Alix Kubdel

Moi, c’est Alix. Alix Kubdel. Je suis la fille du conservateur du Louvre. Sur le papier, c’est la classe, mais en vrai, je suis pas trop dans le délire de l’art. Bien sûr, ça m’empêche pas d’apprécier de temps en temps ! Mais je suis à des années lumière du goût du reste de ma famille pour l’art et l’histoire… Mon frère est passionné d’Égyptologie, c’est même son métier. C’est pour ça que depuis quelques années, je l’appelle Christian Jacq. Comme l’auteur qui fait que des bouquins sur l’Égypte Antique. Je n’ai pas de souvenir de ma mère, par contre. Mon père ne m’en parle pas, mon frère non plus, d’ailleurs. A croire que la mentionner est un tabou dans la famille... Tout ce que je sais sur elle, c’est que c’est elle qui a voulu que je m’appelle Alix. Parce que je suis née le même jour que Lewis Carroll, l’auteur de Alice au Pays des Merveilles. Et comme elle trouvait apparemment que le prénom Alice était trop courant, elle aurait préféré Alix. Et que c’était son livre préféré. J’ai toujours eu l’esprit vif ! Tellement vite que j’ai sauté une classe, c’est dire...

Ma vie se résume à la vitesse. Courir, faire du roller, les sensations fortes, même mes lunettes d’aviateur que je mets depuis que j’ai perdu ma casquette préférée. Retourner ma casquette façon Sacha dans Pokémon, c’était quand même la méga classe, à l’époque où ça faisait fureur. Mon Pokémon préféré, c’est Arcanin. Parce qu’il va vite et parce qu’il est trop classe. Et un jour, j’ai voulu aller trop vite en rollers et à cause d’un coup de vent ma casquette est tombée dans la Seine. J’étais bien salée, j’ai plus jamais voulu porter une casquette.

J’ai fait mon collège à Françoise Dupont avec mes copines Marinette, Alya, Juleka, Rose et Mylène. Et souvent, je mettais une pâtée à Kim qui voulait lancer des défis à tout le monde dans la classe pour prouver que c’était le meilleur. Que nenni ! C’est MOI, le meilleur. C’est après le brevet que j’ai eu envie de faire des études aux États-Unis. J’en ai parlé à mon père qui n’avait rien contre l’idée, même s’il m’a dit texto que j’allais lui manquer. Pour que je l’oublie pas, il m’a offert une montre à gousset pour mes quinze ans. Comme c’est apparemment la tradition dans la famille, même si je comprends pas vraiment pourquoi mon frère n’en a pas eu une, lui… Bref, je suis parti après l’obtention de mon brevet pour faire des études aux States, à Los Angeles, dans le cadre d’un genre de programme Erasmus. Non, pas comme le groupe. Même si je l’aime bien.

Là-bas, j’ai rencontré Wanda. Une nana super avec qui j’ai sympathisé. C’est la nana de qui je partageais la chambre quand je vivais dans une famille américaine pendant tout mon lycée. Tous les vendredi soir, on faisait du jeu de rôle sur table. Au début, c’était l’horreur, j’aimais pas ça ! Mais en fait, avec le temps, j’ai fini par m’y intéresser vraiment. Et depuis, j’y prends mon pied. Sauf la peinture des figurines, ça, j’aime toujours pas… Grâce, ou à cause du jeu de rôle, j’ai cultivé mon imagination et des histoires ont commencé à poper dans mon esprit. Selon les conseils de Wanda, j’ai décidé de les coucher sur papier (ou du moins… Sur mon PC). Et j’ai même découvert que le jeu de rôle, certains en font carrément en ligne ! J’ai essayé… Et depuis, je suis joueuse de jeux de rôle en ligne. Jeux vidéo comme écrits, d’ailleurs !

Après l’obtention de mon diplôme, j’ai décidé de rentrer à Paris avec Wanda dans mes bagages… Depuis quelques mois, on entend parler du Papillon et de Ladybug et Chat Noir. Comme j’ai vécu aux States, on va dire que voir des super héros dans Paris, ça me choque pas outre mesure, voire ça me botterait carrément de faire partie d’une ligue de justiciers !