirs ! Elle vivait avec les supers héros au quotidien. Elle était persuadé qu'ils possédaient des pouvoirs magiques ! Dommage, que Ladybug gagnait son combat contre papillon aussi ! Le calme revenait sur Paris, et le rêve partait avec lui. Cependant trois ans après que Papillon était vaincu, et que le calme était revenu elle recevait récemment son miraculous par un des gardiens de Paris.