Gardien
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The Otherlands & Just Married
Mer 12 Juin - 21:03
Epreuve 2
Mini-RP - Le Chevalier Noir s'amuse au Moulin Rouge
L'Intitulé
Il y a longtemps, vous vous êtes réveillés avec une force phénoménale, une force qui décuple vos sens, repousse même la mort. Une force qui vous a grisé !
Ce pouvoir, il vous a permis de déplacer des montagnes, de triompher d’ennemis redoutables, de sauver la veuve et l’orphelin par-delà les frontières des mondes.
Peut-être même que ce pouvoir, il vous monte à la tête.
Heureusement, vous n’êtes pas seuls ! Vous êtes toujours accompagnés de votre fidèle écuyer. Probablement là pour éviter que vous vous égariez sur la pente de l’abus de pouvoir. Un chemin plus direct que celui pour devenir un héros.
Tout compte fait, vous serez peut-être vraiment une âme altruiste, mettant votre vie éternelle au service du Bien ; l’ombre pourrait venir de votre Robin, qui attend patiemment son heure.
Mais finalement, ne pourriez-vous pas juste être un sot que le destin a choisi par hasard ? La providence fait parfois mal les choses et vous n’auriez jamais dû recevoir autant de responsabilités ! Heureusement, votre acolyte est là pour réparer vos bourdes... ou les accentuer.
Il est temps de révéler au monde comment vous avez su gérer cette force. Les archives dans lesquelles vous avez conté vos aventures ont été trouvées.
Ce pouvoir, il vous a permis de déplacer des montagnes, de triompher d’ennemis redoutables, de sauver la veuve et l’orphelin par-delà les frontières des mondes.
Peut-être même que ce pouvoir, il vous monte à la tête.
Heureusement, vous n’êtes pas seuls ! Vous êtes toujours accompagnés de votre fidèle écuyer. Probablement là pour éviter que vous vous égariez sur la pente de l’abus de pouvoir. Un chemin plus direct que celui pour devenir un héros.
Tout compte fait, vous serez peut-être vraiment une âme altruiste, mettant votre vie éternelle au service du Bien ; l’ombre pourrait venir de votre Robin, qui attend patiemment son heure.
Mais finalement, ne pourriez-vous pas juste être un sot que le destin a choisi par hasard ? La providence fait parfois mal les choses et vous n’auriez jamais dû recevoir autant de responsabilités ! Heureusement, votre acolyte est là pour réparer vos bourdes... ou les accentuer.
Il est temps de révéler au monde comment vous avez su gérer cette force. Les archives dans lesquelles vous avez conté vos aventures ont été trouvées.
Consignes et limitations
Vous avez trois jours pour échanger maximum 5 réponses chacun, soit 10 réponses en tout. Vous pouvez faire moins de messages.
Chaque réponse sera de maximum 350 mots.
Vous devez écrire sous forme de récit médiévale et chevaleresque à la Don Quichotte de Cervantes (n'hésitez pas à aller dans l'exagération, ça sera d'autant plus épic !)
L’épreuve se termine dimanche 16 juin à 23h59 (17h59 au Québec).
Chaque réponse sera de maximum 350 mots.
Vous devez écrire sous forme de récit médiévale et chevaleresque à la Don Quichotte de Cervantes (n'hésitez pas à aller dans l'exagération, ça sera d'autant plus épic !)
L’épreuve se termine dimanche 16 juin à 23h59 (17h59 au Québec).
Bonus
Vous pouvez présenter au début de votre premier post votre personnage et son univers si vous jugez cela utile. Cela ne compte pas dans les 350 mots de votre réponse.
Vous pouvez préciser au début de vos posts du vocabulaire spécifique à votre univers. Cela ne compte pas dans les 350 mots de votre réponse.
Vous n’avez pas besoin d’être inscrit sur Miraculous' Quest pour poster. Il vous suffit d’utiliser le code de transformation (trouvable ici) pour faire apparaître votre pseudo et votre avatar. Pensez à le tester !
Vous avez la possibilité au début de votre premier post ou à la fin de votre dernier post de préciser:
- que vous ne souhaitez pas de commentaires sur votre texte
- que vous souhaitez des commentaires approfondis sur votre texte
- que vous ne souhaitez pas que votre texte soit lu à haute voix
Si vous ne précisez rien, votre texte pourra recevoir des commentaires simples et être lu à haute voix.
À vos claviers !
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Flamant
Re: The Otherlands & Just Married
Sam 15 Juin - 20:07
- Présentation des personnages:
> Shizen, 24 ans, japonais pure souche au regard ambré n'aime les regards posés sur lui que pour satisfaire de sulfureuses nuits. Bien sûr, dans ce contexte il n'en est rien, il se montrera comme à l'accoutumé, un brin espiègle, blasé, râleur. Toutefois toujours prêt à aider son prochain dans sa nature empathique.
>Flamant, toutes ses dents, né dans les Otherlands, il est le Prince Charmant fait flamant. Tout de rose, sa vision du monde y compris, l’allure gracieuse et majestueuse, il aime se savoir observé. Vaniteux, superficiel, égoïste et mégalo, il semble souvent déconnecté de la réalité mais est toujours prêt lorsqu’il s’agit de protéger la veuve et l’orphelin. Dans son monde, il n’a aucun contrôle de son pouvoir, celui-ci forçant quiconque ayant assisté à ses « exploits » d’enjoliver la réalité, y compris lui-même.
Nous sommes en l’an de grâce cinq cent quatre-vingt-quatre. Le ciel estival se teinte de chaudes couleurs crépusculaires, enchantant, embellissant le paysage sous mes yeux d’expéditionnaire. De loin, les feuilles incarnadines des gigantesques barbres à papa semblent effleurer, caresser les traces poudreuses des cirrocumulus. À l’orée du bois, une échoppe se dresse fièrement. Façonnée de biscuits croustillants, son toit de chocolat fondant étincelle sous les derniers rayons de l’astre radieux. L’air alentour embaume d’un mélange sucré, caramélisé quand les murmures joyeux des gais lurons et les tintements des piécettes sonnantes et trébuchantes résonnent harmonieusement.
Voici-là, le repaire de l'artisan du bonheur. Paisible et prospère pour un fils de prolétaire, il étale sous nos yeux tant de douceurs pareilles à des bijoux que le choix ne saurait être aisé. Dans ses habiles mains, un nouveau joyau prend la forme d’un cumulus aux nuances irisées, merveille sucrée, pour le plaisir des Mânes qui n’hésitent point à s’aventurer jusqu’à son humble demeure. Pour ma part, tôt, le choix est fait, et de ma poche sautent les pièces jusqu’à celle du créateur.
Le voici, fragile et délicat entre mes doigts, son odorant fumet parvenant à mes narines, il me tarde de l’offrir à celle qui d’une bouchée retrouverait rire, sourire et tarirait enfin ses larmes, diamants précieux que je ne veux plus voir ainsi galvaudés.
Ma quête n’est qu’à peine entamée. Je suis fin prêt à quitter ce décor enchanteur, traverser monts et vallées, butins en main, retrouver la Belle et la laisser, de ses lèvres vermeilles croquer la friandise exquise.
« Nous y allons mon brave ! La gente Damoiselle Alice nous attend ! » M’écrie-je à mon laquais chargé de ma bourse et mes besaces.
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Shizen
Re: The Otherlands & Just Married
Sam 15 Juin - 20:12
Que le périple est long, que d'épreuves tout en prose à franchir dans l'ombre du chevalier Flamant pour lequel tout est rose. Son échoppe à vrai dire, te semble bien miteuse, quoi qu'en périphérie, pire encore : douteuse. Quant aux rayons de miel, faisant tanner ta peau, rien de surnaturel, rien qu'un été, plutôt. Rien qu'une odieuse chaleur à t'en faire suer de façon littérale, comme au sens figuré.
L'effluence alléchante si prestement louée n'est que sucre en outrance, tu en as la nausée. Les manants satisfaits d'évider l'escarcelle ne remplissent leurs panses que par ennui mortel. Tu ne peux les blâmer de courir aux mirages, point d'autres amusettes dressées dans les parages.
D'aucuns diraient que ce Messire est sourd pour ne guère ouïr le criement alentour. Acouphènes sifflants comme une vieille bouilloire, tu soupçonnes son escient dévasté, délesté, au placard. Pourquoi prétendrait-il qu'il en soit autrement ? Sinon qu'en y laissant l'habile, au profit d'enjouement.
Un soupir se meurt à l'orée de tes lèvres, quand vient l'heure de mouvoir ta carcasse mièvre.
Si ça ne tenait qu'à toi, tu l'aurais délaissé : cette damoiselle Alice et ses soucis fort grossiers. Un caprice, tout au plus que tu veux bien faire taire pour en avoir fait tant dont tu es si peu fier.
Le bon cœur de Flamant vous perdra tous les deux. De ta patience rongée ou de sa naïveté, tu ne saurais prédire à qui porter le vœu. À coup sûr, vous en paierez le prix, plus pour toi que pour lui !
"Bien Chevalier, je vous emboîte le pas" tu traînes plutôt la patte dans l'espoir du trépas. Destinée glorieuse préférable au pleutre. Râlant, pestant, tes émois tu calfeutres.
"Je ne la vois pas", misère, galère, il ne manquait plus que ça !
L'effluence alléchante si prestement louée n'est que sucre en outrance, tu en as la nausée. Les manants satisfaits d'évider l'escarcelle ne remplissent leurs panses que par ennui mortel. Tu ne peux les blâmer de courir aux mirages, point d'autres amusettes dressées dans les parages.
D'aucuns diraient que ce Messire est sourd pour ne guère ouïr le criement alentour. Acouphènes sifflants comme une vieille bouilloire, tu soupçonnes son escient dévasté, délesté, au placard. Pourquoi prétendrait-il qu'il en soit autrement ? Sinon qu'en y laissant l'habile, au profit d'enjouement.
Un soupir se meurt à l'orée de tes lèvres, quand vient l'heure de mouvoir ta carcasse mièvre.
Si ça ne tenait qu'à toi, tu l'aurais délaissé : cette damoiselle Alice et ses soucis fort grossiers. Un caprice, tout au plus que tu veux bien faire taire pour en avoir fait tant dont tu es si peu fier.
Le bon cœur de Flamant vous perdra tous les deux. De ta patience rongée ou de sa naïveté, tu ne saurais prédire à qui porter le vœu. À coup sûr, vous en paierez le prix, plus pour toi que pour lui !
"Bien Chevalier, je vous emboîte le pas" tu traînes plutôt la patte dans l'espoir du trépas. Destinée glorieuse préférable au pleutre. Râlant, pestant, tes émois tu calfeutres.
"Je ne la vois pas", misère, galère, il ne manquait plus que ça !
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Flamant
Re: The Otherlands & Just Married
Sam 15 Juin - 20:15
Mon compagnon dévoué ne semble pas aussi enjoué que je puis l’être. Mais qu’importe je ne lui en veux point et lui somme de réajuster mes guêtres. Le benêt n’y comprenant cure, je lui pointe ma chaussure avant de repartir vers la plus merveilleuse des aventures. De son manque de culture, je lui pardonne; après tout, il n'est qu’un homme guidé par ma splendeur alors que ma destinée, elle, est tracée par les divinités. Si mon humble dévoué m'aide à garder les pieds sur terre, ma main, elle, s’est logée dans celles des immortels.
« Inutile de la rechercher ainsi. Elle s'est recluse dans la plus haute salle de la plus haute tour de son palais. La route qui nous y mènera est semée d'embûches ! Mais n’aie crainte… »
Brandissant mon épée au clair, j’en abaisse la pointe vers le sol et, de quelques coups déterminés, j’esquisse une carte d’une grande fidélité. Les périls sont nombreux, mais il n'y a rien que nous n’ayons déjà bravement vaincu. D’un bout à l’autre de l’atlas, je trace : des contrées enchantées, nous partons vers le nord, traversons des terres hostiles et des déserts dévastés, jusqu’au palais où la Belle nous att… Non, où la Belle m’attend.
« …Avec moi à tes côtés, le plus vaillant des chevaliers, tous les dangers ne seront que flânerie exaltée dans ces prés. »
Les gestes empreints d’une assurance seigneuriale me voilà, à nouveau, guidant le néant de ses fenêtres d'âmes vers le bel horizon. Au moins cela pour combler sa vacuité avant de reporter mon attention sur notre destination. Les ombres, déjà, s’allongent et s’épaississent avec la déclinaison de l’astre et de sa tanière émerge la plèbe. Ah ! Vile canaille prête à me dérober mon trésor, crois-moi bien que je serais déjà loin quand tu ne feras que penser à mon or.
« Hâtons-nous ! »
« Inutile de la rechercher ainsi. Elle s'est recluse dans la plus haute salle de la plus haute tour de son palais. La route qui nous y mènera est semée d'embûches ! Mais n’aie crainte… »
Brandissant mon épée au clair, j’en abaisse la pointe vers le sol et, de quelques coups déterminés, j’esquisse une carte d’une grande fidélité. Les périls sont nombreux, mais il n'y a rien que nous n’ayons déjà bravement vaincu. D’un bout à l’autre de l’atlas, je trace : des contrées enchantées, nous partons vers le nord, traversons des terres hostiles et des déserts dévastés, jusqu’au palais où la Belle nous att… Non, où la Belle m’attend.
« …Avec moi à tes côtés, le plus vaillant des chevaliers, tous les dangers ne seront que flânerie exaltée dans ces prés. »
Les gestes empreints d’une assurance seigneuriale me voilà, à nouveau, guidant le néant de ses fenêtres d'âmes vers le bel horizon. Au moins cela pour combler sa vacuité avant de reporter mon attention sur notre destination. Les ombres, déjà, s’allongent et s’épaississent avec la déclinaison de l’astre et de sa tanière émerge la plèbe. Ah ! Vile canaille prête à me dérober mon trésor, crois-moi bien que je serais déjà loin quand tu ne feras que penser à mon or.
« Hâtons-nous ! »
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Shizen
Re: The Otherlands & Just Married
Sam 15 Juin - 20:16
Que d'arrogance, cherche-t-il noise ? Mander ton assistance de façon si sournoise ? Tu en restes pantois. Si l'outrage te serre les dents, tu fais preuve de maîtrise en t'y exécutant. Promesse pour plus tard, de lui rendre la monnaie, ravager le plumage dont il sait se targuer.
En d'autres circonstances, vous seriez bons amis. Mais son égo, immense, t'enlumine de mépris. Injustement convié, prisonnier de la quête pour de piètres raisons tu sers de porte-serviette. Ô douleur, ô supplice, que tu souffres ! Tu es seul responsable et creuses encore le gouffre.
Trêve de boniments, il est question d'une tour de braver les dangers sans la moindre sentence. À l'entente du discours, loin de la délivrance, le voilà qui fabule de nouvelles incidences. Muni de son épée (loin d'être enchantée), le champion trace leur route, non sans pénalités.
"Mais pourquoi pas tout droit ? Convoier vers-" il n'écoute guère. Plongé dans sa tirade qui se veut héroïque, quand tu croises les bras, attendant, l'air stoïque. Tu en es convaincu, s'il n'y met pas un terme, tu vas lui botter le…
Culminons vers l'épopée ! Derechef reparti que le fer est croisé ! Que ne ferais-tu pas, en dépit du passé, le voyant si dévoué que tu en es touché. Tu es l'ombre qu'il projette si vaillant et simplet qu'il ignore tout encore de votre traité. Silencieux, insidieux, petit démon sournois protégeant le bien né de tous les hors-la-loi. Dans toutes les belles histoires, et ce de tous les temps, il faut savoir y croire et porter l'attention. Quand bien même tu pourrais t'allier aux malfaisants, loin, très loin de toi ces viles ambitions.
En d'autres circonstances, vous seriez bons amis. Mais son égo, immense, t'enlumine de mépris. Injustement convié, prisonnier de la quête pour de piètres raisons tu sers de porte-serviette. Ô douleur, ô supplice, que tu souffres ! Tu es seul responsable et creuses encore le gouffre.
Trêve de boniments, il est question d'une tour de braver les dangers sans la moindre sentence. À l'entente du discours, loin de la délivrance, le voilà qui fabule de nouvelles incidences. Muni de son épée (loin d'être enchantée), le champion trace leur route, non sans pénalités.
"Mais pourquoi pas tout droit ? Convoier vers-" il n'écoute guère. Plongé dans sa tirade qui se veut héroïque, quand tu croises les bras, attendant, l'air stoïque. Tu en es convaincu, s'il n'y met pas un terme, tu vas lui botter le…
Culminons vers l'épopée ! Derechef reparti que le fer est croisé ! Que ne ferais-tu pas, en dépit du passé, le voyant si dévoué que tu en es touché. Tu es l'ombre qu'il projette si vaillant et simplet qu'il ignore tout encore de votre traité. Silencieux, insidieux, petit démon sournois protégeant le bien né de tous les hors-la-loi. Dans toutes les belles histoires, et ce de tous les temps, il faut savoir y croire et porter l'attention. Quand bien même tu pourrais t'allier aux malfaisants, loin, très loin de toi ces viles ambitions.
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Flamant
Re: The Otherlands & Just Married
Sam 15 Juin - 20:19
Haut les coeurs ! Nous revoilà partis. Des jours, des heures, tout se mêle et nous laisse démunis. Voyageur épuisé, sur les longs chemins, je ne compte plus le nombre de levers auxquels j’ai assisté quasi esseulé, avec un subordonné soudainement devenu muet. Sur les dunes d’ocre et d’oranger, la route est à peine balisée de quelques plantes assoiffées qui dardent vers le ciel leurs épines cruelles. De fatigue, mon genou fléchit, mais je garde courage, car ici, sur ces terres, une seconde d’inattention peut nous coûter notre dernière expiration.
Les vents impétueux emportent le sable, sculptant, remodelant, reformant les collines arides. Le tableau, sans cesse changeant, est un danger constant où parfois jaillissent, furtives et étranges, des créatures grotesques qui nous aspergent de grains dorés, souhaitant surement nous soumettre à l’ensevelissement. En garde monstre de malheur ! Te voilà aveugler, car ton attaque, je te l’ai retourné.
Les terres s’aplanissent enfin, le sable laissant place aux cratères mouvants, théâtre d'innombrables affrontements et il s’en faut de peu que je ne m’enfonce dans une sournoise crevasse. Si je suis loin d’être un lâche, je sais évaluer les dangers à éviter. Si, à moi seul, j’aurais pu effectuer la traversée, la sagesse m’incite au détour et à jouer la carte de la sûreté. Après tout, j’ai un trésor et, malgré moi, un gueux à protéger.
« Vois ! Nous n’en sommes plus très loin ! Là-bas se dresse sa tour ! »
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Shizen
Re: The Otherlands & Just Married
Sam 15 Juin - 20:22
Des jours, des heures, tout un après-midi de semblance en tout point à ce qu'il en décrit. Tu concèdes aux artifices encenseur de votre odyssée, songeant que la pire des piquettes conviendrait à ton palais. Ah, si seulement il voulait bien cesser de rendre ses inepties plus réelles ! Que vous en finissiez avec ces bagatelles ! De grâce !
Ton jugement se fait de variable intensité, celle-ci a le mérite d'être insoutenable, tant il brave les pelletées de sable jetées à ses mollets par la même bravoure dépourvue de dignité.
"Chevalier, laissez les couards fuir, ils n'avaient aucune chance" ta vergogne est telle que tu te fais violence. Une main qui passe sur ton visage, éreinté. Tu pries le peuple invoquant sa clémence quand ton bourreau frappe par sa nouvelle tendance. T'insulter lui prend dans son récit épique, de grâce ! Que l'on te donne la force de tenir la critique. Du calme. Tu ne peux succomber, l'estriller sans en ressentir culpabilité.
Un regard dans la direction annoncée, au loin s'étendent la belle et son chant déchiré.
"La vache !" tu te reprends, sous le courroux de ton geôlier "Je voulais dire… euh, le temps presse ?" À portée de vue, le ponton se dresse. Plus vous approchez, plus les braillements grondent. Tu voudrais reculer, le devoir t'incombe. C'est sûr, tu vas pleurer, si ce n'est par tans, ce sera la nuitée.
Ton jugement se fait de variable intensité, celle-ci a le mérite d'être insoutenable, tant il brave les pelletées de sable jetées à ses mollets par la même bravoure dépourvue de dignité.
"Chevalier, laissez les couards fuir, ils n'avaient aucune chance" ta vergogne est telle que tu te fais violence. Une main qui passe sur ton visage, éreinté. Tu pries le peuple invoquant sa clémence quand ton bourreau frappe par sa nouvelle tendance. T'insulter lui prend dans son récit épique, de grâce ! Que l'on te donne la force de tenir la critique. Du calme. Tu ne peux succomber, l'estriller sans en ressentir culpabilité.
Un regard dans la direction annoncée, au loin s'étendent la belle et son chant déchiré.
"La vache !" tu te reprends, sous le courroux de ton geôlier "Je voulais dire… euh, le temps presse ?" À portée de vue, le ponton se dresse. Plus vous approchez, plus les braillements grondent. Tu voudrais reculer, le devoir t'incombe. C'est sûr, tu vas pleurer, si ce n'est par tans, ce sera la nuitée.
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Flamant
Re: The Otherlands & Just Married
Sam 15 Juin - 20:25
Il faut bien le reconnaître, ce bouffon, à l’allure ordinaire, semblerait presque doué de raison. À moins qu’il n’ait enfin bien retenu sa leçon ? Dans sa tour, ma Damoiselle éplorée dépérit, et sa plainte lointaine portée par le vent m’émeut et trouble le siège de ma passion et mes élans vaillants. Je m’élance, je cours, je vole ! Enhardi par la détresse de ma Belle, je sens la fatigue s’envoler pour ne laisser place qu’au courage et à mon assurance renouvelée jusqu’à ce qu’enfin se dressent devant nous les contreforts de son castel. Nous bloquant l’entrée, un démon cracheur de feu au corps couvert d’écailles et de piques acérés.
« Ah ! Peste soit de ce nouvel obstacle ! »
Qu’importe ! Les épreuves sont faites pour ceux qui savent les affronter. Bras tendu devant le manant m’accompagnant, je l’empêche d’approcher et lui tends le précieux remède à tous maux. Cette bataille, elle est pour moi. Tirant ma lame, courageusement je m’avance. Il recule. Le couard ! À sa place je préfèrerais être occis ! D’un saut je réduis la distance entre nous. Bousculé, repoussé par mon épée, il chancelle ! Je pourfends ! Je taillade ! Et la bête, de ses hurlements d’agonie, vrille mon crâne et fait saigner mes oreilles !
Il me peine, mais je dois bien l’avouer, c’est ma grandeur qui l’a achevée avant même d’avoir commencé. Pris de pitié et ne souhaitant point souiller les prunelles innocentes de ma Noble Damoiselle, qui du haut de son balcon nous surveille, je laisse l'infâme démon s’en aller.
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Shizen
Re: The Otherlands & Just Married
Sam 15 Juin - 20:27
Ton complice amplifie ses glorieuses bassesses, te traitant de bouffon quand tu le trouves…
Condescendant, exacerbée, que tu voudrais l'aplanir, si ce n'est le jour d'hui, au moins pour l'avenir. Les braves suzerains ne font guère de manières, traitant à valeur juste les petits prolétaires.
Au secours de la Dame, il volette, sans charme. Ses songes, pour sûr ne sont guère sinécures, habités de tourments ancrés profondément. Le souffle t'échappe, lésé dans cette bataille. Tu voudrais qu'il dérape, remédier aux détails. De son dragon ailé d'écailles et de piques, il n'y a qu'un canidé au pelage esthétique. Tu entends sa colère, la bête fera l'affaire dans ce conte épique à la bête pathétique. Les crocs sont acérés, pour une taille réduite, une hargne assurée que tu ne souhaites fortuite. À sa place aussi, ta haine grandirait de ne point attraper le bâton agité sous son nez.
Le Graal entre tes doigts, vulgaire confiserie, Flamant, dans l'immédiat, se démène pour sa vie. Son maître le houspille, non sans protestation, le dragon disparaît, défait. Enfin, le pont-levis s'abaisse, dévoilant la princesse.
Qui traite-t-il de démon ? S'est-il regardé ? À force de bêtises, vos ennemis sont lassés. Multipliés dans l'aire de ce jeu imagé. Il est là pour distraire et toi tu négocies pour le tirer d'affaire. De toutes explications qu'il doit aux petites gens, il retiendra leçon. Tu en es persuadé, là pour y veiller. Ils se mettront en ligne pour lui tirer l'oreille, pour l'instant, le rêveur doit profiter des merveilles de sa crédulité.
Condescendant, exacerbée, que tu voudrais l'aplanir, si ce n'est le jour d'hui, au moins pour l'avenir. Les braves suzerains ne font guère de manières, traitant à valeur juste les petits prolétaires.
Au secours de la Dame, il volette, sans charme. Ses songes, pour sûr ne sont guère sinécures, habités de tourments ancrés profondément. Le souffle t'échappe, lésé dans cette bataille. Tu voudrais qu'il dérape, remédier aux détails. De son dragon ailé d'écailles et de piques, il n'y a qu'un canidé au pelage esthétique. Tu entends sa colère, la bête fera l'affaire dans ce conte épique à la bête pathétique. Les crocs sont acérés, pour une taille réduite, une hargne assurée que tu ne souhaites fortuite. À sa place aussi, ta haine grandirait de ne point attraper le bâton agité sous son nez.
Le Graal entre tes doigts, vulgaire confiserie, Flamant, dans l'immédiat, se démène pour sa vie. Son maître le houspille, non sans protestation, le dragon disparaît, défait. Enfin, le pont-levis s'abaisse, dévoilant la princesse.
Qui traite-t-il de démon ? S'est-il regardé ? À force de bêtises, vos ennemis sont lassés. Multipliés dans l'aire de ce jeu imagé. Il est là pour distraire et toi tu négocies pour le tirer d'affaire. De toutes explications qu'il doit aux petites gens, il retiendra leçon. Tu en es persuadé, là pour y veiller. Ils se mettront en ligne pour lui tirer l'oreille, pour l'instant, le rêveur doit profiter des merveilles de sa crédulité.
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Flamant
Re: The Otherlands & Just Married
Sam 15 Juin - 20:30
Le valet sur mes talons, nous montons, nous glissons, nous escaladons, gravissons cette tour qui me paraît sans fin. Plus longue est l’attente quand le but se rapproche. Et soudain, elle est là, si proche. Silhouette délicate dans sa robe d’éther. Ses cheveux blond champ de blé ondulant sur ses épaules, ses yeux de lin bleu, reflétant une insondable profondeur, elle est telle une apparition divine, la déesse des fleurs. Son visage délicatement sculpté recèlerait sûrement un sourire aussi doux qu’espiègle s’il n’était pas tant chargé de douleur et de tristesse, ses joues mangées, ravagées par les larmes, perles salines, cristallisées qui a ses pieds s’éparpillent. Devant eux, l’aile déchue, inanimée quand l’autre irisée bat faiblement dans son dos. J’ai de la peine pour ma Fée. Si seulement je savais où trouver le brigand qui l’a malmené, il n’aurait sans doute pas assez de logorrhée pour implorer ma pitié.
« Tenez, c’est pour vous ô ma Dame. »
Bien qu’élu des dieux, élevé au rang de champion, sous son regard, je ne suis qu’un vulgaire pion. Face à mon présent, elle sourit enfin et en moi résonne l’écho des trompettes de la renommée, comme la certitude que mille déserts je pourrais à nouveau traverser. Bien loin d’imaginer ce que l’avenir me réserve, je n’ai plus qu’à espérer que ma nouvelle lumière éclaire assez mon laquais pour qu’il soit encore capable de porter mes effets. Me tournant vers ce dernier, cette fois je le regarde, vraiment, et lui montre enfin à quel point je lui suis reconnaissant.
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