Illustrer l’Imaginaire ¨[Elisabeth Aspremont]

Katell regardait encore une fois sa bague Alliance, pour être sûre de ne pas se tromper. Il y avait quelques jours, elle avait été contacté pour faire une couverture d’un livre. Bon, cette fois précédente n’était pas arrivée à terme et la jeune femme ne savait même pas pourquoi. Enfin, là, elle avait à nouveau été contacter pour ce genre de chose et, quand elle avait cherché à savoir ce qu’on attendait d’elle, elle n’obtint qu’un réponse flou accompagner du fait qu’on la recontacterait après avoir pris rendez-vous avec l’auteur… Ce rendez-vous arrivait aujourd’hui, elle n’avait pas eut son mot à dire quand au point de rendez-vous. Tant pis, elle allait devoir faire avec.  Ainsi, le jour J, elle se trouvait donc devant le café où elles devaient se retrouver.

La brune portait des bottines noires, plates et un jean tout aussi noir. Elle portait deux débardeurs superposés, un noir et un rose, mais ceux-ci étaient dissimulé sous un hoodie rose qui lui tenait bien chaud et un longs manteau noir dont les manches, longues, laissaient à peine voir ses mains gantées de noir. Une écharpe rayée de noir et de blanc était enroulée autour de son cou, masquant le ruban noir qu’elle portait tel un collier. Comme toujours, elle portait un maquillage qui lui donnait un regard charbonneux, un maquillage qu’elle appréciait grandement. Ses cheveux étaient comme toujours réunit en deux tresses assez amples qu’elle ramenait vers l’avant et, bien qu’elle aurait dû rester sobre, elle avait comme toujours son bonnet à oreilles de chat, une petite touche d’excentricité. Elle ne s’en souciait pas plus que ça, c’était sa signature en quelque sorte. Pour l’occasion Opale, sa Husky était avec elle, restant sagement aux pieds de sa propriétaire, sans qu’elle n’ait pas besoin de faire grand-chose de plus que cela. Sous son bras libre, elle portait un carton à dessin avec certains de ses ouvrages qu’elle pourrait proposé à l’auteur pour lui montrer ce dont elle était capable.

Hum… Bon, elle était arrivée avant son employeur, elle n’avait dont plus qu’à attendre. Elle s’éclaircit la gorge et leva les yeux vers le ciel. Il ne pleuvait pas, ni ne neigeait pas et il n’y avait pour ainsi dire aucune chance que ce soit le cas, alors, puisqu’elle avait Opale en sa compagnie, elle s’assit simplement en terrasse, faisant simplement s’asseoir la chienne près d’elle. Cette dernière s’y installa sans crainte. Avec un peu de chance, la personne avec qui elle avait rendez-vous arriverait avant qu’on ne vienne prendre sa commande. Elle resta simplement assise, sans pour autant dire quoi que ce soit de lui.