animal lover ••• Dylane

Première née de sa famille, Dylane vit le jour dans un milieu plutôt aisé, éloigné de l'agitation urbaine. La campagne entourait le foyer des Robinson, offrant une grande tranquillité. L'année suivante vint s'ajouter un petit frère, Jérôme, et un autre 3 ans plus tard, Marvin. Grande sœur sérieuse, elle prenait son rôle très à cœur, mais ne se gênait pas non plus pour faire quelques farces à ses frangins. Les coups bas étaient la façon la plus courante pour la fratrie d'exprimer son amour entre eux.

La campagne signifiait non seulement verdure, mais également animaux. En plus de ceux dans les fermes environnantes, ils en possédaient plusieurs à la maison. Des poules, une chèvre, des chats, un chien, Dylane les a tous adoré dès l'instant où elle les a vus. Avec ses parents, elle était celle à aimer le plus prendre soin de leurs compagnons à poils et à a plumes. L'un de leur voisin élevaient quelques chevaux, et laissait parfois les enfants monter dessus. Sous surveillance des adultes bien entendu.

Dylane adorait cette ambiance tranquille, amicale, où la plupart des habitants alentours se connaissaient. La distance avec la ville ne la dérangeait pas, hormis pour les trajets jusqu'à l'école qui demandaient un peu de temps. Elle garde d'excellents souvenirs de ces promenades sur les routes de campagne, par pluie ou beau temps, pour sortir le chien. Des matins où elle allait chercher les œufs frais avec ses parents, ou traire leur chèvre - même si elle ne le faisait jamais seule.

Adolescente assez difficile, la jeune fille n'hésita pas à faire entendre son mécontentement devant leur changement de vie. Durant l'année de ses quinze ans, ses parents furent mutés sur la capitale. Ce n'était pas réellement un choix, pour le travail ils devaient bouger. Dylane eut énormément de mal à se faire à cette grande ville, pleine de bruits et de gens. Loin des animaux, même si ils en avaient toujours chez eux. Alors elle supplia - harcela - ses parents pour prendre des cours d'équitation. Ça ne valait pas la campagne, mais c'était mieux que rien.

Ce ne fut pas une surprise qu'elle se lance dans des études en rapport à les animaux. Encore plus amoureuse du monde équestre avec ses cours, Dylane espère travailler avec les chevaux dans son futur métier. L'équitation fut également l'occasion, il y a près de 2 ans, d'une rencontre très importante. Mademoiselle Théoxane de Salois venait de s'inscrire de le même centre équestre qu'elle. Au début, ses amis lui conseillèrent d'éviter cette petite bourge, hautaine et désagréable à l'image de son milieu. Dylane les ignora, et fut la première à sympathiser avec la nouvelle venue.

Une belle amitié naquit suite à cela, et les deux tentent de se voir hors des cours quand l'emploi du temps de Théoxane le permet. La jeune femme ne regrette pas d'avoir osé l'aborder, car elles sont depuis inséparables. Mais, petit à petit, le regard de Dylane sur son amie évolua. Elle commença à l'observer bien plus qu'avant, à vouloir se rapprocher d'avantage. Son cours battant à chaque fois qu'elle croise les yeux émeraudes son amie.

Comme pour beaucoup, les récentes attaques sur Paris ont fait naître une certaine angoisse chez Dylane. Si elle respecte les héros intervenant pour protéger la ville, jamais elle ne se lancerait dans un tel acte. Hors de question de se jeter vers le danger. Néanmoins, dans l'éventualité où elle se trouverait sur place lors d'un incident, peut-être qu'elle pourrait intervenir. Selon ce que lui dictera sa morale, et son cœur.