Aelynn no Hoshi [Terminé]

Tout à commencé :

Quel âge avais-je ? Six ans il me semble. Non, j'étais plus vieille ? Grand-mère était malade, mère veillait sur elle, mais aussi à ce que je fasse mes devoirs. Tant de choses à apprendre. A l'époque, je la détestais un peu pour ça. Son intransigeance sur mes résultats. Aujourd'hui, je comprends qu'elle ne savait pas comment faire pour me préserver. Mais tous les devoirs du monde ne pouvait faire taire la toux de grand-mère. Rien ne parvenait à effacer les larmes dans le coin de ses yeux... Jusqu'à quelques mois, je ne me souvenais de rien de notre vie au Japon. Et puis j'ai fait la connaissance de cet étudiant à l'université. Lui travaille sur l'hypnose, moi sur la Phytothérapie. Autant dire, deux mondes qui n'ont pas grand-chose en commun si ce n'est leurs vocations à aider. Et dans le cadre de nos recherches, j'ai acceptée d'être le cobaye. Bon je ne croyais pas qu'on aurait le moindre résultat. Mais il y a eu ce flash. Ce souvenir. Grand mère, allongée dans son lit. Père me tournant dos, serrant mère qui pleurait contre lui. La seule fois où j'ai vu mère pleurer d'ailleurs. Puis ils se sont tournés vers la porte, vers moi. Et alors j'ai vu. La douleurs dans leurs regards. J'étais trop petite pour la comprendre. Maintenant je sais. C'est à cause de cela que j'ai voulu devenir médecin en herboristerie. Utiliser les connaissances des plantes pour respecter les traditions maternelles, oui, mais aussi, avoir les capacités de soulager. Car certaines choses ne peuvent être empêchées. Je le sais, je l'ai appris, je l'accepte. Petite, je n'ai pas pu, mais voilà au moins 12 ans que nous ne vivons plus à Minobu, au Japon, mais à Paris, en France.

De nos jours :

Maintenant je me souviens bien. Grand-mère. Elle est décédée à la maison. Pour la petite fille que j'étais, c'était quelque chose d'horrible, pour celle que je suis, c'est une chose naturelle. Pas plus facilement acceptable pour autant. Et c'est suite à cela que père à pris la décision de nous emmener dans son pays natal. La France.
Pour que la petite fille joyeuse que j'étais, cette poupée terni par l'évènement, puisse voir un nouveau jour. Ils ont fait ce qu'il fallait pour mon bien.
Et de fil en aiguille, j'ai volée vers la médecine. Une idée en tête. Soulager les autres, leur venir en aide. Ne plus juste être spectatrice. Une décision parfois difficile à assumer mais il faut bien avouer que sur ce point, mère est une gardienne fort attentive. J'avais un but et derrière moi, mon armée. Une mère qui encore maintenant me pousse dès que j'en ai besoin. Me donnant s'il le faut le coup de pied dont j'ai besoin, si j'en crois l'expression bien française.
Est ce que cela à changer beaucoup de chose ? Je ne peut l'affirmer avec certitude. J'ai travailler dur tout les jours, mais je n'ai pas davantage d'amis. Enfin, quelques uns bien sur. Ce qui a changer, indéniablement, c'est ce que j'ai pu mettre dans mon assiette. Au damne de mes parents, je suis devenue accro aux pâtisseries ! Et aussi aux différents parcs et jardins de la ville. Enfin, quand je n'ai pas le nez plonger dans un livre où deux ...

Mais voilà, c'est mon histoire. Plutôt commune hein ?  

Ah, j'oubliais :

Cette petite histoire serait bien terne si on ne parlait pas du grand point. Mais si, je suis certaine que vous voyez de quoi je parle !
Papillon.
Ce simple nom qui rend l'insecte du même nom terrifiant.

La toute première fois que j'en ai entendu parler, je pensais, naïvement d'ailleurs, que les autres avaient du voir un super film de science fiction à la télévision. Aie donc quand, comme tant d'autres malheureusement, j'ai compris que non. Non non et toujours non, ce qui arrivait n'était pas l'œuvre de film à la télévision. Sortir le nez des bouquin et me retrouver entourer de momie.
Le jour là clairement, j'avais une grande envie de disparaître. De me cacher. J'y ait échapper je ne sais comment et ça a fini ... Aussi vite que ça a commencer il me semble. Presque comme un mauvais rêve. Avec ceci dit mère pour me balancer au visage toute l'importance de mes études. Que grâce à la médecine, ce type d'épidémie n'arriverait plus où en tout cas, que je pourrai aider. Elle n'a pas tord hein, mais a elle aussi, il a fallu un peu de temps pour sortir le nez de la maison et voir que les super héros et les vilains existait bel et bien.

Et puis il y a eu cette nuit d'halloween où encore plus récemment cette grande attaque. Chanter et danser devant tout le monde et voir les autres faire de même, quel horreur !

Enfin, on a des héros en ville aussi et heureusement. On ignore qui ils sont mais ça importe peu. Ils ont le nécessaire et c'est ce qui compte. Reste à espérer que ceux qu'on nomme les méchants, les vilains, bref, qu'ils finissent par arrêter où se faire arrêter. Mais c'est un peu comme rêver à ce que la vieillesse n'existe plus, où que la maladie disparaisse complètement. Ca fait du bien d'y croire mais c'est utopique. Faut faire avec que dit père. Reste que si on peut y échapper, c'est quand même mieux. Et tant qu'à s'y retrouver mêler, mieux vaut être du côté de ceux qui arrange les choses non ?
Ah ! d'ailleurs, il est temps que j'arrête d'écrire ici, mes révisions pour le contrôle du semestre ne se feront pas toute seule. Après tout, si je réussi mes études, moi aussi, je pourrai bien devenir l'héroïne de quelqu'un... Même si ce quelqu'un c'est juste la vieille Madame Humbert qui vit en face et qui cherche une solution à ses ballonnements ...