Maeline Dave
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Voyager rime avec voler (PV Hana)
Mar 12 Nov - 16:28
Il est 16h00, mais l'aéroport de Narita semble déjà en effervescence, une ruche en perpétuel mouvement. Je suis épuisée, épuisée d'un long séjour où chaque jour semblait se fondre dans le suivant, entre réunions interminables, dîners d'affaires, et des conversations en anglais à faire frémir mes neurones. Ce matin, après avoir déposé mes dossiers, mes notes et ma valise pleine de souvenirs qui n'en sont pas vraiment, je suis monté dans un taxi qui m'a conduite ici. J'ai encore la sensation de l'odeur de la rue, de la chaleur humide du Japon, comme une dernière empreinte avant le départ.
Mais là, maintenant, je me tiens là, à l'intérieur de cet aéroport. Le vol est dans trois heures. Trois longues heures à regarder le temps passer. Paris semble si loin, mais tout de même proche, si proche dans ma tête. La ville, la lumière, le froid.
Je me pose dans un coin, à une table en verre, avec un café bien trop cher pour la qualité. Un café qui n'a pas de goût, mais qui me réchauffe un peu. À l'aéroport, tout semble amplifié, comme si le vide était plus lourd ici. Une bulle de transition entre deux mondes. Il y a des gens, beaucoup de gens, des voyageurs pressés, des familles fatiguées, des expatriés qui regardent leurs écrans comme moi, avec un air un peu absent.
Mais perso, je repense aux derniers jours. Au Japon. Ce mélange étrange de beauté fascinante et de tenue professionnelle. Les contrastes me frappent encore : les temples, les jardins zen, et ces réunions où les sourires étaient aussi polis que faux. J'ai été attentif, j'ai écouté, j'ai pris des notes. Mais je suis fatiguée, vraiment fatiguée. Fatiguée de jongler entre les attentes des autres et mes propres désirs qui me semblent de plus en plus flous. Paris m'attend, je le sais, mais ce n'est pas tout à fait la joie de rentrer que j'éprouve. C'est un sentiment de transition, parce qu’en vrai, je n’ai pas envie de retourner chez moi.
Le temps de passer les contrôles de sécurité, et bientôt, je serai dans cet avion, en route vers Paris. Et puis ? On verra bien. Peut-être que ce retour me semblera plus doux que prévu, peut-être pas. Mais pour l'instant, je m'efforce de ne pas penser trop loin.
A ma gauche, un couple semble se faire ses adieux, en s’entrelaçant. Un amour à distance sûrement. Franchement, je me serais bien passé de voir ça. Le jeune homme ne semble pas se retourner, peut-être pour ne pas laisser paraitre ses émotions mais la demoiselle quant à elle, pleure à chaudes larmes, ne pouvant plus s’arrêter. Je connais tout de même cette sensation… Le fait de dire au revoir à l’être chère, c’est un énorme pincement au cœur, une déchirure qui ne s’explique pas et dont on a totalement de mal à le contrôler. Celle-ci pense s’arrêter de chouiner, non, elle continuera à pleurer même dans l’avion quand il y aura des intempéries. A tel point qu’elle s’en fichera de mourir s’il y avait un malheureux accident puisque qu’il n y aura que lui et lui seul dans sa petite tête. Ah ! l’amour… C’est quoi au juste ?
Mais là, maintenant, je me tiens là, à l'intérieur de cet aéroport. Le vol est dans trois heures. Trois longues heures à regarder le temps passer. Paris semble si loin, mais tout de même proche, si proche dans ma tête. La ville, la lumière, le froid.
Je me pose dans un coin, à une table en verre, avec un café bien trop cher pour la qualité. Un café qui n'a pas de goût, mais qui me réchauffe un peu. À l'aéroport, tout semble amplifié, comme si le vide était plus lourd ici. Une bulle de transition entre deux mondes. Il y a des gens, beaucoup de gens, des voyageurs pressés, des familles fatiguées, des expatriés qui regardent leurs écrans comme moi, avec un air un peu absent.
Mais perso, je repense aux derniers jours. Au Japon. Ce mélange étrange de beauté fascinante et de tenue professionnelle. Les contrastes me frappent encore : les temples, les jardins zen, et ces réunions où les sourires étaient aussi polis que faux. J'ai été attentif, j'ai écouté, j'ai pris des notes. Mais je suis fatiguée, vraiment fatiguée. Fatiguée de jongler entre les attentes des autres et mes propres désirs qui me semblent de plus en plus flous. Paris m'attend, je le sais, mais ce n'est pas tout à fait la joie de rentrer que j'éprouve. C'est un sentiment de transition, parce qu’en vrai, je n’ai pas envie de retourner chez moi.
Le temps de passer les contrôles de sécurité, et bientôt, je serai dans cet avion, en route vers Paris. Et puis ? On verra bien. Peut-être que ce retour me semblera plus doux que prévu, peut-être pas. Mais pour l'instant, je m'efforce de ne pas penser trop loin.
A ma gauche, un couple semble se faire ses adieux, en s’entrelaçant. Un amour à distance sûrement. Franchement, je me serais bien passé de voir ça. Le jeune homme ne semble pas se retourner, peut-être pour ne pas laisser paraitre ses émotions mais la demoiselle quant à elle, pleure à chaudes larmes, ne pouvant plus s’arrêter. Je connais tout de même cette sensation… Le fait de dire au revoir à l’être chère, c’est un énorme pincement au cœur, une déchirure qui ne s’explique pas et dont on a totalement de mal à le contrôler. Celle-ci pense s’arrêter de chouiner, non, elle continuera à pleurer même dans l’avion quand il y aura des intempéries. A tel point qu’elle s’en fichera de mourir s’il y avait un malheureux accident puisque qu’il n y aura que lui et lui seul dans sa petite tête. Ah ! l’amour… C’est quoi au juste ?
Voyager rime avec voler
Feat Hana Hoshino
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