Des retrouvailles... Salvatrices.

01/12/2023

Lou Flanelle a écrit:

Des retrouvailles... Salvatrices.[ PV - Adrien Agreste ]

Une soirée mondaine... J'ai été forcée de venir assister à celle-ci. C'est à cette soirée, que mon frère sera annoncé comme étant le successeur de mon père, qui compte prendre sa retraite plus tôt. Tomas a 25 ans, moi 19, après... Il allait être le nouveau dirigeant sans aucun doute. Je n'ai jamais réclamé ce poste, au contraire... Je veux m'enfuir.

Le simple fait d'être dans cette ambiance me pèse. En me préparant à la maison, je suffoquais presque. J'ai du aller avec ma mère choisir la robe pour la soirée, parce que selon elle : " Tu vas choisir quelque chose sans aucun goût, je préfère prendre les devants..." Je dois partir sur une robe très chic, de notre marque, bien entendu... Une robe verte. C'est ma couleur. Le seul point de négociation sur lequel j'ai eu le droit d'avoir mot... Ma grand mère a crée une ligne verte spécialement pour moi, ça a toujours été ma couleur préférée...

Le grand soir, je prends un grand souffle. J'embrasse mon petit ami, qui tente au mieux de me consoler. Je ne peux pas l'amener avec moi, c'est le genre de soirée mondaine très sélective, il y aura du monde, mais que le gratin, que les grands Noms. Tous sont des personnes que j'ai déjà croisé, que je déteste pour la plupart d'ailleurs. Mon petit copain colérique m'enlace alors et me souhaite bon courage. Je souris pour cacher mon envie de rendre tout mes petits déjeuners de la semaine, et je descends.

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Tenue de la soirée :

Cliques ici !:

Comme toujours, un chauffeur, une limousine. J'y rentre. Papa, qui me regarde avec le sourire, qui s'avance vers moi pour m'enlacer, me complimenter sur ma tenue, ma coiffure... Ma mère, qui me regarde de travers et mon frère Tomas, qui me jette une regard froid. Cette fois-ci, tu n'auras pas l'occasion de me prendre à part, et de faire assouvir tes excès de violences sur moi. Tu es le "Roi" de la soirée...

Nous arrivons. Le grand Paris a été réservé pour l'occasion. Il n'y a que les grandes têtes du luxe pour faire ça... Ma mère nous abandonne vite pour présenter à nouveau mon frère aux personnes présentes. Papa pose une main sur mon épaule, compatissant, et avance vers ma mère. Je salue avec révérence les personnes qui viennent me saluer, et m'éclipse en direction du buffet à volonté...

" Bonjour Mademoiselle Flanelle. Vous êtes très en beauté ce soir, puis-je vous présenter mon fils ? Vous avez à peu de choses près... Le même âge..."

Je me retiens de l'envoyer promener comme jamais... Je tire ma meilleure révérence. Souriante, avec toute la grâce qui m'est imposée, et la politesse qui va avec...

" Mes salutations, Monsieur Hairmès. Je vous prie de me pardonner. Mais mon cœur appartient déjà à quelqu'un..."

Ce dernier me regarde, éttoné, comme si il était choqué de ne pas être au courant de cela... En même temps... Personne de ma famille n'aurait communiqué à propos de Raphaël. Et cela me va très bien. Je m'incline à nouveau.

" Si vous voulez bien m'excuser..."

Je me retire, retenant l'envie de montrer un signe de colère. Et reprends ma quête pour me rendre au buffet de la soirée. On va rarement courtiser une Dame en train de s'empiffrer de mets divers et variés. Je passerais ma soirée ici. Je serais tranquille...

Comme d'habitude, caviar, homard, champagne... Mes parents ont mit le paquet, comme toujours. Je baisse le regard après avoir scruté si une tête familière saurait égayer ma soirée, mais je n'ai vu personne sinon des personnes bien plus âgées que moi... Je soupire doucement...

Je pose mes mains sur quelques mets, goûtant certaines choses, sans grande conviction... Je préfère les petits plats que je prépare à la maison... Voire même de la pâté pour Ace, tiens...

" J'espère que cette soirée passera vite... Je veux déjà rentrer à la maison..."
Pitié... Un miracle...

09/04/2021

Des retrouvailles salvatrices

Lou Flanelle & Adrien Agreste

Le prince de la ville a bien démarré l'année, malgré des fêtes de fin d'année mouvementées, autant pour sa vie civile que pour celle de porteur du Miraculous du Chat Noir. Il retrouve peu à peu son rythme de croisière après son combat contre Pire Noël. La nuit a été très compliquée, ce soir-là. Fort heureusement pour lui, Alice a accepté de dormir avec lui et Lélaps était très heureuse de revoir son maître revenir des toilettes après un "très long moment de mal de ventre dû au stress de l'attaque de Papillon". En ce mois de janvier, le jeune homme reçoit une invitation à se rendre au Grand Paris. Gabriel Agreste. Les affaires reprennent. Le contrat tacite entre père et fils est respecté des deux parties. Sans doute que l'aîné a apprécié la bouteille de vin que le plus jeune a envoyée, accompagnée par une modeste photo de la famille Agreste. Adrien, cependant, a eu l'idée de faire une autre photo, accompagné de Théoxane, Alice, Ethan, Neige et Lélaps avec pour légende "Je pense toujours à vous, Père, je vous aime." En arrière plan de cette photo se trouve une photo des parents du jeune homme. Même absent entre ces murs, Gabriel demeure présent dans le monde que son fils construit jour après jour. Jamais il ne l'a oublié. Ni lui, ni sa mère, ni Nathalie. Il demeure un Agreste malgré tout. Sauf que ce soir-là, ce n'est pas à une soirée organisée par Gabriel Agreste que son fils est convié. Mais à l'institution du fils Flanelle à la tête de l'entreprise familiale. Parfait ! Cela lui fera revoir la fille de Flanelle qu'il a déjà eu le plaisir de rencontrer par le passé. On a cependant chargé Adrien d'offrir au roi de la soirée un chapeau de la marque Gabriel créé spécialement pour l'occasion. Un couvre-chef de feutre que le prince de la ville trouve hélas affreux. Comment un modiste digne de ce nom a pu faire un tel travail ? Comment Gabriel Agreste a-t-il pu designer et valider une telle horreur ? Le prince de la ville ne sait ni pourquoi ni comment. Peut-être est-ce son oeil qui est devenu bien trop sévère..? Non, c'est improbable. Soit Gabriel Agreste s'est entouré de très mauvais partenaires incompétents, soit c'était volontaire. Adrien ne saurait dire lequel des deux scénarios est le plus envisageable... Adrien accepte volontiers de se rendre au Grand Paris pour cette réception. Il lui reste néanmoins un petit détail à régler au préalable. Les chiens ne sont pas toujours les bienvenus à ce genre de réception. D'ailleurs, le jeune homme croit se souvenir qu'un des prestigieux invités partenaires commerciaux des Flanelle et des Agreste est, hélas, allergique aux poils des chiens. Le jeune homme passe sa main sur la tête de la border collie qui sait ce que ça veut dire. En l'absence de la Princesse Soleil ce soir-là, Adrien va devoir appeler quelqu'un pour s'occuper de Lélaps. Il prend son téléphone portable et voit la photo de son fond d'écran. Il n'a même pas à hésiter. Il appelle sa princesse. Sa petite amie. Alice...

— Bonsoir, mon coeur, je suis désolé de te déranger, mais est-ce que tu serais d'accord de garder Lélaps ce soir ? Mon père m'a demandé d'assister à une soirée mondaine, je ne pourrai pas lui faire sa sortie du soir...
— Évidemment !

Bien sûr qu'elle dirait oui. Elle adore Lélaps. Et Lélaps l'adore... C'est un fier service que la brunette rend à Adrien. Le rituel du soir est sacré pour la border collie et le prince de la ville. Elle aurait pu se contenter du jardin, mais une vraie promenade, c'est avec son humain... Une demi heure plus tard, Alice arrive et se fait accueillir à bras ouverts par Adrien. Après les habituels câlins et doux baisers de retrouvailles, le jeune homme termine de se préparer en mettant sa veste de costume. Il transmet les consignes à sa petite amie pour s'occuper de sa chienne, même s'il a parfaitement confiance en elle. Au moment de dire au revoir au canidé, il pose un genou à terre et lui fait un câlin.

— A ce soir, Lélaps. Tu es sage avec Maman, d'accord ?

Maman. C'est comme ça que Lélaps connaît Alice. Elle réagit avec un joyeux aboiement. Elle adore Maman. Mais Adrien se surprend à être un peu embarrassé à chaque fois qu'il dit ce mot en parlant de sa petite amie. Ça le rend chose, ça le submerge d'émotions contradictoires... Il regarde la brunette en voyant la chienne la rejoindre. Il s'approche d'elle à son tour.

— Je... Je ne rentrerai pas trop tard, enfin j'espère... Merci encore, mon coeur, je t'aime !
— Tu vas être en retard !

Il l'embrasse d'un tendre et chaste baiser. Il laisse une dernière caresse. Elle a raison. Il ne faudrait pas faire attendre l'hôte de la soirée au Grand Paris qui attend impatiemment un Agreste à sa fête, là où Gabriel est bien sûr, un peu trop débordé pour y aller lui-même. À moins que ça ne soit un choix délibéré de sa part ? Le fils Flanelle et Adrien ne sont pas si éloignés en écart d'âge, après tout.. Ils n'ont que quatre années d'écart... Bref. Il saisit le paquet contenant l'affreux chapeau et sort de chez lui...

Le trajet n'est pas très long. Il est d'ailleurs très vite reconnu dès son entrée dans le Grand Paris. Il n'espère qu'une chose : Ne pas croiser Chloé. Hélas, c'est peine perdue. Il sait qu'elle est quelque part entre ces murs. Savoir Voldemort présent ne l'encourage pas à se détendre. Il la déteste, désormais... Il est cependant tiré de ses pensées par Monsieur Flanelle, le PDG actuel de l'entreprise familiale, qui lèguera sa place à son fils. Adrien l'apprécie, c'est un homme avec lequel il aime converser. Il lui serre cordialement la main.

— Bonsoir, Monsieur Flanelle. Merci pour votre invitation. Mes hommages, Madame Flanelle.

Il baise élégamment la main de Madame et arpente la pièce dans laquelle la réception se déroule. Adrien se souvient de chacune des soirées en ces lieux où il a été invité. Il en a passé d'exécrables comme d'excellentes. Tout dépendait des invités qui étaient venus... Elle est là. Elle est aux prises avec un autre gros bonnet de la soirée. Elle ne semble par ailleurs pas apprécier sa compagnie. Adrien, en gentleman, se dirige alors vers elle, toujours armé de son paquet.

— Bonsoir, Monsieur Hairmès, c'est un plaisir de vous voir.

Il lui adresse une poignée de main franche et ferme. Un Agreste. Bien apprêté, élégant, même... Impérial. Son sourire se dessine plus franchement en posant ses yeux sur la jolie rousse aux yeux verts. Il lui prend délicatement la main et y dépose un baiser, comme le veut l'étiquette.

— Mes hommages, Mademoiselle Flanelle. Vous êtes radieuse. Vous avez mis une merveilleuse robe !

Sa robe, elle, a beaucoup de grace, de prestance. Elle en a toujours infiniment plus que l'affreux chapeau enfermé dans sa boîte de Pandore. Tant qu'elle demeure fermée, il ne peut exposer sa laideur. Mais il s'imagine déjà sur la tête de son destinataire. Adrien caresse doucement son Miraculous du bout du pouce. Non... Il n'est pas hideux au point d'akumatiser Tomas Flanelle, n'est-ce pas..?

Codage par Libella sur Graphiorum

01/12/2023

Lou Flanelle a écrit:

Des retrouvailles... Salvatrices.[ PV - Adrien Agreste ]

C'est quand je me recule de ce terrible Monsieur Hairmès, un grand partenaire commercial de la maison Flanelle dans le domaine de la maroquinerie de luxe, que j'entends une voix familière, quoiqu'un peu plus vieille... Que j' n'ai pas entendu depuis des année... C'est...

— Mes hommages, Mademoiselle Flanelle. Vous êtes radieuse. Vous avez mis une merveilleuse robe !

Je me retourne, mais oui, c'est bien lui ! Le prince de la ville, Adrien Agreste, je ne l'ai pas vu depuis quoi... Au moins trois ans ? Lors d'une dernière soirée mondaine ? Nous nous connaissons de longue date, nous avons fréquenté bon nombres de soirées mondaines... Nous sommes en quelques sortes des amis ponctuels. Nous ne nous voyons jamais en dehors des évènements comme celui-ci. Mais à chaque fois que nous nous rencontrons lors de ces moments, c'est un peu la bénédiction de la soirée ! Je sais qu'avec lui, je passerais d'une soirée terriblement ennuyante à un petit bonbon de discussion et de rigolade.

" Monsieur Agreste... Quel plaisir de vous voir, ce soir. "

Je le laisse faire ce que l'étiquette nous demande de faire, et une fois que je reprends possession de ma main, je fais comme toujours, une révérence, gracieuse, tenant ma robe et la relevant avant de m'incliner. Sourire aux lèvres. Je suis ravie...

Nous avançons vers le buffet... Ici, pas trop de monde. Nous pouvons nous tutoyer comme nous l'avons toujours fait par le passé. Nous connaissons tout deux notre attrait plus qu'inexistant pour les soirées mondaines et la haute société...

" Je suis très contente de te revoir Adrien. Tu vas sauver ma soirée... Bienvenue à la promotion de mon très cher frère comme successeur de la maison Flanelle... Tu es très beau, ce costume te vas à ravir ! "

Je prends une petite gourmandise du buffet. Les classiques toasts de foie gras... Non... Je n'en mange plus. Je prends du bout des doigts un toast de saumon fumé. Je me sens bien, la soirée promet d'être bien plus intéressante maintenant... Je lui souris, toujours en me tenant correctement. Si Tomas me voit me comporter de façon disgracieuse, ou si je ne suis pas assez distinguée, je risque de me faire convoquer dans son bureau... Bien entendu, à l'abri des regards et de Papa. Maman regardera de loin, comme toujours... Non, Lou, ne voit pas les choses péjorativement...

Je prends une coupe dans laquelle se trouve une boisson aux fruits sans alcools... Je tends une coupe à mon ami. Je pense qu'il ne doit pas raffoler du champagne non plus. Nous sommes très semblables en matière de goûts, surtout sur ceux qui concernent notre milieu de naissance...

" Puis-je te proposer un verre ? C'est un Cocktail aux fruits, sans alcool, bien entendu."

La musique bien entendu classique couvre un peu nos discussions... Tant mieux. Je regarde au loin, je vois Papa, toujours avec les patrons, les PDG, présentant mon frère comme le futur, le renouveau de la marque. Et toute les paroles mielleuses qui vont avec. Mon frère me jette un coup d'œil, je tourne le regard aussitôt, manquant un peu de délicatesse, pour le coup... Mince... Je vais devoir éviter d'aller le voir ce soir... Il sera bien occupé, je l'espère. Je reprends mes esprits.

" J'ai appris que tu avais quitté le domaine familial ? Papa m'en a parlé ! Je suis heureuse pour toi ! J'ai pris le même chemin ! Quel bonheur de quitter la haute société..."

Si il a quitté comme je l'ai moi-même fait, il doit avoir l'impression de respirer un nouvel oxygène. C'est la première sensation que j'ai eue, quand j'ai quitté le domaine... Un air si frais, une sensation de liberté... Indescriptible... Ma vie a bien changé, maintenant, j'ai Raphaël, mon Rabat-Joie, depuis un an nous sommes ensemble... Je n'ai jamais été aussi heureuse de ma vie... J'espère qu'Adrien a lui aussi trouvé la personne qui le rendra heureux... Il le mérite. Il a toujours été très gentil, très doux. Sans doute une des personnes les plus gentilles que j'ai jamais rencontré. J'ai toujours pensé et souhaité qu'il trouve une vie plus... Libre, je sais qu'il a beaucoup souffert du départ de sa mère... Même quand j'étais moi aussi enfermée dans cette bulle de cristal de la Haute... Je l'ai toujours senti triste derrière l'image qu'il tentait de donner...

" Si jamais tu as enfin trouvé une personne chère à ton cœur, et un goût à la vie plus doux... Je serais très contente pour toi, rien que là... Je te sens plus rayonnant, tes yeux brillent bien plus fort qu'avant, Adrien."

Je suis très heureuse de le voir comme ça, je ressens vraiment quelque chose de positif en le regardant... Comme si il avait été libéré de ses chaînes... Mais ce soir, il est là ... Il vient quand même aux soirées ? Après... Peut-être qu'il a lui même été un peu contraint de venir ? Comme moi qui a été forcée ? Je penche la tête pour réfléchir... C'est vrai que lui et moi, depuis toutes ces années, nous avions le désir de liberté en commun... C'est drôle que nous ayons tout deux réussi à nous libérer de nos chaînes... Je souris à cette pensée... Comme quoi... Parfois le bonheur frappe à la porte...

09/04/2021

Des retrouvailles salvatrices

Lou Flanelle & Adrien Agreste

Sa révérence est toujours aussi gracieuse et élégante. La rouquine a toujours su être raffinée dans le moindre de ses mouvements en présence du prince de la ville. Son sourire est doux et chaleureux, comme à chaque fois qu'ils se rencontrent. Les deux partagent leur goût pour les soirées mondaines, à savoir pas plus que nécessaire. Mais si Adrien peut regretter quelque chose des soirées auxquelles il était toujours convié sous le joug de son père, c'est bien Lou. Sa présence, sa gentillesse, sa bienveillance, sa sympathie et surtout, les conversations qu'ils pouvaient avoir ensemble. Une fois l'infect Monsieur Hairmes parti, le retour au tutoiement ne se fait pas attendre et les compliments vont bon train, d'un côté comme de l'autre...

— Je te temercie, Lou, et toi aussi, d'ailleurs, pour cette occasion, tu as mis la belle robe !

Leur conversation est agréable à proximité du buffet avec la harpiste qui joue en fond. La demoiselle lui tend une coupe de cocktail de fruits sans alcool. Adrien sourit, touché par le geste et la proposition et tend la main vers elle.

— Avec grand plaisir. Tu me connais si bien...

Sa main effleure les longs doigts fins et délicats de la jeune Flanelle qui lui passe la coupe avec beaucoup d'élégance. Adrien porte le verre à ses lèvres et goûte le délicieux nectar qu'elle lui a offert. Bon, doux, sucré, frais, tout pour lui plaire. Peut-être qu'Alice aussi aimerait un cocktail comme celui-ci. Adrien note dans un coin de sa tête de demander aux serveurs la recette de ce cocktail pour pouvoir lui en faire un pour la remercier d'avoir gardé Lélaps ce soir. La Princesse Soleil, quant à elle, a sans doute déjà pu goûter à ce cocktail sans alcool et tant mieux, d'ailleurs. L'alcool et elle ne font pas toujours bon ménage entre ses fausses déclarations et ses accidents de moto... Adrien tourne la tête vers Monsieur Flanelle qui fait un discours de passation. Son fils va être PDG à son tour. Le prince de la ville, au même titre que les autres invités, l'applaudit. Il semble cependant contrarié, presque en colère. Une fête est en son honneur, il devient patron d'une grande entreprise, pourquoi diable serait-il en colère ? Adrien tourne la tête vers Lou qui a appris qu'il avait quitté le domaine familial. Leur dernière rencontre remonte à si longtemps ? Très probablement...

— Oui, ça fera deux ans en mars que je suis installé avec Théoxane en colocation, la cohabitation se passe à ravir et la Haute ne m'est plus _ beaucoup moins, dirons nous poliment, _ imposée !

Elle aussi a pu quitter la cage dorée de la Haute société. Elle ne peut que comprendre le sentiment de liberté qui émane du jeune homme qui est enfin heureux. Non pas qu'il n'aime pas son père ou le manoir de la famille Agreste, loin de là, mais il tient à son intimité, à pouvoir voler de ses propres ailes afin que son père puisse être fier de lui. Il demeure cependant parfois inquiet concernant son père, d'où le fait qu'il demande souvent des nouvelles à Nathalie, un peu plus accessible que Gabriel. Il n'a pas reçu de réponse quant aux cadeaux qu'il leur a faits, mais Adrien ne se trompe jamais lorsqu'il s'agit de faire plaisir et son père, malgré son coeur parfois aigre, ne fait pas exception... En parlant de plaisir et de bonheur, Lou constate que l'aura du jeune homme est lumineuse et ne manque pas l'occasion de lui signifier...

— Cela se voit tant que ça..? Zut, je suis démasqué ! Pris en flagrant délit d'être heureux... Mais comment ne pas être heureux, aujourd'hui ? Je suis en troisième année de droit, je vis en colocation avec ma meilleure amie dans une belle maison avec un jardin, j'ai quelqu'un dans ma vie et j'ai adopté une magnifique chienne... Tout me sourit !

Pour appuyer ses propos, le prince de la ville sort son téléphone portable et dégaine ses plus belles photos de la maison, de Théoxane, de Lélaps et d'Alice qu'il peut trouver. Les étoiles se voient dans ses yeux, son sourire comme jamais Lou n'a pu le voir par le passé. Il demeure solaire, mais depuis qu'il a cette vie, il est heureux...

— Et toi, dis-moi, comment vas-tu ?

Elle aussi lui a signifié avoir réussi à quitter son domaine familial, vivre une vie plus simple mais aussi plus heureuse. A-t-elle trouvé l'amour elle aussi ? Il l'espère pour elle, en tous cas. Elle aussi, mérite le bonheur à l'état brut...

Codage par Libella sur Graphiorum

01/12/2023

Des retrouvailles... Salvatrices.[ PV - Adrien Agreste ]

— Cela se voit tant que ça..? Zut, je suis démasqué ! Pris en flagrant délit d'être heureux... Mais comment ne pas être heureux, aujourd'hui ? Je suis en troisième année de droit, je vis en colocation avec ma meilleure amie dans une belle maison avec un jardin, j'ai quelqu'un dans ma vie et j'ai adopté une magnifique chienne... Tout me sourit !

Je suis attendrie quand je le vois parler ainsi, il a changé, et tout ce changement a l'air de lui apporter tout le bonheur qu'il mérite, je lui souris avec toute la bienveillance et l'affection que j'éprouve à son égard. Adrien a toujours été très gentil. Nous ne sommes qu'amis de 'soirées mondaines' mais c'est aussi ce qui fait le charme de notre relation. Sa vie a toujours, à mon goût, été bien plus difficile que la mienne. Alors oui, frère violent et mère accusatrice, mais je n'ai jamais été égérie de la marque de mes parents. Adrien a du vivre une jeunesse remplie d'admirateurs qui scrutaient les moindres de ses mouvements, interviews, comptes sur les réseaux sociaux... Alors savoir qu'il a arrêté de son plein gré le mannequinat et tout forme de célébrité, quand je l'ai apprise sur Internet... J'était si heureuse pour lui que je me souviens en avoir versé quelques larmes de joie.

— Et toi, dis-moi, comment vas-tu ?

Je lui réponds avec un soupir de bonheur...

" Tout comme toi, la Haute-Société n'est plus qu'un calvaire très occasionnel. Je vis en appartement dans le Seizième. Mais c'est temporaire, c'était la condition de mon père pour quitter le domicile familial. Mais j'ai projet de déménager en Normandie, ou en Bretagne peut-être ? "

C'est à mon tour de sourire, radieuse. Il pourra me comprendre, il a toujours été compréhensif, gentil, bon et bienveillant. Je sors mon téléphone de mon sac Flanelle vert émeraude, avec l'intérieur couleur rubis, j'y prends mon téléphone et lui montre diverses photos.

" Je te présente Raphaël, mon petit-ami, je l'aime tant, c'est mon petit Rabat-Joie, il est devenu mon oxygène, ma bouffée d'air, je ne pourrais pas vivre sans lui... Son Golden Retriever, Ace, et j'ai toujours mon chat, Joxy, depuis mes huit ans. Elle commence à se faire vieille. Mais je te l'avais déjà montré je pense. Elle est venue avec moi, évidemment."

Je m'imagine une conversation entre Adrien et Raphaël... Hihi, ça ne devrait pas être triste, mais... Mon malaimable de service est assez jaloux. Mais il a confiance en moi. Je pourrais toujours me gratter pour ne serait-ce qu'espérer l'emmener à une soirée mondaine... Après, si je peux lui éviter ça... J'ai déjà vu ce qu'un repas de famille entre mes parents et mon petit-ami a donné... Brrr... Je ne veux plus y penser...

Je reprends un petit four au saumon. Je le mange délicatement, je vois mon frère en colère, je soupire. C'est à cause de moi, encore... J'imagine. Je l'ai regardé l'air affectée, je suis sûre qu'il a pensé que je parlais de lui. Je dois à tout prix éviter de rester seule avec lui pendant cette soirée... Pour le moment, il ne sait pas où j'habite... Va-t-il trouver mon appartement un jour ?

" Alors tu vas devenir un grand Avocat de la défense ? Je trouve que cela te va très bien, je t'ai toujours vu comme quelqu'un de foncièrement gentil et juste. "

Je bois une lampée de jus de fruits et replace doucement mes cheveux, je nous écarte de la salle de fête et nous nous retrouvons tous les deux dans le petit jardin privé, un magnifique banc en bois et fer forgé, je m'y installe. Je prends mon châle que je place au dessus de mes épaules.

" Ta petite amie se prénomme comment ? Je me souviens de Théoxane avec qui tu étais proche mais je pense que c'est elle qui occupe la place de meilleure amie non ? L'élue de ton coeur est une fleur de la Haute ? Ou une belle rose que tu as rencontré à ta prise d'indépendance...?"

Je sais que dans tout les cas, il la comblera, et j'espère qu'elle le comblera en retour. Il mérite de belles choses, c'est certain. Le soleil est déjà bien couché, en Janvier, le soir arrive bien vite, le froid est bien présent aussi, mon châle me réchauffera un petit peu.

" Il fait frais, si tu te sens mal et que tu souhaites que l'on rentre, n'hésite pas... "

J'entends la musique qui devient une valse. J'aimerais bien danser... Mais mon très cher et tendre Raphaël ne dansera pas, ça c'est certain. Je vois mon frère arriver dehors... Oh non... Il me lance un regard que seul moi peut reconnaître. Je blêmis et me raidis. Je regarde Adrien avec un sourire qui se veut rassurant et mon frère se présente devant nous.

" Mes hommages, Messire Agreste. Puis-je vous emprunter ma sœur pour une danse ?"

Il me tend sa main et me regarde. Je lève ma main... Prête à lui accorder la mienne...
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— Lou parle doucement en #009900
— Orkii discute fort en #00cc99
— Orkhidéa Sauve le monde en #003300

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