Invité
Teri Morel [Terminé]
Lun 15 Aoû - 21:16
Teri MorelIl n'y a de soleil que la lumière que l'on répand autour de nous !
Starfire de DC Comics
Teri
07 mars 1995 (27 ans)
Féminin
Héros
Psychologue dans un planning familial
Miraculous : Réservation [x] Aléatoire [ ]
Miraculous de la Baleine - Keeto
Akumatisation : [x] Oui [ ] Non
On t'appelle comment sur la toile ? Brainster
Ton p'tit âge ? Quasi 36 (le 05/09 )
Comment nous as-tu connu ? Z'êtes l'unique référence (et en plus de qualité) autour de Miraculous en termes rpgique !
Un commentaire ? Back into the game
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Caractère
La musique a une part très importante dans la vie de Teri. C’est sa plus fidèle partenaire depuis le début de son adolescence - depuis ses premières journées à écrire, dessiner ou tout simplement regarder par la fenêtre tout en se laissant bercer par les musiques entendues à la radio ou les clips diffusés à la télévision. Elle n’imagine pas son quotidien sans la musique. Elle se demande même, avec effroi, à quoi ressemblerait une vie sans musique ! Teri est un peu ce genre de personne à mener son quotidien avec autant de remplissage musical que l’on peut entendre dans les films et les séries. Très éclectique dans ses goûts, elle aimera écouter du rock et des variations plus lourdes pour évacuer la colère ou un énervement trop accumulé. Le blues et le jazz s’accompagneront d’instant plus pensif, plus posé, parfois plus déprimant également. Alors que des compositions classiques, de grands auteurs ou appartenant à des créations cinématographiques sauront la mettre en transe et la faire rêver. Tout ce qui touche davantage au pop et toutes ses variations illustreront tout bonnement son humeur spontanée et la plus naturelle. Pour l’anecdote, Teri adore tellement la musique qu’elle s’est essayée, durant son adolescence, à la batterie en tant qu’amatrice. Elle possède encore aujourd’hui une petite batterie électronique sur laquelle elle aime s’exercer de temps à autre.
Si la psychologie est devenu son univers professionnel, ce n’est pas pour rien ! Teri est une personne très ouverte et à l’écoute d’autrui. C’est une femme sociable qui aime faire de nouvelles rencontres et aller vers les gens. Soient-ils inconnus, camarades ou de véritables amis, si l’envie lui prend de briser la glace, elle le fera le plus naturellement du monde. Car, si elle sait apprécier la solitude, elle demeure avant tout un être excessivement chaleureux et adorant la notion de conversation. Qu’importe que ce soit de manière sérieuse ou pour un discours qui n’a ni queue, ni tête. L’important est le contact humain ! Et au travers de ce contact, Teri a été mue d’une qualité que certains qualifieraient de fardeau : l’empathie est sienne. Il lui est assez facile de se sentir concernée par la détresse ou le malheur d’une personne. Pas besoin de la connaître, non, Teri en sera juste à l’écoute, sensible et réceptionnaire. Un naturel qui lui pousse souvent à prendre les choses beaucoup trop à coeur et à ne pas suffisamment lâcher prise. Chose qui n’est certes pas aider par son implication professionnelle !
Si ses sourires et son air pétillant, pour ne pas dire léger, peuvent laisser transparaître une personnalité frivole, il demeure derrière un véritable bourreau d’études et de travail dont les connaissances et la maîtrise peuvent en étonner plus d’un. Teri, c’est une femme qui ne lâche absolument rien dés qu’il est question d’étudier, de travailler et d’aller jusqu’au bout des choses. Une curiosité naturelle s’allie à un véritable plaisir d’apprentissage afin d’en faire quelqu’un de beaucoup plus profond qu’il n’y paraît. Qu’importe le temps et l’investissement que cela demandera : elle est patiente et a un grand sens de la détermination. Quand elle veut, elle a ! Et si elle veut apprendre, et si elle veut être la meilleure, elle mettra toutes les chances de son côté afin d’y parvenir.
Derrière un sens de l’amitié et de la fidélité sans faille, Teri n’en demeure pas moins une romantique rêveuse et inlassablement solitaire. Que ce soit par manque d’occasion ou manque de temps, elle ne prend plus réellement de fonder une vie sentimentale réellement stable. Quelques rancards occasionnels et sans lendemain. On délaisse la nécessité émotionnelle pour s’occuper des personnes qui ont besoin de soi et, indirectement, on profite aussi d’une certaine indépendance, d’une liberté à laquelle Teri ne se sent nullement le coeur de renoncer aujourd’hui. Coeur à prendre et amoureux des courbes féminines, elle a accepté le fait de se laisser porter et de ne plus envier les autres.
Dernier élément on ne peut plus important à prendre en compte, Teri a un profond sens de l’équité mais, surtout, de la Justice ! Qu’importe les dires, qu’importe les risques ou qu’importe les coups que cela peut engendrer… Elle ne reculera jamais face à un mur si cela est pour le bien d’autrui ou pour faire respecter des droits et une justice susnommée partiellement ou totalement bafouée. Car derrière la douceur se dissimule un véritable torrent passionné qui n’a nullement peur de défendre ses opinions et la liberté des autres. La bagarre? Elle ne l’aime pas et ne la recherche pas, mais si vous cognez, elle ne changera pas de chemin et se défendra autant qu’elle le peut. Elle se révulsera et témoignera de son inimitié pour tous ceux répandant un tant soit peu de haine, de mal et de chaos autour d’eux. Elle ne saluera aucunement une résolution positive si les actes l’ayant amené sont de nature mauvaise, brutale, injuste. Tout autant que Teri demeurera toujours apôtre du pardon… À l’exception faite du mensonge et de la trahison, seules notions capable de briser des ententes ou des amitiés de toujours.
Si la psychologie est devenu son univers professionnel, ce n’est pas pour rien ! Teri est une personne très ouverte et à l’écoute d’autrui. C’est une femme sociable qui aime faire de nouvelles rencontres et aller vers les gens. Soient-ils inconnus, camarades ou de véritables amis, si l’envie lui prend de briser la glace, elle le fera le plus naturellement du monde. Car, si elle sait apprécier la solitude, elle demeure avant tout un être excessivement chaleureux et adorant la notion de conversation. Qu’importe que ce soit de manière sérieuse ou pour un discours qui n’a ni queue, ni tête. L’important est le contact humain ! Et au travers de ce contact, Teri a été mue d’une qualité que certains qualifieraient de fardeau : l’empathie est sienne. Il lui est assez facile de se sentir concernée par la détresse ou le malheur d’une personne. Pas besoin de la connaître, non, Teri en sera juste à l’écoute, sensible et réceptionnaire. Un naturel qui lui pousse souvent à prendre les choses beaucoup trop à coeur et à ne pas suffisamment lâcher prise. Chose qui n’est certes pas aider par son implication professionnelle !
Si ses sourires et son air pétillant, pour ne pas dire léger, peuvent laisser transparaître une personnalité frivole, il demeure derrière un véritable bourreau d’études et de travail dont les connaissances et la maîtrise peuvent en étonner plus d’un. Teri, c’est une femme qui ne lâche absolument rien dés qu’il est question d’étudier, de travailler et d’aller jusqu’au bout des choses. Une curiosité naturelle s’allie à un véritable plaisir d’apprentissage afin d’en faire quelqu’un de beaucoup plus profond qu’il n’y paraît. Qu’importe le temps et l’investissement que cela demandera : elle est patiente et a un grand sens de la détermination. Quand elle veut, elle a ! Et si elle veut apprendre, et si elle veut être la meilleure, elle mettra toutes les chances de son côté afin d’y parvenir.
Derrière un sens de l’amitié et de la fidélité sans faille, Teri n’en demeure pas moins une romantique rêveuse et inlassablement solitaire. Que ce soit par manque d’occasion ou manque de temps, elle ne prend plus réellement de fonder une vie sentimentale réellement stable. Quelques rancards occasionnels et sans lendemain. On délaisse la nécessité émotionnelle pour s’occuper des personnes qui ont besoin de soi et, indirectement, on profite aussi d’une certaine indépendance, d’une liberté à laquelle Teri ne se sent nullement le coeur de renoncer aujourd’hui. Coeur à prendre et amoureux des courbes féminines, elle a accepté le fait de se laisser porter et de ne plus envier les autres.
Dernier élément on ne peut plus important à prendre en compte, Teri a un profond sens de l’équité mais, surtout, de la Justice ! Qu’importe les dires, qu’importe les risques ou qu’importe les coups que cela peut engendrer… Elle ne reculera jamais face à un mur si cela est pour le bien d’autrui ou pour faire respecter des droits et une justice susnommée partiellement ou totalement bafouée. Car derrière la douceur se dissimule un véritable torrent passionné qui n’a nullement peur de défendre ses opinions et la liberté des autres. La bagarre? Elle ne l’aime pas et ne la recherche pas, mais si vous cognez, elle ne changera pas de chemin et se défendra autant qu’elle le peut. Elle se révulsera et témoignera de son inimitié pour tous ceux répandant un tant soit peu de haine, de mal et de chaos autour d’eux. Elle ne saluera aucunement une résolution positive si les actes l’ayant amené sont de nature mauvaise, brutale, injuste. Tout autant que Teri demeurera toujours apôtre du pardon… À l’exception faite du mensonge et de la trahison, seules notions capable de briser des ententes ou des amitiés de toujours.
Physique
Du haut de son mère soixante quinze pour près de cinquante cinq kilos, Teri affiche une silhouette digne d’une véritable mannequin. Beauté relative pour tout un chacun, son apparence sort toutefois de l’ordinaire de par cette longue chevelure rousse qui cascade sur ses épaules et s’évade jusque dans le creux de ses reins. Entre fierté et enfer capillaire, ses cheveux sont l’une de ses plus grandes ‘réussites’. Ces derniers contrastent avec la teinte jade qui décore ses iris au vert profond. Rouquine aux yeux verts… Teri a conscience que ce n’est pas un mélange que l’on voit tous les jours, la rendant plus particulière ou unique et, en soi, rien que ce fait sait la faire sourire et la rendre heureuse. Qui n’aime pas être unique après tout?
Son corps se dessine sous une longue paire de jambes, soulignant une fois encore cette silhouette de la mannequin qu’elle aurait pu être si elle avait eu l’envie. Cuisses charnues, peau de ces dernières et de ces jambes d’une incroyable douceur apparente, à l’image de ses bras ou des autres parties de son corps qu’elle peut laisser de temps à autre apparaître. Ses formes sont celles d’une femme prenant soin d’elle, surveillant un minimum son alimentation mais sans se perdre dans d’interminables séances de sports et autres régimes. Elle aime ses courbes qui sont généreuses sans être trop proéminentes : un parfait équilibre qu’elle adore !
Sa peau se caractérise par un teint hâlé, trop amoureuse du soleil et du bronzage, il lui arrive de procéder à deux trois séances de bronzage artificiel afin d’entretenir son teint lorsque les saisons plus froides et sombres sont de la partie. Outre ce fait, sa peau se souligne par la présence de différents tatouages. Une grande fleur de lotus siège dans son dos, qu’elle symbolise comme le maintien d’un calme mais surtout d’une sérénité et d’une sagesse à toute épreuve. Sur l’intérieur de son avant-bras droit se trouve également un attrape-rêve, le premier tatouage qu’elle a réalisé lorsqu’elle avait dix-neuf ans. Le sommet de sa cuisse gauche est également mis en valeur par un mandala dessiné sur sa surface. Il en demeure un dernier, à la signification plus importante, beaucoup plus intimiste, et lié à cette personne qui aurait du naître mais qui n’a jamais vu le jour. Cet être qui lui aurait permis de ne pas vivre comme fille unique. Une sorte de symbole qu’elle a illustré sous la forme d’une plume et d’oiseaux s’envolant, siègeant sur ses côtes, en dessous de son coeur.
L’aspect purement physique étant terminé, il serait de bon temps de parler de son style vestimentaire. Ce dernier semble régulièrement instable quand on y regarde de plus près. Teri est en quelque sorte ‘multi-mode’. Elle peut arborer un style plutôt casual, avec des vêtements amples et confortables, tout comme opter pour une allure cintrée, à l’aide d’une veste de tailleur, un jean serré et un chemisier du plus bel effet. Paradoxalement, elle peut opter selon son humeur pour la mode des pantalons troués et des hauts couvrant la moitié de sa peau sans excès de pudeur. L’unique véritable variante serait sans aucun doute le style arboré pour son travail. On est plutôt dans une logique à la fois teenage et passe partout. Principalement des pulls, des blouses avec une épaule dénudée, des jean’s ou bien des leggings. Choix de la simplicité pour maximiser le confort et pouvoir rester dans une allure similaire aux patients avec lesquels elle travaille principalement !
Son corps se dessine sous une longue paire de jambes, soulignant une fois encore cette silhouette de la mannequin qu’elle aurait pu être si elle avait eu l’envie. Cuisses charnues, peau de ces dernières et de ces jambes d’une incroyable douceur apparente, à l’image de ses bras ou des autres parties de son corps qu’elle peut laisser de temps à autre apparaître. Ses formes sont celles d’une femme prenant soin d’elle, surveillant un minimum son alimentation mais sans se perdre dans d’interminables séances de sports et autres régimes. Elle aime ses courbes qui sont généreuses sans être trop proéminentes : un parfait équilibre qu’elle adore !
Sa peau se caractérise par un teint hâlé, trop amoureuse du soleil et du bronzage, il lui arrive de procéder à deux trois séances de bronzage artificiel afin d’entretenir son teint lorsque les saisons plus froides et sombres sont de la partie. Outre ce fait, sa peau se souligne par la présence de différents tatouages. Une grande fleur de lotus siège dans son dos, qu’elle symbolise comme le maintien d’un calme mais surtout d’une sérénité et d’une sagesse à toute épreuve. Sur l’intérieur de son avant-bras droit se trouve également un attrape-rêve, le premier tatouage qu’elle a réalisé lorsqu’elle avait dix-neuf ans. Le sommet de sa cuisse gauche est également mis en valeur par un mandala dessiné sur sa surface. Il en demeure un dernier, à la signification plus importante, beaucoup plus intimiste, et lié à cette personne qui aurait du naître mais qui n’a jamais vu le jour. Cet être qui lui aurait permis de ne pas vivre comme fille unique. Une sorte de symbole qu’elle a illustré sous la forme d’une plume et d’oiseaux s’envolant, siègeant sur ses côtes, en dessous de son coeur.
L’aspect purement physique étant terminé, il serait de bon temps de parler de son style vestimentaire. Ce dernier semble régulièrement instable quand on y regarde de plus près. Teri est en quelque sorte ‘multi-mode’. Elle peut arborer un style plutôt casual, avec des vêtements amples et confortables, tout comme opter pour une allure cintrée, à l’aide d’une veste de tailleur, un jean serré et un chemisier du plus bel effet. Paradoxalement, elle peut opter selon son humeur pour la mode des pantalons troués et des hauts couvrant la moitié de sa peau sans excès de pudeur. L’unique véritable variante serait sans aucun doute le style arboré pour son travail. On est plutôt dans une logique à la fois teenage et passe partout. Principalement des pulls, des blouses avec une épaule dénudée, des jean’s ou bien des leggings. Choix de la simplicité pour maximiser le confort et pouvoir rester dans une allure similaire aux patients avec lesquels elle travaille principalement !
Histoire
“La vie est un trésor qui illumine d’un soleil radieux autant qu’il écorche de l’aspect abrupt d’une surface lunaire imparfaite.”
Teri n’est pas née dans une famille parfaite. Elle ne l’a jamais demandé. Son origine est on ne peut plus normale. Sans doute dans un milieu un peu plus aisé et guindé que la moyenne parisienne. Mais sa famille est tout ce qu’elle pouvait attendre et espérer : un père et une mère tous les deux aimants et attentionnés.
La petite Teri est très curieuse et très éveillée pour son jeune âge. Rapidement, elle cherche à apprendre et à découvrir. Elle s’intéresse énormément à ce qu’elle voit, tant à l’intérieur qu'en dehors de la demeure familiale. Les couleurs la fascinent. Les animaux la passionnent. Les gens l’intriguent. Les éléments lui incitent une volonté de découverte et d’apprivoisement. Elle écoute, entend, expérimente et apprend. Petite fille ne semblant être heureuse que lorsqu’elle est active, elle se transforme en véritable démon incontrôlable lorsqu’il est question de la mettre au lit ou de la forcer à se tenir tranquille.
Teri est très éveillée et semble avoir un potentiel intellectuel élevé. Cette surabondance d'activités qu’elle témoigne ne se veut que la résultante dudit potentiel intellectuel. Sur les conseils de leur pédiatre, les parents décident de placer leur fille dans une activité créative. La musique est le premier domaine envisagé mais l’apprentissage théorique du solfège l’ennuie et l’agace. Passe ensuite les ateliers de peintures et de pâte à modeler. Elle aime passer du temps dans le premier mais ne raffole pas trop du second. Elle semble également prendre beaucoup de plaisir dès lors qu’il s’agit de colorier ou bien de se focaliser sur la résolution de puzzles.
Les parents sont fiers. Derrière ce petit bout dont il est parfois extrêmement difficile de capter continuellement l’attention demeure une fille qui pourrait accomplir de grandes choses. À leurs yeux, Teri était une enfant avec beaucoup de potentiel et, par extension, le réceptacle de beaucoup d’espoirs de la part de ce couple aimant l’ayant mise au monde…
Difficile d’imaginer la petite Teri être du genre bagarreuse. Pourtant, une fois la maternelle quittée, le premier jour où elle rentre à la ‘grande’ école, sa journée se solde par un appel à ses parents. Les traces séchées d’une coulée sanguinolante précautionneusement essuyée demeure présente au niveau de sa narine droite. Elle a également un semble de petite écorchure sur le bras. Teri est boudeuse. Teri est renfrognée. On la punit parce qu’elle a défendu une garçon qui se faisait embêter par d’autres. Elle n’a rien fait : elle s’est juste interposée en leur disant d’arrêter. Ils ont frappé. Elle s’est défendue. Pourquoi devait-elle attendre ses parents dans le bureau du directeur?
Ce simple incident, pour une gamine de six ans, n’est qu’une illustration de ce qui bat déjà derrière l’insouciance de cette bouille d’ange aux cheveux rougeoyants. Teri n’aime pas la bagarre. Teri n’aime pas qu’on se mette à plusieurs sur une seule personne. Et Teri n’aime pas qu’on profite d’être plus grand ou plus costaud pour s’en prendre à plus petit que soit. Fort heureusement pour elle, ce n’est pas un caractère qu’elle doit mettre en avant tous les jours. Lorsque ce n’est pas le cas, elle demeure la fille parfois un peu bizarre, qui apprend très vite, qu’on prend pour une idiote quand elle veut partager ce qu’elle sait déjà. Mais cela ne l’empêche pas d’avoir des camarades. Elle évite la solitude que les premiers de classe peuvent parfois connaître à cet âge.
Seulement, Teri elle a souvent tendance à s’ennuyer en cours. Elle a l’impression de ne pas apprendre autant qu’elle voudrait. Alors que fait-elle? Elle dessine. Elle griffonne dans ses cahiers de classe. Ou alors elle écrit. Elle observe ses camarades et elle écrit, leur invente des histoires. Des histoires d’enfants. Des petites scènes où elle relate une dispute ou une conversation totalement insensée entre deux élèves, sauf si elle se joint elle-même à l’histoire. Les professeurs et la direction cernent l’ennui de la fillette. Les parents sont convoqués et ces derniers sont catégoriques : même si Teri fait montre de talents intellectuels, ils tiennent à ce qu’elle suive le cheminement des enfants de son âge. Ils préfèrent favoriser la normalité de leur enfant plutôt que de la mettre dans une position où elle pourrait se sentir encore plus différente…
Années collège, années lycées. Adolescence trouvée pour une fillette qui rêvait d’être plus grande. La grosse tête que peut être Teri entame ce nouveau chapitre de son existence sous la découverte de la plus belle et la plus puissante des relations d’amour : la musique ! N’y accordant que peu d’intérêt jusqu’à ses onze, douze ans, c’est à son entrée au collège qu’une camarade de classe s’étonna du manque de culture musicale de la rouquine. Désireuse de changer cela, elle l’initia ainsi au plaisir d’écouter de la musique. Une initiation qui marcha mieux qu’espérer. C’est sans attendre que Teri se plongea dans ce nouvel univers olfactif.
Sa découverte s’accompagne avec un changement radical de l’univers enfantin de sa chambre au profit d’un environnement plus adolescent, plus ‘grand’ et aux teintes parfois plus ‘rebelles’. Une modification qui n’alerta aucunement les parents. Les changements de Teri étaient ceux de tous les adolescents en un sens.
Notre collégienne se débarrassa de ces vieux gribouillis et écrits farfelus infantile. Elle voulu changer les murs de sa chambre pour préférer des peintures aux tons chauds plutôt qu’un papier peint à motifs plus que discutables. Un nouveau bureau se voulait de mise. Une chaîne hi-fi à défaut de pouvoir avoir déjà un ordinateur dans sa chambre. Un lit plus grand. Et un changement de garde-robe qui s’éloignerait tellement de ses robes de petites filles sages afin de préférer des jeans, des débardeurs et autres t-shirts mettant aléatoirement sa féminité naissante en valeur, ou pas.
Tout cela ne se fit pas exactement à ses douze ans, bien évidemment. Ce fut un travail et une transformation lente. Plusieurs semaines. Plusieurs mois. Quelques années. Le collège avait été la chrysalide de ce cocon destiné à éclore une fois que le lycée pointait le bout de son nez.
Le lycée a certainement été la période la plus houleuse entre Teri et ses parents. Pourquoi? Car malgré des résultats toujours aussi exemplaires, l’adolescente aimait sortir et se risquer à faire le mur. Par provocation? Par rébellion? Par protestation? Pas réellement…
Teri n’a jamais eu aucune raison de réellement s’opposer à ses parents. Ils étaient d’une bienveillance constante. Ils tentaient de la chérir tel qu’elle le méritait sans en faire une fille pourrie gâtée. Ils ne la punissaient jamais sans lui expliquer le pourquoi du comment. Il n’y avait jamais de cris ou de disputes inutiles et, surtout, jamais de violence de quelque sorte que ce soit. Non. Teri vivait dans un merveilleux petit nid et avait conscience de cette chance qui était la sienne.
Néanmoins, la découverte des plaisirs à sortir, à boire un premier verre et avoir ses premiers flirts vous font rapidement perdre de vue les injonctions des autorités parentales. Teri traînait-elle toujours avec les bonnes personnes? Pas vraiment. Elle a un brin d’innocence et d’insouciance qui se caractérise surtout par un plaisir de sociabilité et une grande curiosité vis-à-vis de chaque personne rencontrée. Elle aime savoir qui sont les gens. Elle aime apprendre qui ils sont pour savoir comment ils sont devenus ce qu’ils sont justement. Et elle aime surtout traîner avec toutes ces nouvelles rencontres pour se découvrir elle-même.
Ce qu’est Teri? Une amoureuse de la vie. Une amoureuse des sorties. Une amoureuse de la musique. Une amoureuse des autres filles. Un volcan endormi ne cherchant qu’à s’éveiller de la plus puissante des façons pour hurler du monde entier qu’elle cherche juste à vivre ! Alors oui, les années lycée sont les plus compliquées à la maison. Teri fait souvent le mur. Les parents doivent plus que de raison la rappeler à l’ordre. Mais la pression de ses résultats scolaires ne peut même pas être utilisée : Teri est maline car elle continue d’être une élève sérieuse et studieuse malgré ses petites escapades.
Teri a peint. Teri a dessiné. Teri a écrit. Teri s’est même lancée dans la musique en apprenant à jouer de la batterie. Teri pourrait réaliser tout et n’importe quoi. Sans lui imposer quoique ce soit, ses parents continuent d’espérer qu’elle se lance dans des études, privilégiant les voix de la médecine, du droit ou pourquoi pas de l’architecture ou de l’ingénierie… Mais Teri sait déjà parfaitement ce qu’elle veut ! Implicitement, elle le sait depuis cette époque où elle observait ses camarades de classe, au lieu d’écouter en cours, tentant de les comprendre et de leur imaginer des vies : Teri veut devenir psychologue !
Un choix aux conséquences doubles, dont l’une qu’elle n’aurait pu envisager ou voir venir. La première était bien évidemment le cheminement de son avenir professionnel. La seconde, plus inattendue, fut celle de cette autre étudiante dès le premier jour de cours. Rencontre surprise. Rencontre autour d’un cours. Rencontre étrange. Mais rencontre déterminante : Danitza Price, tel était son nom !
Il y a des choses qu’on ne peut s’expliquer. Il y a des ententes qui n’ont pas de raison. Et pour cause, il y a ces jours où Teri se sent tellement en connexion avec Dani. D’autres où elle a l’impression qu’elles sont totalement l’opposée de l’autre. Toutefois, elle n’arrive pas à passer une seule journée de cours sans elle. Que ce soit pour les cours ou non, une forme de lien inséparable semble se tisser. Quand l’une n’est pas là, l’autre s’en inquiète immédiatement. Quand l’autre a besoin de s’évader et s’aérer l’esprit, l’une l’embarque dans le lieu de son choix. Si la première envoie le premier message au matin, la seconde envoie le dernier avant d’aller dormir. C’est une relation qui prend du temps, qui prend de la place mais qui, au fond de Teri, lui apporte une sensation d’être plus complète qu’elle ne l’a jamais été.
Notre rouquine ne s’est pas arrêtée de vivre pour autant. Au fil de ses études, elle a connue des rencontres, des petites relations souvent de quelques soirs mais rien ne parvenant à tenir dans le temps. Soit elle ne se rendait pas assez disponible, soit on jugeait Dani trop présente pour rester auprès d’elle. Teri n’en disait rien. Qu’importe qu’elle trouve chaussure à son pied, elle avait une véritable amie, une véritable personne à ses côtés en tout temps. Une sorte de soeur. Un pilier. Une base solide dont elle n’appréciait pas de devoir partager la présence, ou dont elle sentait parfois des pointes d’une forme de jalousie lorsqu’elle voyait Dani se détourner d’elle pour l’une ou l’autre personne. Amitié trop forte ou coeur secrètement en émoi? Malheureusement, il est de ce genre de questions dont la vie ne vous laisse pas le temps de répondre…
L’empathie est un fardeau que l’on porte plus durement encore lorsqu’une personne aussi proche que peut l’être Dani pour Teri se retrouve à souffrir. La perte de sa soeur. Le malêtre de Dani. Tout ce que cette femme traversait et que Teri éprouvait à l’image d’une éponge voulant absorber toute la douleur de l’autre… Si bien qu’elle n’arrivait pas à trouver les mots qu’il faut pour que Dani l’écoute. Elle n’avait plus son recul de psychologue prodige et peinait à lancer des appels téléphoniques fructueux ou pertinents… Pourquoi? Parce qu’elle éprouvait, parce qu’elle ressentait entièrement son autre sans pouvoir dire qu’elle savait réellement ce qu’il en était comme ressenti propre et concret. Elle n’avait pas le droit de tenir de tels propos, un tel discours.
Le coeur en mal, le coeur en peine, Teri voit son amie s’éloigner. Teri voit son amie se renfermer. Les contacts s’éloignent. Leurs fréquences diminuent. À l’aube d’un instant où la rouquine était prête à réfléchir sur la place qu’occupait réellement Dani dans sa vie, voilà que cette dernière en disparaît pour ainsi dire.
L’amertume est lourde. Mais Teri ne s’empêche pas d’avancer et de continuer. Elle a perdu un trésor de découverte au fil de ses années d’études. Il était hors de question cependant qu’elle en sacrifie ce qu’elle avait toujours voulu faire de sa vie. La raison fut plus forte et c’est à coeur perdu qu’elle se lança dans son Master de psychologie pendant que Dani tirait un trait sur l’université. Cette absence, ce ‘deuil’ implicite, elle le réalise par la multiplication désastreuse de coups d’un soir et de relations vouées à l’échec. À croire que l’amour n’était pas son allié. Qu’importe ! Elle en ressentait des besoins physiques mais pas un besoin viscéral de se caser et de créer une quelconque vie à deux… Tout ce qui compte en définitive, c’est que Teri termina sa licence en obtenant la meilleure des mentions. L’intelligence, lorsqu’elle se lie à l’envie et la passion, est vraiment l’outil le plus performant et le plus redoutable pouvant exister. La vie professionnelle, et ce que ses parents appelaient la véritable vie d’adulte, pouvait dès lors commencer.
Les premiers choix ne sont pas toujours évidents ou les plus pertinents. Teri voulait, quelque part, faire plaisir à ses parents. Et, de l’autre, profiter de ce que son excellente mention lui ouvrait comme possibilité. C’est comme ça qu’elle passa de premiers entretiens dans de grands et respectables cabinets de psychologues et de thérapeutes. Elle décida de tenter l’aventure dans l’un d’eux après un entretien on ne peut plus concluant. Toutefois, dès le départ, Teri ne se sentit pas heureuse, ni à l’aise. Ce code vestimentaire presque imposé. Cette patientèle frôlant l’élitisme social à chaque reprise. Écouter des gens, des individus qu’elle ne considère pas suffisamment avec de véritables problèmes à régler. Ou alors, tout simplement des personnalités qu’elle n’arrive pas à trouver empathique ou suffisamment intéressantes pour captiver son attention.
Teri est déstabilisée mais elle s’accroche. Elle veut se donner les chances d’y arriver. Elle trouve toutes les excuses du monde pour justifier son mal-être. Le contraste entre les premiers pas du monde du travail face à des années d’études. La difficulté de faire la transition. Ou bien la désillusion de ne pas uniquement traiter des cas qui l’intéresse ou la passionne. Oui, Teri patiente un an. Teri patiente deux ans. Mais elle finit par claquer la porte car elle en a juste ras-le-bol. Elle s’en est allée en remettant une dernière patiente un peu trop à sa place, une bourgeoise ayant sans doute besoin d’être secouée pour voir plus clair dans sa vie et la considération qu’elle avait envers les autres.
C’était un échec. Le tout premier échec de son existence. Teri n’avait pas l’habitude. Teri n’aimait pas. Contrairement à ce qu’elle redoutait, ses parents ne la jugèrent pas, ne lui en voulurent pas. Que du contraire ! Ce furent presque eux qui s’excusèrent d’avoir indirectement conduit Teri dans ce genre de chemin. Des propos prompts à réconforter la jeune femme qui ne pouvait accepter l’idée de demeurer inactive et loin de cette profession qu’elle avait presque appris à détester pour de mauvaises raisons. Notre rouquine pris alors près de trois mois pour elle. Trois mois de vacances informelles, implicites, soutenues financièrement par ses parents. Elle quitta alors la France pour voyager à travers l’Europe et revenir plus déterminée et plus sereine. Teri voulait exercer dans ce cadre qui lui avait donné goût à la psychologie : là où les enfants et les adolescents pourraient représenter les personnes qu’elle se devrait d’aider !
C’est dans un planning familial que notre principale intéressée retrouve des couleurs et la passion de son métier. Les familles avec des enfants en difficulté. Des adolescents traversant des troubles ou devant prendre des décisions parfois inattendues ou draconiennes. De simples adultes, en quête de fonder une famille ou bien ayant besoin d’écoute pour sauver un couple en difficulté. Tant de profils différents, multiples, mais représentant la patientelle que Teri avait toujours rêvée, loin des tenues de haut standing et des cabinets ultra-raffinés au profit de quelque chose de plus chaleureux et plus humain. Un lieu où elle pouvait être cette personne rayonnante, empathique, chaleureuse et surtout parfois fofolle au possible.
Mais dans ce renouveau, Teri se frotte à la découverte de nouveaux phénomènes mystérieux et inédits. Les noms de Papillon, Lady Bug et Chat Noir font leur apparition à partir du mois de Janvier 2021. Tout Paris découvre alors une forme de menace influant sur la personnalité et le caractère des gens. On voit alors des individus costumés commencer à aller et venir auprès de deux êtres récurents arborant les couleurs d’une coccinelle et d’un chat noir. Comme beaucoup, Teri est décontenancée par cette apparition, cette découverte et la manière dont cela commence à influer sur la ville de Paris.
Au fond d’elle-même, ceux que l’on appelle des ‘Akumatisés’ ne sont que des êtres que Teri a envie de raisonner, ou même de confronter comme lorsqu’elle se bagarrait du haut de ses six ans pour défendre un garçon qui ne pouvait pas le faire lui-même. Avec ou sans transformation, la psychologue n’a jamais mis de côté cette force véhémente de son caractère et de sa personnalité. Et elle ne le fera jamais, pour rien au monde, même si elle n’a pas de pouvoirs ou de Miraculous. Car Teri ne s’arrête pas. Teri ne s’arrête et ne renonce jamais surtout… Si ce n'est qu'une seule et unique fois. Ce regret qu’elle possède encore, totalement enfoui au plus profond d’elle, et qui lui fait remémorer le manque de cette personne, de cette amie dont elle n’a jamais pu totalement se débarrasser… Dani !
“La vie est un trésor qui illumine d’un soleil radieux autant qu’il écorche de l’aspect abrupt d’une surface lunaire imparfaite.”
Teri n’est pas née dans une famille parfaite. Elle ne l’a jamais demandé. Son origine est on ne peut plus normale. Sans doute dans un milieu un peu plus aisé et guindé que la moyenne parisienne. Mais sa famille est tout ce qu’elle pouvait attendre et espérer : un père et une mère tous les deux aimants et attentionnés.
La petite Teri est très curieuse et très éveillée pour son jeune âge. Rapidement, elle cherche à apprendre et à découvrir. Elle s’intéresse énormément à ce qu’elle voit, tant à l’intérieur qu'en dehors de la demeure familiale. Les couleurs la fascinent. Les animaux la passionnent. Les gens l’intriguent. Les éléments lui incitent une volonté de découverte et d’apprivoisement. Elle écoute, entend, expérimente et apprend. Petite fille ne semblant être heureuse que lorsqu’elle est active, elle se transforme en véritable démon incontrôlable lorsqu’il est question de la mettre au lit ou de la forcer à se tenir tranquille.
Teri est très éveillée et semble avoir un potentiel intellectuel élevé. Cette surabondance d'activités qu’elle témoigne ne se veut que la résultante dudit potentiel intellectuel. Sur les conseils de leur pédiatre, les parents décident de placer leur fille dans une activité créative. La musique est le premier domaine envisagé mais l’apprentissage théorique du solfège l’ennuie et l’agace. Passe ensuite les ateliers de peintures et de pâte à modeler. Elle aime passer du temps dans le premier mais ne raffole pas trop du second. Elle semble également prendre beaucoup de plaisir dès lors qu’il s’agit de colorier ou bien de se focaliser sur la résolution de puzzles.
Les parents sont fiers. Derrière ce petit bout dont il est parfois extrêmement difficile de capter continuellement l’attention demeure une fille qui pourrait accomplir de grandes choses. À leurs yeux, Teri était une enfant avec beaucoup de potentiel et, par extension, le réceptacle de beaucoup d’espoirs de la part de ce couple aimant l’ayant mise au monde…
Difficile d’imaginer la petite Teri être du genre bagarreuse. Pourtant, une fois la maternelle quittée, le premier jour où elle rentre à la ‘grande’ école, sa journée se solde par un appel à ses parents. Les traces séchées d’une coulée sanguinolante précautionneusement essuyée demeure présente au niveau de sa narine droite. Elle a également un semble de petite écorchure sur le bras. Teri est boudeuse. Teri est renfrognée. On la punit parce qu’elle a défendu une garçon qui se faisait embêter par d’autres. Elle n’a rien fait : elle s’est juste interposée en leur disant d’arrêter. Ils ont frappé. Elle s’est défendue. Pourquoi devait-elle attendre ses parents dans le bureau du directeur?
Ce simple incident, pour une gamine de six ans, n’est qu’une illustration de ce qui bat déjà derrière l’insouciance de cette bouille d’ange aux cheveux rougeoyants. Teri n’aime pas la bagarre. Teri n’aime pas qu’on se mette à plusieurs sur une seule personne. Et Teri n’aime pas qu’on profite d’être plus grand ou plus costaud pour s’en prendre à plus petit que soit. Fort heureusement pour elle, ce n’est pas un caractère qu’elle doit mettre en avant tous les jours. Lorsque ce n’est pas le cas, elle demeure la fille parfois un peu bizarre, qui apprend très vite, qu’on prend pour une idiote quand elle veut partager ce qu’elle sait déjà. Mais cela ne l’empêche pas d’avoir des camarades. Elle évite la solitude que les premiers de classe peuvent parfois connaître à cet âge.
Seulement, Teri elle a souvent tendance à s’ennuyer en cours. Elle a l’impression de ne pas apprendre autant qu’elle voudrait. Alors que fait-elle? Elle dessine. Elle griffonne dans ses cahiers de classe. Ou alors elle écrit. Elle observe ses camarades et elle écrit, leur invente des histoires. Des histoires d’enfants. Des petites scènes où elle relate une dispute ou une conversation totalement insensée entre deux élèves, sauf si elle se joint elle-même à l’histoire. Les professeurs et la direction cernent l’ennui de la fillette. Les parents sont convoqués et ces derniers sont catégoriques : même si Teri fait montre de talents intellectuels, ils tiennent à ce qu’elle suive le cheminement des enfants de son âge. Ils préfèrent favoriser la normalité de leur enfant plutôt que de la mettre dans une position où elle pourrait se sentir encore plus différente…
Années collège, années lycées. Adolescence trouvée pour une fillette qui rêvait d’être plus grande. La grosse tête que peut être Teri entame ce nouveau chapitre de son existence sous la découverte de la plus belle et la plus puissante des relations d’amour : la musique ! N’y accordant que peu d’intérêt jusqu’à ses onze, douze ans, c’est à son entrée au collège qu’une camarade de classe s’étonna du manque de culture musicale de la rouquine. Désireuse de changer cela, elle l’initia ainsi au plaisir d’écouter de la musique. Une initiation qui marcha mieux qu’espérer. C’est sans attendre que Teri se plongea dans ce nouvel univers olfactif.
Sa découverte s’accompagne avec un changement radical de l’univers enfantin de sa chambre au profit d’un environnement plus adolescent, plus ‘grand’ et aux teintes parfois plus ‘rebelles’. Une modification qui n’alerta aucunement les parents. Les changements de Teri étaient ceux de tous les adolescents en un sens.
Notre collégienne se débarrassa de ces vieux gribouillis et écrits farfelus infantile. Elle voulu changer les murs de sa chambre pour préférer des peintures aux tons chauds plutôt qu’un papier peint à motifs plus que discutables. Un nouveau bureau se voulait de mise. Une chaîne hi-fi à défaut de pouvoir avoir déjà un ordinateur dans sa chambre. Un lit plus grand. Et un changement de garde-robe qui s’éloignerait tellement de ses robes de petites filles sages afin de préférer des jeans, des débardeurs et autres t-shirts mettant aléatoirement sa féminité naissante en valeur, ou pas.
Tout cela ne se fit pas exactement à ses douze ans, bien évidemment. Ce fut un travail et une transformation lente. Plusieurs semaines. Plusieurs mois. Quelques années. Le collège avait été la chrysalide de ce cocon destiné à éclore une fois que le lycée pointait le bout de son nez.
Le lycée a certainement été la période la plus houleuse entre Teri et ses parents. Pourquoi? Car malgré des résultats toujours aussi exemplaires, l’adolescente aimait sortir et se risquer à faire le mur. Par provocation? Par rébellion? Par protestation? Pas réellement…
Teri n’a jamais eu aucune raison de réellement s’opposer à ses parents. Ils étaient d’une bienveillance constante. Ils tentaient de la chérir tel qu’elle le méritait sans en faire une fille pourrie gâtée. Ils ne la punissaient jamais sans lui expliquer le pourquoi du comment. Il n’y avait jamais de cris ou de disputes inutiles et, surtout, jamais de violence de quelque sorte que ce soit. Non. Teri vivait dans un merveilleux petit nid et avait conscience de cette chance qui était la sienne.
Néanmoins, la découverte des plaisirs à sortir, à boire un premier verre et avoir ses premiers flirts vous font rapidement perdre de vue les injonctions des autorités parentales. Teri traînait-elle toujours avec les bonnes personnes? Pas vraiment. Elle a un brin d’innocence et d’insouciance qui se caractérise surtout par un plaisir de sociabilité et une grande curiosité vis-à-vis de chaque personne rencontrée. Elle aime savoir qui sont les gens. Elle aime apprendre qui ils sont pour savoir comment ils sont devenus ce qu’ils sont justement. Et elle aime surtout traîner avec toutes ces nouvelles rencontres pour se découvrir elle-même.
Ce qu’est Teri? Une amoureuse de la vie. Une amoureuse des sorties. Une amoureuse de la musique. Une amoureuse des autres filles. Un volcan endormi ne cherchant qu’à s’éveiller de la plus puissante des façons pour hurler du monde entier qu’elle cherche juste à vivre ! Alors oui, les années lycée sont les plus compliquées à la maison. Teri fait souvent le mur. Les parents doivent plus que de raison la rappeler à l’ordre. Mais la pression de ses résultats scolaires ne peut même pas être utilisée : Teri est maline car elle continue d’être une élève sérieuse et studieuse malgré ses petites escapades.
Teri a peint. Teri a dessiné. Teri a écrit. Teri s’est même lancée dans la musique en apprenant à jouer de la batterie. Teri pourrait réaliser tout et n’importe quoi. Sans lui imposer quoique ce soit, ses parents continuent d’espérer qu’elle se lance dans des études, privilégiant les voix de la médecine, du droit ou pourquoi pas de l’architecture ou de l’ingénierie… Mais Teri sait déjà parfaitement ce qu’elle veut ! Implicitement, elle le sait depuis cette époque où elle observait ses camarades de classe, au lieu d’écouter en cours, tentant de les comprendre et de leur imaginer des vies : Teri veut devenir psychologue !
Un choix aux conséquences doubles, dont l’une qu’elle n’aurait pu envisager ou voir venir. La première était bien évidemment le cheminement de son avenir professionnel. La seconde, plus inattendue, fut celle de cette autre étudiante dès le premier jour de cours. Rencontre surprise. Rencontre autour d’un cours. Rencontre étrange. Mais rencontre déterminante : Danitza Price, tel était son nom !
Il y a des choses qu’on ne peut s’expliquer. Il y a des ententes qui n’ont pas de raison. Et pour cause, il y a ces jours où Teri se sent tellement en connexion avec Dani. D’autres où elle a l’impression qu’elles sont totalement l’opposée de l’autre. Toutefois, elle n’arrive pas à passer une seule journée de cours sans elle. Que ce soit pour les cours ou non, une forme de lien inséparable semble se tisser. Quand l’une n’est pas là, l’autre s’en inquiète immédiatement. Quand l’autre a besoin de s’évader et s’aérer l’esprit, l’une l’embarque dans le lieu de son choix. Si la première envoie le premier message au matin, la seconde envoie le dernier avant d’aller dormir. C’est une relation qui prend du temps, qui prend de la place mais qui, au fond de Teri, lui apporte une sensation d’être plus complète qu’elle ne l’a jamais été.
Notre rouquine ne s’est pas arrêtée de vivre pour autant. Au fil de ses études, elle a connue des rencontres, des petites relations souvent de quelques soirs mais rien ne parvenant à tenir dans le temps. Soit elle ne se rendait pas assez disponible, soit on jugeait Dani trop présente pour rester auprès d’elle. Teri n’en disait rien. Qu’importe qu’elle trouve chaussure à son pied, elle avait une véritable amie, une véritable personne à ses côtés en tout temps. Une sorte de soeur. Un pilier. Une base solide dont elle n’appréciait pas de devoir partager la présence, ou dont elle sentait parfois des pointes d’une forme de jalousie lorsqu’elle voyait Dani se détourner d’elle pour l’une ou l’autre personne. Amitié trop forte ou coeur secrètement en émoi? Malheureusement, il est de ce genre de questions dont la vie ne vous laisse pas le temps de répondre…
L’empathie est un fardeau que l’on porte plus durement encore lorsqu’une personne aussi proche que peut l’être Dani pour Teri se retrouve à souffrir. La perte de sa soeur. Le malêtre de Dani. Tout ce que cette femme traversait et que Teri éprouvait à l’image d’une éponge voulant absorber toute la douleur de l’autre… Si bien qu’elle n’arrivait pas à trouver les mots qu’il faut pour que Dani l’écoute. Elle n’avait plus son recul de psychologue prodige et peinait à lancer des appels téléphoniques fructueux ou pertinents… Pourquoi? Parce qu’elle éprouvait, parce qu’elle ressentait entièrement son autre sans pouvoir dire qu’elle savait réellement ce qu’il en était comme ressenti propre et concret. Elle n’avait pas le droit de tenir de tels propos, un tel discours.
Le coeur en mal, le coeur en peine, Teri voit son amie s’éloigner. Teri voit son amie se renfermer. Les contacts s’éloignent. Leurs fréquences diminuent. À l’aube d’un instant où la rouquine était prête à réfléchir sur la place qu’occupait réellement Dani dans sa vie, voilà que cette dernière en disparaît pour ainsi dire.
L’amertume est lourde. Mais Teri ne s’empêche pas d’avancer et de continuer. Elle a perdu un trésor de découverte au fil de ses années d’études. Il était hors de question cependant qu’elle en sacrifie ce qu’elle avait toujours voulu faire de sa vie. La raison fut plus forte et c’est à coeur perdu qu’elle se lança dans son Master de psychologie pendant que Dani tirait un trait sur l’université. Cette absence, ce ‘deuil’ implicite, elle le réalise par la multiplication désastreuse de coups d’un soir et de relations vouées à l’échec. À croire que l’amour n’était pas son allié. Qu’importe ! Elle en ressentait des besoins physiques mais pas un besoin viscéral de se caser et de créer une quelconque vie à deux… Tout ce qui compte en définitive, c’est que Teri termina sa licence en obtenant la meilleure des mentions. L’intelligence, lorsqu’elle se lie à l’envie et la passion, est vraiment l’outil le plus performant et le plus redoutable pouvant exister. La vie professionnelle, et ce que ses parents appelaient la véritable vie d’adulte, pouvait dès lors commencer.
Les premiers choix ne sont pas toujours évidents ou les plus pertinents. Teri voulait, quelque part, faire plaisir à ses parents. Et, de l’autre, profiter de ce que son excellente mention lui ouvrait comme possibilité. C’est comme ça qu’elle passa de premiers entretiens dans de grands et respectables cabinets de psychologues et de thérapeutes. Elle décida de tenter l’aventure dans l’un d’eux après un entretien on ne peut plus concluant. Toutefois, dès le départ, Teri ne se sentit pas heureuse, ni à l’aise. Ce code vestimentaire presque imposé. Cette patientèle frôlant l’élitisme social à chaque reprise. Écouter des gens, des individus qu’elle ne considère pas suffisamment avec de véritables problèmes à régler. Ou alors, tout simplement des personnalités qu’elle n’arrive pas à trouver empathique ou suffisamment intéressantes pour captiver son attention.
Teri est déstabilisée mais elle s’accroche. Elle veut se donner les chances d’y arriver. Elle trouve toutes les excuses du monde pour justifier son mal-être. Le contraste entre les premiers pas du monde du travail face à des années d’études. La difficulté de faire la transition. Ou bien la désillusion de ne pas uniquement traiter des cas qui l’intéresse ou la passionne. Oui, Teri patiente un an. Teri patiente deux ans. Mais elle finit par claquer la porte car elle en a juste ras-le-bol. Elle s’en est allée en remettant une dernière patiente un peu trop à sa place, une bourgeoise ayant sans doute besoin d’être secouée pour voir plus clair dans sa vie et la considération qu’elle avait envers les autres.
C’était un échec. Le tout premier échec de son existence. Teri n’avait pas l’habitude. Teri n’aimait pas. Contrairement à ce qu’elle redoutait, ses parents ne la jugèrent pas, ne lui en voulurent pas. Que du contraire ! Ce furent presque eux qui s’excusèrent d’avoir indirectement conduit Teri dans ce genre de chemin. Des propos prompts à réconforter la jeune femme qui ne pouvait accepter l’idée de demeurer inactive et loin de cette profession qu’elle avait presque appris à détester pour de mauvaises raisons. Notre rouquine pris alors près de trois mois pour elle. Trois mois de vacances informelles, implicites, soutenues financièrement par ses parents. Elle quitta alors la France pour voyager à travers l’Europe et revenir plus déterminée et plus sereine. Teri voulait exercer dans ce cadre qui lui avait donné goût à la psychologie : là où les enfants et les adolescents pourraient représenter les personnes qu’elle se devrait d’aider !
C’est dans un planning familial que notre principale intéressée retrouve des couleurs et la passion de son métier. Les familles avec des enfants en difficulté. Des adolescents traversant des troubles ou devant prendre des décisions parfois inattendues ou draconiennes. De simples adultes, en quête de fonder une famille ou bien ayant besoin d’écoute pour sauver un couple en difficulté. Tant de profils différents, multiples, mais représentant la patientelle que Teri avait toujours rêvée, loin des tenues de haut standing et des cabinets ultra-raffinés au profit de quelque chose de plus chaleureux et plus humain. Un lieu où elle pouvait être cette personne rayonnante, empathique, chaleureuse et surtout parfois fofolle au possible.
Mais dans ce renouveau, Teri se frotte à la découverte de nouveaux phénomènes mystérieux et inédits. Les noms de Papillon, Lady Bug et Chat Noir font leur apparition à partir du mois de Janvier 2021. Tout Paris découvre alors une forme de menace influant sur la personnalité et le caractère des gens. On voit alors des individus costumés commencer à aller et venir auprès de deux êtres récurents arborant les couleurs d’une coccinelle et d’un chat noir. Comme beaucoup, Teri est décontenancée par cette apparition, cette découverte et la manière dont cela commence à influer sur la ville de Paris.
Au fond d’elle-même, ceux que l’on appelle des ‘Akumatisés’ ne sont que des êtres que Teri a envie de raisonner, ou même de confronter comme lorsqu’elle se bagarrait du haut de ses six ans pour défendre un garçon qui ne pouvait pas le faire lui-même. Avec ou sans transformation, la psychologue n’a jamais mis de côté cette force véhémente de son caractère et de sa personnalité. Et elle ne le fera jamais, pour rien au monde, même si elle n’a pas de pouvoirs ou de Miraculous. Car Teri ne s’arrête pas. Teri ne s’arrête et ne renonce jamais surtout… Si ce n'est qu'une seule et unique fois. Ce regret qu’elle possède encore, totalement enfoui au plus profond d’elle, et qui lui fait remémorer le manque de cette personne, de cette amie dont elle n’a jamais pu totalement se débarrasser… Dani !
Crédit by Alya Césaire
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Danitza Price
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Re: Teri Morel [Terminé]
Lun 15 Aoû - 21:20
Owi owi owi !! Bon retour parmi nous !!
Trop contente d'avoir ma kopineuh !
Bon courage pour ta fiche !
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☆ Je cause en darkblue • fais régner l'ordre en mediumpurple • et Huggin râle en mediumvioletred ☆
- Des conneries:
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Invité
Re: Teri Morel [Terminé]
Lun 15 Aoû - 21:36
Hihi, merci toi
Je tâcherai de te faire une belle petite Teri à ta convenance, avec plein de développements et de trucs à vivre ensemble...
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Marius Wilkins
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Re: Teri Morel [Terminé]
Mar 16 Aoû - 10:32
Bienvenue, copine de ma soeur ! Hâte de te victimiser pour embêter Dani faire ta connaissance
J'te cause en #006600 ~ Cthulhu envoie son encre en #99ffff ~ Hydra te défonce en #996600
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Invité
Re: Teri Morel [Terminé]
Mar 16 Aoû - 13:04
Coucou !!
Han le 05/09 ? Moi c'est le 10 :3
Bienvenue à toi en tout cas, tu fais une heureuse ! ~
Han le 05/09 ? Moi c'est le 10 :3
Bienvenue à toi en tout cas, tu fais une heureuse ! ~
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Laureline E. Einvald
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Re: Teri Morel [Terminé]
Mer 17 Aoû - 14:36
Bienvenue !
Bon courage pour ta fifiche !!
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Kaya Kan
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Re: Teri Morel [Terminé]
Mer 17 Aoû - 17:30
Bienvenue parmi nous !
Bon courage pour ta fiche
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