Konrad Fridèn, agent mandaté pour vous botter les fesses ! [TERMINÉ]

Pour commencer, ma mère est suédoise et mon père français, ils se sont rencontrés lorsqu’elle a décidé de visiter le sud de la France. Ils ont eu le coup de foudre et se sont mis rapidement ensemble, au grand désarrois de la famille de ma mère.

Tout allait bien pour eux, ils n’étaient pas riches mais avaient de quoi vivre convenablement. C’est quand les premières années de magies passèrent et ma naissance que tout changea. Vers mes 3 ans, mon père perdit son job de mécanicien suite à une embrouille avec son patron. Il sombra dans l’alcool, gouffre financier, et devint violent. Le salaire de cuisinière de ma mère ne suffit plus à toutes nos dépenses et nous avons due nous résigner à déménager dans un HLM des quartiers nord de Marseille. C’était la goutte de trop.

Mon père devint violent, ma mère se faisait battre sur des excès de colères déjà propre à mon progéniteur. Je n’y ai pas échappé et j’ai grandis dans un milieu violent que ce soit à la maison ou dans la rue. Violence et intimidation, j’ai appris à vivre là-dedans et je me suis forgé un corps et un mental à l’épreuve de tout ça.

Ma mère m’a toujours encouragée malgré notre situation difficile et elle veillais à ce que je ne manque de rien malgré notre misère.
J’ai donc toujours travaillé dur à l’école même si je ne savais pas encore ce que je voulais faire de ma vie et j’enchaînais les petits job pour aider aux besoins de la famille.

C’est à mes 17 ans, le jour de mon anniversaire, que j’ai découvert que ma mère reçu ses derniers bleus. Que je ne reverrais plus mon père qui avait pris la fuite. Ce jour là j’ai compris que j’étais seul. Moi qui ne savait pas quoi faire de ma vie, j’ai décidé de tout faire pour que mon malheur et le chagrin que je ressentais ne se reproduise pas pour d’autres.

Je me suis engagé dans la voie de la justice, moi qui ai évolué dans les eaux troubles de la pauvreté et de l’injustice, de la violence et du sang. J’avais mon BAC et j’ai passé le concours de police, j’ai réussis haut la main. Pendant deux ans j’ai été formé à défendre la population, puis l’année qui suivit je découvrit ma véritable vois en apprenant que mon père avait été retrouvé et arrêté pour de multiples autres homicides. Je savais ce que je voulais faire : retrouver ce genre de personne pour que plus jamais le mal ne se répande.

J’ai passé le concours en interne d’officier de police judiciaire et j’ai ensuite rejoins la brigade criminelle. Dans une ville comme Marseille, j’avais du travail et j’ai même pu en profiter pour glaner mes grades. À 25 ans, j’avais mon grade d’inspecteur, l’équivalent de lieutenant, et je demandais ma mutation à Paris. J’en avais marre du sud et surtout... La capitale avaient des affaires de terrorisme d’un nouveau genre qui nécessitait le meilleur des meilleurs !

J’ai vu de mes yeux ces « attaques de Papillon », un terroriste comme un autre à mon sens. Je me devais donc de l’arrêter, comme n’importe quel autre criminel. C’est mon devoir et je ne reculerais devant rien ! D’ailleurs, les apprentis héros ne devraient pas se mêler de tout cela, ils ne font qu’aggraver la situation. S’ils refusent de se rendre ou de rester dans leur coin, je ne ferrais pas d’exception. Ils ne sont pas les gardiens de la Paix, ils ne sont pas là au quotidien pour empêcher le mal de se répandre, ils s’amusent juste à défié la loi et un terroriste.

Papillon, Super-héros, aucun d’eux ne m’arrêtera, j’ai juré protection à la population et je compte bien remplir ce devoir sans faillir ! Que le Mal se prépare, car je serais sans pitié.