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Ivy Holly
Badges obtenus : badge_14
Ivy Holly – Parfois, la technologie fait des miracles... [Terminé] Ivy_po10
Messages : 32
Date d'inscription : 09/08/2023

Ivy Holly
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Vilaine
Ivy Holly

Ivy Holly – Parfois, la technologie fait des miracles... [Terminé] Empty Ivy Holly – Parfois, la technologie fait des miracles... [Terminé]

Mer 9 Aoû - 21:37


Surnom

Angel

Groupe

Vilains

Sexe

Féminin

Métier

Etudiante en première année de Master (M2I) Robotique et Innovations Technologiques

Date de Naissance

20 mars 2001 (22 ans)

Miraculous

Réservation [X] Aléatoire [ ]

Mon miraculous

Lulla – L’admiration

Akumatisation

Oui [X] Non [ ]


Ivy Holly
Physique
Ah, Ivy… la belle et douce Ivy. Comment ne pas succomber à son charme ? Une frange et quelques mèches devant ses oreilles viennent encadrer son visage avec légèreté. Ses longs cheveux attachés en queue-de-cheval laissent ses épaules nues, ondulant au rythme de ses pas, suivant ses gestes avec grâce... et comment ignorer ses grands yeux, son petit nez, ce sourire rayonnant quand il n’est pas si doux ? Ivy aurait pu être une vilaine très mignonne si elle le désirait. Sauf que la jeune dame n’en a nul besoin : elle est attirante à sa manière.


Ivy se teint les cheveux en vert turquoise et porte des lentilles de couleur similaires. Or, le turquoise se situe entre le vert et le bleu. Leur teinte peut donc varier lorsque la lumière les éclaire. Ainsi, ils peuvent être de couleur bleu turquoise, vert bleuté… à l’inverse, l’obscurité les pare d’un élégant vert émeraude, de vert citron et autres nuances plus sombres. Bref, Ivy glisserait avec un clin d’œil amusé que les possibilités sont plus nombreuses qu’on ne pourrait le croire. Cela dit, si on la reconnaît de loin à sa chevelure, son style se remarque davantage de part son côté décontracté et futuriste.


Inspiré de l’univers de Vanlino, le look de ses vêtements peut être simple comme complexe, asymétrique ou non. De même pour leurs motifs aux teintes diverses : circuits électroniques, batteries, graphiques… la créativité est infinie après tout. Pour le reste, Ivy porte parfois un serre-tête noir. Puis un pantalon et des bottines, couplés à son habituel débardeur noir qui laisse son ventre à l’air, mettant en valeur l’élégant déhanché de son corps mince. Dans son dos apparaît toujours un emblème violet facilement reconnaissable : celui de Vanlino, son super-vilain préféré. Ivy apprécie également Papillon, cela va de soi. Seulement, avec autant de héros en ville, mieux vaut que sa nouvelle allégeance reste secrète...


Le dernier élément à souligner est pour le moins original : il s’agit de ses mains bioniques. Ivy est née sans mains et son bras droit est plus court que l’autre. La jeune dame a donc reçu ces prothèses particulières suite à une greffe. A noter qu’il est impossible de les lui retirer sans équipement adéquat, étant donné qu’elles sont chevillées à son corps. Cependant, bien que ces mains bioniques soient une grande avancée technologique, cette innovation est récente et a donc quelques limitations. Par exemple, la sensation de toucher qu’elles offrent est encore expérimental. Ivy peut sentir tout ce qu’elle touche, mais différemment d’un individu normalement constitué. En revanche, la jeune dame ne ressent pas la douleur par leur biais. Disons que la douleur est plus complexe à reproduire qu’elle n’y paraît.


Il faut également noter que la dureté des prothèses est supérieure à celle des mains humaines, car elles contiennent des micro-processeurs et autres éléments fragiles mais essentiels. Le point positif dans tout ceci ? Ivy peut donner des gifles ou des coups de poings assez douloureux sans se faire mal. Bien entendu, ceci est à double tranchant : si elle se casse un poignet par accident, Ivy ne sentira rien non plus… et elle ne sait que trop bien que ses prothèses ne sont pas infaillibles. Bien qu’on ne les voit pas, il existe des petits écrans dotés de voyants sur les mains bioniques. Lorsqu’un voyant s’allume, cela peut avoir plusieurs significations : une défaillance technique, un problème mineur détecté au niveau d’une pièce, qu’il faut recharger les batteries et cetera.


Autrement dit, leur source d’alimentation est aussi leur faiblesse. L’autonomie des batteries internes n’étant pas infinie, il faut les recharger de temps à autre pour s’assurer du bon fonctionnement des prothèses. Autant dire qu’une coupure de courant ou une surcharge serait quelque peu problématique... le contact avec l’eau est tout aussi risqué. Certes, les mains bioniques de la jeune dame sont étanches. Cependant, Ivy ne peut pas nager avec celles-ci. Sachant qu’il existe des modèles spécialement conçus pour les activités aquatiques, elle doit donc… changer de mains avant d’aller à la piscine ou à la mer. Et, bien entendu, si les prothèses peuvent supporter le froid et la chaleur, leur résistance a ses limites également.


En ce qui concerne leur design, les mains bioniques sont toujours noires et dotés de motifs semblables aux vêtements d’Ivy. En revanche, leur aspect est tout aussi changeant car elle a fait en sorte qu’il le soit. En bref, la jeune dame les change à la manière d’une coque de téléphone, si on oublie les vis qui maintiennent solidement en place ladite coque et que la dureté de cette dernière n’a rien à envier au reste.


Caractère
Haine, rancune et désir de vengeance ne s’éteignent jamais vraiment chez Ivy. Le fossé social qui s’est créé avec le temps ne cesse de se répandre. Ne vaut-il pas mieux être seule que mal accompagnée ? A quoi bon rester proche de son entourage lorsqu’on a le sentiment d’être incomprise ? D’avoir le monde entier pour ennemi ? Quoi qu’il en soit, Ivy dirait simplement que de bonnes décisions auraient pu être prises. Que des mots justes auraient pu être dits. En bref, la jeune dame aurait sous-entendu que sa chute aurait pu être évitée. De quoi blesser ceux qui l’ont blessé par le passé, si ce n’est provoquer en eux du désespoir et du chagrin pour son plus grand plaisir.


Parfois, il suffit de peu de choses pour changer le cours des événements. Et parfois, il en faut tout aussi peu pour faire basculer quelqu’un dans l’obscurité. Par exemple : auparavant, être la plus grande fan de Vanlino n’était pas un problème. A présent, cela pose problème. Disons que l’entourage d’Ivy pense qu’aimer Vanlino peut la pousser à apprécier également ce super-vilain qui cherche à détruire Paris... voire pire ? S’ils n’ont pas dit entièrement le fond de leur pensée, une Ivy observatrice l’a deviné à leur expression.


Certes, il arrive à la jeune dame d’être susceptible, voire de mal réagir en cassant des objets et en distribuant quelques gifles ou coups de poing. Mais pourquoi un tel manque de confiance ? Elle n’a pas toujours été ainsi. Vanlino n’a jamais entaché son ancienne gentillesse. Il ne lui a jamais donné envie de faire du mal. Non, Ivy était quelqu’un de bien autrefois : si souriante, ouverte d’esprit, douce, compréhensive, compatissante… et maintenant, ce ne sont plus que des souvenirs auxquels son entourage persiste à s’accrocher. Sauf qu’Ivy ne reviendra pas. Elle a fait son choix et elle l’assume.


En ce qui concerne son côté sadique, la jeune dame peine à le cacher. Par exemple, si un individu lui pose problème, tomber dans l’escalier par accident est vite arrivé… une telle pensée suffit à provoquer en elle une vague de plaisir. Et quand Ivy ne s’en prend pas à autrui, il lui arrive de sourire involontairement en voyant quelqu’un trébucher sur la racine d’un arbre. Ou encore qu’un rire lui échappe lorsque ses amis crient devant un film d’horreur. La jeune dame ne s’en lasse jamais. D’un autre côté, comment le pourrait-elle alors c’est si bon d’être méchant ?


Alors, pourquoi ne pas savourer ceci à chaque instant ? Ivy n’est pas sans savoir que son visage si doux, si innocent donne envie de l’approcher. Elle sait qu’on l’admire pour son intelligence, son éloquence et pour tant d’autres raisons. Après tout, ce n’est pas la richesse familiale qui l’a rendu si populaire, si aimée… c’est tout simplement parce que Ivy était Ivy. Et cela l’amuse beaucoup de voir son entourage croire encore en l’existence de l’ancien elle, alors qu’il n’est plus. Autrement dit, la jeune dame prend plaisir à manipuler autrui. Cette bienveillance, que tous ont sous les yeux… n’est qu’un mensonge, une illusion qu’elle maintient. Que ce soit simplement pour s’amuser, pour ses propres intérêts et pourquoi pas ceux de Papillon à l’avenir ?


Quant à l’esprit d’Ivy, il est logique, analyste et rationnel. Par exemple, pour une personne lui faisant face : sans le montrer, elle l’observera et tentera d’en tirer quelques déductions à travers sa façon de parler, de voir le monde et les autres, de penser et cetera. Après tout, le silence peut avoir plus de poids et de sens que de simples mots. La gestuelle d’un individu et les mimiques de son visage peuvent en dire plus qu’il ne le souhaiterait… comme le disait si bien le beau-père d’Ivy, dont la profession est psychologue.


Naturellement, en dehors de Vanlino, la technologie a une place très importante dans le cœur d’Ivy. Cette merveille qui a changé le cours de sa vie, ce joyau du génie humain sans laquelle Ivy ne serait rien de plus qu’un être infirme, sans défense, dépendant des autres… un épisode qui a été très difficile pour elle. C’est donc tout naturellement qu’Ivy tire une grande fierté de porter ses mains bioniques. Une fierté qui tend parfois à l’orgueil, la jeune dame étant très fière d’être elle-même et de porter son style à la Vanlino. A noter que son amour-propre la rend également sensible aux flatteries.


Imprimante 3D, gyroroue, maquettes virtuelles… rien qu’en évoquant la technologie, une étincelle de passionnée s’allume dans les yeux d’Ivy. Très studieuse, elle semble d’une infinie curiosité dans ce domaine. La moindre nouveauté, il faut qu’elle se la procure avant tout le monde. La moindre exposition ou convention qui y est liée, elle s’y rend en personne. Tous les travaux liés à ce sujet, elle les suit de près comme de loin. Et hormis un professionnel, qui d’autre se risquerait à démonter entièrement tout ce qui lui tombe sous la main pour l’étudier dans les moindres détails ? Au risque de ne pas savoir comment le remonter ensuite ou de toucher à ce qu’il ne faudrait pas toucher ?


Que ce soit son fonctionnement, sa conception et autre, Ivy comprend parfaitement cette technologie dont elle se sent si proche. Après tout, elle fait littéralement partie de son corps. Bien que cela lui a déjà valu les foudres de sa mère, Ivy ne s’en jamais privé. Elle est parfaitement consciente de ce qu’elle fait, ce qu’elle veut obtenir et comment y parvenir. Il y a toujours quelque chose à améliorer selon ses dires. Ainsi, avec ses vastes connaissances et ses moyens financiers, il n’est pas rare que la jeune dame retrousse ses manches pour le faire elle-même. Peut-être pourra-t-elle un jour créer également ses propres inventions, qui sait ?


Création originale – Dream by Wombo


Histoire

Lorenzo et Maritza étaient des acteurs devenus riches grâce à de nombreux films à succès. Autrefois bon et généreux, l’époux a radicalement changé en apprenant la grossesse de Maritza, devenant un homme violent et impulsif. Avoir un enfant ne faisait pas partie de ses projets, sans compter que l’infirmité de la future Holly représentait un lourde responsabilité qu’il refusait de prendre. Un soir où Maritza a refusé une énième fois d’avorter, cela fut la fois de trop. Elle attendit que Lorenzo soit sorti avec ses amis pour prendre la fuite, se réfugiant chez une amie proche qui l’aida à trouver le courage de porter plainte contre lui. Cependant, Lorenzo rôdait toujours autour de la villa malgré l’intervention de la police. Maritza déménagea alors loin de Cannes, dans cette luxueuse capitale qu’était Paris.


Quelques mois plus tard, aux premières lueurs de l’aube, elle donna naissance à une magnifique fillette blonde aux yeux bleus. En l’honneur de ce premier jour de printemps, elle lui donna le doux nom de Ivy… sa douce Ivy qu’elle protégera, quoi qu’il lui en coûtera. Ainsi, Maritza mit tout en œuvre pour garantir leur sécurité : une grille électrifiée, des lumières automatiques, des gardes du corps et même des caméras intelligentes. Peu à peu, elle changea à son tour. Etre la seule maîtresse à bord signifiait que tous les pouvoirs lui revenaient. Que tous les domestiques allaient servir uniquement Maritza et sa fille. La mère vit en sa résidence un royaume dont elle est la reine, gouvernant avec exigence et sévérité. Ses sujets – qui avaient la chance et l’honneur d’être sous ses ordres – devaient être irréprochables. Tout devait être parfait, à l’image de sa souveraineté. Ainsi, la perfection devint la doctrine des Holly.


Cependant, sa petite princesse n’appréciait guère d’être couvée par une mère qui la rappelait sans cesse à l’ordre. Ivy lui échappait fréquemment, préférant trottiner aux côtés de ces domestiques au cœur d’or. Après tout, que pouvait-elle faire d’autre ? A sa grande incompréhension, il lui fallait littéralement une autorisation pour jouer dehors. Personne ne devait la laisser sortir seule, ordre de Maritza. Elle fut tout aussi perplexe lorsque l’ensemble du personnel prit ses distances du jour en lendemain. Ivy sentait comme une barrière entre eux, et fit rapidement le lien avec sa mère. La jeune Holly ne voyait aucune raison qui aurait pu les pousser à changer aussi drastiquement. Hormis Maritza, personne d’autre ne semblait dérangé par sa proximité avec les domestiques.


Non, Ivy haïssait son statut de princesse et cette sottise qu’était la distinction entre classes sociales. Sa mère en demandait trop et à tout le monde. Sauf que tous se sont pliés aux exigences de Maritza. Même Ivy fut forcée de lui obéir. Les Holly étaient au sommet de la société tandis que le personnel n’appartenait qu’à la classe ouvrière, hélas. Ainsi, Ivy grandit avec un profond sentiment de mal être. La solitude lui pesait malgré toutes les personnes qui l’entourait, et les exigences de sa mère n’arrangeaient rien. Telle une véritable princesse, Ivy devait se tenir bien droite, avoir un langage correct, ne pas être négligée, savoir apprécier les arts comme la littérature et cetera. Mais tout ceci n’était rien à côté de son absence de mains : comment pouvait-elle correspondre à la vision idéaliste des Holly avec de tels moignons ?


La jeune Holly se renferma peu à peu sur elle-même, sombrant dans un abîme de désespoir et de chagrin. Maritza le réalisa trop tard, croyant que sa fille la boudait par caprice. Ne parvenant pas à l’aider, elle fit venir un psychologue pour enfants à la résidence. Ivy se sentait si faible et inutile. La présence d’une tierce personne pour l’assister était indispensable au quotidien, pour ne pas dire vital : s'habiller, se laver, se coiffer, ouvrir une porte, boire, manger... c’était impossible sans aide. Et pourtant, elle a essayé d’être plus indépendante. Coincer un objet quelconque entre ses avants-bras pour le prendre, irréalisable. L’objet finissait toujours par glisser de ses moignons et se fracasser par terre. Mordre dans un verre puis renverser la tête en arrière pour boire, infaisable. A la place, elle renversait tout sur son visage. Et lorsque ses petits camarades ont appris à écrire, Ivy a tenté de prendre un stylo entre ses orteils pour les imiter. Peu lui importait d’être ridicule, elle voulait réussir quelque chose dans sa vie, rien qu’une fois. Le stylo lui a échappé et des enfants se sont moqués d’elle. Humiliée, elle a éclaté en sanglots et quitté la salle en courant, refusant catégoriquement d’y remettre les pieds.


Bien des parents ont pu entendre Maritza hurler de loin à la sortie des écoles. La maîtresse avait trop tardé à réagir à son goût, mais elle a davantage haussé le ton sur ces vauriens et leurs mères. L’une d’elles a reçu une gifle magistrale pour l’exemple. Après tout, les parents sont entièrement responsables de l’éducation de leurs enfants et de leurs actes, tant et aussi longtemps qu’ils seront mineurs... et ces mères indignes feraient bien de ne pas l’oublier. Sur ces mots, Maritza a tourné les talons d’un air méprisant, prenant la main de sa petite princesse qui gardait la tête baissée tant elle avait honte.


Ivy a catégoriquement refusé de retourner à l’école. Il n’était pas question de pardonner tant d’intolérance et d’immaturité. Maritza a donc opté pour le homeschooling – l’instruction à la maison – afin de préserver sa fille et éviter un décrochage scolaire… une mesure qui n’a guère convaincue sa fille, hélas. Sa mère eut beau lui assurer qu’elle allait explorer de nombreux sujets passionnants, Ivy n’en voyait pas l’intérêt tant elle était chagrinée. A quoi bon apprendre tout ceci puisqu’il lui faudra toujours de l’aide ? Quelqu’un pour écrire à sa place, quelqu’un pour lui porter ses affaires, par exemple ?


Malgré sa mélancolie, la jeune Holly parut réceptive à la compassion du psychologue et ses mots de réconfort. Un réconfort qu’elle aurait pu trouver aussi en la technologie, si seulement la reconnaissance vocale lui permettait plus de choses… Sébastien parut surpris que la petite demoiselle sache l’utiliser malgré son jeune âge. Bien que sa réaction laissa Ivy perplexe, elle accepta de lui montrer à contrecœur. Sa mère écrivait un livre sur sa carrière d’actrice. Un jour, Maritza s’est mise à contrôler son ordinateur par la voix, au grand étonnement d’Ivy. Lorsqu’elle s’est éloignée pour répondre au téléphone, Ivy a saisi cette opportunité et s’est approchée de l’écran par curiosité. Quand Maritza ne se rappelait plus d’une commande, il lui suffisait de demander à l’ordinateur ce qu’elle pouvait dire.


Alors Ivy a demandé, et une fenêtre récapitulative s’est affichée. Elle a mémorisé différentes commandes avant de faire un essai. Ivy a même navigué entre les différents onglets du logiciel, curieuse de voir ce qu’il y avait dedans. Elle n’a pas entendu sa mère revenir dans la pièce avant de se figer sur place, ébahie. Au lieu de la sermonner, la mère a vu en sa fille un grand potentiel. Puisque Ivy était douée, pourquoi attendre qu’elle soit plus âgée pour lui enseigner l’informatique ? A la fin de la séance, Sébastien s’entretint longuement avec la mère d’Ivy. Cette dernière finit par accepter de lever la barrière sociale imposée, se rendant enfin compte que ceci faisait plus de mal que de bien.


Sébastien souligna également le fait qu’Ivy n’avait pas conscience de sa grande intelligence. Son chagrin n’en était pas la seule cause : elle ne s’en rendait tout simplement pas compte, étant donné qu’elle côtoyait des personnes adultes et non des enfants. Le psychologue interrompit poliment Maritza. Bien sûr que cela allait être difficile… il se doutait bien que la petite demoiselle n’allait pas se remettre à socialiser du jour au lendemain. Mais Maritza ne l’aidait pas en l’isolant ainsi de tout contact extérieur. Sébastien réfléchit un instant, puis fit une proposition à Maritza.


Ivy ne savait que penser d’une telle offre. Lui greffer des mains bioniques ? Etait-ce vraiment possible dans la réalité ? Maritza lui assura que oui. Elle lui prêta son téléphone sans hésiter. La mère savait que sa fille ne ferait pas de bêtises avec parce qu’elle était intelligente et bien élevée, contrairement à certains garnements. La jeune Holly fit doucement défiler des photos et extraits de journaux. Maritza attendit patiemment qu’elle ait fini, un sourire amusé aux lèvres devant son expression. Tout était réel ? Elle aussi, elle pourrait… ceci semblait trop beau pour être vrai. Changer la vie de quelqu’un comme par magie n’existait que dans les contes de fées.


Caressant sa petite tête angélique, Maritza lui souffla que parfois, certains vœux se réalisent lorsqu’on y croit vraiment. C’était une chance inestimable qu’Ivy avait. Elle devait la saisir. Oui, sa mère avait raison… mieux valait tenter quelque chose qui semblait impossible que de rester dans un état pareil. Même s’il était possible que son corps rejette la greffe, qu’avait-elle à perdre à essayer ? Après une consultation chez un médecin spécialisé et divers tests médicaux, elle fut déclarée éligible à ladite greffe. Naturellement, Ivy était assez nerveuse le jour J. Après tout, subir une anesthésie générale avec tous ces inconnus autour d’elle était synonyme de leur accorder sa confiance. Néanmoins, l’opération s’effectua avec succès. Un souvenir qui resta gravé à jamais dans la mémoire d’Ivy...


Tout lui parut normal à son réveil. Rien ne semblait différencier cette matinée de toutes les autres. En s’appuyant sur ses coudes pour se redresser, elle eut l’étrange sensation que ses avant-bras étaient plus longs que d’habitude… et un peu plus lourds aussi. La jeune Holly se figea soudain, fixant ses prothèses avec des yeux ronds, comme pour se convaincre qu’elles faisaient bel et bien partie de son corps. Soudain parcourue de tremblements, Ivy leva l’une de ses mains bioniques à la hauteur de ses yeux avant de tourner et retourner son poignet, ébahie. Des mains, de vraies mains… ses mains à elle. Enfin, elles ressemblaient plus à des mains robotiques qu’à des mains humaines, mais quelle importance ? Tout ceci ressemblait tant à un rêve merveilleux. Sauf que non, tout était réel. Son vœu le plus cher avait été exaucé. Alors, pour la première fois, les larmes qu’Ivy versa furent des larmes de joie.


La jeune Holly apprenait étonnamment vite à utiliser ses mains bioniques. Guidée par des spécialistes, elle réalisait des exercices variés. Par exemple, elle devait prendre une balle en mousse en plaçant correctement ses doigts dessus sans les regarder… ou encore savoir la lancer puis la réceptionner. Plusieurs semaines plus tard, les spécialistes leur annoncèrent que son suivi médical n’était plus nécessaire. Son apprentissage était terminé. Peu à peu, Ivy approchait de l’adolescence. Quel bonheur que de pouvoir tout faire toute seule... ceci lui procura une sensation tout aussi étrange que son réveil après l’opération. Puis elle finit doucement par s’y habituer, savourant sa nouvelle indépendance à chaque instant. Elle voulut même le devenir davantage. Cependant, sa mère s’y opposa car Ivy était encore mineure. D’un autre côté, la demoiselle n’était plus une enfant. Et Ivy n’a jamais dit qu’elle sortirait seule.


Elle avait cliqué par curiosité sur un groupe de passionnés d’informatique. Certes, Ivy a hésité un temps à leur parler par méfiance. Puis elle s’est jetée à l’eau afin de faire au moins un essai. Tout s’est bien passé finalement : cette passion commune les a doucement rapproché malgré ses différences. Leur mode de pensée, leur façon de s’exprimer… étaient si différents de ce à quoi elle a été habitué. Comme Maritza restait silencieuse, Ivy ajouta qu’un jour ou l’autre, ils pourraient peut-être se rencontrer et faire plus ample connaissance ? Ivy aurait tant voulu se promener en toute liberté, se lier à d’autres individus, offrir une seconde chance au monde extérieur en bref. Après tout, elle avait mal jugé la Terre entière à cause de ces vilains garnements quand elle était enfant. Il était plus que temps de passer à autre chose. Du moins, si Maritza daignait lui faire confiance, pour une fois.


La mère vint poser ses mains sur les épaules de sa fille avec un sourire doux, mi-fière mi-émue. Elle était heureuse de voir qu’elle devenait une femme. Que sa douce Ivy veuille prendre son courage à deux mains et affronter l’inconnu, quels que ce soit les risques à courir. Et surtout, qu’elle s’élève ainsi en se sentant apte à prendre ses propres décisions. Cette attitude était digne d’une vraie princesse, digne de la famille Holly. Après un temps de réflexion, Maritza lui donna son accord. Pourtant, la demoiselle était sceptique.  Cela ne lui ressemblait pas de céder si facilement. Sauf que sa mère était sincère : elle ne l’empêchera plus de sortir. Elle ajouta qu’il n’était pas aisé pour une mère de laisser son petit prendre son envol. Et puis, il y avait autre chose. Maintenant qu’Ivy était en âge de comprendre, elle avait le droit à des explications. La demoiselle ne savait rien de son père biologique, hormis sa nature foncièrement mauvaise. Maritza lui raconta tout : l’homme abject qu’il était devenu, les coups qu’elle recevait, sa fuite et le déménagement qui a suivi... tout ce que Maritza a fait, c’était pour les protéger de Lorenzo.


Voyant qu’elle perdait pied, Ivy prit son visage entre ses mains avec une compassion sincère. Avec ses pouces elle vint éponger les larmes de sa mère, ne pouvant qu’à peine imaginer la douleur ravivée par de tels souvenirs. Elle lui glissa qu’elle était fière d’avoir une mère si courageuse. Bien des femmes n’oseraient pas se dresser contre leurs époux par peur des représailles. Ivy comprenait tout, à présent. Certes, Maritza était allée trop loin à autant vouloir la protéger et elle en avait beaucoup souffert. Mais la fille lisait dans les yeux de sa mère qu’elle avait agit pour de bonnes raisons. Bien qu’elle n’a jamais voulu lui faire de mal, elle l’avait fait sans s’en rendre compte et s’en voulait énormément depuis. Toutefois, Maritza avait changé. Elle avait fait des efforts. Elle méritait bien une seconde chance... Maritza fondit en larmes et la serra contre elle. La demoiselle la lui rendit avec chaleur, naturellement.


Les semaines passèrent, puis les mois. Qui aurait cru que Maritza allait s’éprendre de Sébastien Bennett, l’ancien psychologue d’Ivy ? S’étant croisés par hasard dans la rue, ils en ont profité pour faire un brin de causette. Maritza avait le sentiment que Sébastien n’était pas comme Lorenzo. C’était un homme bon et vertueux. Comme Sébastien l’avouera plus tard en riant, il était un piètre menteur tant il était honnête. Après avoir attendu de mieux connaître le psychologue, Maritza estima qu’il était digne de confiance et se confia à lui. Lentement mais sûrement, le courant est passé entre eux. Ivy et les domestiques ne tardèrent pas à le remarquer : Maritza multipliait les sorties sous divers prétextes, parée de ses plus beaux atouts. Si Ivy a été surprise d’apprendre que sa mère avait une liaison, elle le fut encore plus en apprenant qu’il s’agissait de Sébastien. Après tout ce que Lorenzo lui avait fait subir, c’était la dernière chose auquel elle s’attendait. Cependant, Ivy eut la même sensation que Maritza en croisant le regard de son ancien psychologue, sincèrement heureux de voir qu’elle allait mieux et qu’elle était devenue une magnifique demoiselle. Ivy lui sourit en retour, flattée par son compliment et ravie de revoir l’homme qui avait changé sa vie. Bien sûr, Ivy était tout aussi reconnaissante envers le corps médical. Mais sans Sébastien, autant dire que le cours des événements aurait pu être tout autre...


Depuis sa venue, Ivy écoulait des jours heureux tels qu’elle n’en avait encore jamais connu. Elle aimait tant passer du temps avec son nouveau beau-père. Sébastien connaissait Paris par cœur pour l’avoir visité tant de fois durant sa jeunesse. Les heures défilaient sans qu’aucun d’eux ne le remarque. Sébastien discutait même de psychologie avec sa belle-fille chérie qui s’intéressait à tout. Depuis qu’Ivy avait fait le choix de renoncer au homeschooling, elle embrassait pleinement la vie normale dont elle rêvait depuis si longtemps. Et comme son niveau d’études se situait à la toute fin du collège, c’est tout naturellement qu’elle put entrer en seconde avec les autres étudiants. Cela dit, Ivy ne tarda pas à sortir du lot à cause de sa beauté, sa douceur, son empathie, son éloquence… mais en particulier pour ses mains bioniques. Quoi de plus normal que des esprits curieux soient intrigués par ces prothèses si particulières. Aussi, elle répondit avec bienveillance aux diverses questions qu’on lui posa. Sa grande intelligence se faisait ressentir également. Toujours première de la classe avec d'excellentes notes, une vaste culture générale, et cette technologie qu’elle aimait tant. Existait-il une seule chose qu’elle ignorait à le sujet ?


Qui a inventé telle invention en quelle année ? Ivy y répondait sans hésiter. Qu’y avait-il à l’intérieur d’un ordinateur ? Elle le savait aussi. La demoiselle l’avait démonté par curiosité, même si cela lui avait valu les foudre de sa mère car juste avant c’était le four à micro-ondes, la télévision et cetera. Au moins, ses inepties lui auront permis de réparer le robot-aspirateur par elle-même. Peut-être pourra-t-elle lui ajoutera d’autres fonctionnalités à l’avenir, qui sait ? D’autres idées lui sont venues à l’esprit, tant elle était emballée par tout ce qu’il était possible de faire avec la technologie. Peut-être pourra-t-elle concevoir un jour ses propres inventions, qui sait ? Par exemple, une IA capable d’apprendre le langage des animaux et le traduire. Ou encore des batteries à rechargement ultra-rapide pour les voitures électriques. Si ce n’est des drones livreurs de colis – ou de pizzas ? – parfaitement autonomes.


Ivy était si enthousiaste qu’elle avait envie de se lancer dans quelque chose sans attendre, peu lui importait quoi. Mais comment choisir lorsque tout est si tentant ? Après une longue réflexion, elle opta finalement pour quelque chose de simple. Mieux valait avancer pas à pas pour se rendre compte de ce qu’elle était capable de faire avant de s’attaquer à un trop gros morceau. Par moment, la demoiselle trouvait le design de ses mains bioniques un peu… vide. Il leur manquait quelque chose. Dans tous les cas, elle devait les faire changer : ses prothèses devenaient trop petites. Elles commençaient à trop serrer, ce qui gênait la circulation sanguine de ses avant-bras et provoquait parfois des engourdissements. Il était temps de les troquer contre ses mains adultes. Ainsi, Ivy s’inspira du super-vilain de sa série préférée, Vanlino, pour élaborer leur futur design.


Vanlino n’était pas seulement le personnage principal de sa série, La Cyber Ère. Il fut d’abord un super-vilain détesté puis aimé de tous. Il fut celui qui libéra Elysdenia de la tyrannie des super-héros devenus fous. Un complice du super-vilain était parvenu à leur injecter un sérum spécial en secret, et dont ils ne gardent aucun souvenir… tous furent capturés et emmenés dans le repère secret de Vanlino. Sauf que les citoyens n’en savaient rien : Vanlino leur avait annoncé que tout danger avait été écarté. Privés de leurs pouvoirs, les super-héros avaient été exilés loin d’Elysdenia. Tous crurent à son mensonge tant ils haïssaient et maudissaient ces êtres exécrables qui causaient toujours des dégâts considérables en voulant sauver la population. Accueilli en héros, Vanlino devint le nouveau maire de la ville, apportant paix et prospérité à ses habitants. Ainsi, dans son repère secret, il put se livrer tranquillement à toutes sortes d’expériences sur les super-héros. Un jour, il mit au point une invention capable d’aspirer leurs pouvoirs et de les employer également... une invention que n’importe qui pouvait utiliser. L’effet de folie du sérum étant temporaire malgré ses efforts, il fallait élaborer un nouveau plan avant de l’injecter à nouveau aux super-héros. Ainsi, Vanlino pourra les relâcher pour semer le chaos à nouveau, mais pas que. Lorsque les super-héros reviendront, c’est la ville entière qui pourra les traquer et décider de leur sort. La cerise sur le gâteau ? Il y aura des super-héros à tous les coins de rue. Ils feront partie intégrante du quotidien. Ainsi, lorsque tout le monde sera devenu super… plus personne ne le sera.


En plus de cela, Vanlino faisait craquer bien des demoiselles dans sa communauté de fans. Il était grand, beau, musclé, élégant dans son costard-cravate pourpre. Quelques mèches vert sombre tombaient sur ses yeux verts malicieux. Taquin, ingénieux, si tendre avec les femmes… il avait tout pour plaire. Ivy avait toujours ce sourire doux dès qu’elle l’apercevait. Elle pouvait contempler des posters de lui durant des heures sans jamais s’en lasser... même si elle savait bien que Vanlino n’était et ne sera jamais réel. Cette pensée l’emplissait toujours d’une tristesse infinie. Pourtant, cela n’empêchait pas Ivy de l’aimer et de rêver à lui tendrement. Et c’est avec cette même tendresse qu’elle passa de longues heures dans son univers, à dessiner des croquis de ses futures mains bioniques, à évaluer leur faisabilité et d’éventuelles problématiques, à les modéliser en 3D et autres étapes diverses. Après tout, quitte à porter ces prothèses durant toute sa vie d’adulte, autant qu’elles lui plaisent. Et quoi de mieux que de pouvoir changer leur design à volonté et aussi facilement qu’une coque de téléphone ?


Pour compléter l’ensemble, la demoiselle se fit teindre les cheveux et les sourcils en vert turquoise. Puis elle commanda des lentilles de couleur semblables et fit ensuite appel aux meilleurs couturiers de Paris, créant ainsi un style futuriste unique. Bien qu’Ivy resta modeste devant le tsunami de compliments qui suivi, la fierté qu’elle en tirait était nettement perceptible. Les autres fans de Vanlino reconnurent du premier coup d’œil les petites références glissées ci et là, et un tsunami semblable déferla sur les réseaux sociaux. Ivy suscitait tant l'admiration qu’elle en devint populaire. Où qu’Ivy allait, on la reconnaissait. On se retournait sur son passage. On venait discuter avec elle de tout et de rien. Ivy était si aimée qu’elle en fut jalousée. Quelques personnes de sa classe ont commencé à souffrir d’un complexe d’infériorité. Comment ne pas se dévaloriser face à une personne si intelligente, qui maîtrisait tant de sujets différents ? Ces personnes avaient l’air de benêts sans cervelle en comparaison. Avec douceur, Ivy vint échanger avec eux à ce sujet, ramena peu à peu la paix en eux.


Durant quelques temps, ses camarades eurent meilleure mine. Ils riaient aux vannes du pitre de la classe, discutaient avec animation du prochain concert de leur groupe préféré… tout allait bien. Pourtant, un jour parmi tant d’autres, Ivy reçut une capture d’écran provenant d’un de ses amis. Son contenu la laissa sans voix. Tant de haine, tout ce mépris... c’était vraiment Hannah qui avait écrit cela ? Hannah faisait partie des personnes qu’Ivy avait aidé. Sauf que son amie répandait de fausses rumeurs sur elle sans raison, et personne ne comprenait pourquoi. Des professeurs grassement payés à lui mettre des bonnes notes, simplement parce que la demoiselle était riche ? C’était complètement insensé. Non, tout ceci ne ressemblait pas à la Hannah qu’elle connaissait. Il avait dû lui arriver quelque chose.


Puisqu’elle ne répondait à aucun de ses messages, Ivy vint l’accoster à la sortie du lycée. L’échange courtois vira bien vite au conflit. Hannah persistait dans ses ragots infondés. Mais de quoi parlait-elle ? Depuis quand Ivy aspirait à accroître encore sa popularité ? Hannah ignorait-elle donc qu’Ivy n’avait jamais rien demandé de tel ? Non, ceci était arrivé parce que toutes ces personnes se sont mises à l’admirer du jour au lendemain, à la considérer comme une élève modèle, une jeune prodige. La demoiselle n’a jamais encouragé cette image. Ou alors, peut-être l’a-t-elle fait involontairement ? Quoi qu’il en soit, Ivy était simplement Ivy. Seulement, Hannah jalousait sa richesse, là où ses parents peinaient à payer leurs factures. Hannah enviait sa beauté, là où aucun garçon ne s’intéressait à elle. Bref, elle détestait Ivy et tous ses privilèges. Elle se fichait totalement de sa pitié et de son empathie. Hannah n’avait aucune envie d’éprouver de la reconnaissance envers une sale riche. Elle sortit de son sac l’exposé sur Toutankhamon qu’Ivy lui avait prêté et le déchira sous ses yeux.


Bien que surprise, Ivy tenta de le lui reprendre mais Hannah l’esquiva, continuant de le déchiqueter en se moquant d’elle. Ses prothèses de cyborg ne pouvaient donc pas s’allonger afin de le lui reprendre ? N’avait-elle donc pas songé à leur ajouter cette fonctionnalité, elle qui était si douée, si intelligente ? Ivy ne répondit pas, peinée par son attitude et cette trahison si soudaine. Pourquoi tant de haine ? Qu’avait-elle donc fait à Hannah ? Et tous ces lycéens qui les regardaient sans rien faire, qu’est-ce qui les en empêchait ? La peur des représailles ? Leur égoïsme ? Le rire d’Hannah se répercuta en écho dans son esprit. Ce rire ressemblait tant à ceux qui s’étaient moqués d’elle quand elle était enfant. La demoiselle finit par craquer. Ce souvenir libéra une part sombre d’elle-même, encore inconnue à ce jour.


Ivy réalisa alors que tout le monde avait profité d’elle et de sa gentillesse. Ses camarades, pour accumuler les bonnes notes et faire grimper leur moyenne. Ils n’avaient aucun effort à faire : il suffisait de copier sur Ivy. Sans compter ses amis, à qui elle rendait trop de services sans jamais rien recevoir en retour. Un simple merci, puis c’était tout. Bref, la liste était bien trop longue pour tout énumérer. Alors, à quoi bon ? A quoi cela servait-il d’être quelqu’un de bon finalement, si ce n’est devenir la marionnette d’autrui ? La demoiselle s’y refusait. Tout ceci n’avait duré que trop longtemps. Il était temps de changer le cours des événements. Un profond désir de vengeance teinté de colère l’envahit, prenant le dessus sur tout le reste. Jamais la demoiselle n’avait ressenti une telle puissance en elle. Avec le flot d’adrénaline qui la traversait, Ivy avait l’impression de pouvoir soulever des montagnes. Qu’elle pouvait faire tout ce qu’elle désirait... son poing partit tout seul dans la figure d’une Hannah surprise, qui chancela sous la force du coup avant de tomber, une main sur son nez fracturé. Ivy ressentit un étrange plaisir à cette vision, et davantage en voyant Hannah à ses pieds. Ivy ignorait pourquoi elle adorait cette sensation, mais c’était tout sauf désagréable.


Elle demanda à Hannah à voix basse ce que cela faisait de se retrouver ainsi, en position de faiblesse ? Réalisait-elle enfin l’étendue des dégâts qu’elle avait causé ? La douleur qu’avait ressentie Ivy en apprenant la nouvelle ? Hannah ne répondit pas, apeurée par son regard si noir. Ce coup de poing était loin d’être assez aux yeux d’Ivy. Et puisque personne ne semblait décidé à réagir, cela signifiait qu’elle était à sa merci. Ivy s’approcha en peinant à ne pas sourire. Elle savourait intérieurement chaque secondes qui s’écoulaient, cette peur exquise qui se dégageait d’Hannah. Finalement, elle n’eut même pas à lever le petit doigt. A force de reculer à l’aveuglette, Hannah s’est retrouvée sur la route. La foule masquant les deux demoiselles, un conducteur qui passait au même moment la vit trop tard et la percuta. Quel beau spectacle pour la sadique que devenait Ivy... cependant, elle ne pouvait pas rester ainsi sans rien faire. Après tout, Ivy était censée être quelqu’un de bon. Alors elle fit ce qu’aurait fait Hannah : simuler une fausse inquiétude envers sa santé et la secourir, bien que l’abandonner à son sort fut bien plus tentant.


Par chance, Hannah n’eut rien de trop grave. Elle se remit doucement de ses blessures puis réintégra les cours quelques semaines après l’accident. Ivy fit mine de prendre de ses nouvelles avant de faire mine d’être profondément attristée par la perte de son amie. Elle manqua de rire aux éclats en constatant que tout son entourage s’y laissa prendre. On vint la réconforter. On lui glissa que cette Hannah n’en valait pas la peine, qu’il valait mieux passer à autre chose. Comme prévu, Hannah fut détestée et rejetée à sa grande satisfaction. Après tout, elle l’avait bien cherché. En ce qui concerne ses autres relations, la demoiselle les tria rapidement sur le volet. Qu’ils soient hypocrites, profiteurs ou faux amis, tout ceux qu’elle dénicha dans son cercle en furent expulsés à grand coup de pieds. Depuis, Ivy choisissait elle-même qui pouvait en faire partie ou non. Quant à rendre service à autrui, plus rien n’était gratuit : soit donnant-donnant, soit rien. Naturellement, ce changement soudain ne passa pas inaperçu. Ivy se montrait-elle trop radicale ou avait-elle raison de l’être ? N’était-ce pas un mal pour un bien ? Une meilleure garantie de n’être entourée que de personnes bienveillantes ? Un moyen d’éviter qu’un tel événement ne se reproduise plus ? Au fond, ce qu’ils pouvaient bien en penser lui était égal. La demoiselle savait très bien ce qu’elle faisait… et ils lui firent confiance, naturellement.


Quelques années plus tard, Ivy est devenue grande sœur alors qu’elle entrait à l’université. Quel choc en apprenant la grossesse de Maritza. Visiblement, c’était accidentel : sa mère et Sébastien ne s’y attendaient pas davantage. D’un accord commun, ils décidèrent de garder les enfants en songeant également que cela ferait très plaisir à Ivy d’avoir des petites sœurs. Néanmoins, comme ceci était une surprise, la jeune dame ne s’en est aperçue que bien plus tard. Passée cette première surprise, une deuxième est survenue lorsqu’elle vit deux rousses aux yeux bleus : des jumelles. Ivy était si émue lorsqu’elle les a pris dans ses bras pour la première fois… hélas, les ennuis ne faisaient que commencer.


Les jumelles pleuraient sans cesse. Il fallait toujours s’occuper d’elles. Les domestiques couraient en tout sens, ne sachant plus où donner de la tête. Ivy ne cessait de faire des cauchemars, hantée par ces cris insoutenables qui lui vrillaient les tympans. Parfois, Jessy et Lily la réveillaient en pleine nuit. Et, bien entendu, Maritza et Sébastien passaient beaucoup plus de temps avec elles. C’était si étrange de se sentir si seule en se sachant bien entourée... une sensation qui était horriblement familière. S’efforçant de ne pas songer à son passé, Ivy a tenté de se montrer compréhensive. Puis la jeune dame a fini par y renoncer, lassée de leurs éternelles excuses, de toutes ces journées qui se ressemblaient toutes. Pourtant, elle avait organisé des sorties entre amis pour se changer les idées. Elle avait usé d’un casque et d’un mp4 pour moins entendre les pleurs des jumelles. Rien n’y faisait : Ivy restait déprimée et se sentait délaissée par son entourage. La jeune dame aurait aimé croire ses amis lorsqu’ils lui affirmèrent que ce n’était qu’une étape à franchir, que tout ira mieux ensuite. Hélas, la jeune dame a fini par craquer à nouveau.


Les Holly avaient des domestiques pour les épauler. Etait-ce donc si difficile de répartir les tâches de manière plus équitable ? Tous y gagneraient en rapidité et en efficacité. Ainsi, ils leur resteraient du temps à passer ensembles. Etait-ce vraiment trop demander ? Quant aux jumelles, nul besoin d’être un génie pour deviner le pourquoi de leurs pleurs incessants. Elles craignaient l’obscurité. Des étoiles fluorescentes voire une veilleuse devraient apaiser leur angoisse et enfin les faire taire. Ivy faillit ajouter que leur naissance n’était pas une bénédiction. Non, c’était une calamité. Auparavant, tout était parfait : la jeune dame menait une existence paisible, avait tout ce qu’elle voulait dont une mère super et un beau-père génial, des domestiques en or qui étaient toujours aux petits soins avec elle… et maintenant, plus rien. Tout était parti en fumée. Jessy et Lily avaient tout gâché. Bien qu’Ivy ne l’avait pas formulé à voix haute, une ombre est passée dans ses yeux. Malheureusement, sa mère l’a remarqué et cela lui a fortement déplu. Déçue par sa fille, irritée par son attitude, Maritza lui lança qu’elle n’avait qu’à partir puisque la présence de ses sœurs lui déplaisaient tant. Ainsi, elle aura autant de tranquillité et d’indépendance qu’elle le désirait. Le visage d’Ivy se durcit à vue d’œil. C’était à elle de quitter les lieux, sous prétexte qu’elle était majeure ? Alors que c’était les jumelles qui cassaient les pieds – et les oreilles – à tout le monde ?


Alors que Sébastien reprochait à Maritza sa dureté, un vase se brisa non loin d’elle. Ivy l’avait offert à sa mère avec son amour sincère et ses propres économies. Désormais, personne n’aura plus rien. Elle apprécia beaucoup cette agréable vision : ce bruit de fracas bien plaisant, cette magnifique explosion d’éclats, leurs doux cris de frayeur, leurs splendides réflexes pour se protéger… c’était si jouissif que la jeune dame ne put s’empêcher de recommencer pour faire taire une mère craintive qui tentait de la raisonner. Cette dernière dut se baisser pour éviter le verre qui traversa la pièce avant de se fracasser contre un mur. Pourquoi Ivy partirait-elle alors que c’était à leur tour de voir leurs douces existences périr à petit feu ? Finalement, Jessy et Lily étaient le portrait craché de leur mère : la mère qui a privé la jeune dame d’une enfance normale en la coupant du monde entier. Celle qui l’a laissé pourrir dans son chagrin et son désespoir, sous prétexte qu’elle croyait qu’Ivy la boudait par caprice.


Il avait fallu des semaines à la jeune dame pour aller mieux, des années pour se reconstruire entièrement. Et maintenant que tout allait bien dans sa vie, Ivy aurait dû accepter que Jessy et Lily viennent tout ruiner à nouveau ? Certes, elle avait dit à sa mère qu’elle lui pardonnait tout. Mais qui a dit qu’elle ne pouvait pas changer d’avis ? Maritza ne fit aucune objection lorsque la jeune dame ordonna aux domestiques de déménager ses appartements à l’étage supérieur. Par peur de la contrarier, semblait-il… ou alors feignait-elle l’indifférence afin de faire culpabiliser sa fille et la pousser à s’excuser ? Quoi qu’il en soit, Ivy ne l’a jamais fait. Peu lui importait les tentatives de Sébastien pour les réconcilier. Les jumelles n’étaient rien à ses yeux et ne le seront jamais. Pour rappel, Ivy avait déjà accordé une seconde chance à sa mère : elle n’en aura donc jamais d’autre. En tout cas, si Maritza, Sébastien ou qui que ce soit allait raconter ce qui venait de se produire, tous savaient ce qu’il leur arrivera. A l’inverse, s’ils faisaient comme si de rien n’était, tout ira bien. Naturellement, les deux options avaient leur lot de conséquences… pour le plus grand plaisir d’Ivy.


Les années suivantes ne furent guère plus réjouissantes, pour ne pas dire cauchemardesques. Jamais mère et fille ne se réconcilièrent. A aucun moment Ivy ne regretta le fond de sa pensée. Jessy et Lily semaient le chaos partout sur leur passage, y compris dans la chambre de leur grande sœur. La jeune dame serra les poings en découvrant un jour des gribouillis partout sur les murs, la moitié des draps et ses vêtements éparpillés à travers la pièce, sa gyroroue... défigurée par de la peinture. La rage grimpa rapidement en elle à la vue des débris de ses figurines de Vanlino. Sa mère aurait-elle oublié la doctrine des Holly ? Maritza laissait les jumelles faire absolument tout ce qu’elles voulaient, là où Ivy se faisait toujours réprimander quand elle ne se comportait pas en parfaite princesse.


N’y tenant plus, elle profita d’une brève absence de Maritza pour emmener les jumelles dans la cave et les y enferma. Coup de chance pour Ivy : sa mère remontait les escaliers de la cave, une bouteille de vin dans la main. Lorsqu’elle vit ses filles ensembles, son visage se décomposa sous l’effet de la peur. L’occasion était trop belle. La jeune dame poussa Jessy et Lily à l’intérieur et verrouilla aussitôt la porte, indifférente aux protestations de sa mère et aux pleurs des jumelles. Maintenant, toutes les trois sauront ce que cela faisait que de sombrer dans un gouffre de désespoir et de chagrin... Ivy se promena ensuite dans la maison et jeta les clés de la cave quelque part, laissant un Sébastien peiné et des domestiques inquiets se débrouiller pour les récupérer. Elle fera poser plus tard des verrous sur toutes les portes pour en interdire l’accès aux jumelles. Les domestiques lurent dans ses yeux qu’ils avaient tout intérêt à ne pas oublier de refermer les portes après leur passage, ou ils en paieront le prix.


Pourtant, les menacer n’amusa pas plus Ivy que d’avoir enfermé sa mère et les jumelles dans la cave. Bien qu’elle ait pu rafistoler ses figurines, le mal était fait : des fissures restaient visibles dessus. Un désir de vengeance naquit à nouveau en elle en contemplant ce désastre. En plus d’être des pièces collector, celles-ci étaient ses préférées. Elle y tenait énormément… Ivy se moquait éperdument du fait que les jumelles soient encore petites. Ce n’était qu’un prétexte de Maritza pour tout leur pardonner. Mais cette excuse ne passait pas et ne passera jamais avec la jeune dame. Une chose était sûre : si une nuit elle apercevait une étoile filante, Ivy fera le vœu que tout redevienne comme avant. Elle n’en pouvait plus. Plus que tout au monde, elle désirait voir les jumelles disparaître de la surface de la Terre. D’un autre côté, Jessy et Lily n’étaient plus son seul problème.


Qui aurait cru qu’un jour, son amour envers Vanlino allait se retourner contre elle ? Etait-ce donc un crime d’être fan d’un super-vilain ? Il est vrai que la jeune dame l’aimait, l’admirait, le connaissait par cœur : sa façon de penser, ce qu’il aimait ou détestait, ses techniques secrètes… pourtant, Ivy ne voyait pas ce qu’il y avait de mal à cela ? Lorsque Papillon fit son apparition, elle s’éloigna davantage de son entourage. Tous se sont mis à la percevoir différemment. Maritza et Sébastien semblaient croire que son changement de comportement s’aggravait à cause de lui. Qu’elle pourrait aisément s’attacher à ce super-vilain si ce n’est pire, puisqu’elle aimait profondément Vanlino. A l’université, Ivy se sentait souvent dévisagée avec insistance. Craignaient-ils la même chose que ses proches ? Ou lui reprochaient-ils d’apprécier des êtres aussi dangereux ? Elle ne saurait le dire : tous lui répondaient qu’il n’y avait aucun problème avec un sourire peu convaincant. Même ses amis avaient perdu l’esprit. Renoncer à son style, à ce qui la rendait unique, sous prétexte que cela pourrait intéresser Papillon ? Sous sa fausse bienveillance habituelle, Ivy leur glissa que cela aurait pu arriver depuis fort longtemps. Après tout, ses premières attaques ne dataient pas d’hier.


Naturellement, qui dit super-vilain dit enthousiasme chez Ivy. Durant la première attaque, elle ne s’est pas aperçue que tout était réel. Il n’y avait rien d’anormal dans quelques scènes d’actions et des effets spéciaux. Cependant, la suite fut étrange… Ivy n’entendit pas parler d’un film ou d’une série dans les semaines à venir. Elle ne vit aucune publicité à ce sujet. Même sur des articles de journaux numériques, elle ne trouva aucune annonce officielle mentionnant des faits similaires et encore moins une annulation. Lorsque la vérité éclata au grand jour, autant dire qu’elle était sceptique. Si c’était un canular, c’était de très mauvais goût. La magie n’existait que dans les contes et les légendes. N’y avait-il donc aucune explication rationnelle à ce phénomène ? Ou au contraire y avait-il une part de vérité dans tous ces récits ?


Plus le temps passait, plus ce phénomène s’imposait comme une vérité universelle : la magie des Miraculous existait bel et bien. Bien entendu, ce fut difficile à reconnaître pour la jeune dame et son esprit logique. Sa visite au musée Grévin la laissa avec plus de questions que de réponses. Comment était-ce possible ? Elle l’ignorait. Pourquoi ce phénomène se produisait-il maintenant ? Tout lui semblait lié à Papillon. Peut-être fallait-il réunir certaines conditions pour faire apparaître cette forme de magie si particulière ? Sa mère ne lui avait-elle pas dit un jour que certains vœux se réalisent lorsqu’on y croit vraiment ? Quoi qu’il en soit, malgré ses attaques destructrices, la jeune dame ne pouvait s’empêcher d’aimer Papillon. Le mystère qui planait autour de son identité lui donnait un certain charisme. Sa créativité ne s’essoufflait jamais. Et surtout : n’importe qui pouvait devenir un super-vilain. Oui, Papillon lui rappelait Vanlino d’une certaine manière. Aux yeux d’Ivy, devenir comme eux était bien plus intéressant que de se retrouver dans la peau d’un grotesque héros bariolé tout droit sorti d’une soirée déguisée...


Elle baissa les yeux sur ses vêtements d’un air rêveur. Et dire qu’elle pourrait devenir bien plus qu’une fan de Vanlino… voire même meilleure que Vanlino, qui sait ? La jeune dame pourrait faire disparaître les jumelles de sa vie, ainsi que tous ceux qui l’ont blessée par le passé. Devenir une super-vilaine serait aussi grandiose que se tenir aux côtés de Vanlino et Papillon réunis, si ce n’est plus. Et puis, elle qui aimait tant faire du mal à autrui, elle pourrait s’en donner à cœur joie grâce à Papillon : tout le monde la prendrait pour une énième victime de ses attaques. Ivy réfléchit un temps, puis songea à une idée bien meilleure. Pourquoi ne pas l’aider par ses propres moyens ? En attendant de mettre la main sur un de ces Miraculous pour l’épauler, Ivy pouvait toujours répandre la peur autour d’elle. Ainsi, cela augmentera ses chances de créer des akumas. Certes, de toute évidence, le super-vilain désirait détruire Paris. Mais qui a dit qu’Ivy était contre ?


La jeune dame avait le sentiment que le monde entier était contre elle, simplement parce qu’elle était la plus grande fan de Vanlino. Alors, pourquoi ne pas leur rendre la pareille et leur montrer ce que cela fait ? Rien ne l’en empêchait : personne ne lui manquera. Pas même ce traître de Sébastien, qui insistait sur le fait qu’elle avait besoin de soins quant à son trouble du comportement. Non, Ivy allait très bien. Il existait un super-vilain qui pouvait sentir ce qu’elle ressent… qui était capable de la comprendre mieux que personne. Pour la jeune dame, c’était une certitude : elle sera bien plus heureuse à ses côtés. Dans tous les cas, aimer Vanlino ne l’empêchera pas d’être loyale envers Papillon. Après tout, pourquoi la destruction de la capitale devrait forcément être la fin de tout ?


Au contraire, sa disparition sera synonyme de prendre un nouveau départ. Par exemple, la jeune dame pourra repartir de zéro... se construire une vie idéale – mille fois meilleure que celle-ci –, et devenir la reine de son propre royaume. Une étrange pensée lui vint alors à l’esprit, et elle esquissa un sourire. Tous les vilains et super-vilains ont un nom. Quel nom pourrait-elle se donner ? Certes, elle aurait pu choisir un nom en lien avec l’univers de Vanlino, ou alors la technologie qu’elle aimait tant. Néanmoins, son entourage aurait pu la reconnaître aisément derrière un tel nom. Ivy prit le temps d’y réfléchir puis, lentement, des lettres se dessinèrent dans son esprit. Je suis Desorrow… despair pour désespoir, sorrow pour chagrin.


Ton petit nom sur la toile ?

Stormy !

Ton p'tit âge ?

27 ans

Comment nous as-tu connu ?

Par les top-sites

Un commentaire ?

Disons que ça fait des lustres que j’aimerais bien posté, mais entre les possibilités infinies de design pour Ivy et les recherches que j’ai dû faire sur les mains bioniques… ça m’a pris plus de temps que prévu. x)






Dernière édition par Ivy Holly le Ven 17 Nov - 22:12, édité 3 fois
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Danitza Price
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Danitza Price
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Danitza Price

Ivy Holly – Parfois, la technologie fait des miracles... [Terminé] Empty Re: Ivy Holly – Parfois, la technologie fait des miracles... [Terminé]

Mer 9 Aoû - 21:43
Bienvenue parmi nous et surtout dans le camp des gagnants !!! 💪🏻

Bon courage pour ta fiche, si tu as la moindre question, n'hésite pas !


☆ Je cause en darkblue • fais régner l'ordre en mediumpurple • et Huggin râle en mediumvioletred
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Des conneries:
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Mer 9 Aoû - 21:52
Bienvenue à toi ! Ivy Holly – Parfois, la technologie fait des miracles... [Terminé] 1130406968 Bon courage pour ta fiche !


Amaël Bagdadi

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Ivy Holly – Parfois, la technologie fait des miracles... [Terminé] Empty Re: Ivy Holly – Parfois, la technologie fait des miracles... [Terminé]

Mer 9 Aoû - 22:51
Bienvenue et bon courage pour la suite de ta fiche =)
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Ivy Holly – Parfois, la technologie fait des miracles... [Terminé] Empty Re: Ivy Holly – Parfois, la technologie fait des miracles... [Terminé]

Jeu 10 Aoû - 0:02
Bienvenue à toi ! Hâte de lire l'histoire de ton personnage Wink
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Marius Wilkins
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Jeu 10 Aoû - 11:18
Oh oui, une nouvelle vilaine ! Tu as choisi le meilleur camp Ivy Holly – Parfois, la technologie fait des miracles... [Terminé] 21697130

Si tu as des questions ou besoin d'aide, n'hésites pas !


J'te cause en #006600 ~ Cthulhu envoie son encre en #99ffff ~ Hydra te défonce en #996600
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Ven 11 Aoû - 17:17
Bienvenue à toi !
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Ven 11 Aoû - 20:50
Merci pour votre accueil ! C'est très gentil à vous. ^w^

Et ravie de faire votre connaissance, vilains et vilaines ! Le camp des gagnants, le meilleur camp, oui ! J'aurais pas mieux dit. Ravie de voir que je suis pas la seule à le penser, héhé. :3
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Ven 17 Nov - 22:24
Avé ! Ça faisait longtemps !

Toutes mes excuses pour avoir mis si longtemps à finir la fiche. J'ai eu pas mal de choses à faire IRL, en plus d'être poissarde de naissance... ^^"

Et re-sorry pour la longueur de la fiche. Je suis nullissime en matière d'écrire des résumés. x)
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Marius Wilkins

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Ven 17 Nov - 22:41
Oooh ça fait plaisir de te revoir parmi nous !
On comprend tout à fait que l'IRL prenne du temps et soit la priorité, pas de souci ! On s'attèle à ta fiche et on revient vers toi le plus vite possible !

Et je ne crois pas que tu sois sur le discord alors si jamais tu as envie de nous rejoindre pour papoter, n'hésites surtout pas Ivy Holly – Parfois, la technologie fait des miracles... [Terminé] 21697130


J'te cause en #006600 ~ Cthulhu envoie son encre en #99ffff ~ Hydra te défonce en #996600
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