Un pré-nowel merd... culeux [PV Dinath et Danitza]

Aujourd'hui est un grand jour pour toi. Ce n'est pas parce que Noël a lieu demain, dans ta religion, Noël n'est pas spécialement une fête que tu affectionnes plus que ça, même si tu apprécies le principe. En plus, c'est la première fois que tu te retrouves réellement seule, sans ta famille, heureusement que tu as tes amis, c'est plutôt agréable car cela évite que tu sois seule. En tout cas, cela reste un grand jour car tu as fais l'affaire du siècle. C'est aujourd'hui qu'on te donne les clefs de ton nouvel appartement. Même si tu t'éloignes de chez Marinette, loin de la boulangerie que tu affectionnes tant, tu te rapproches de tout le reste, de la faculté, dans un appartement bien plus grand et surtout bien plus agréable à vivre. Le meilleur, c'est que tu as fais une affaire réellement car tu n'aurais jamais pensé avoir pour le même prix que ton loyer actuel, bien plus grand et bien plus proche de tout, et assez proche des Agreste en plus, de quoi te faciliter la vie pour tenter de te rapprocher du grand Gabriel Agreste.

Tes meubles arriveront très vite, mais aujourd'hui tu as les clefs de ton nouvel appartement donc tu pouvais enfin t'y rendre et profiter de ce nouveau lieu de vie. En y arrivant à l'intérieur, même si c'était un peu vide, il y avait quelques affaires à toi que tu as déjà pu apporter avec l'accord du propriétaire. Tellement excitée, que tu ne remarquas même pas certaines choses, certains objets, qui se trouvaient dans l'appartement qui ne sont pas à toi. Il faut dire que tu n'avais pas fais attention et pour certaines choses, tu te disais simplement que tu es sûrement arrivé un peu trop tôt et qu'ils n'ont pas eu le temps de retirer certaines affaires. Dans tous les cas, cela n'allait pas arrêter ta bonne humeur, tu te demandais même à quoi pourrait te servir tout cet espace. Dans cet appartement il y a deux chambres, plusieurs pièces, un grand salon, une belle cuisine, bref, c'est réellement impressionnant car c'est facilement deux, voire trois, fois plus grand que ton ancien appartement.

Tu voulais profiter de ce nouveau lieu par une chose, c'est une petite tradition qui te vient de ton père, quand tu habites, même temporairement dans un nouveau lieu, c'est de prendre un bon bain ! Donc forcément, tu pris le chemin de la salle de bain, heureusement qu'il y a de l'eau chaude déjà, électricité et tout, il ne manque que tes affaires. Tu fis couler ton bon bain chaud afin de pouvoir t'y couler dedans. C'est sûrement la meilleure chose dans la vie. Après de longues minutes, une dizaine même, tu crus entendre un bruit dans ton appartement, comme si quelqu'un venait d'ouvrir la porte d'entrée, alors qu'elle était fermée à clef. Sûrement ton imagination. Tu repris ta détente dans ton bain jusqu'à entendre un nouveau bruit, celui de la porte de la salle de bain qui se mit à s'ouvrir. Immédiatement tu te relevas de ton bain afin d'y sortir pour essayer d'attraper le premier truc qui te vient pour essayer de te défendre.. et si possible de t'habiller un peu. Malheureusement ça ne s'est pas du tout passé comme prévu car tu glissas sur le rebord de la baignoire, t'écrasant au sol. Premier jour dans un nouvel appartement, premier cambriolage, et surtout toute nue, c'est un très mauvais jour au final.

Avant de tourner de l'œil, tu remarquas que la personne qui venait de rentrer semblait être une jeune femme, enfin tout ce que tu te souvenais c'est une belle chevelure rousse, puis plus rien après avoir baragouiner deux, trois mots incompréhensible. Tout ce que tu te souvenais de la suite, c'est d'être agréablement posé, comme sur un petit nuage. Tu te souvenais de rien, même si en réalité c'est gravé dans ton esprit, juste que tu n'as absolument pas consciente de tout ça. Tes ancêtres ont pu assister à la scène en voyant la jeune femme aux cheveux flamboyant entrée dans la salle de bain après ta chute, t'aidant à te relever, à t'essuyer, t'habiller, pendant qu'elle regardait tes papiers, ta clef, comprenant la situation. Par la suite, la demoiselle inconnue te sorti de l'appartement pour te mettre sur sa moto, entre le guidon et elle, te calant parfaitement pour que tu ne tombes pas de la machine jusqu'à l'hôpital, ta tête parfaitement callée dans la poitrine de la demoiselle. En arrivant à l'hôpital, elle te déposa au personnel, devant partir car elle avait des choses à régler, disant qu'elle retournera te chercher d'ici quelques heures pour s'assurer que tu ailles bien.

Tu finis par te réveiller, dans un fauteuil roulant, dans un couloir de l'hôpital. Tu ne comprenais pas tout, mais tu avais mal au crâne et surtout tu étais complètement perdue. En te voyant réveillée, une infirmière est venue t'expliquer la raison de ta présence, que tu t'étais cognée la tête à ton domicile et qu'ils doivent te faire une piqûre, même si tu ne comprenais pas la raison. Une chose que l'infirmière ignore, alors qu'elle partait, c'est que tu n'apprécies pas spécialement de te faire piquer. Tu n'en as pas peur, mais si tu peux éviter, tu ne dis pas non. Alors dès que tu as eu l'occasion, tu te levas afin de te faufiler à travers les couloirs de l'hôpital. C'est très difficile, il y a beaucoup de personnels médicales, donc réussir à les éviter c'est compliqué.

Pendant ta fuite, tu remarquas, non la sortie, mais un nom familier. Sur l'une des portes, tu pouvais voir une pancarte avec un nom inscrit dessus "D. Price". Danitza ! Cela fait longtemps que tu ne l'as pas vu et ça te ferai plaisir de la revoir, même si pour le coup ce n'est clairement pas le meilleur endroit, car si elle est là c'est qu'elle a dû avoir un accident. La dernière fois, c'est quand elle s'était faite akumatisée, même si elle l'ignore. Tu l'as sûrement tapé trop fort. Avec un mélange entre la tristesse, la honte, et la joie, tu te faufilas dans la chambre individuelle pour être protéger. Même si toi, tu sais que tu l'as frappé, elle, elle l'ignore. Dans la pièce, tu voyais le lit, même si pour le coup tu ne la reconnaissais pas réellement, elle a quand même bien changé Danitza.. c'est plutôt étrange d'autant bronzée alors qu'il fait froid et qu'il neige, mais c'est sûrement possible si elle a réussi. En tout cas, elle semblait dormir, donc il ne fallait pas que tu l'as réveille et il fallait surtout que tu te caches pour éviter qu'on te remarque. Pour l'instant, tu cherchais une cachette, on ne sait jamais si quelqu'un va rentrer dans la chambre ou non. Qu'est ce que tu ne ferais pas pour éviter une piqûre, et puis comment tu es arrivée ici ? Tes ancêtres le savent peut-être, mais toi tu l'ignores encore malheureusement.

Bon.. où je peux me cacher... Si seulement tu pouvais m'aider Danitza. Toi tu saurais je suis sûre !

Elle ne doit sûrement pas t'entendre si elle dort, mais cela te fait du bien de parler toute seule ainsi. Puis qui sait, cela te donnerait sûrement des idées en faisant comme si tu demandais à quelqu'un d'autre.

Il fallait réellement que tu te trouves une cachette très rapidement, avant qu'une infirmière arrive dans la pièce. Pour le coup tu peux compter sur le silence de Danitza vu qu'elle est en train de dormir, c'est une bonne chose dans les faits car au moins tu es sûre qu'elle ne pourra pas te balancer. Même si c'est clair pour toi, elle ne le fera jamais, elle est très gentille, elle n'oserai pas faire du mal à une autre personne. Comme tout le monde, elle a des hauts et des bas, sinon jamais elle ne se serait fait akumatisée, mais cela peut arriver à tout le monde après tout, cela ne veut pas dire qu'elle est mauvaise.

À cet instant précis, tu n'as qu'une envie, trouver une cachette pour éviter justement de devoir subir une piqûre. Dans la réalité, ce n'est pas bien grave, mais si tu peux éviter cela, tu ne dis pas non. Dans une chambre, surtout d'hôpital, il n'y a pas beaucoup de cachettes possible. Dans l'armoire ? Prévisible. Sous le lit ? Beaucoup trop prévisible également. Derrière une chaise ? Ce n'est clairement pas une cachette très utile, surtout qu'il y a des trous dedans donc forcément tu seras visible du premier coup d'œil. Pendant que tu étais en pleine réflexion sur le meilleur endroit où tu pouvais te dissimuler qu'une voix vient faire vibrer tes oreilles. On venait de parler derrière toi, juste un petit "Infirmière". Cela fit comme un électro-choc dans ton cerveau. L'infirmière arrive ?! Tu pouvais remercier Dani pour te prévenir.

Plus le temps de réfléchir sur la cachette idéale, il fallait agir désormais. Sautant dans un coin de la pièce, sous un tas d'affaire. Pour le coup, tu ne sais pas trop ce que s'était, des blouses, des t-shirts, des pantalons... des sous-vêtements ?.. Propre tu espères, mais de toute façon tu ne pouvais plus faire la fine bouche pour le coup car tu t'étais jetées dedans sans même hésiter en poussant un petit cri de peur. Discrétion ? Tu ne connais pas ce mot à ce moment précis, mais il faut dire que tu ne t'attendais pas à ce qu'un personnel médical arrive aussi rapidement. Essayant tant bien que mal à mettre des vêtements sur toi pour éviter qu'on te voit, de manière assez infructueuse il faut dire, mais cela pouvait faire la blague si personne ne regarde dans ce coin.

Après plusieurs longues secondes de silence, à ne plus bouger. Tu osas ouvrir de nouveau les yeux pour voir ce qui se passait dans la pièce, mais il n'y avait personne d'autre, hormis toi et la femme encore dans le lit. C'était sûrement une fasse alerte. Au moins, désormais tu es prête à ce cas de figure si l'infirmière arrive bel et bien dans la pièce. Finissant enfin par sortir de sous ta pile d'affaire, propre dans l'espérance, afin de retourner dans la pièce. Maintenant que Danitza est réveillée, sûrement par ta faute, tu pouvais aller t'excuser et surtout discuter avec elle. Cela fait très longtemps que tu ne l'as pas vu.. enfin pas si longtemps pour le coup, mais la dernière fois elle ne doit sûrement pas s'en souvenir, ni même savoir que c'est toi vu qu'elle a sûrement oublié cette affaire et tu étais une super-héroïne toute douce !

Tu te rapprochas de la jeune femme dans la lit, toujours encore un peu secouée, toute rouge, de ce que tu venais de faire pour venir, restant debout, à côté du lit. Maintenant que tu vois cette demoiselle de plus proche, elle ne ressemble pas vraiment à Danitza.. Elle est.. bien plus bronzée et surtout pas la même corpulence.. Ce n'est pas que Danitza est grosse, au contraire même elle est très bien, mais elle semble être très maigre là la demoiselle.. T'embrouillant toi-même dans ton esprit, tu voyais le dossier de la demoiselle sur le bord du lit. Tu te permis de le prendre pendant que celle dans le lit semblait être un peu dans les vapes, compliqué de se réveiller par moment. Le nom inscrit est bien celui de Danitza, mais le prénom.. Dinath ! Les pourcentages de chance pour que tu tombes sur une femme portant le même nom de famille que ton amie, avec la même initiale en plus, mais pourtant ce n'est pas elle.

Oh pardon je vous ai confondu avec une autre personne !

Te fondant en excuse, te penchant à plusieurs reprises afin de t'excuser de la gène occasionner par ta présence. Tu pensais réellement que c'était ton amie, pas une femme qui portait le même nom de famille qu'elle. Après plusieurs courbettes, plusieurs excuses, tu finis par te relever... Sauf que ton attention fit attirer par un reflet rouge dans ton coin de l'œil. Tournant ton regard vers ton épaule, là où se trouvait la lueur pour voir que c'était une culotte... très léger.. un string ? Aucune idée. On pourrait penser que cela pouvait être un insecte tellement que tu surjouais, même si en réalité c'est une réaction tout à fait naturel pour toi. Mettant un coup de main dans le sous-vêtement se trouvant sur toi pour le faire voler dans un coin de la pièce. Plaçant tes mains sur ta poitrine, histoire d'essayer de calme tes ardeurs et surtout tenter d'effacer toute la gène que tu viens d'accumuler en si peu de temps. Bien sûr, tout ça s'accompagnait de petits cris, de quoi attirer beaucoup l'attention, à ce demander la raison de pourquoi une demoiselle endormie fait autant de bruit.

Tu n'en rates jamais une quand même. Même si tu es encore un peu chamboulée de tout ce qui s'est passé aujourd'hui en si peu de temps, l'adrénaline en toi te permet de surmonter cette histoire, mais du coup tu fais réellement n'importe quoi, encore plus que d'habitude il faut dire. Déjà tu te rends dans une chambre, sans y être autorisé, pour fuir un personnel médical qui ne veut que ton bien. Tu déranges une personne que tu as confondu avec une autre, elle ne semble en plus pas être dans une forme olympique. Sur le dossier où était inscrit son nom, il est également marqué qu'elle est dans le coma. Depuis quand, tu l'ignores, mais cela ne doit pas être un coma de quelques minutes, surtout vu le tas de fringues et surtout le fait qu'elle a une chambre rien qu'à elle et tout. Il faut que tu trouves une méthode pour l'aider.. cela serait dommage que les infirmières arrivent maintenant et qu'on te trouve dans ta cachette.

La demoiselle ne semblait pas être encore très réveiller, essayant de parler. Tu essayais vraiment de la comprendre, mais vu qu'elle parlait assez bas dans sa tonalité, c'était très compliqué. Te rapprochant un peu, essayant d'écouter en tendant l'oreille pour savoir ce qu'elle voulait te dire. Ce n'est qu'après plusieurs mots que tu arrives à comprendre une chose, une phrase qui semblait être complète, mais surtout compréhensible pour toi. Tu as encore un peu de mal avec le Français, lisant un peu sur les lèvres, c'est ce qui t'aide en général, mais là vu qu'elle parle faiblement, c'est plutôt compliqué de comprendre ce qu'elle peut exprimer. Dès que tu réussis à comprendre ce qu'elle voulait, tu te relevas un peu pour reprendre une posture droite. Elle voulait savoir la date ? C'est simple, on est le... le...

Oh ! La date ! On est le.. le.. dix... Non, attend on est le... Ah oui, le 23 Décembre ! C'est Noël demain !

C'est vrai que c'est Noël demain. Ce n'est pas pour autant que c'est une fête ou un événement qui te tient à cœur, mais tu sais que cela à de l'importance pour beaucoup de monde, y compris pour Marinette. Il ne faut pas que tu oublies que tu dois te rendre chez elle demain soir, ses parents sont très gentil de t'avoir invité pour cette soirée en sachant parfaitement que tu seras toute seule en ce jour ; il faudrait quand même que tu vois qui est la fameuse personne qui s'est retrouvé chez toi aujourd'hui, mais chaque chose en son temps. Pour l'instant tu es présente ici et il faut que tu t'occupes d'elle comme tu peux, elle est sûrement mal et tu es sûrement la première personne qu'elle voit depuis très longtemps, mieux vaut ne pas lui faire trop mauvaise impression.

Vous.. euh.. vous allez bien mademoiselle ? Besoin de quelque chose ? Je ne suis pas infirmière, mais je peux être util...

Même pas le temps de terminé ta phrase que tu fus surprise, te figeant sur place, te mettant droite comme un piquet. La porte de la chambre venait de s'ouvrir dans un petit grincement, te donnant des frissons. Tu te voyais déjà jeter en dehors de la chambre, en dehors de l'hôpital, comme une mal propre pour être rentrer dans une chambre sans autorisation. Le corps entièrement crispée, bloqué même, tu ne bougeais plus, ne parlais plus, limite si tu ne respirais plus en attendant de voir ce qui se passe.

En te voyant, la personne qui venait de rentrer, étant une infirmière qui passait par là simplement parce qu'elle fait son travail de surveillance ne disait absolument rien à ta présence. Par contre elle semblait être préoccuper par l'état de la demoiselle dans son lit qui venait de se réveiller. Le personnel médical ne s'intéressait même pas à toi, t'ignorant complètement, se rendant directement au lit pour voir comment se comporte la demoiselle. Pendant tout ce temps, tu restais immobile, toujours droite, trop peur de se qui pourrait se passer si jamais tu oses l'ouvrir. Après quelques longues secondes, qui t'a paru une éternité, l'infirmière finit par te dire de rester là pour t'occuper d'elle le temps qu'on vienne s'occuper de Mademoiselle Price. Secouant la tête de haut en bas de manière très robotique, très tendue, tu acceptas la mission sans t'en rendre compte. Tu ne suivis même pas du regard la dame partir de la chambre.

Ouf... je l'ai échappée belle...

Te détendant désormais que te revoilà seule, du moins en compagnie d'une personne qui ne te veut sûrement aucun mal, mais bon, on ne sait jamais. En tout cas, la tension retombait, même si un mal de crâne commençait à monter, l'adrénaline et la pression retombant, ce n'est pas étonnant après tout. Tu te mis enfin à bouger dans la pièce afin d'aller chercher une chaise. Il y en a quelques unes, donc ce n'est pas compliqué, afin de pouvoir tirer ce qui va te permettre de t'asseoir jusqu'au lit pour être à côté. Cela sera plus agréable pour tout le monde, surtout pour toi pour que tu puisses retrouver un état normal, retomber en tension et surtout calmer ta tête. En tout cas, cela sera plus simple de discuter désormais vu que tu es assises à côté d'elle.

Vous allez bien ? Vous avez besoin de quelque chose ? Dites moi et je vous aiderais au mieux du coup... Mais dites, vous savez la raison de votre présence ici ? Cela devait être plutôt grave apparemment... Je n'aimerai pas être à votre place, je le souhaite à personne d'ailleurs, c'est plutôt triste comme situ... Oh pardon, excusez moi, j'ai tendance à parler un peu trop quand je suis stressée.. Je vous écoute, allez y !

Il faut dire que quand tu commences à être stresser ou simplement quand tu ne sais pas trop quoi faire, tu deviens très rapidement un moulin à parole. Surtout, tu ne le remarques pas vraiment car de ton point de vue, tu parles normalement, tu t'intéresses juste aux autres. Par contre, c'est clair, quand tu te mets à débiter des phrases et des mots, tu peux battre réellement des records. Normalement on te stoppe quand tu commences à partir en vrille, sauf que là, en face de toi, il semblerait que la demoiselle n'est pas capable de parler donc encore moins de t'empêcher de parler. Au moins, elle semble comprendre ce que tu dis, du moins comprendre que tu es entrain de lui parler car elle semble te regarder. Dans son regard, tu réussis à capter quelque chose, quelque chose qui te fit comprendre une chose, qu'il fallait que tu fermes un peu ta bouche pour qu'elle puisse s'exprimer un peu. Elle n'a pas tord car si tu parles, tu n'es pas prête à entendre ce qu'elle peut dire, surtout qu'elle ne parle pas d'un très fort débit pour que tu puisses l'entendre si une autre voix, la tienne, t'arrive aux oreilles.

Sûrement pour toutes ces raisons que tu décidas d'écourter tes questions, tes paroles, n'ayant pas entendu le fait qu'elle désirait que tu ralentisses ton rythme de parole. Malgré ton état, et comparé à ce que certains pourraient dire, tu n'es pas stupide, tu sais que tu parles trop et surtout quand il vaut mieux se faire discrète. Même si tu es très curieuse, voulant en savoir plus sur elle et surtout pouvoir l'aider au mieux, ce n'était pas le moment. Peut-être que plus tard elle sera plus enclin à répondre à tes questions, sauf que pour l'instant il fallait que tu l'aides et qu'elle retrouve sa voix ! Maintenant que tu ne parlais plus, et que tu tendais l'oreille, tu l'entendais être désireuse de boire et surtout compris lorsqu'elle essayait d'atteindre la carafe d'eau. Sans attendre une seconde de plus, tu te hâtas, quittant ta place, pour te rendre là où se trouvait le verre et surtout l'eau afin de pouvoir lui servir un verre. C'est la moindre des choses après tout, tu te dois de l'aider.

Entrain de verser de l'eau dans un verre, tu gardas la demoiselle dans le lit pour voir si tout se passe bien. Malheureusement, ce n'était pas spécialement le cas car elle semblait vouloir se relever. Sauf qu'elle semblait souffrir de cette action, comme si elle ne pouvait pas, qu'elle se forçait. Le verre dans ta main, rempli d'eau bien sûr, tu ne réfléchis pas spécialement quand tu passas déjà à l'action suivante, l'aider à se relever avant même d'avoir terminé ta dernière action, ou même interrompre ta première action, la mettant en pause, pour accomplir une nouvelle avant de reprendre. Forcément, d'un geste brusque, le verre qui était remplie d'eau se fit secouer dans tous les sens au point de se renverser, faisant tomber de l'eau par terre. Tu lâchas bien sûr un cri, de l'eau n'étant pas tombé que par terre, mais aussi sur toi. Toutefois, pas le temps de réagir, tu es dans ton action, tu veux la terminer avant de comprendre ce que tu viens de faire et surtout paniquée.

Attendez, je vais vous aider !

Toujours avec un verre en main, enfin le déposant sur le haut du coussin de la demoiselle, verre avec un peu d'eau dedans encore, tout n'étant pas tombée par terre ou sur toi. Ayant tes deux mains de libre, tu pouvais enfin aider la demoiselle à se relever, se mettre de manière plus agréable, un peu assise. En plus cela serait plus agréable pour elle afin de boire. Tu as déjà essayer de boire allonger... mauvaise idée, l'eau n'est pas rentré comme tu l'avais espérer donc tu vas éviter que cela lui arrive. Dès que la demoiselle dans le lit fut correctement installé, tu pouvais retourner sur la petite table afin de reprendre la carafe afin de pouvoir lui servir un verre d'eau. Prenant l'objet dans ta main, tu commenças à verser l'eau dans le ver... sur la table car oui, le verre n'étant plus là. Secouant la tête de droite à gauche afin d'essayer de retrouver le verre que tu étais persuadée de l'avoir encore en main il n'y a qu'une seule petite seconde.

Captant, après quelques secondes, où tu venais de laisser le verre d'eau, juste derrière la tête de la demoiselle, sur son oreiller. Prenant donc l'initiative, et donc de la vitesse, pour aller chercher le verre pour enfin donner à boire à la demoiselle qui doit sûrement mourir de soif. Toutefois, tu as sûrement dû oublier un micro détail qui peut avoir une importance capitale. L'eau.. Déjà qu'il y en avait par terre à cause de toi un peu plus tôt, mais avec ton idiotie de verser de l'eau sur une table car il n'y avait pas de verre, forcément il y en avait encore plus par terre. Ce qui devait arriver, arriva, tu glissas sur la petite flaque d'eau se trouvant au sol. Non sans un cri, tu perdis l'équilibre, plongeant tête la première en direction du lit et donc de la demoiselle. Tu aurais aimé te rattraper juste à temps, mais forcément, cela n'est pas dans ton caractère et surtout dans tes compétences. Néanmoins, cela aurait pût être pire, tu aurais pu percuter la demoiselle et l'écraser, mais au final tu fis juste, si on peut dire, un roulé-boulé sur elle, passant simplement par dessus elle. Tu terminas donc ta chute de l'autre côté du lit comme une vulgaire carpette.

Je n'ai pas fini de tomber et de me cogner aujourd'hui...

Après t'être relever et surtout caresser là où tu venais de tomber, histoire de te soulager de tes douleurs, ce n'est qu'après ce petit instant que tu venais de réaliser cette histoire et donc que tu as pu faire du mal à la demoiselle déjà dans un état peu enviable. De l'eau ! Retrouvant le verre, qui avec les vibrations que tu as malheureusement provoqué, le verre est tombé par terre, à tes côtés, n'étant pas cassé pour le coup, une chance. Faisant attention cette fois-ci à l'eau par terre et à ne pas provoquer un nouvel incident, en faisant mine de rien, comme si rien ne s'était passé il y a deux secondes. Désormais tu possédais un verre, avec un peu d'eau dedans, le rapprochant de la demoiselle pour qu'elle puisse boire, tentant de l'aider si besoin.

Euh... tenez.. de l'eau.. ça ira mieux après vous verrez... !

Après toutes tes aventures rocambolesques avec cette histoire de verre d'eau, que tu as réussi tant bien que mal à donner à ton amie convalescente il faut le dire, tu pouvais enfin être tranquille. Du moins c'est ce que tu croyais car avec toute cette histoire, le bruit que tu as provoqué devait être sûrement tellement forte que tout l'hôpital doit être au courant que tu tombes encore et encore et qu'il y a une personne dans cette pièce. Tu venais à peine de reposer le verre d'eau dès qu'elle eu terminée de boire que la porte vint de nouveau s'ouvrir pour laisser passer une personne du corps médicale avec une blouse blanche et surtout un masque sur le visage. Immédiatement, sans t'en rendre réellement compte tu plaças tes mains sur ta bouche et ton nez comme si tu voulais empêcher un virus de rentrer dans ton corps.. réaction stupide car tu es là depuis un bout de temps, cela ne sert plus à rien.

Tu n'es pas spécialement phobique des maladies, disons que tu as grandi avec une culture qui affronte ceci avec force, puis tu es d'une nature très forte, assez résistante de ce côté là. Tu tombes assez rarement malade, sauf que quand tu tombes malade, tu ne fais pas semblant en général. Ton grand-père te raconte souvent que c'est grâce aux gènes de ta mère et à la magie de ton clan, mais tu n'y crois que très peu à cette explication, c'est sûrement dû au fait que tu es résistante à ce genre de chose, rien de bien étrange. Néanmoins, par réflexe en voyant une personne masquée, il n'en fallait que peu pour que ton corps réagisse de lui-même en pensant qu'il y a une maladie dans l'air et qu'il fallait t'en protéger. C'est bien sûr stupide car tu es là depuis longtemps et s'il y a quelque chose dans l'air, tu l'auras déjà attrapé. Après avoir remarqué ton erreur, qui est sûrement passé inaperçu parce que le personnel médical semble être occupé avec la demoiselle dans le lit. Néanmoins, tu ne pouvais t'empêcher de baisser ta main, légèrement honteuse de ce que tu venais de faire, même s'il n'y a pas lieu.

Tu te plaças dans un coin de la pièce, non loin de la personne dans le lit, à attendre. D'un point de vue externe, et vu ta couleur de peau et ton comportement, on pourrait sûrement penser que tu es juste une servante qui est là pour servir son maître et pourtant ce n'est clairement pas le cas. Tu écoutas simplement ce qui se disait et il faut dire que tu en apprenais beaucoup.. enfin plutôt des compléments de ce que tu savais déjà. Cela fait deux ans que la demoiselle est dans le coma.. C'est énorme ! Tu comprends maintenant pourquoi elle a une chambre rien que pour elle, avec son nom sur la porte, c'est quand même impressionnant. Dire qu'elle a raté deux ans de sa vie à cause de ce coma, c'est triste. Elle a dû raté tellement de chose.. il faut que tu rattrapes tout ça, il faut que tu lui prévois des soirées, des fêtes d'anniversaires, des sorties, de quoi s'amuser.. des cadeaux, bref, il faut que l'aides. Tu ne sais pas pourquoi, mais tu as envie de l'aider.

Quand tu entendis le nom de Danitza, tu fis interloquer en bougeant la tête d'un seul coup, tel un petit chien qui se demande ce que son maître peut bien lui dire. Danitza n'est pas un nom très commun, tu ne l'as jamais entendu avant ton arrivée à Paris, c'est fou de ce dire qu'il faut que tu arrives en France pour découvrir deux Danitza et surtout dans la même ville ! Tu restais bloquée un peu bloqué de la sorte, même quand le personnel médical passait à côté te faisant signe de rester auprès d'elle en attendant que sa famille arrive. Il faut dire que tu n'as pas spécialement tout capté, encore sous l'interrogation de ce prénom, figée dans le temps.. pour quelqu'un qui a eu le privilège d'utiliser le Kwami du temps, c'est un comble quand même ! Tu finis par sortir de ta torpeur lorsque la demoiselle s'adressa à toi afin de te remercier de l'eau que tu le lui a confié et donné à boire.. au moins elle ne te tient pas rigueur de toute l'aventure stupide juste avant qu'elle obtienne sa précieuse eau.

Oh il n'y a pas de quoi, c'est normal après tout !

Bougeant enfin pour aller te chercher une chaise afin de pouvoir la traîner jusqu'au lit afin de pouvoir t'asseoir à côté du lit, à ses côtés, afin de pouvoir discuter un peu avec elle en attendant que la fameuse Danitza arrive enfin ici pour prendre soin de la pauvre sortant du coma. En tout cas elle va être réellement contente de savoir qu'elle est réveillée, surtout si ça fait deux ans qu'elle est ainsi. Faisant attention pour ne pas provoquer encore plus de catastrophe, tu déposas la chaise non loin du loin, le plus proche possible du haut du corps de la jeune femme afin d'être au plus proche d'elle et pouvoir mieux entendre ce qu'elle dit. Après tout, elle ne parle pas trop fort, donc c'est normal d'essayer de mettre ton oreille le plus proche possible de sa bouche. Dès que ce fut fait, tu repris la parole immédiatement afin de faire la discussion pour passer le temps.

C'est marrant quand même, dire que je connaissais aucune Danitza et maintenant je vais en rencontrer une deuxième ! La Danitza que je connais est très jolie, elle vous ressemble beaucoup en plus.. au début j'ai cru que c'était elle dans le lit, donc forcément j'ai paniqué en m'imaginant les pires scénarios pour elle, c'est pour dire la ressemblance avec vous. Il faudrait vraiment que je lui envoi un message un jour pour lui donner des nouvelles. On va éviter de lui dire que je suis à l'hôpital, elle risque de paniquer et en plus cela ne se fait pas comme message de nouvelles, vous ne croyez pas ?.. Oh, mais ça peut être marrant de dire de dire que je suis à l'hôpital avec une personne qui a une personne dans sa famille qui porte le même prénom qu'elle.. et en plus le même nom de famille, vous vous appelez toutes les deux Price apparemment. Cela va être marrant ! Je lui envoi un message toute de suite !

Moulin à parole bonjour. Mettant le geste à tes paroles, tu sortis ton téléphone portable de ta poche, heureusement que la dame qui t'a emmener ici a penser à te le mettre ainsi pour sûrement pouvoir te joindre plus tard.. il faudra que tu vérifies d'ailleurs dans tes contacts, on ne sait jamais, même si tu ne sais pas où chercher à vrai dire, mais ce n'est pas le sujet. Tu cherchas le numéro de Danitza afin de commencer à écrire un texto plutôt simple et que tu penses plutôt comique : "Bonjour Danitza. Je suis actuellement à l'hôpital, je tiens compagnie à une personne qui porte le même nom de famille que toi ! Et le plus marrant.. Elle connaît également une Danitza, c'est fou ça ! J'espère que tu vas bien en tout cas. À très vite". Tu appuyas sur envoyer pour ranger très rapidement le téléphone par la suite. Tu n'es pas du genre à avoir ton téléphone dans les mains quand tu es avec une autre personne, cela ne se fait pas, c'est malpoli de le faire après tout donc tu préfères rester en contact avec et ne rien avoir entre toi et la personne avec qui tu parles.

Voilà c'est fait, j'espère qu'elle le prendra bien. Sinon j'aurai une question, en attendant qu'elle réponde à mon message. Vous savez ce qui a provoqué votre coma ?.. Ce n'est pas morbide comme curiosité je le promets.. C'est pour.. travailler votre mémoire ! Et beaucoup de curiosité à vrai dire...