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Ascenseur émotionnel & envie d'homicide. [PV Nael] Empty Ascenseur émotionnel & envie d'homicide. [PV Nael]

Jeu 15 Déc - 18:53


"Non, pas avec lui... »










Noël, cette horrible période à laquelle les gens se bousculaient dans les rues commerciales, se serrant les uns contre les autres, à la recherche des cadeaux parfaits pour de la famille qu’ils ne voyaient que deux fois par an au maximum. Cette fête était idiote selon Timéo : pourquoi tout le monde se réunissaient une fois par an autour d’un repas qui durait des heures pour que ça parte en scandale, faisant quelques trocs de cadeaux ? Combien de personnes détestaient leurs proches ? Combien étaient forcé à sourire pour ne pas envenimer les problèmes familiaux ? Ça finissait toujours par parler politique à un moment ou même religion, des morts qui n’étaient plus présents, on les faisait parler, les débats se faisaient légions, et finalement personne trouvait plaisir à se réunir avec son entourage. Finalement tout le monde quittait le domicile des fêtes avec un grand soupir de soulagement après avoir menti plusieurs fois, non pressés du Noël suivant.

Timéo détestait cette fête ; certes elle était inspirante pour ce qui était des tenues et il recevait toujours plusieurs commandes, mais malheureusement pour lui, c’était un calvaire. Il regrettait parfois de ne pas avoir préféré travailler en restauration afin d’avoir une excuse pour ne pas venir au repas des Leclerc le 24 décembre au soir, mais finalement s’estimait heureux d’avoir sa propre entreprise. Le jeune homme se devait de faire des cadeaux à toute sa famille et pourtant il n’avait aucune envie d’offrir quoique ce soit à ces gens qui médisaient sur sa personne, se moquant qu’il galère parfois à finir le mois avec les impôts qu’il se prenait. Chaque famille avait sans doute sa victime, une personne qui se taisait à chaque repas et à laquelle on engageait la parole juste pour le mettre en mauvaise posture pour lui reprocher tous les maux du monde ; Timéo tenait ce rôle qui le déplaisait fortement. Encore une fois ses parents allaient lui demander de faire des études, mettre en doute tout ses projets et même pourquoi pas lui proposer des fiançailles avec des filles d’amis à eux comme pour former des alliances. Ses frères et sœurs allaient une fois rire de son intérêt pour ce qui concernait la couture et le tricot (qui n’est pas assez « viril » pour eux) et de sa façon de penser. Seuls ses nièces et neveux les plus jeunes étaient un plaisir de revoir, les plus vieux reprenant souvent les paroles de leurs parents et prenant du haut de leur mètre vingt leur oncle pour un abruti. La seule cadette qu’il supportait n’était autre que la plus jeune.

C’était sans doute la seule émerveillée par les créations de son frère, lui passant parfois commande pour elle ou pour des amis, se vexant que son aîné le lui fasse gratuitement ou à bas prix. Il pouvait rire et s’amuser avec elle qui était ouverte d’esprit et qui allait parfois aux mêmes conventions qu’elle pour apprendre ce monde de geek. Mieux : elle s’était mise récemment à quelques anime et même à des jeux de cartes. Il y avait fort à parier que Monsieur et Madame Leclerc allaient reprocher à Timéo de dévergonder sa fratrie et il fallait déjà qu’il se prépare mentalement à un quelconque conflit.

Voilà donc où il en était : à errer dans le centre commercial pour trouver des cadeaux pour sa famille qui détestait tant ses créations et ne supporteraient pas un foulard brodé à la main de sa part. Bah non, c’était un petit créateur, pas un grand. A cause de sa carrure importante, il essayait parfois de se frayer un chemin entre les meutes de promeneurs qui décidaient de boucher le chemin n’était-ce que pour discuter un peu. Le couturier n’en pouvait déjà plus ; il avait pourtant fait l’effort de ne pas venir dans le centre commercial un jour de weekend ou même un soir afin de supporter le moins de monde possible, mais malheureusement pour lui les autres clients avaient dû prévoir le même coup. Au moins il avait tous les cadeaux possibles, ou presque : ne manquaient qu’à l’appel son frère ainé qui n’aimait qu’une chose : le luxe. Mais il avait tout avec son beau métier de chirurgien, ne manquant absolument de rien, alors que pouvait bien lui offrir le pauvre Timéo ? Sans doute encore une montre qui ne resterait que longtemps dans un tiroir, artefact oublié de plusieurs années avant d’être offerte à quelqu’un d’autre. Timéo désespérait grandement, ayant presque envie de pleurer à l’idée de retrouver une famille qui ne l’aimait que très peu pendant deux jours.

Les bras chargés de sacs, il fut rassuré de voir un ascenseur qui était à son étage et qui s’apprêtait à fermer ; il n’y avait qu’une seule personne visiblement, ce qui changerait des escalateurs encombrés sur lesquels tous les promeneurs se bousculaient. Il se précipita avant que les portes ne se referment, ne prêtant aucune attention à la personne déjà présente si ce n’était qu’un « bonjour » rapidement placé afin de faire preuve de politesse. Il n’eut pas à appuyer sur le bouton qui menait au deuxième étage supérieur, la personne semblant elle aussi devoir monter. Mais malheureusement, il sembla qu’il avait la poisse ce jour-là.
L’ascenseur aux murs transparents se leva un peu, ses quelques tremblements avertissant déjà qu’il allait devoir tôt ou tard rencontrer les techniciens. Malheureusement, il s’arrêta entre deux étages et Timéo retint un énorme soupir. Il se contenta tout simplement d’inspirer, cherchant sa patience et se disant que malheureusement il allait devoir s’y faire avec. Il ne pourra pas rester entièrement enfermé dans l’ascenseur, les gens allaient tôt ou tard réagir… s’ils pensaient à lever le bout de leur nez pour voir deux personnes enfermées entre deux étages. Le couturier se mit aussitôt à réfléchir ; en entrant il avait plus ou moins aperçu une petite taille, sans doute un adolescent qui avait séché les cours pour pouvoir se promener ou faire les quelques cadeaux de noël qui lui restait à faire. Il prit une grande inspiration, se disant qu’il était alors dans son devoir de rassurer le morveux quelque fut son âge, appuyant sur le bouton pour appeler le technicien.

« Ne t’inquiète pas mon petit bonhomme, on ne va pas rester éternellement ici… »

Il allait devoir encore s’efforcer à parler avec quelqu’un, mais si c’était pour une noble cause alors il le ferait. Déjà qu’il n’aimait pas être enfermé alors l’autre individu pouvait aussi souffrir de claustrophobie. Mais voilà que son très léger sourire se voulant rassurant disparut aussitôt quand il se tourna auprès de son interlocuteur, découvrant qu’il était enfermé non avec n’importe qui, mais avec le meilleur ami de sa cadette, un garçon qu’il avait du mal à supporter, autrement dit Nael.

« Oh put….. »




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