[Event Noël] A gauche, tourne à gauche ! [PV Lou]

06/02/2022

A gauche, tourne à gauche !

Feat une gamine rousse

En cette belle journée, cette veille de Noël, où joie et bonne humeur se lisent sur chaque visage, où de bonnes odeurs viennent titiller les narines des plus jeunes comme des plus vieux, où les chants résonnent inlassablement dans les allées du Marché de Noël, il y a bien une ombre au tableau. Il y a bien un Grinch qui tire une tête si blasée qu’il fait peur aux enfants. Et pourtant, il a bien réussi à se retrouver coincé dans un labyrinthe avec une gamine (pas si gamine que ça comparée à lui) pour gagner un prix. Comment on en est arrivé là ?

Marius Wilkins, jeune homme de 25 ans, dégouté par les niaiseries engendrées par les fêtes de fin de Noël, arpente le marché avec autant de gaieté que s’il allait au pilori. Sa clope au bec, les mains dans les poches, la mine renfrognée, il observe les étales, à la recherche de babioles à offrir à la famille adoptive de sa soeur. C’est Mamie qui lui a dit de se sortir les doigts du fion pour ne pas arriver les mains vides chez eux, ce soir. Bon, elle ne l’a pas dit comme ça mais c’était l’idée.

Et c’est comme ça qu’il arrive sur une place où un gigantesque labyrinthe à moitié végétal, l’autre moitié en bois, est installé. Une grande estrade est placée pour que des personnes puissent voir l’intérieur du labyrinthe et les gens qui y sont perdus. Marius entend que ceux qui sont perchés gueulent comme des putois. Tirant une longue bouffée de sa clope, il s’approche pour comprendre et constate que les personnes dans le labyrinthe ont les yeux bandés. Ça explique le bordel monstre.

Le vilain s’apprête à repartir quand un homme bedonnant avec un calvitie prononcé l’alpague brutalement :

« Vous tombez à pic, mon bon monsieur ! Cette charmante demoiselle a besoin d’un partenaire ! Ne soyez pas timide, tentez le jeu ensemble.
-Mais qu’est-ce que… »

Marius dévisage la jeune femme qui lui fait face, mignonne mais fichtrement rousse. Puis son regard se porte sur une affiche :

Venez tenter votre chance dans le Labyrinthe de Noël.
Soyez le plus rapide à atteindre la sortie et repartez avec le dernier téléphone dernier cri.
Soyez coopératifs ou vous risquez de vous perdre !

« Putain le merdier. Bon, ok. On y va, machine. »

Lou Flanelle a écrit:

A gauche, tourne à gauche ! [ PV - Marius Wilkins]

Tenue de Lou :

Clic !:

Le marché de Noël, un moment hors du temps empli d'odeur sucrée, épicée, foraine... Emplie de produits artisanaux, de personne souriantes, dans un moment de détente et de convivialité. J'aperçois les petits et grands, patiemment postés devant le chalet du Père Noël, attendant avec impatience mais joie l'arrivée du grand bonhomme rouge. Les rares moments ou les habitants de la ville stressée accueillent plus de patience et de détente. C'est si agréable.

Je prends une profonde inspiration, humant et me délectant d'odeurs délicieuses. Je parcours patiemment les stands, en cherchant de nouvelles petites babioles à ramener à la maison. Je ne sais pas quoi choisir, je ne pourrais jamais rentrer à la maison avec tout cela. Surtout avec le Métro. Il faudra bien faire un choix. Malgré tout, je pourrais toujours faire des dizaines d'aller-retours mais je dois maintenant prendre habitude de ne pas trop dépenser. Je n'ai certes pas de loyer, mais j'ai exigé à mon père de payer les charges seules, et j'ai réussi à négocier moins de livraisons de mets et de provisions alimentaires pour sortir du cocon familial. Pour le moment j'ai gain de cause.

Je n'achète pas de suite, je découvre, à la recherche du coup de cœur sacré. Quand soudain, j'arrive devant une espèce de... Grand buisson végétal et de bois ? Une foule élevée en train d'observer ce qui semble être l'intérieur de cette cloison ? Je les rejoins et me fraye un chemin... Un Labyrinthe ? Pourquoi les gens semblent si désorientés ? Oh ! Il ont les yeux bandés ! Et ils se font guider par leur binôme ! C'est drôle, Mais cela semble difficile... Heureusement que ça ne sont pas des murs de pierres... Parce que les gens se prennent régulièrement les parois sous la panique de leur compagnons qui ont la mission de les guider tant bien que mal.

Je descends de cette estrade, et passe devant l'entrée, continuant ma route. Mais me fait attraper par un homme d'une cinquantaine d'années, habillé en tenue de Noël, dans le genre Pull Moche traditionnel, pantalon de velours, petit ventre et à la calvitie reluisante. Il me saisit le poignet pour m'entraîner vers lui.

"Ah! Mais ..."

" Nous avons trouvé notre dixième candidate ! Une charmante jeune fille qui saura vous guider dans ce labyrinthe mystérieux et tumultueux ! "

Je suis surprise, et je tente de retirer doucement son étreinte sur mon bras.

" N...Non, je ne..."

Le bonhomme insiste avec j'imagine un discours redondant pour attirer la foule.

" Allons, Madame, le premier arrivé remporte un téléphone dernier cri ! Enfin LES premiers ..."

" Mais je n'ai pas besoin de..."

Ces deux derniers mots me font tiquer, LES ? Cet homme, tout comme moi, saisit également dans la foule un homme qui passait sans doute par là sans faire attention.

« Vous tombez à pic, mon bon monsieur ! Cette charmante demoiselle a besoin d’un partenaire ! Ne soyez pas timide, tentez le jeu ensemble."

-Mais qu’est-ce que… »

Cet homme semble légèrement plus âgé que moi, il n'avait pas franchement l'air heureux d'être là. Et d'avoir été choisi sans son accord n'a pas l'air de le réjouir du tout. Un bel homme, cela va sans dire. Malgré son air renfrogné.

« Putain le merdier. Bon, ok. On y va, machine. »

Je suis surprise par sa réponse, et je rougis à pleine joues, je n'ai pas l'habitude de parler avec des personnes que je ne connais pas. Le "machine" n'arrange rien cependant, je suis trop embarrassée pour me présenter.

" Par...Pardon je ... Ne voulais pas..."

D'un coup, sans prévenir, les collègues du présentateur placent un bandeau sur les yeux de son acolyte, ce dernier paraît aussi surpris qu'agacé par la situation.

" Notre bellâtre sera guidé par cette demoiselle, arrivez avant les autres et les téléphones sont à vous ! "

Nous sommes poussés dans le labyrinthe et une porte coulissante se ferme derrière nous, j'observe autour de moi, complètement bouleversée par l'imprévu de la situation.

J'en ai complètement oublié mon acolyte et je tourne en rond sans comprendre quoi faire. Quand je me retourne, je me prends immédiatement mon binôme en pleine poire. il doit faire une tête et demi de plus que moi, je suis surprise. Je recule et tremblote en bégayant :

" Ah! Pardon ! Je suis désolée, je ne voulais pas, je ne voulais pas jouer, désolée ! "'

Coincée, je devais sortir maintenant. Cherchant les chemins possibles, je me déplaçais doucement, en stress total, j'avance, mais j'ai oublié quelque chose... Plutôt quelqu'un ...

"Ah ! Pardon ! Euh, avancez, tout droit, s'il vous plaît... Vous voulez que je vous emmène en vous guidant au bras ? "

L'angoisse...
Il va m'étriper, je suis morte.

06/02/2022

A gauche, tourne à gauche

Feat une machine qui va morfler

La mystérieuse partenaire semble aussi perplexe que Marius. Pourtant, elle se laisse entrainer jusqu’à l’entrée du labyrinthe sans trop protester, même si le brun la dénigre par ce surnom : « machine ». Mais, ce n’est pas elle qui subit l’affront suprême de se faire couvrir les yeux comme un mioche à une fête d’anniversaire. C’est quoi encore de merdier ?

« OOH ! Ah mais non putain ! Enlevez moi ça, je veux pas être guidé. »

Mais ces protestations ne servent à rien puisqu’il se retrouve malgré tout forcé d’être guidé par la demoiselle en panique. Les bras en avant pour tenter de se repérer, il remarque bien vite que personne ne le guide. Elle est passée où, l’autre bouffonne ??

« Oh, machine ! T’es où bordel ? »

La susnommée Machine revient aussitôt pour se cogner contre lui, le déséquilibrant complètement. Avoir les yeux bandés, c’est une plaie avec un boulet pareil. La main sur le mur à côté de lui, Marius tente de reprendre contenance, la colère lui faisant complètement perdre pédale. Il est prêt à sauter sur le premier qui le frôle pour le bouffer. Quelle humiliation ! S’ils savaient qu’ils sont en train de rire d’un des bras droit de Papillon, ils ne feraient pas tant les malins ! Le vilain se le promet : il se vengera en détruisant ce lieu.

"Ah ! Pardon ! Euh, avancez, tout droit, s'il vous plaît... Vous voulez que je vous emmène en vous guidant au bras ?
- Tu me touches, je te défonce. T’as l’air de savoir te servir de ta langue ? Alors guide moi ! Et j’te préviens, si j’me mange le moindre mur, tu vas prendre cher. »

Oui, il menace une parfaite inconnue dans un lieu public quand le plus grand des calmes. Des oreilles extérieures pourraient penser que ce sont des taquineries entre amis. Mais ces deux là ne se connaissent ni d’Adam ni d’Eve.

« Grouille toi de nous faire sortir de là, qu’on soit enfin débarrassé. »

Lou Flanelle a écrit:

A gauche, tourne à gauche ! [ PV - Marius Wilkins]

- Tu me touches, je te défonce. T’as l’air de savoir te servir de ta langue ? Alors guide moi ! Et j’te préviens, si j’me mange le moindre mur, tu vas prendre cher. »
« Grouille toi de nous faire sortir de là, qu’on soit enfin débarrassé. »

Encore plus embarrassée qu'avant, quoiqu' effrayée aussi, maintenant, du coup. Je tente déjà de me repérer dans le labyrinthe, il a l'air immense ! Je vois les personnes aux alentours tituber avec entrain et bonne énergie, rires, sourires et échange... Moi je suis avec quelqu'un qui semble prêt à m'étriper à tout moment, ce qui n'arrange pas ma confusion.

"Oui... Oui je vais essayer..."

Tentant de guider au mieux, sans toucher mon pantin aveuglé par des balbutiements, ou des sons plus que confus, nous avançons peu à peu dans le labyrinthe. Nous parvenons malgré tout à doubler une bonne partie des personnes présentes. A un moment, je pense, une bonne demi heure, je constate que nous sommes probablement les premiers. C'est enjouée que je communique à mon compagnon de route :

" Je crois que nous sommes premiers ! "

Problème, en constatant que nous sommes en tête, j'ai oublié de notifier au Monsieur grognon qu'il fallait arrêter d'avancer tout droit. Je poussais un cri " AH ! Attent..."... Bien trop tard et mon partenaire se mange un mur. Attention, ce n'est pas un mur solide, il est en espèce de mousse décorative, avec des dessins feutrés, des guirlandes, de genre de choses...

Je suis mitigée entre le rire et la peur, la situation est bien légère alors je pouffe de rire et je me rappelle de ses menaces, ce qui me fit blêmir instantanément.

" Pardon ! Pardon ! Je suis désolée, je..."

Je ne pouvais pas m'empêcher de rire en même temps, la situation, bien qu'étrange, était assez amusante. Mais la rage évidente du jeune homme avec qui je me trouvais m'obligeais à prendre les choses en main, sinon, la situation allait prendre trop de temps, et j'allais finir par perdre quelques membres par-ci par-là si je continuais à fréquenter cette personne bien trop impulsive.

" Bon... * rire* Je prends les choses en main, je suis désolée d'avance, mais nous devons avancer si vous détestez tant que ça le moment que nous passons ensemble..."

Je ramasse ici tombée, une guirlande longue, d'environ deux mètres. Je l'enroule autour de la taille de mon futur assassin et je tire. " Comme ça je ne vous touche pas, et nous allons avancer"

Je pense que je partirais en courant à la fin de la mésaventure, avant de retrouver ma tête ballotant au bout de cette guirlande.

"Pardon... Mais on y va, allez..." Je bégaie, je suis au bord de la syncope. Je donne l'impression de prendre les choses en main mais je tremble de honte et de peur, de timidité et d'embarras.

06/02/2022

A gauche, tourne à gauche !

Feat machine qui a cru que c'était un chien

Le temps passe à la vitesse d'un escargot handicapé, c'est à dire très très très très lentement, pour le jeune homme. Les indications de machine sont claires mais ils avancent à deux à l'heure, pire qu'une mamie unijambiste. Marius trépigne, fulmine, grogne, trébuche et jure de plus bel, mais il écoute.

Alors forcément, quand l'autre greluche dit qu'ils sont premiers, il se détend enfin pour la première fois depuis le début du jeu. Grave erreur. Il continue de marcher droit sur une des structures qui forment le labyrinthe. Il ne s'est pas spécialement fait mal, c'est la surprise qui le pousse à lâcher un "PUTAIN !" bien sonor.

L'autre s'empresse de se confondre en excuse mais le mal est fait : elle l'a mis en rogne. Oui parce que jusqu'ici, il était en colère, agacé par cette situation imprévue. Là, il est furax ! Il meurt d'envie d'arracher son bandeau, fracasser machine dans le décor et se barrer d'ici. surtout qu'elle se marre, cette *bip*.

Marius s'avance d'un pas vers la source du bruit, le poing serré. Sauf qu'il sent quelque chose s'entourer autour de sa taille et se serrer.

"Qu'est-ce que...
- Comme ça je ne vous touche pas, et nous allons avancer
- Mais putain, je ne suis pas ton chien ! Enlève ça !"

Marius tente d'arracher la guirlande qui lui sert de laisse, tirer à l'aveugle. Mais le nœud est trop serré, sans voir, il n'arrive à rien. Les rires et moqueries des autres participants résonnent à ses oreilles, le rendant fou. Il tire d'un coup sec sur la guirlande pour attirer la jeune femme à lui. De l'autre main, il retire son bandeau.

"Maintenant. Ca. Suffit."crache-t-il au visage de Lou.

Le vilain enlève la laisse et installe le bandeau sur les yeux de machine.

"C'est moi qui guide."

Et il la pousse dans le chemin. Sauf que Marius est un piètre guide. Un très mauvais guide en fait, qui prévient au dernier moment des changements de direction, voire qui ne prévient pas du tout. Bref, Lou se prend tous les murs possibles. Envolée, leur avance. les duos se rapprochent de plus en plus de l'arrivée alors que Marius et Lou ont réussi à retourner sur leur pas. Excédé, le brun frappe la structure, perçant un trou dedans.

Lou Flanelle a écrit:

A gauche, tourne à gauche ! [ PV - Marius Wilkins]

Il n'a pas l'air de très bien accueillir mon idée, décidémment, en plus de tomber dans un traquenard pareil... Je tombe en plus sur un personnage colérique et sanguin... J'ai un rabat-joie à maison, mais là... On est sur un autre niveau...

- Mais putain, je ne suis pas ton chien ! Enlève ça !"

Sans que je n'ai trop le temps de réagir à cette réplique, il me tire vers lui, assez violemment. Je me retrouve bien trop proche de lui, plus que ce que mon périmètre intime peut le permettre, ma foi... Je recule instantanément

"Hé ! Mais..."

Il n'a pas l'air d'être très familier avec la politesse, en même temps, ça, je l'avais remarqué depuis un moment... Mais je n'avais pas envie de me retrouver dans une attraction avec un parfait inconnu non plus, sous le regard amusé des spectateurs au dessus de nous.

"Maintenant. Ca. Suffit. C'est moi qui guide."

Il pose sur mes yeux son propre bandeau. Je n'ai même pas le temps de réagir. Je me retrouve aveugle, je me fais pousser, je me prends cent murs... Je commence à perdre patience, et pourtant, il en faut, de manière générale pour me faire sortir de mes gonds. Je sens que notre avancée se perd, je ne voulais pas spécialement gagner le lot au bout, mais quand on voit ce spectacle, celui dont nous sommes les acteurs, je soupire...

" Vraiment... Je comprends la fierté, aussi mal placée soit-elle, mais là, nous n'avançons pas, vous me laissez prendre des murs, et la victoire va nous passer sous le nez !"

J'enlève mon bandeau, je le plaque sur lui, sans forcément lui remettre. Je sens la colère monter, mais je ne dois pas devenir hargneuse. Cela n'avancerait en rien le débat ou la situation actuelle. Je soupire longuement.

" Je n'avais pas spécialement envie de passer ce moment en votre compagnie non plus ! Vous voyez bien que ça sert à rien de s'énerver comme un ahuri non ? "

Je soupire, quel moment ... Je le regarde. Rien qu'en le regardant, je vois bien que c'est quelqu'un d'impulsif. Je suis à deux doigts de m'en prendre une, de rouste. Mais Après avoir reçu cent murs en plein visage, je suis immunisée....

" Donc pour quinze minutes, vous allez mettre votre égo surdimensionné de côté, vous remettez ce bandeau, on termine ce jeu stupide et c'est tout ! "

Je regarde ce trou laissé dans le mur, enfin, dans le faux mur... Tant que c'est pas mon crâne...

" C'est malin, de casser le décor construit par quelqu'un..."

06/02/2022

A gauche, tourne à gauche !

Feat machine qui a cru que c'était un chien

Le bandeau tombe aux pieds du duo alors que Lou tente de le refourguer une nouvelle fois à Marius. celui-ci ne fait pas le moindre effort pour le rattraper, vraiment pas désireux de réitérer l'expérience de l'aveuglé. Bien qu'il soit franchement nul en guide. mais bon, monsieur fait sa tête de goret. D'autant plus que la rousse semble avoir plus de répondant que prévu, ce qui attise la colère du vilain. Ceci dit, elle aurait été mielleuse et naïve, ça l'aurait tout autant exaspéré.

" Donc pour quinze minutes, vous allez mettre votre égo surdimensionné de côté, vous remettez ce bandeau, on termine ce jeu stupide et c'est tout ! "

Marius abat son poing dans le décor pour éviter de se retrouver à taper la jeune femme. Non pas parce que justement, c'est une femme. Mais parce qu'il n'a pas le temps pour une nouvelle garde à vue, il est attendu. Alors, se défouler sur le mur semble être la meilleure alternative pour qu'il libère de la pression.

"Si ça te pose problème, t'as qu'à le refaire, ce putain de décor de merde."

Il se baisse pour ramasser le bandeau. Il est peut être colérique et mal luné. Pour autant, il n'est pas idiot. Et s'il veut en finir au plus vite, coopérer semble effectivement être la seule solution. Il jette un regard mauvais à sa binôme avant de se cacher les yeux.

"Grouille toi, machine. Qu'on en finisse."

Lou Flanelle a écrit:

A gauche, tourne à gauche ! [ PV - Marius Wilkins]

"Si ça te pose problème, t'as qu'à le refaire, ce putain de décor de merde."

Il ramasse le bandeau et le remet sur ces yeux... Enfin, un peu de raisonnable. J'aime pas être désagréable... Mais là... Je commençais à en avoir un petit peu ras-le-bol. Il c'est calmé très rapidement après que j'ai haussé le ton ? Il se donne une allure de mauvais garçon ? Soit. Je suis dans un lieu publique alors... J'ai pas peur... Enfin... Un petit peu, quand même...

"Grouille toi, machine. Qu'on en finisse."

Ce petit surnom qui est tout sauf affectueux me débecte. Je sens très bien Monsieur à quel point ma présence vous agace. Je sais bien. Je pousse à mon tour un grand soupir.

" C'est Lou. Pas machine. On y va, Monsieur."

Contrairement à lui, je guide ses pas avec bien plus d'adresse, nous rattrapons ceux qui nous avaient dépassés. C'est pas pour autant qu'on forme un bon duo. Loin s'en faut. Notre synérgie est inexistante, notre travail d'équipe est pathétique. Et notre envie de nous entendre l'un et l'autre est complètement nulle.

Nous arrivons après un bon moment à la ligne d'arrivée. Un monsieur nous accueille bras ballants en hurlant " FELICITATIONS ! VOUS ÊTES NOS GRANDS GAGNANTS ! " Nous arrivons devant ce monsieur. Nous sommes tout les deux dépités par notre traversée du labyrinthe. Clairement... Ils n'ont pas fait le meilleur choix pour les duos.. En même temps, ça a été fait au hasard...

" Su-per... "

Le monsieur nous prend en photo et nous remet nos prix. Deux téléphones qui ma foi, sont de bonnes factures... Ils sont pas donnés.

" Merci bien Monsieur, aurevoir et belle continuation à vous ! "

Nous sommes sortis du labyrinthe. Je soupire et puise dans toute mes forces psychologiques possibles pour adresser un mot à mon "équipier"...

" C'était un PLAI-SIR. Tenez, je n'ai pas besoin de ça."

Je plaque sur son corps le téléphone que j'ai moi aussi remporté. Pas besoin d'un nouvel appareil alors que j'en ai un qui fonctionne nickel... Mon rabat-joie aussi, je lui en ai pris un nouveau...

" Gardez-le, je n'en ai pas l'usage. Je n'en ferais rien."

Je m'étire. C'était vraiment un sale moment à passer.

" Je vais pas vous proposer de boire un verre. Vous comme moi, nous n'avons qu'une envie... C'est de se dire aurevoir... N'est-ce-pas ?"

La journée est gachée... Je pense que je vais rentrer à la maison...

06/02/2022

A gauche, tourne à gauche !

Feat machine qui a cru que c'était un chien

"C'est Lou. Pas machine. On y va, Monsieur."

Le brun relève son bandeau pour dévisager la rousse qui hausse lui tenir tête. Son visage se fait impénétrable, tout à coup. On ne lit plus ni sa colère ni son ennui. Il remet le bandeau en disant :

"Moi, c'est Marius."

On dirait bien qu'il a juste besoin qu'on le secoue un peu. De temps en temps, ça ne fait pas de mal de sortir de son cocon de suffisance. Peut être qu'il terrorise la ville en étant transformé ; un civil, il n'en reste pas moins un jeune adulte paumé professionnellement et socialement. Ouais, il a vraiment zéro amis.

Lou reprend les rennes et ils finissent enfin par terminer ce parcours pourtant pas si compliqué. Mais forcément quand on a aussi envie de participer qu'une moule de se faire bouffer, on finit par avancer à reculons. Heureusement qu'ils en voient enfin le bout, même si Marius s'est calmé. Il faut dire que Lou a gardé une voix autoritaire tout le reste du labyrinthe et ça tranche avec son côté doux et innocent. Non pas qu'il ait été intimidé, il a juste compris que continuer à s'énerver finirait mal. Pour elle en premier lui. Pour lui, au commissariat.

Lorsque l'animateur leur tend les gains, c'est limite s'il ne saute pas à la gorge. La rousse remonte le niveau en remerciant mais le brun continue de lancer des regards noirs. Elle s'éloigne de quelques pas et Marius se surprend à la suivre, par réflexe. Elle lui plaque son téléphone contre lui. Encore une fois, elle aime bien frotter tes objets contre le torse du vilain. Il est sexy mais quand même ! Enfin, quand on aime les grands bruns ténébreux.

En tout cas, Marius ne crache pas sur ces smartphones gratuits ! Il va revendre ça un bon prix sur le marché noir ; finalement, c'est une bonne journée. Il pourrait presque sourire, si c'était dans sa nature. La déclaration de Lou lui fait relever les yeux. Elle a une mine pitoyable, mélange d'agacement et de déception. Lui n'éprouve aucun remord. Mais, en constatant que finalement, il s'est plutôt bien amusé et a va gagner du fric, il hausse des épaules.

"Pourtant, ces téléphones méritent un coup à boire."

Jamais il ne l'inviterait directement à prendre un café ! Non mais ça va pas ? Non. C'est subtil. Et si jamais elle tourne les talons, il en fera de même pour retourner à ses occupations.

Lou Flanelle a écrit:

A gauche, tourne à gauche ! [ PV - Marius Wilkins]

Il a l'air un petit peu surpris de mon " cadeau", c'est un bien grand mot. C'est surtout que je n'en veux pas. Et je sais que les personnes peuvent adorer avoir le dernier modèle à la mode, ou qui en trouvent un intêtet ou une passion, la photo, le dessin, même pour les affaires... Je peux comprenndre... Mais je suis vieille école moi... Je sais que je préfère les argentiques pour les photos, ou les carnets pour le desssin... Il sort de ses pensées, il n'a pas encore l'air bien plus aimable mais... Il a l'air moins... Fâché ? Après ma dernière déclaration, il déclare :

"Pourtant, ces téléphones méritent un coup à boire."

J'arque un sourcil... Regard curieux, mais encore fâchée. Non, plutôt exaspérée... Je croise les bras en le regardant... Quel est son problème ? Il allait m'étriper il n'y a pas une minute ... Il avait vraiment besoin de téléphones ? Où les revendre ? C'est vrai que ce sont les derniers modèles. Je pense que les deux peuvent être vendus à très bons prix... Ce ne sont même pas des contrefaçons... Où alors il va les offrir à Noël...

Mais EH ! Lou ! Ce n'est pas ton problème... Il t'a traité comme une vieille chaussure boueuse pendant le jeu...

Mon tempérament me pousse à croire au changement et au pardon... Je n'en souris pas plus pour autant... Il m'invite à boire un verre... Pourquoi pas ? Mais je jete toujours un regard méfiant à son égard...

" C'est une invitation ? Ou une simple obligation en espérant que je refuse histoire de dire que vous avez la conscience tranquille...?"

Je soupire. Allez, on peut bien boire un coup... Raphaël est de sortie aujourd'hui, je n'ai rien à faire. Je roule des yeux.

" Bien... Je suppose que je peux au moins prendre cinq minutes pour boire quelque chose... Mais je vous invite. Après tout ça, je ne me vois pas me faire payer mon verre par vous, ne vous en déplaise, Monsieur."

Nous partons à la recherche d'un bar qui n'est pas trop occupé. Je trouve une brasserie bien éloignée, posée, dans un endroit qui n'est pas bruyant... Après tout ces rires et cette musique... J'ai bien besoin d'un peu de calme... Nous sommes installés par le serveur. Il nous donne la carte... Je regarde le contenu de cette dernière...

" Vous désirez, Monsieur Marius ? N'hésitez pas à prendre de quoi manger, ne vous en faites pas pour l'argent."

J'ai été encore bien trop gâtée à Noël. J'ai beau avoir des milliions sur mon compte, ils me donnent toujours bien trop d'argent. Quand ça vient d'eux, j'ai tendance à vouloir m'en débarasser le plus vite possible.

Je regarde, un truc frais, j'ai chaud. J'ai été bien en colère et génée, ces deux dernières heures... Avec un petit peu de tapas à partager. Pourquoi pas. J'ai faim.

" Je vous prendrais un Cola cerise, avec un plateau de Tapas du chef à partager s'il-vous-plaît. Merci bien Monsieur !"

Je regarde mon invité. Politesse. Etiquette. On dénote clairement, tout les deux... Mais c'est pareil avec mon petit ami. Mais lui, il est foncièrement gentil. Mon convive me semble... Bien trop sanguin, bien trop émotif.

Le serveur :

" Et vous, Monsieur, vous désirez ?"

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