Invité
[ Event 1 An – Le Panda ] Mec, arrête, t’es cinglé !
Dim 24 Avr - 16:42
Mec, arrête, t'es cinglé !
C’est la pause déj’. Alors bien évidemment, Léo s’est barré du lycée dès que la sonnerie a retenti, annonçant la libération tant attendue des élèves. L’avantage des lycées publics : vous pouvez en sortir à la moindre occasion.
Léo ne fait pas exception. Quand il a du temps libre, il sort directement.
Aujourd’hui n’est donc guère différent des autres jours. Lancé sur son skate, il patine jusqu’au parc le plus proche où il retrouve ses potes régulièrement.
Ou du moins, ça n’aurait probablement pas dû être un jour différent.
La première bizarrerie, il manque de heurter une femme surgissant de nulle part. Elle pleure, sa tête entre ses mains, tout en courant droit devant elle. Bien qu’il l’ait avertie et se soit écarté sans mal de son chemin, elle n’a pas semblé lui adresser la plus petite attention.
Bah. P’t-être qu’elle vient d’apprendre la pire mauvaise nouvelle de sa vie. Ça arrive. Il la regarde s’éloigner et hausse les épaules, reprenant sa course vers le parc.
Malgré cela, la scène reste dans un petit coin de son esprit. Il aurait dû la rattraper pour lui demander ce qui n’allait pas. Qui sait, ’y avait sûrement moyen qu’il la réconforte d’une façon ou d’une autre, nah ?
Maybe next time. Il fera mieux.
Il trace sans s’arrêter davantage jusqu’au fameux parc en l’espace de cinq minutes. Il saute de son skate, donnant un coup sur la partie arrière pour le faire s’élever légèrement dans les airs et l’attraper dans sa main. Puis il cherche son groupe d’amis du regard…
Et c’est ainsi qu’il aperçoit la deuxième bizarrerie de la journée. Un jardinier se tient devant un arbre, une tronçonneuse à la main. Ça n’aurait rien eu de spécialement anormal, si ce n’est le groupe de gens et de policiers qui arrivent pour tenter de le stopper. Le jardinier semble assez fou de rage, mais Léo n’est pas trop sûr à cette distance.
Il est tenté de s’approcher pour demander ce qui se passe, sauf que c’est à cet instant qu’il reçoit une tape dans le dos, détournant son attention. Un de ses amis vient d’arriver à son tour, et désigne une table de pique-nique où tous les autres sont installés.
À la table, certains de ses amis sont penchés par-dessus le téléphone de l’un d’entre eux. « Vous r’gardez quoi ? » Demande Léo curieusement en s’approchant pour essayer d’obtenir un aperçu de l’écran.
D’après le son, c’est clairement une vidéo. Et ça parle pas français non plus, alors… un anime ? Ouais, ça doit en être un, ça ressemble un peu à du japonais. Il est déjà mauvais dans sa langue natale, donc mieux vaut pas lui demander confirmation.
« SK8 The Infinity, ou juste SK8. Tu devrais l’regarder. Il est trop cool ! En plus, ça d’vrait t’plaire ! Ça parle de skate ! » L’un de ses amis répond avec enthousiasme, levant brièvement les yeux dans sa direction avant de se reconcentrer sur l’anime à l’écran.
Léo est finalement parvenu à trouver une place lui donnant un petit aperçu de l’anime. Il y avait un gars aux cheveux rouges, et un aux cheveux bleus…
Malheureusement, il n’a pas eu l’occasion d’en voir beaucoup plus. La scène a été interrompue par une femme nettement plus réaliste – probablement car c’est réellement une femme existante, puisque ce sont les infos – tenant un micro et montrant une image en direct derrière elle. « Chers téléspectateurs. Nous interrompons ce programme pour vous informer qu’une nouvelle Super-Vilaine a fait son apparition en ville ! Il semblerait qu’elle puisse modifier la personnalité en touchant un individu ! Restez bien à l’abri et sur vos gardes ! »
Un silence mortel s’est abattu sur le groupe, alors que l’écran affiche de nouveau l’anime. Comme si aucune mauvaise nouvelle ne venait d’être annoncée.
Léo lève les yeux vers l’endroit où se trouvait le jardinier un peu plus tôt, et repense un instant à la jeune femme en pleurs… Faisaient-ils partis des victimes ? Fuck ! Il aurait vraiment dû essayer de leur parler, ou simplement d’en savoir plus ! Pourquoi ne réfléchit-il jamais à ce genre de choses !
« Les gars ? Vous pensez qu’on devrait retourner à l’école par sécurité ? » S’enquit lentement l’une des trois filles du groupe, Lina. Elle est collée contre sa meilleure amie, regardant avec anxiété autour d’elle.
Un autre membre du groupe, Ethan, quitte son portable du regard pour se tourner vers son voisin à sa droite qui se contente d’hausser les épaules, quel que soit leur échange silencieux, avant de porter son attention sur Lina. « Je pense pas que ce soit une bonne idée. Se regrouper tous là-bas ferait de nous des cibles faciles. »
De son côté, Léo continue d’observer autour de lui, n’écoutant que d’une oreille distraite. Il faut prévenir les gens. Y’en a forcément plein qui sont pas au courant de l’alerte et qui traînent dans les rues sans savoir ce qui rôde près d’eux. Sa prise sur sa planche se resserre.
D’une façon ou d’une autre, Emy, une autre des trois filles, et certainement la plus attentive de tout leur groupe, prend la parole. Ce qui est très rare, car elle est du genre calme et silencieuse. « Léo. » L’interpellé pivote dans sa direction, au même moment que tout le monde se tourne vers lui. « Tu veux aller voir, je peux le dire. Sois prudent. Tu ne sais pas exactement en quoi tu seras changé si tu es touché. »
Le skateur cligne des yeux, puis esquisse un large sourire, levant son poing devant lui. « T’en fais pas ! J’irai bien ! J’vous tiens au courant ! » Sur ce, il jette sa planche au sol, et s’élance dessus à travers les rues.
Circulant rapidement et de manière assez aléatoire dans une rue puis une autre, il crie à qui veut bien l’entendre et l’écouter de se mettre à l’abri et de rester sur ses gardes. Il s’arrête par moment plus longuement pour aider une personne âgée à rejoindre une zone lui paraissant moins risquée, avant de reprendre sa route.
Il finit par arriver sur un petit carrefour traversé par plusieurs voitures, plus nombreuses durant la pause déjeuner. C’est là qu’il le voit. Et surtout qu’il la voit. Une femme en noir et blanc, comme sur les images montrées par la journaliste.
Dans l’urgence absolue, il hurle au gars, tendant son bras comme s’il essayait de l’atteindre pour s’interposer entre la femme et l’homme alors qu’il se trouve de l’autre côté de la route. « ATTENTION ! MEC, DERRIÈRE TOI ! »
Et peut-être est-ce de sa faute, de l’avoir obligé à s’arrêter pour regarder… tandis qu’il accélère vers l’inconnu aux cheveux noirs trop tardivement. Pourtant, il ne semble rien avoir… ? « Hey, mec. Euh. Tu vas bien ? »
Léo ne fait pas exception. Quand il a du temps libre, il sort directement.
Aujourd’hui n’est donc guère différent des autres jours. Lancé sur son skate, il patine jusqu’au parc le plus proche où il retrouve ses potes régulièrement.
Ou du moins, ça n’aurait probablement pas dû être un jour différent.
La première bizarrerie, il manque de heurter une femme surgissant de nulle part. Elle pleure, sa tête entre ses mains, tout en courant droit devant elle. Bien qu’il l’ait avertie et se soit écarté sans mal de son chemin, elle n’a pas semblé lui adresser la plus petite attention.
Bah. P’t-être qu’elle vient d’apprendre la pire mauvaise nouvelle de sa vie. Ça arrive. Il la regarde s’éloigner et hausse les épaules, reprenant sa course vers le parc.
Malgré cela, la scène reste dans un petit coin de son esprit. Il aurait dû la rattraper pour lui demander ce qui n’allait pas. Qui sait, ’y avait sûrement moyen qu’il la réconforte d’une façon ou d’une autre, nah ?
Maybe next time. Il fera mieux.
Il trace sans s’arrêter davantage jusqu’au fameux parc en l’espace de cinq minutes. Il saute de son skate, donnant un coup sur la partie arrière pour le faire s’élever légèrement dans les airs et l’attraper dans sa main. Puis il cherche son groupe d’amis du regard…
Et c’est ainsi qu’il aperçoit la deuxième bizarrerie de la journée. Un jardinier se tient devant un arbre, une tronçonneuse à la main. Ça n’aurait rien eu de spécialement anormal, si ce n’est le groupe de gens et de policiers qui arrivent pour tenter de le stopper. Le jardinier semble assez fou de rage, mais Léo n’est pas trop sûr à cette distance.
Il est tenté de s’approcher pour demander ce qui se passe, sauf que c’est à cet instant qu’il reçoit une tape dans le dos, détournant son attention. Un de ses amis vient d’arriver à son tour, et désigne une table de pique-nique où tous les autres sont installés.
À la table, certains de ses amis sont penchés par-dessus le téléphone de l’un d’entre eux. « Vous r’gardez quoi ? » Demande Léo curieusement en s’approchant pour essayer d’obtenir un aperçu de l’écran.
D’après le son, c’est clairement une vidéo. Et ça parle pas français non plus, alors… un anime ? Ouais, ça doit en être un, ça ressemble un peu à du japonais. Il est déjà mauvais dans sa langue natale, donc mieux vaut pas lui demander confirmation.
« SK8 The Infinity, ou juste SK8. Tu devrais l’regarder. Il est trop cool ! En plus, ça d’vrait t’plaire ! Ça parle de skate ! » L’un de ses amis répond avec enthousiasme, levant brièvement les yeux dans sa direction avant de se reconcentrer sur l’anime à l’écran.
Léo est finalement parvenu à trouver une place lui donnant un petit aperçu de l’anime. Il y avait un gars aux cheveux rouges, et un aux cheveux bleus…
Malheureusement, il n’a pas eu l’occasion d’en voir beaucoup plus. La scène a été interrompue par une femme nettement plus réaliste – probablement car c’est réellement une femme existante, puisque ce sont les infos – tenant un micro et montrant une image en direct derrière elle. « Chers téléspectateurs. Nous interrompons ce programme pour vous informer qu’une nouvelle Super-Vilaine a fait son apparition en ville ! Il semblerait qu’elle puisse modifier la personnalité en touchant un individu ! Restez bien à l’abri et sur vos gardes ! »
Un silence mortel s’est abattu sur le groupe, alors que l’écran affiche de nouveau l’anime. Comme si aucune mauvaise nouvelle ne venait d’être annoncée.
Léo lève les yeux vers l’endroit où se trouvait le jardinier un peu plus tôt, et repense un instant à la jeune femme en pleurs… Faisaient-ils partis des victimes ? Fuck ! Il aurait vraiment dû essayer de leur parler, ou simplement d’en savoir plus ! Pourquoi ne réfléchit-il jamais à ce genre de choses !
« Les gars ? Vous pensez qu’on devrait retourner à l’école par sécurité ? » S’enquit lentement l’une des trois filles du groupe, Lina. Elle est collée contre sa meilleure amie, regardant avec anxiété autour d’elle.
Un autre membre du groupe, Ethan, quitte son portable du regard pour se tourner vers son voisin à sa droite qui se contente d’hausser les épaules, quel que soit leur échange silencieux, avant de porter son attention sur Lina. « Je pense pas que ce soit une bonne idée. Se regrouper tous là-bas ferait de nous des cibles faciles. »
De son côté, Léo continue d’observer autour de lui, n’écoutant que d’une oreille distraite. Il faut prévenir les gens. Y’en a forcément plein qui sont pas au courant de l’alerte et qui traînent dans les rues sans savoir ce qui rôde près d’eux. Sa prise sur sa planche se resserre.
D’une façon ou d’une autre, Emy, une autre des trois filles, et certainement la plus attentive de tout leur groupe, prend la parole. Ce qui est très rare, car elle est du genre calme et silencieuse. « Léo. » L’interpellé pivote dans sa direction, au même moment que tout le monde se tourne vers lui. « Tu veux aller voir, je peux le dire. Sois prudent. Tu ne sais pas exactement en quoi tu seras changé si tu es touché. »
Le skateur cligne des yeux, puis esquisse un large sourire, levant son poing devant lui. « T’en fais pas ! J’irai bien ! J’vous tiens au courant ! » Sur ce, il jette sa planche au sol, et s’élance dessus à travers les rues.
Circulant rapidement et de manière assez aléatoire dans une rue puis une autre, il crie à qui veut bien l’entendre et l’écouter de se mettre à l’abri et de rester sur ses gardes. Il s’arrête par moment plus longuement pour aider une personne âgée à rejoindre une zone lui paraissant moins risquée, avant de reprendre sa route.
Il finit par arriver sur un petit carrefour traversé par plusieurs voitures, plus nombreuses durant la pause déjeuner. C’est là qu’il le voit. Et surtout qu’il la voit. Une femme en noir et blanc, comme sur les images montrées par la journaliste.
Dans l’urgence absolue, il hurle au gars, tendant son bras comme s’il essayait de l’atteindre pour s’interposer entre la femme et l’homme alors qu’il se trouve de l’autre côté de la route. « ATTENTION ! MEC, DERRIÈRE TOI ! »
Et peut-être est-ce de sa faute, de l’avoir obligé à s’arrêter pour regarder… tandis qu’il accélère vers l’inconnu aux cheveux noirs trop tardivement. Pourtant, il ne semble rien avoir… ? « Hey, mec. Euh. Tu vas bien ? »
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Alexandre Thomas
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Re: [ Event 1 An – Le Panda ] Mec, arrête, t’es cinglé !
Jeu 12 Mai - 23:13
Fragment d'espoir, qui jaillit dans le noir. Étincelle de vie, qui éclaire, le chemin d'autrui. Parfum d'intensité et d'authenticité, ouvre les yeux, et observe-toi dans le miroir. Tu y verras, la personne que tu es réellement.
[Évent] Mec, arrête t'es cingléAlexandre Thomas & Léonard Désavannes
Lorsqu’Alexandre quitta son domicile quelques minutes plus tôt, il était à mille lieux d’imaginer que sa journée, et sa vie, allait être bouleversée comme jamais. Le jeune expatrié du Sud Ouest se baladait dans Paris depuis plusieurs minutes. En fait, il avait prit la décision de sortir de chez lui et de voir du monde… à la bibliothèque. Mais pas celle qui se trouvait proche de chez lui, il trouvait que les ouvrages n’étaient pas assez intéressants à son goût. Il voulait aller à la Médiathèque Hélène Berr, qui se trouvait dans le 12ème arrondissement de Paris, et du coup, un peu loin. L’intérêt était que la médiathèque était bien plus grande que sa petite bibliothèque de quartier, et que le côté “média” pouvait être un plus dans ses recherches.
Il avait décidé de faire son mémoire de fin d’études sur les tachyons, des particules hypothétiques qui auraient une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière dans le vide. Ce qui serait un grand atout pour le monde, cela permettrait de l’utiliser comme carburant pour les avions ou les trains, et les longs trajets deviendraient de l’ordre de quelques minutes. C’est ce qui l’intéressait, aider son prochain afin de faciliter la vie des gens.
Alexandre n’avait pas vu les informations à la télévision. Il ne la regardait que très peu. Depuis un certain coup de boule durant un certain match de la coupe du monde de football, le jeune bordelais avait arrêté de regarder les postes de télévision. En général, il avait les infos sur son smartphone, que cela soit des alertes via une application tierce, ou simplement en scrollant sur Twitter. Mais là, il avait la tête dans les nuages à penser aux tachyons, un livre en main.
Ce n’est qu’en entendant des cris au détour d’un croisement qu’il sortit de ses pensées. Se trouvait devant lui à quelques mètres une personne, de sexe féminin à première vue, en costume de panda. Etait-ce l’une de ces vilaines dont il avait tant entendu parler ? Depuis qu’il était à Paris, il n’en avait jamais croisé un. Cela était presque devenu un mythe selon lui, que des super-héros et des super-vilains existaient à la capitale. Il penchait plutôt sur une cosplayeuse. Peut-être y avait-il une expo pas loin ?
Mais avant même qu’il ne puisse dire quoique ce soit, son regard croisa celui de la panda. Il détourna le regard, et l’instant d’après, elle se trouvait devant lui. Il était comme aveuglé, ou plutôt obnubilé, par cette personne. Il était quelque peu attiré par la puissance qu’elle dégageait.
Il n’entendit pas le jeune homme l’appeler, avant que finalement, la jeune femme ne lui touche le bras. Alexandre resta bloqué un moment, et ses yeux révulsèrent un moment. Comme si toute sa vie lui passait devant les yeux à une vitesse prodigieuse. La panda s’éclipsa pour que finalement, quelqu’un d’autre se trouvait près de lui. Il reprit “conscience”, et son regard se posa instantanément sur la personne en face de lui.
Une haine et un profond dégoût pour sa personne pouvait se sentir chez lui. Comme si il était devenu d’un coup, raciste des blonds ? Alexandre repoussa le gamin et passa sa main dans ses cheveux.
S’exclama-t-il d’une voix forte et assurée, avant de se retourner vers le jeune homme et de sourire de toutes ses dents. Cela n’était pas un sourire amical, et encore moins charmeur. C’était un sourire psychopathe, qui disait à la personne en face de lui: tu vas prendre cher. Alexandre serra son poing et donna un violent crochet du droit dans la direction du blondinet. Allait-il toucher sa cible ?
Il avait décidé de faire son mémoire de fin d’études sur les tachyons, des particules hypothétiques qui auraient une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière dans le vide. Ce qui serait un grand atout pour le monde, cela permettrait de l’utiliser comme carburant pour les avions ou les trains, et les longs trajets deviendraient de l’ordre de quelques minutes. C’est ce qui l’intéressait, aider son prochain afin de faciliter la vie des gens.
Alexandre n’avait pas vu les informations à la télévision. Il ne la regardait que très peu. Depuis un certain coup de boule durant un certain match de la coupe du monde de football, le jeune bordelais avait arrêté de regarder les postes de télévision. En général, il avait les infos sur son smartphone, que cela soit des alertes via une application tierce, ou simplement en scrollant sur Twitter. Mais là, il avait la tête dans les nuages à penser aux tachyons, un livre en main.
Ce n’est qu’en entendant des cris au détour d’un croisement qu’il sortit de ses pensées. Se trouvait devant lui à quelques mètres une personne, de sexe féminin à première vue, en costume de panda. Etait-ce l’une de ces vilaines dont il avait tant entendu parler ? Depuis qu’il était à Paris, il n’en avait jamais croisé un. Cela était presque devenu un mythe selon lui, que des super-héros et des super-vilains existaient à la capitale. Il penchait plutôt sur une cosplayeuse. Peut-être y avait-il une expo pas loin ?
Mais avant même qu’il ne puisse dire quoique ce soit, son regard croisa celui de la panda. Il détourna le regard, et l’instant d’après, elle se trouvait devant lui. Il était comme aveuglé, ou plutôt obnubilé, par cette personne. Il était quelque peu attiré par la puissance qu’elle dégageait.
Il n’entendit pas le jeune homme l’appeler, avant que finalement, la jeune femme ne lui touche le bras. Alexandre resta bloqué un moment, et ses yeux révulsèrent un moment. Comme si toute sa vie lui passait devant les yeux à une vitesse prodigieuse. La panda s’éclipsa pour que finalement, quelqu’un d’autre se trouvait près de lui. Il reprit “conscience”, et son regard se posa instantanément sur la personne en face de lui.
Une haine et un profond dégoût pour sa personne pouvait se sentir chez lui. Comme si il était devenu d’un coup, raciste des blonds ? Alexandre repoussa le gamin et passa sa main dans ses cheveux.
Putain c’est quoi cette coupe de merde ?
S’exclama-t-il d’une voix forte et assurée, avant de se retourner vers le jeune homme et de sourire de toutes ses dents. Cela n’était pas un sourire amical, et encore moins charmeur. C’était un sourire psychopathe, qui disait à la personne en face de lui: tu vas prendre cher. Alexandre serra son poing et donna un violent crochet du droit dans la direction du blondinet. Allait-il toucher sa cible ?
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