[Event Saint-Valentin] Romance dans Paris : Les victimes du Rafistocœur

  On aura beau critiquer Paris, Thorn trouvera toujours à cette capitale des points positifs. Et l'exemple numéro un est un classique historique : La tour Eiffel. Une structure en métal à la forme semblable à celle d'une pyramide qui attirait à ses pieds et en son cœur un nombre incalculable de visiteurs, des touristes, des marchants, des artistes. Tous mémorisaient ces lieux en prenant des photos. C'est donc ici que Thorn devait se rendre. En vérité, il avait rendez-vous chez un fabricant artisanal de bagues celtes, il aimait beaucoup la finesse des inscriptions ainsi que les différentes sculptures. C’était un travail minutieux, mais très peu mit en valeur et avec une faible "visibilité". Thorn avait un grand respect pour les maîtres et favorisait la vente de produits artisanaux dans sa boutique.

  Se situant dans une ligne du métro parisien, il sortit à la station avança pour retrouver la lumière du jour. Il marcha donc, vêtu de son fidèle manteau sombre. Thorn tira la chaîne de sa montre qui s'ouvrit et se referma dans un clin de couvercle. Thorn devait attendre le vendeur au pied de la Tour Eiffel pour présenter trois de ses produits et discuter un peu. Le grand gaillard aimait bien prendre rendez-vous à l'extérieur plutôt que dans la boutique, c'était une idée assez originale. Bien que ce lieu soit habituellement entouré de beaucoup de monde, des marchand et surtout de jeunes couples.

  Soudain, alors que tout semblait se passer normalement, des personnes fuyaient les lieux et d'autres se regardaient avant de s'enlacer. Thorn un peu surprit par ce changement soudain d'ambiance, mais peu inquiet, continua d'avancer, montant les marches qui menaient à la surface.

  C'est alors que son regard plongea dans celui d'un homme aux cheveux bruns et au regard bleu azur portant une tenue militaire. Éblouis par la lumière naturelle plus intense, il plissa les yeux. Suite à ce bref échange de regard, le corps de Thorn fut rempli d'une sensation étrange qu'il n'avait jamais ressentit jusqu'à présent. Il avait des frissons derrière la nuque et son regard froid ne pouvait lâcher cet homme des yeux. L'envie irrésistible de s'approcher et de lui parler lui vient à l'esprit. Mais que se passait-il ? Qu'est-ce qu'il faisait là ? Il avait beau réfléchir une seule pensée lui venait à l'esprit : approcher le militaire à l'allure athlétique. Ce qu'il fit sans hésiter.

  Une fois à courte distance, il ouvrit la bouche, mais aucun mot ne sortit. Il avait une boule au ventre.

— Bonjour, est-ce que nous nous connaissons ? J'ai comme un drôle de présentement.

  Il avait une voix posée et un regard plein d'empathie. Thorn espérait qu'il ne parte pas de si tôt. Il voulait le connaître davantage pour une raison qui lui était inconnue. Thorn perdait peu à peu le contrôle de lui-même et contre son gré, cela devenait agaçant.