Invité
Elios Stark ~ Salut toi
Jeu 1 Sep - 18:06
Elios StarkLincoln a dit qu’aucun homme n’a assez de mémoire pour réussir dans le mensonge. Ah ?
Gojo - Jujutsu Kaisen
Eli’, « mon petit soleil »
26/07/1994
Homme
Gardien
Coiffeur
Miraculous : Réservation [X] Aléatoire [ ]
Nocck
Akumatisation : [X] Oui [ ] Non
On t'appelle comment sur la toile ? Makzaaar.
Ton p'tit âge ? Je sais plus.
Comment nous as-tu connu ? Par les top-sites.
Un commentaire ? Euuuh. Enchanté ?
Ton p'tit âge ? Je sais plus.
Comment nous as-tu connu ? Par les top-sites.
Un commentaire ? Euuuh. Enchanté ?
Caractère
« Sans mentir, si votre ramage se rapporte à votre plumage, vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. »
Franchement ? Peut-être que si la cigale avait su flatter la fourmi aussi bien que ce foutu renard, elle aurait passé l’hiver. Dans ce monde, de toute façon, faut juste savoir titiller l’égo des gens, jouer avec eux comme ils joueraient avec nous. Flatter, se faire apprécier, se rendre indispensable. Si le peuple a besoin d’un roi, alors il lui donnera tout ce dont il a besoin pour vivre. Ici c’est pareil. S’ils ont besoin de moi, c’est ce qu’il faut, ils me donneront ce que je veux, un jour, sans même le savoir. J’ai appris il y a longtemps comment vivre dans cet univers. Faire plaisir, être ce qu’ils veulent que je sois, juste pour pouvoir les réutiliser. Un peu comme des pions sur un échiquier. Les déplacer, les mettre où il faut qu’ils soient. L’autre joue. Le plan passe, ou ça casse. Moi je m’arrange toujours pour que ce soit le bon geste, pour faire ce qu’il faut quand il faut, parfaitement. Viser la perfection, y a que ça de vrai. Et finalement… Je suis le renard et vous les corbeaux.
« Après tout… Le monde est une scène et la scène est un monde de divertissement ! »
À votre avis, qu’est-ce qui motive les gens ? Un ennui pur et absolu. Je joue avec vous parce que ça m’amuse. C’est intéressant de voir comment les gens gravitent. Autour de moi, des autres, des choses, de la futilité. J’aime les inspecter, les comprendre, savoir ce qu’ils pensent. Je m’entoure beaucoup, tout le temps. Me voir seul ? C’est rare. Beaucoup croient que je suis le genre de personne qui vit pour les autres, juste parce que je suis toujours là pour eux. Mais c’est faux. Je ne vis pas pour les autres. Ni pour vous, ni pour eux, ni pour lui, ni pour elle. Ma vie est mienne et uniquement mienne. Je vis pour moi et c’est tout. Si je suis autour de vous, si je vous soutiens, si je semble vous apprécier, c’est uniquement pour moi. Mentir est une seconde nature. Je sais faire croire aux gens ce qu’ils veulent entendre. Leur laisser croire que je suis leur ami, que je les aide pour leur propre bien. Alors qu’en réalité, il n’y a que mes affaires qui comptent.
« Jamais l’acheteur ne doit dire au vendeur de combien il dispose. Autant lui donner son portefeuille et retourner ses poches pendant le marchandage ! »
Oui, vous l’avez bien compris, sûrement. Je suis ce genre de personne qui marchande, tout le temps, qui tente toujours de savoir ce que la personne en face désire ou ce dont elle a besoin. J’essaie de savoir le contenu de ce qu’elle a à m’offrir, et même si je ne suis pas infaillible, même si parfois je ne vois pas tout… Il y a souvent des choses qui reviennent plus tard. Je suis également ce menteur qu’on ne prend jamais à mentir, mais qui fait parfois douter. Qui suis-je ? Qu’est-ce que je veux ? Certains se posent ces questions, rares sont ceux à vraiment le savoir. Je ne suis pas infaillible et je ne prétends pas l’être. Mais parfois, il faut savoir faire semblant d’échouer, ou échouer véritablement pour que les choses avancent. N’allez donc pas croire que mes erreurs me font perdre mon sang-froid, elles ne font que me permettre d’avancer.
« Sortons, bras dessus bras dessous, et n’ayons crainte de leur vile arrogance… Allons chez les bourgeois, siffler leur vin, taquiner leur conscience ! »
S’il y a bien une chose que l’on retient de moi, c’est l’impression que je veux voir se dégager de moi. Cette façon d’être, ce langage, cet humour, cette façon de parler. Tantôt amusant, tantôt sérieux, vulgaire ou poli… Toujours souriant, habituellement plein d’énergie. Parfois moqueur, rarement méchant. Si je change souvent de comportement selon mon interlocuteur, c’est pour mieux m’adapter. Il est plus facile de suivre les gens que l’on comprend, vous savez. Il n’y a que quelques personnes qui n’ont pas à se soucier de cette habitude, qui peuvent se vanter de me voir au naturel, sans fioritures. Ces gens qui sont plus que de simples intérêts, qu’on appelle communément « proches ». Ils ne sont pas nombreux, mais c’est sans doute ma faute. J’ai un peu trop tendance à voir les gens comme des amusements, et je n’ai plus très envie d’être proche d’eux ensuite. Après tout, qui voudrait être ami avec quelqu’un dont il se moque intérieurement ? Enfin, ne pensez pas que cela me manque. N’oubliez pas non plus qu’il n’y a que ma volonté, mon amusement et mes intérêts d’importants à mes yeux.
« Aucun homme n’a assez de mémoire pour réussir dans le mensonge. »
Et si je vous disais que j’ai une mémoire fantastique, qu’en diriez-vous ? Si je vous disais que, si je le souhaitais, nul doute que, moi aussi, je pourrais réciter quelques dizaines de milliers de décimales de Pi ? J’ai, depuis toujours, développé des capacités mémorielles hors du commun. Une partie vient de ce passé, une autre d’un travail acharné et la seconde d’un probable avantage cérébral, avouons-le. C’est cette mémoire qui m’aide à parfaitement retenir mes schémas et mes plans, mes souvenirs et mes recherches. Chaque souvenir important se trouve là, quelque part, et attend que je revienne le chercher. Peut-être qu’un jour vous y aurez votre place ?
Franchement ? Peut-être que si la cigale avait su flatter la fourmi aussi bien que ce foutu renard, elle aurait passé l’hiver. Dans ce monde, de toute façon, faut juste savoir titiller l’égo des gens, jouer avec eux comme ils joueraient avec nous. Flatter, se faire apprécier, se rendre indispensable. Si le peuple a besoin d’un roi, alors il lui donnera tout ce dont il a besoin pour vivre. Ici c’est pareil. S’ils ont besoin de moi, c’est ce qu’il faut, ils me donneront ce que je veux, un jour, sans même le savoir. J’ai appris il y a longtemps comment vivre dans cet univers. Faire plaisir, être ce qu’ils veulent que je sois, juste pour pouvoir les réutiliser. Un peu comme des pions sur un échiquier. Les déplacer, les mettre où il faut qu’ils soient. L’autre joue. Le plan passe, ou ça casse. Moi je m’arrange toujours pour que ce soit le bon geste, pour faire ce qu’il faut quand il faut, parfaitement. Viser la perfection, y a que ça de vrai. Et finalement… Je suis le renard et vous les corbeaux.
« Après tout… Le monde est une scène et la scène est un monde de divertissement ! »
À votre avis, qu’est-ce qui motive les gens ? Un ennui pur et absolu. Je joue avec vous parce que ça m’amuse. C’est intéressant de voir comment les gens gravitent. Autour de moi, des autres, des choses, de la futilité. J’aime les inspecter, les comprendre, savoir ce qu’ils pensent. Je m’entoure beaucoup, tout le temps. Me voir seul ? C’est rare. Beaucoup croient que je suis le genre de personne qui vit pour les autres, juste parce que je suis toujours là pour eux. Mais c’est faux. Je ne vis pas pour les autres. Ni pour vous, ni pour eux, ni pour lui, ni pour elle. Ma vie est mienne et uniquement mienne. Je vis pour moi et c’est tout. Si je suis autour de vous, si je vous soutiens, si je semble vous apprécier, c’est uniquement pour moi. Mentir est une seconde nature. Je sais faire croire aux gens ce qu’ils veulent entendre. Leur laisser croire que je suis leur ami, que je les aide pour leur propre bien. Alors qu’en réalité, il n’y a que mes affaires qui comptent.
« Jamais l’acheteur ne doit dire au vendeur de combien il dispose. Autant lui donner son portefeuille et retourner ses poches pendant le marchandage ! »
Oui, vous l’avez bien compris, sûrement. Je suis ce genre de personne qui marchande, tout le temps, qui tente toujours de savoir ce que la personne en face désire ou ce dont elle a besoin. J’essaie de savoir le contenu de ce qu’elle a à m’offrir, et même si je ne suis pas infaillible, même si parfois je ne vois pas tout… Il y a souvent des choses qui reviennent plus tard. Je suis également ce menteur qu’on ne prend jamais à mentir, mais qui fait parfois douter. Qui suis-je ? Qu’est-ce que je veux ? Certains se posent ces questions, rares sont ceux à vraiment le savoir. Je ne suis pas infaillible et je ne prétends pas l’être. Mais parfois, il faut savoir faire semblant d’échouer, ou échouer véritablement pour que les choses avancent. N’allez donc pas croire que mes erreurs me font perdre mon sang-froid, elles ne font que me permettre d’avancer.
« Sortons, bras dessus bras dessous, et n’ayons crainte de leur vile arrogance… Allons chez les bourgeois, siffler leur vin, taquiner leur conscience ! »
S’il y a bien une chose que l’on retient de moi, c’est l’impression que je veux voir se dégager de moi. Cette façon d’être, ce langage, cet humour, cette façon de parler. Tantôt amusant, tantôt sérieux, vulgaire ou poli… Toujours souriant, habituellement plein d’énergie. Parfois moqueur, rarement méchant. Si je change souvent de comportement selon mon interlocuteur, c’est pour mieux m’adapter. Il est plus facile de suivre les gens que l’on comprend, vous savez. Il n’y a que quelques personnes qui n’ont pas à se soucier de cette habitude, qui peuvent se vanter de me voir au naturel, sans fioritures. Ces gens qui sont plus que de simples intérêts, qu’on appelle communément « proches ». Ils ne sont pas nombreux, mais c’est sans doute ma faute. J’ai un peu trop tendance à voir les gens comme des amusements, et je n’ai plus très envie d’être proche d’eux ensuite. Après tout, qui voudrait être ami avec quelqu’un dont il se moque intérieurement ? Enfin, ne pensez pas que cela me manque. N’oubliez pas non plus qu’il n’y a que ma volonté, mon amusement et mes intérêts d’importants à mes yeux.
« Aucun homme n’a assez de mémoire pour réussir dans le mensonge. »
Et si je vous disais que j’ai une mémoire fantastique, qu’en diriez-vous ? Si je vous disais que, si je le souhaitais, nul doute que, moi aussi, je pourrais réciter quelques dizaines de milliers de décimales de Pi ? J’ai, depuis toujours, développé des capacités mémorielles hors du commun. Une partie vient de ce passé, une autre d’un travail acharné et la seconde d’un probable avantage cérébral, avouons-le. C’est cette mémoire qui m’aide à parfaitement retenir mes schémas et mes plans, mes souvenirs et mes recherches. Chaque souvenir important se trouve là, quelque part, et attend que je revienne le chercher. Peut-être qu’un jour vous y aurez votre place ?
Physique
« Je n’y peux rien, j’ai eu la chance d’avoir la grâce à ma naissance. »
Je ne vais pas mentir, je ne me considère pas comme quelqu’un de laid et je fais attention à mon apparence. Après tout, c’est ce qu’on attend des gens, n’est-ce pas ? Les voir beaux, présentables, agréables à regarder. Disons-le clairement : aujourd’hui, beaucoup de gens écoutent mieux les personnes attirantes que celles qui ne leur plaisent pas. Alors, quelque part, cela coule de source pour moi et pour mes jeux. J’ai travaillé pour avoir un physique agréable. Assez musclé, mais pas de trop. Une finesse apparente, mais sans cet air que beaucoup qualifient d’efféminé. Le mètre quatre-vingt passé de cinq centimètres pour soixante-quinze kilos. Globalement, je pense que je rentre au minimum dans les standards de la plupart des gens. J’ai également travaillé mes manières de marcher et de me mouvoir, naturelles, mais élégantes. Oui, avouons-le une bonne fois pour toutes : mon objectif est de plaire, à la fois mentalement et physiquement.
« Dans les endroits connus, on respecte l’homme, et dans les endroits inconnus, on respecte son habit. »
De même manière, je ne m’habille pas comme un plouc. Ma garde-robe est soignée, choisie parfaitement pour convenir à mon corps. Qu’il s’agisse de vêtements du quotidien ou d’habits chics, ils sont tous là pour une bonne raison : me mettre en valeur. Pas question de porter des vêtements tâchés ou trop usés. Ni de porter quoique ce soit qui ne me va pas. Sans doute que certains ne comprendraient pas un tel acharnement à trouver la tenue parfaite, mais… Les résultats me conviennent, et c’est tout ce qui compte. De plus, peu de gens viennent à me demander combien de temps je passe en magasins ni à choisir ma tenue. C’est un peu mon secret, puisque je tiens à la spontanéité de la chose. Du moins… En apparences.
« Car j’ai pour fasciner ces dociles amants, de purs miroirs qui font toutes choses plus belles : mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles ! »
Il est habituel pour moi de porter des lunettes. Petites, rondes ou rectangulaires, toujours teintées. C’est une habitude, mais souvent elle a son charme. Cependant, il semblerait que mon regard soit l’une des choses les plus appréciées chez moi. J’ai, en effet, ce que le commun des mortels qualifierait de « deux saphirs au milieu de la figure ». Mes yeux sont bleus, un joli bleu bien agréable, qui devient presque lumineux sous la lumière. Ils ne le sont pas vraiment, rassurez-vous, mais imaginez-les simplement devenir à la fois plus transparents et plus bleus… Et vous aurez plus ou moins le résultat. Et encore, sans doute sera-t-il loin de la réalité, mais… qu’attendez-vous pour venir voir de vous-mêmes ?
« Elle défaisait sa coiffure, attachait le haut de ses nattes à un crochet de la fenêtre et les laissait se dérouler jusqu’en bas. »
Sans doute n’ai-je pas les cheveux si caractéristiques des princesses de contes de fées, ou les coiffures excentriques des personnages de dessin animé. Non, mes cheveux sont naturels, ils retombent, sous l’effet de la gravité. Ils ne sont pas si longs qu’il faut en faire une tresse pour réduire leur longueur, non plus. De naissance, je suis un peu blond. Il paraît d’ailleurs que cette couleur de cheveux rend idiot. Peut-être que les gens imaginent que le soleil passe à travers une telle couleur et tape le cerveau jusqu’à le rendre inerte ? Je n’en crois rien, ce ne sont que des blagues stupides. Et je ne dis pas ça parce que je me considère comme quelqu’un d’intelligent. Quoiqu’il en soit, il y a quelques années, j’ai décidé de teindre mes cheveux en blanc. Pourquoi ? Délire de jeunesse, initialement. Mais il semblerait que je sois incapable de me séparer de cette couleur, désormais. Tant pis, c’est moi le coiffeur, de toute manière, et il semblerait que mon charme ait monté aux yeux de certains.
« Non ça va pas, ça va pas du tout, du tout. Ils sont incapables de reproduire mon nez ! »
Oui, sans doute pourrais-je paraître pour quelqu’un de narcissique, mais ça n’est pas le cas. Je fais tout pour être agréable et attirant, pour me montrer sous mon plus beau jour. Parfois je me permets quelques folies, mais souvent, je vise le plus grand nombre. Certains rageux diraient que la qualité vaut mieux que la quantité, mais… Quand on joue à mon jeu, les deux sont inséparables. Je n’y peux rien, la société le dit. Changez, changez tous, et sûrement que je changerai avec vous, mais… Je me suis juste adapté au mieux avec notre monde actuel.
Je ne vais pas mentir, je ne me considère pas comme quelqu’un de laid et je fais attention à mon apparence. Après tout, c’est ce qu’on attend des gens, n’est-ce pas ? Les voir beaux, présentables, agréables à regarder. Disons-le clairement : aujourd’hui, beaucoup de gens écoutent mieux les personnes attirantes que celles qui ne leur plaisent pas. Alors, quelque part, cela coule de source pour moi et pour mes jeux. J’ai travaillé pour avoir un physique agréable. Assez musclé, mais pas de trop. Une finesse apparente, mais sans cet air que beaucoup qualifient d’efféminé. Le mètre quatre-vingt passé de cinq centimètres pour soixante-quinze kilos. Globalement, je pense que je rentre au minimum dans les standards de la plupart des gens. J’ai également travaillé mes manières de marcher et de me mouvoir, naturelles, mais élégantes. Oui, avouons-le une bonne fois pour toutes : mon objectif est de plaire, à la fois mentalement et physiquement.
« Dans les endroits connus, on respecte l’homme, et dans les endroits inconnus, on respecte son habit. »
De même manière, je ne m’habille pas comme un plouc. Ma garde-robe est soignée, choisie parfaitement pour convenir à mon corps. Qu’il s’agisse de vêtements du quotidien ou d’habits chics, ils sont tous là pour une bonne raison : me mettre en valeur. Pas question de porter des vêtements tâchés ou trop usés. Ni de porter quoique ce soit qui ne me va pas. Sans doute que certains ne comprendraient pas un tel acharnement à trouver la tenue parfaite, mais… Les résultats me conviennent, et c’est tout ce qui compte. De plus, peu de gens viennent à me demander combien de temps je passe en magasins ni à choisir ma tenue. C’est un peu mon secret, puisque je tiens à la spontanéité de la chose. Du moins… En apparences.
« Car j’ai pour fasciner ces dociles amants, de purs miroirs qui font toutes choses plus belles : mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles ! »
Il est habituel pour moi de porter des lunettes. Petites, rondes ou rectangulaires, toujours teintées. C’est une habitude, mais souvent elle a son charme. Cependant, il semblerait que mon regard soit l’une des choses les plus appréciées chez moi. J’ai, en effet, ce que le commun des mortels qualifierait de « deux saphirs au milieu de la figure ». Mes yeux sont bleus, un joli bleu bien agréable, qui devient presque lumineux sous la lumière. Ils ne le sont pas vraiment, rassurez-vous, mais imaginez-les simplement devenir à la fois plus transparents et plus bleus… Et vous aurez plus ou moins le résultat. Et encore, sans doute sera-t-il loin de la réalité, mais… qu’attendez-vous pour venir voir de vous-mêmes ?
« Elle défaisait sa coiffure, attachait le haut de ses nattes à un crochet de la fenêtre et les laissait se dérouler jusqu’en bas. »
Sans doute n’ai-je pas les cheveux si caractéristiques des princesses de contes de fées, ou les coiffures excentriques des personnages de dessin animé. Non, mes cheveux sont naturels, ils retombent, sous l’effet de la gravité. Ils ne sont pas si longs qu’il faut en faire une tresse pour réduire leur longueur, non plus. De naissance, je suis un peu blond. Il paraît d’ailleurs que cette couleur de cheveux rend idiot. Peut-être que les gens imaginent que le soleil passe à travers une telle couleur et tape le cerveau jusqu’à le rendre inerte ? Je n’en crois rien, ce ne sont que des blagues stupides. Et je ne dis pas ça parce que je me considère comme quelqu’un d’intelligent. Quoiqu’il en soit, il y a quelques années, j’ai décidé de teindre mes cheveux en blanc. Pourquoi ? Délire de jeunesse, initialement. Mais il semblerait que je sois incapable de me séparer de cette couleur, désormais. Tant pis, c’est moi le coiffeur, de toute manière, et il semblerait que mon charme ait monté aux yeux de certains.
« Non ça va pas, ça va pas du tout, du tout. Ils sont incapables de reproduire mon nez ! »
Oui, sans doute pourrais-je paraître pour quelqu’un de narcissique, mais ça n’est pas le cas. Je fais tout pour être agréable et attirant, pour me montrer sous mon plus beau jour. Parfois je me permets quelques folies, mais souvent, je vise le plus grand nombre. Certains rageux diraient que la qualité vaut mieux que la quantité, mais… Quand on joue à mon jeu, les deux sont inséparables. Je n’y peux rien, la société le dit. Changez, changez tous, et sûrement que je changerai avec vous, mais… Je me suis juste adapté au mieux avec notre monde actuel.
Histoire
« Il était une fois un gentilhomme qui épousa en secondes noces une femme, la plus hautaine et la plus fière qu’on eût jamais vue. »
Il y a des histoires que l’on ne conte plus, celles qu’on oublie et celles qu’on ignore totalement, involontairement ou non. Techniquement, nos histoires ne sont que des entrecroisements. Nous sommes le produit de ces croisements et, souvent, notre chemin rencontre celui d’une autre personne et donne lieu à une nouvelle histoire. C’est en 1992 que la route de mon père, William Stark, Allemand de naissance et homme de voyage s’est emmêlée à celle de ma mère, Fleur Marchand, Française en fac de droit. Ils aimaient à me raconter que ce fut le coup de foudre entre eux, mais très honnêtement, je ne crois pas en celui-ci. Sans doute que le hasard a seulement bien fait les choses, accompagné d’une dose de jeunesse et de vie en rose.
Quoiqu’il en soit, il faut bien reconnaître que je suis né de cette relation deux ans après, il y a vingt-huit ans, ce qui, en soi, est plutôt une bonne chose à mes yeux. Je me souviens bien d’une grande partie de mon enfance, car, déjà à l’époque, j’utilisais mes capacités mémorielles qui bluffaient les adultes et qui épataient les copains. Je dois même avouer que j’utilisais une version bêta du palais de mémoire, méthode que j’utilise actuellement, certes bien mieux, mais toujours.
« On a tous en mémoire, un reste au fond de soi d’enfance. On part pour la vie sans la choisir vraiment. »
Ma vie n’était clairement pas mauvaise. J’avais deux parents aimants, présents, généreux… Oui, je n’avais pas à me plaindre et ça n’était pas dans mon objectif. Ma mère était devenue une jeune avocate, mon père travaillait dans le transport, qui était une sorte de compromis entre sa vie passée et la vie avec nous. Nous partions souvent en vacances dans d’autres pays et j’ai pu énormément voyager. Oh non, jamais je n’aurais voulu me plaindre de mon enfance. D’ailleurs, même aujourd’hui ça n’est pas dans mon idée.
Je pourrais alors commencer à vous raconter que mes parents sont décédés dans un tragique accident de voiture, qui causa plus de morts qu’il n’en fallait. Je pourrais aussi vous conter ma triste histoire, qui a croisé bien des familles d’accueil. Oui, sans doute pourrais-je aussi vous raconter que j’ai été un enfant difficile, qui enchainait les fugues. Je pourrais même vous raconter comment je m’en suis sorti, avec une famille aimante qui a su apprivoiser l’enfant sauvage que j’étais. Mais ce serait mentir. Bien sûr, sans doute que je pourrais vous le faire croire, vous laisser avaler mes salades pendant des heures, mais… oh, ce serait une perte de temps.
Non, au lieu de cela, mes deux parents sont encore bien en vie. Ils ont acheté une maison de campagne bien loin de Paris et de ses bruits et vivent tranquillement leur vie. Ma mère est toujours avocate, mon père conduit inlassablement. Ils prennent des vacances, ils voyagent, comme durant mon enfance.
Me concernant, puisqu’on est ici pour cela, il me semble, j’ai donc passé une enfance agréable. Un primaire simple et efficace, agrémenté d’amitiés éphémères, de disputes pour des jouets, et de l’arrivée d’une étrange crevette rose. Non, pas l’animal. Je parle d’une petite sœur. Une petite blondinette aux yeux bleus, comme ses parents et son frère. Affublée du joli prénom d’Emma, j’étais de sept ans son ainé. Et si je me rappelle avoir eu peur et avoir été jaloux au début, il faut dire qu’elle a réussi à rapidement me charmer, la petite peste. Et juste avec ses petits doigts se refermant sur les miens.
« La pauvre vérité restait là morfondue, sans trouver un asile où pouvoir habiter. À ses yeux vient se présenter la fable, richement vêtue, portant plumes et diamants. »
C’est grâce à Emma que j’ai découvert le vrai visage de la société. Elle était une gamine adorable. Elle ne pleurait jamais, a rapidement appris à faire ses nuits, souriait tout le temps. Contrairement au fils des voisins, Maxime, qui était le stéréotype de « l’enfant capricieux ». D’une année plus vieux que ma petite sœur, je voyais les regards des gens évoluer de l’un à l’autre. Emma était aimée de tout le monde, on lui offrait des cadeaux pour ça, là où on engueulait le fils des voisins. On encourageait tout le temps ma sœur, et on soufflait de manière dépitée face à Maxime. J’ai commencé à décalquer sur Emma. Je voulais faire plaisir aux gens, être apprécié, pour voir si ce n’était qu’à cause de son âge ou si cela marchait aussi avec moi.
Sans surprise, vous vous en doutez, cette expérience a été un franc succès, si bien que j’ai continué. Le collège est passé, puis le lycée. Je me rendais apprécié, appréciable, nécessaire. Mon entourage est devenu très grand, rempli de connaissances, d’amitiés et de tout ce qu’il est possible d’imaginer. C’est d’ailleurs au lycée que j’ai coloré mes cheveux pour la première fois. Et c’est dans cette séance chez le coiffeur que j’ai compris que je devais travailler ici. Vous savez combien de gens on peut rencontrer dans un salon de coiffure ? La rencontre est suffisamment longue pour discuter, si les clients sont satisfaits, ils reviennent… Même si mes expériences n’étaient pas aussi développées qu’aujourd’hui, elles l’étaient assez pour me faire réaliser cela.
J’ai donc fait un CAP coiffure, avant de débouler comme une fleur dans un salon. Si vous pensez que cela a été difficile, ôtez-vous de suite ces idées de la tête. J’y ai fait mes preuves, on m’a gardé, j’ai pris un appartement et tout s’est superbement bien passé. Mes parents étaient fiers, ma petite sœur ne voulait être coiffée que par moi… Tout allait bien dans ma vie, encore et toujours ! Si vous souhaitiez d’ailleurs entendre une histoire remplie de larmes, de cris et de déchirements, sans doute est-ce un peu tard pour vous prévenir, mais ce n’est pas ici que vous les trouverez.
« Au jeu d’échecs, les fous sont les plus près du roi. »
J’avais presque vingt-deux ans lorsque je me suis rendu compte que ma façon de vivre et de me comporter en société pouvait réellement créer des choses insolites. Que doucement, je pouvais m’immiscer suffisamment dans les vies des autres afin d’y poser des pièges. Je pouvais les guider sans qu’ils s’en rendre compte. Soit je continuais ensuite, soit je les laissais en roue libre pour observer. Certains pourraient considérer que ce sont des jeux pervers, mais je vois ça comme des expériences. Comment la société parvient-elle à guider ces âmes ? Que se passe-t-il si je dévoile un secret à ce monsieur ? Et si j’ajoute du piment dans une relation tendue ? Oui, sans doute que parfois, ce n’est pas sympathique, mais j’aide aussi d’autres personnes. Ce gamin a du mal à choisir sa voie, puis-je l’aider ? Et cette femme ne se rend pas compte de la relation toxique dans laquelle elle s’est engagée, mais si je lui ouvre les yeux, aura-t-elle la force de la stopper ?
Je n’irai pas à dire que je suis un sale type ni que je suis une bonne personne. Je fais juste ce que je souhaite, que ça aide ou non les gens. Je suis le genre de personne qu’on considère comme neutre, mais qui peut être légèrement chaotique. Enfin, au moins en apparence. Quoiqu’il en soit, cela fait désormais quelques années que je vis ainsi. Cela me convient parfaitement, et ça fonctionne, donc pourquoi changer ?
« Mais maître, les Miraculous ne sont pas censés être utilisés pour faire le mal… »
Et puis il y a ce type qui est arrivé. Papillon, comme il dit s’appeler. Franchement, je trouve ce nom un peu stupide. Comment un type qui est sensé être le « super-méchant » de Paris peut-il choisir un pseudonyme aussi simple ? Et puis un papillon, c’est tout sauf effrayant. D’un côté, cela peut-être le piège, mais c’est quand même stupide, puisque tous les Parisiens le connaissent, désormais. M’enfin, qui suis-je pour juger ? Sans doute n’a-t-il pas plus d’imagination que cela.
Mais avec Papillon, les akumatisés et les héros sont arrivés. Je n’irai pas à dire que tout cela me faisait peur, bien au contraire. Je suivais les informations avec avidité. Quelque part, j’étais curieux. Comment de tels pouvoirs, ces Miraculous, pouvaient surgir de nulle part ? Et Papillon avait-il une réelle stratégie ou lançait-il des akumas au hasard, en priant pour tomber sur un bon akumatisé ? Mes expériences et mes jeux me semblaient plus efficaces que ses transformations. Certes, elles avaient moins de panache et de visibilité, mais en soi, ça n’a jamais été ce que je cherchais.
Mais ces Miraculous m’intéressaient toujours. Pas spécialement pour les utiliser, mais plus par curiosité. Cherchaient-ils des gens au hasard, eux aussi ? Les héros semblaient plus nombreux, mais des méchants surgissaient. Comme si, de la même manière que Papillon et ses akumas, quelque chose ou quelqu’un donnait des pouvoirs. À moins que ces choses ne soient perdues ? Bref, je nageais dans les questions, et toujours, d’autres naissaient.
Je me suis retrouvé dans le feu de l’action à plusieurs reprises, complètement par hasard. Il y avait ce type de la radio, cet égyptien, puis ce panda. Je me suis mis à aider, à inspecter, à chercher. Je voulais me rapprocher de ces Miraculous, des héros et des vilains. C’est maladif d’être aussi curieux. Mais c’était plus fort que moi. J’ai fait des tonnes de recherches. Dans les bibliothèques, bien que sans succès, puis au Louvre. Je suis tombé sur des détails intéressants, comme des femmes déguisées en coccinelles, ou bien en d’autres animaux. Retomber sur les dieux égyptiens m’a même fait sourire. C’est dans la partie sur la Chine que j’ai trouvé le plus de choses intéressantes.
Et quand je parle de « plus », je parle autant de détails cachés sur les Miraculous, qui m’ont pris du temps à voir et comprendre, que de personnes intéressantes… Comme ce vieux monsieur. Vieux monsieur qui semblait autant s’intéresser aux affaires qu’à moi. Je l’ai souvent croisé lors de mes recherches, et tout aussi souvent, nous nous sommes retrouvés à discuter. Lui aussi s’intéressait aux Miraculous, ça nous a rapprochés, je pense. Des heures durant, pendant plusieurs jours par semaine, nous échangions sur les Miraculous et les héros. Je dois dire que je n’ai jamais vu ce vieux bonhomme comme une expérience ou un jeu. Je parlais simplement, lui donnais ma vision des choses, mes théories. Et il me le rendait pareillement. Du moins, j’en avais l’impression.
Je l’ai croisé plusieurs fois lors d’attaques d’akumas, également. Plusieurs fois, ça m’a amusé de savoir qu’on était tous les deux au même endroit, au même moment. Mais ça ne me surprenait pas tant que ça, puisque j’ai toujours eu cette étrange capacité à me retrouver aux mêmes endroits que d’autres. Bon, généralement c’était voulu, et là pas spécialement. J’ai pu l’aider, lui et d’autres gens, à sortir de quelques pétrins, et encore, parler à ce vieux monsieur. Quel étrange personnage ! Sans doute que ces rencontres n’étaient pas un hasard, finalement. Je me suis impliqué dans des histoires complexes, avec des pouvoirs étranges et des histoires lointaines. Et même si je m’occupe avec des jeux qui n’amusent que moi, sans doute a-t-il vu que je ne profitais pas du chaos provoqué par ce soi-disant vilain. Mais de tout cela, je ne m’en rendais pas spécialement compte. J’ai toujours pris pour habitude d’aider les gens, puisque c’était dans mes objectifs.
Je me suis rendu compte que je m’étais fait rouler dans la farine lorsque j’ai tenu une Miracle Box dans mes mains. Enfin, je ne savais pas trop ce que c’était, à la base. Puis il m’a expliqué. Une partie, tout ? Allez savoir. J’ai créé une salle dans mon palais de mémoire juste pour cette journée. Pour sa demande, si spéciale. Donc je suis officiellement un apprenti Gardien et je dois donner des Miraculous à des héros potentiels ? Oui. Au moins, Fu a su déterminer avec exactitude que l’une de mes plus grandes qualités est de lire dans les gens. Je saurai déterminer qui doit avoir un Miraculous ou non, mais la question désormais c’est… Dois-je continuer mes bêtises solitaires expérimentales, ou jouer correctement le jeu de maître Fu ?
Sois un homme responsable, Elios. Ce n’est pas un jeu, cette fois.
Il y a des histoires que l’on ne conte plus, celles qu’on oublie et celles qu’on ignore totalement, involontairement ou non. Techniquement, nos histoires ne sont que des entrecroisements. Nous sommes le produit de ces croisements et, souvent, notre chemin rencontre celui d’une autre personne et donne lieu à une nouvelle histoire. C’est en 1992 que la route de mon père, William Stark, Allemand de naissance et homme de voyage s’est emmêlée à celle de ma mère, Fleur Marchand, Française en fac de droit. Ils aimaient à me raconter que ce fut le coup de foudre entre eux, mais très honnêtement, je ne crois pas en celui-ci. Sans doute que le hasard a seulement bien fait les choses, accompagné d’une dose de jeunesse et de vie en rose.
Quoiqu’il en soit, il faut bien reconnaître que je suis né de cette relation deux ans après, il y a vingt-huit ans, ce qui, en soi, est plutôt une bonne chose à mes yeux. Je me souviens bien d’une grande partie de mon enfance, car, déjà à l’époque, j’utilisais mes capacités mémorielles qui bluffaient les adultes et qui épataient les copains. Je dois même avouer que j’utilisais une version bêta du palais de mémoire, méthode que j’utilise actuellement, certes bien mieux, mais toujours.
« On a tous en mémoire, un reste au fond de soi d’enfance. On part pour la vie sans la choisir vraiment. »
Ma vie n’était clairement pas mauvaise. J’avais deux parents aimants, présents, généreux… Oui, je n’avais pas à me plaindre et ça n’était pas dans mon objectif. Ma mère était devenue une jeune avocate, mon père travaillait dans le transport, qui était une sorte de compromis entre sa vie passée et la vie avec nous. Nous partions souvent en vacances dans d’autres pays et j’ai pu énormément voyager. Oh non, jamais je n’aurais voulu me plaindre de mon enfance. D’ailleurs, même aujourd’hui ça n’est pas dans mon idée.
Je pourrais alors commencer à vous raconter que mes parents sont décédés dans un tragique accident de voiture, qui causa plus de morts qu’il n’en fallait. Je pourrais aussi vous conter ma triste histoire, qui a croisé bien des familles d’accueil. Oui, sans doute pourrais-je aussi vous raconter que j’ai été un enfant difficile, qui enchainait les fugues. Je pourrais même vous raconter comment je m’en suis sorti, avec une famille aimante qui a su apprivoiser l’enfant sauvage que j’étais. Mais ce serait mentir. Bien sûr, sans doute que je pourrais vous le faire croire, vous laisser avaler mes salades pendant des heures, mais… oh, ce serait une perte de temps.
Non, au lieu de cela, mes deux parents sont encore bien en vie. Ils ont acheté une maison de campagne bien loin de Paris et de ses bruits et vivent tranquillement leur vie. Ma mère est toujours avocate, mon père conduit inlassablement. Ils prennent des vacances, ils voyagent, comme durant mon enfance.
Me concernant, puisqu’on est ici pour cela, il me semble, j’ai donc passé une enfance agréable. Un primaire simple et efficace, agrémenté d’amitiés éphémères, de disputes pour des jouets, et de l’arrivée d’une étrange crevette rose. Non, pas l’animal. Je parle d’une petite sœur. Une petite blondinette aux yeux bleus, comme ses parents et son frère. Affublée du joli prénom d’Emma, j’étais de sept ans son ainé. Et si je me rappelle avoir eu peur et avoir été jaloux au début, il faut dire qu’elle a réussi à rapidement me charmer, la petite peste. Et juste avec ses petits doigts se refermant sur les miens.
« La pauvre vérité restait là morfondue, sans trouver un asile où pouvoir habiter. À ses yeux vient se présenter la fable, richement vêtue, portant plumes et diamants. »
C’est grâce à Emma que j’ai découvert le vrai visage de la société. Elle était une gamine adorable. Elle ne pleurait jamais, a rapidement appris à faire ses nuits, souriait tout le temps. Contrairement au fils des voisins, Maxime, qui était le stéréotype de « l’enfant capricieux ». D’une année plus vieux que ma petite sœur, je voyais les regards des gens évoluer de l’un à l’autre. Emma était aimée de tout le monde, on lui offrait des cadeaux pour ça, là où on engueulait le fils des voisins. On encourageait tout le temps ma sœur, et on soufflait de manière dépitée face à Maxime. J’ai commencé à décalquer sur Emma. Je voulais faire plaisir aux gens, être apprécié, pour voir si ce n’était qu’à cause de son âge ou si cela marchait aussi avec moi.
Sans surprise, vous vous en doutez, cette expérience a été un franc succès, si bien que j’ai continué. Le collège est passé, puis le lycée. Je me rendais apprécié, appréciable, nécessaire. Mon entourage est devenu très grand, rempli de connaissances, d’amitiés et de tout ce qu’il est possible d’imaginer. C’est d’ailleurs au lycée que j’ai coloré mes cheveux pour la première fois. Et c’est dans cette séance chez le coiffeur que j’ai compris que je devais travailler ici. Vous savez combien de gens on peut rencontrer dans un salon de coiffure ? La rencontre est suffisamment longue pour discuter, si les clients sont satisfaits, ils reviennent… Même si mes expériences n’étaient pas aussi développées qu’aujourd’hui, elles l’étaient assez pour me faire réaliser cela.
J’ai donc fait un CAP coiffure, avant de débouler comme une fleur dans un salon. Si vous pensez que cela a été difficile, ôtez-vous de suite ces idées de la tête. J’y ai fait mes preuves, on m’a gardé, j’ai pris un appartement et tout s’est superbement bien passé. Mes parents étaient fiers, ma petite sœur ne voulait être coiffée que par moi… Tout allait bien dans ma vie, encore et toujours ! Si vous souhaitiez d’ailleurs entendre une histoire remplie de larmes, de cris et de déchirements, sans doute est-ce un peu tard pour vous prévenir, mais ce n’est pas ici que vous les trouverez.
« Au jeu d’échecs, les fous sont les plus près du roi. »
J’avais presque vingt-deux ans lorsque je me suis rendu compte que ma façon de vivre et de me comporter en société pouvait réellement créer des choses insolites. Que doucement, je pouvais m’immiscer suffisamment dans les vies des autres afin d’y poser des pièges. Je pouvais les guider sans qu’ils s’en rendre compte. Soit je continuais ensuite, soit je les laissais en roue libre pour observer. Certains pourraient considérer que ce sont des jeux pervers, mais je vois ça comme des expériences. Comment la société parvient-elle à guider ces âmes ? Que se passe-t-il si je dévoile un secret à ce monsieur ? Et si j’ajoute du piment dans une relation tendue ? Oui, sans doute que parfois, ce n’est pas sympathique, mais j’aide aussi d’autres personnes. Ce gamin a du mal à choisir sa voie, puis-je l’aider ? Et cette femme ne se rend pas compte de la relation toxique dans laquelle elle s’est engagée, mais si je lui ouvre les yeux, aura-t-elle la force de la stopper ?
Je n’irai pas à dire que je suis un sale type ni que je suis une bonne personne. Je fais juste ce que je souhaite, que ça aide ou non les gens. Je suis le genre de personne qu’on considère comme neutre, mais qui peut être légèrement chaotique. Enfin, au moins en apparence. Quoiqu’il en soit, cela fait désormais quelques années que je vis ainsi. Cela me convient parfaitement, et ça fonctionne, donc pourquoi changer ?
« Mais maître, les Miraculous ne sont pas censés être utilisés pour faire le mal… »
Et puis il y a ce type qui est arrivé. Papillon, comme il dit s’appeler. Franchement, je trouve ce nom un peu stupide. Comment un type qui est sensé être le « super-méchant » de Paris peut-il choisir un pseudonyme aussi simple ? Et puis un papillon, c’est tout sauf effrayant. D’un côté, cela peut-être le piège, mais c’est quand même stupide, puisque tous les Parisiens le connaissent, désormais. M’enfin, qui suis-je pour juger ? Sans doute n’a-t-il pas plus d’imagination que cela.
Mais avec Papillon, les akumatisés et les héros sont arrivés. Je n’irai pas à dire que tout cela me faisait peur, bien au contraire. Je suivais les informations avec avidité. Quelque part, j’étais curieux. Comment de tels pouvoirs, ces Miraculous, pouvaient surgir de nulle part ? Et Papillon avait-il une réelle stratégie ou lançait-il des akumas au hasard, en priant pour tomber sur un bon akumatisé ? Mes expériences et mes jeux me semblaient plus efficaces que ses transformations. Certes, elles avaient moins de panache et de visibilité, mais en soi, ça n’a jamais été ce que je cherchais.
Mais ces Miraculous m’intéressaient toujours. Pas spécialement pour les utiliser, mais plus par curiosité. Cherchaient-ils des gens au hasard, eux aussi ? Les héros semblaient plus nombreux, mais des méchants surgissaient. Comme si, de la même manière que Papillon et ses akumas, quelque chose ou quelqu’un donnait des pouvoirs. À moins que ces choses ne soient perdues ? Bref, je nageais dans les questions, et toujours, d’autres naissaient.
Je me suis retrouvé dans le feu de l’action à plusieurs reprises, complètement par hasard. Il y avait ce type de la radio, cet égyptien, puis ce panda. Je me suis mis à aider, à inspecter, à chercher. Je voulais me rapprocher de ces Miraculous, des héros et des vilains. C’est maladif d’être aussi curieux. Mais c’était plus fort que moi. J’ai fait des tonnes de recherches. Dans les bibliothèques, bien que sans succès, puis au Louvre. Je suis tombé sur des détails intéressants, comme des femmes déguisées en coccinelles, ou bien en d’autres animaux. Retomber sur les dieux égyptiens m’a même fait sourire. C’est dans la partie sur la Chine que j’ai trouvé le plus de choses intéressantes.
Et quand je parle de « plus », je parle autant de détails cachés sur les Miraculous, qui m’ont pris du temps à voir et comprendre, que de personnes intéressantes… Comme ce vieux monsieur. Vieux monsieur qui semblait autant s’intéresser aux affaires qu’à moi. Je l’ai souvent croisé lors de mes recherches, et tout aussi souvent, nous nous sommes retrouvés à discuter. Lui aussi s’intéressait aux Miraculous, ça nous a rapprochés, je pense. Des heures durant, pendant plusieurs jours par semaine, nous échangions sur les Miraculous et les héros. Je dois dire que je n’ai jamais vu ce vieux bonhomme comme une expérience ou un jeu. Je parlais simplement, lui donnais ma vision des choses, mes théories. Et il me le rendait pareillement. Du moins, j’en avais l’impression.
Je l’ai croisé plusieurs fois lors d’attaques d’akumas, également. Plusieurs fois, ça m’a amusé de savoir qu’on était tous les deux au même endroit, au même moment. Mais ça ne me surprenait pas tant que ça, puisque j’ai toujours eu cette étrange capacité à me retrouver aux mêmes endroits que d’autres. Bon, généralement c’était voulu, et là pas spécialement. J’ai pu l’aider, lui et d’autres gens, à sortir de quelques pétrins, et encore, parler à ce vieux monsieur. Quel étrange personnage ! Sans doute que ces rencontres n’étaient pas un hasard, finalement. Je me suis impliqué dans des histoires complexes, avec des pouvoirs étranges et des histoires lointaines. Et même si je m’occupe avec des jeux qui n’amusent que moi, sans doute a-t-il vu que je ne profitais pas du chaos provoqué par ce soi-disant vilain. Mais de tout cela, je ne m’en rendais pas spécialement compte. J’ai toujours pris pour habitude d’aider les gens, puisque c’était dans mes objectifs.
Je me suis rendu compte que je m’étais fait rouler dans la farine lorsque j’ai tenu une Miracle Box dans mes mains. Enfin, je ne savais pas trop ce que c’était, à la base. Puis il m’a expliqué. Une partie, tout ? Allez savoir. J’ai créé une salle dans mon palais de mémoire juste pour cette journée. Pour sa demande, si spéciale. Donc je suis officiellement un apprenti Gardien et je dois donner des Miraculous à des héros potentiels ? Oui. Au moins, Fu a su déterminer avec exactitude que l’une de mes plus grandes qualités est de lire dans les gens. Je saurai déterminer qui doit avoir un Miraculous ou non, mais la question désormais c’est… Dois-je continuer mes bêtises solitaires expérimentales, ou jouer correctement le jeu de maître Fu ?
Sois un homme responsable, Elios. Ce n’est pas un jeu, cette fois.
Crédit by Alya Césaire
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Danitza Price
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Re: Elios Stark ~ Salut toi
Jeu 1 Sep - 18:08
Bienvenue parmi nous !
Bon courage pour la fiche
N'hésite pas à rejoindre le discord si tu souhaites papoter avec nous ! <3
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- Des conneries:
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Lisbeth Cárthaigh
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Re: Elios Stark ~ Salut toi
Jeu 1 Sep - 18:32
Bonjour ! Bienvenue !!
Bon courage pour ta potite fiche !
Si tu as des questions hésites pas !
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Kaya Kan
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Re: Elios Stark ~ Salut toi
Jeu 1 Sep - 21:16
Bienvenue parmi nous ^^
Vive One Piece !!!
Bon courage pour la suite de la fiche ! Hâte de voir les explications sur les quenottes de ce bonhomme en tout cas :3
Bon courage pour la suite de la fiche ! Hâte de voir les explications sur les quenottes de ce bonhomme en tout cas :3
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Marius Wilkins
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Re: Elios Stark ~ Salut toi
Ven 2 Sep - 19:05
Bienvenue parmi nous ! Bonne chance pour ta fiche et si besoin de conseils d'un délinquant, n'hésite pas
J'te cause en #006600 ~ Cthulhu envoie son encre en #99ffff ~ Hydra te défonce en #996600
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Maeline Dave
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Re: Elios Stark ~ Salut toi
Sam 3 Sep - 14:22
Bienvenue !
Bon courage pour le reste de ta fiche
Bon courage pour le reste de ta fiche
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Invité
Re: Elios Stark ~ Salut toi
Dim 4 Sep - 0:17
Merci pour l'accueil !
Ça devrait aller pour le reste de ma fiche, j'ai juste eu pas mal de choses à faire ces derniers temps.
Et j'ai aussi un peu de galère à trouver un avatar qui me convienne vraiment. J'avoue que j'ai pris Bartolomeo un peu par dépit, mais je suis pas certain de faire le bon choix, donc je suis encore en train de chercher, ahah.
Mais je trouverai, vous en faites pas !
Ça devrait aller pour le reste de ma fiche, j'ai juste eu pas mal de choses à faire ces derniers temps.
Et j'ai aussi un peu de galère à trouver un avatar qui me convienne vraiment. J'avoue que j'ai pris Bartolomeo un peu par dépit, mais je suis pas certain de faire le bon choix, donc je suis encore en train de chercher, ahah.
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Lisbeth Cárthaigh
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Re: Elios Stark ~ Salut toi
Dim 4 Sep - 1:15
Si tu as besoin d'aide, n'hésite pas a me contacter sur Discord ! Mon pseudo c'est Alya sur le didi !
Je sais que trouver un avatar peu être compliqué, mais je suis sûre qu'ensemble, on trouvera ton bonheur !
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