OhOhOh ! La maman Nowel arrive !!

Beaucoup de choses se sont passées depuis sa dernière livraison. Elle avait fait la rencontre d’un jeune homme assez… Convaincant diront-nous. C’est pourquoi le lendemain, Lisbeth ne put réellement faire son travail de Mama Nawel. Elle pourrait parler de cette nuit-là, mais cela ne convient pas aux jeunes lecteurs, du coup, elle dira simplement que c’était intense et nouveau pour elle. Le jour d’après, elle ne put bouger de chez elle, sa petite princesse était soudainement malade et avait de la fièvre, elle ne pouvait pas la laisser toute seule. Heureusement pour elle, une personne inconnue avait fait son travail à sa place, ce qui lui enleva une certaine épine du pied. Si elle trouve cette personne, elle devra la remercier comme il se doit !

Enfin bref ! Revenons à nos moutons, maintenant que sa fille allait un peu mieux, elle pouvait un peu plus respirer et moins s’inquiéter. Est-ce qu’elle était restée à son chevet ? Évidemment, elle était une mère attentionnée et quelque peu sur-protective, mais chut. C’est pourquoi, lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle se les frotta doucement et alla préparer le petit-déjeuner pour sa fille. À cause de ce qu’elle avait, Esmée n’arrivait pas à bien manger, alors elle opta pour un porridge et un bon chocolat chaud, histoire de la requinquer un peu !

Une fois donnée, Lisbeth alla dans la salle de bain faire son petit train-train quotidien. À en voir son visage, on pouvait voir qu’elle n’avait pas vraiment bien dormi. Mais bon, après une bonne douche, une dose de maquillage conséquent, la voilà de nouveau fraîche comme un gardon. Retournant dans le salon, une lumière aveuglante la fit reculer, protégeant ses yeux de cette lumière vraiment brûlante. Lorsqu’elle disparut progressivement, elle tomba nez à nez avec l'Oréal, le visage légèrement couvert d’égratignure et quelques gouttes de sang.

Choquée par cette apparition soudaine, elle s’approcha et le réquisitionne avant qu’il ne tombe sur le sol. Inquiète, elle toucha son front et sursauta. Il était bouillant ! Le prenant dans ses bras, elle le déposa sur le canapé et lui essuya le visage avec une serviette humide qu’elle alla chercher dans la cuisine. Prenant sa trousse de secours se trouvant près du canapé, elle commença à soigner les blessures.

- Qui t’a fait ça l’Oréal… Tu es dans un sacré état… Pourquoi tu as mis si longtemps à revenir, je pensais que cela serait rapide…Qu’est-ce qu’il s'est passé là-bas…

Évidemment, elle n’eut aucune réponse. Le recouvrant d’un petit plaid ainsi qu’un coussin sous sa tête, elle changea le morceau de tissu sur le front du lutin pour en mettre un autre plus frais et vit Rudy s’approcher, les oreilles baissées et les yeux humides.

- Ne t’en fais pas mon petit Rudy, il est juste malade. Il a besoin de repos. Tu veux lui tenir compagnie ?

Le petit renne n’attendit pas un instant de plus et grimpa sur le canapé pour se poser près du lutin, l'encercle de son petit corps et posant son menton contre le bonnet du lutin. Souriant tristement, elle donna un bisou sur le front du lutin et sur celui de Rudy, puis elle se redressa pour aller fermer les rideaux. Cependant, sur le sol, son œil fut attiré par une sorte d’enveloppe blanche. Intriguée, elle se pencha et l’ouvrit discrètement, pour y lire le contenu.

- Chère Enquiquineuse de Nawel, vous croyez réussir à nous échapper ? Vous êtes bien mignonne. Malheureusement, nous nous approchons de notre but alors que vous ? Rien, que dalle. Vous n’avancez pas et pire encore, vous laissez de pauvre renne être capturé sans scrupule. Parce que nous sommes bienveillants, nous vous avons envoyé le petit lutin que vous appréciez. Ne nous remerciez pas !

Lisbeth serra fortement le papier dans sa main, serrant les dents et grognant. Puis, elle aperçut en tout petit en bas quelques lignes quasi-illisibles. Fronçant les sourcils, elle essaya de déchiffrer, mais n’y arriva pas. Fouillant dans le tiroir de son meuble, elle sortit sa loupe qui zoom et se concentra sur les quelques lignes.

- Chère Mama Nawel… Faites attention, ils arrivent à Paris… Vous n’êtes plus en sécurité… Protéger votre famille.

Ouvrant de grands yeux, elle tourna la tête vers le lutin allongé sur le canapé, puis Rudy et enfin son regard se posa sur les escaliers… Elle n’avait pas le choix, cela devenait de plus en plus dangereux. Contactant sa mère adoptive, elle lui demanda si elle pouvait garder sa petite fille et deux autres compagnons pendant quelques jours ? La mère fut ravie de cette nouvelle, mais l’inquiétude se faisait entendre dans sa voix. Lui demandant de venir les chercher, elle raccrocha et rejoint sa fille à l'étage.

- Je suis désolé ma princesse, mais Maman a des choses urgentes à faire pour sauver Noël… Mamy va venir te chercher et bien s’occuper de toi... Je viendrais te chercher après, promis. Sois sage avec mamy d’accord ?

Embrassant son front, elle entendit, un klaxonne dehors et se dépêcha d’aller ouvrir pour laisser entrer ses parents. Leurs confiant le petit lutin et sa fille, elle décida de garder avec elle Rudy, car c’était sa mission de baby-sitter. Leurs disant au revoir une dernière fois, elle ferma la porte et tapa dans le mur près d’elle… Il était temps de passer à l’action maintenant. Elle n’allait pas les laisser la menacer et détruire la magie de Noël ainsi… Ils allaient le payer.

L’horloge sonna et ce fut au tour de Mama Nawel de se mettre à l'œuvre. Grâce à sa rencontre avec Marius, elle réussit après une looooooooooongue négociation à avoir le droit d’être prévenue à la moindre nouveauté venant des saligots qui la menacent.

S’apprêtant et partant faire son devoir, elle devenait de plus en plus prudente. Maintenant, elle faisait en sorte de les entourer d’un nuage invisible pour les camoufler. Le petit Rudy continuait de les guider dans la nuit.

Durant sa tournée, elle entra chez une demoiselle du nom d'Artémis. Sur la table, un petit mot accompagné de cookies encore chaud et d’une bouteille dans le frigo. Lisbeth fut ravie de ce présent et laissa un mot de remerciement accompagné d’une petite boîte rose et dorée.

Depuis le retour de l’Oréal blessé et complétement inconscient, la jeune femme avait décidée de prendre les choses en main. Noël approchait à grands pas et la menace devenait de plus en plus pesante. Que ce soit il y a des décennies ou maintenant, toute la planète risquait de ne plus avoir la joie de connaître la magie de Noël. Cela n’était clairement pas possible pour la demoiselle, c’est pour cela qu’une fois que son tendre enfant fut enfin en sécurité, elle décida de prendre le taureau par les cornes et d’agir avec rapidité. Il ne restait plus beaucoup de jours avant Noël et il ne tenait qu’à elle d’arriver à sauver ce que d’autres essayaient de détruire.

C’est pour cela que tout le 18, elle passe sa journée à étudier, chercher, fouiner, rassembler ses preuves pour essayer de monter une piste solide. Cela ne fut pas si simple, car tout était en désordre. Par chance, quelques pièces à convictions avaient réussi à lui mener la puce à l’oreille. Vers la fin de journée, Lisbeth reçoit un message de Marius lui disant qu’il avait chopé des infos et qu’il les lui donnerait en main propre. Bon évidemment, Lisbeth savait très bien comment cela risquerait de se passer, mais elle n’avait pas le choix si elle voulait en apprendre plus sur ce groupe et les messages qu’ils postent sur des réseaux spécifiques.

Après avoir mis sa tenue de Mama Nowel et avoir pris son petit Rudy dans ses bras, elle part rejoindre ce fameux Marius chez lui. Vous allez me dire que c’est prévisible, qu’il va se passer des trucs tout ça et vous n'aurez pas totalement tort. Mais le plus important dans cette situation, c’est qu’elle finit par avoir les quelques renseignements recherchés, et même un peu plus. Lui qui ne voulait pas aider, voilà qu’il avait donné un grand coup de pouce à le détective. Évidemment, toute information mérite salaire, alors elle le paya à sa façon, diront nous.

Lorsqu’elle rentra chez elle, c’était le matin ou le soir ? Elle ne savait plus, elle se coucha directement une fois arrivée et laissa le petit Rudy se blottir contre elle, les deux s’endorment comme des masses.

Lorsque son réveil sonna enfin, il était déjà 14h et elle avait un mal de crâne insoutenable. Posant sa main sur son front, Lisbeth regarda le petit renne allongé à côté d’elle et sourit brièvement. La douleur à son crâne était vraiment insupportable. Elle sortit alors de son petit chevet une boite de Doliprane et après l’avoir pris, elle descendit prendre son repas du midi. Heureusement qu’elle avait fait le manger, sinon cela aurait été compliqué...

Une fois fini, lavé, préparé et bien évidemment apprêté, elle sortit enfin de chez elle, sous une petite pellicule de neige. Décidément, il a neigé bien plus de fois ce mois-ci que toutes les autres années… On dirait que Paris était impatient de se vêtir de son manteau blanc.

Une fois en ville, elle prit l’adresse que Marius lui avait filé et décida d’aller jeter un œil directement dans le magasin. Effectivement, il avait réussi à retrouver la trace de la montre avec une facilité déconcertante… Pourquoi n'était-elle pas aussi douée dans ce genre de domaine ? Ahlala.

Il ne lui fallut pas très longtemps pour arriver devant la façade et rentrer dans la boutique. Marius lui avait rapidement expliqué comment il fallait qu’elle s’y prenne pour avoir les infos qu’elle voulait. Elle fit mine d’être inquiète et paniquée et interpella le vendeur.

- Excusez-moi monsieur. Voilà, en fait, je fais partie d’un petit groupe très restreint et l’un des membres a perdu sa montre. Je sais que quelques membres viennent souvent ici et j’aimerais beaucoup retrouver le propriétaire de la montre. Est-ce que vous pourrez m’aider ?

Le mec regarda Lisbeth un long moment, la jaugeant, mais étrangement, en voyant ses attributs très “massifs”, il baissa sa garde et commença à examiner la montre afin de voir dans ses fichiers qui auraient acheté la montre. Entre les moments où il tape et ses regards furtifs sur vous savez quoi, Lisbeth finit par avoir la réponse, et même un rendez-vous avec le mec. Évidemment, elle n’irait pas au rendez-vous, mais au moins, elle a eu ce qu’elle voulait. Quelle bonne actrice, n’est-il pas ?

Une fois l’adresse en main et la montre rangée dans son blouson, elle reprend sa route vers l’adresse indiquée. Même si elle n’y allait pas aujourd’hui, elle devait y arriver, ce n’était pas négociable. Se cachant dans une ruelle non loin, complètement recouverte de neige à force de rester planter là, elle vit enfin la personne sortir de l’appartement. Comment le savait-elle ? Déjà, parce que c’est un récit et qu’il faut bien avancer, mais surtout parce qu’elle avait une photo. Quitte à draguer le vendeur, autant y aller à fond non ?

Le voyant marcher, elle décida de le suivre en mode furtif. C'est-à-dire marcher avec la tonne de neige sur elle et s’immobiliser quand il se retourne. Mais vous savez ce qui est le plus drôle ? C’est qu’à aucun moment, il se retourne, et même pire, il chantait nonchalamment dans les rues de Paris. On aura tout vu !

Après une bonne trentaine de minutes à marcher, elle arriva finalement devant un grand hangar où quelques personnes attendaient. Tous protégés par un masque en forme de lutin pour ne pas être potentiellement reconnu.

Elle était sur le point de rentrer lorsque soudainement, sa montre se mit à vibrer, signe qu’il était l’heure d’aller faire ses livraisons… Bordel, jamais elle allait y arriver, cpa possible ! C’est donc à contre-cœur qu’elle décida de partir. Cependant, avant de quitter les lieux, elle profita du moment où tout ce beau monde était à l’intérieur, pour aller cacher un petit objet d’espionnage acheté au vendeur précédent. Bin ouais, je cache des atouts autres que le naturel les enfants !

Rentrant avec beaucoup d’aisance, elle se changea et s'apprête pour aller faire sa livraison, une certaine colère dans le regard. Si seulement elle avait pu intervenir à temps…M’enfin, ce n’était plus le moment d’y penser, il fallait maintenant y aller.

Elle arriva finalement dans un joli appartement non loin d’une grande université. Dedans, plusieurs jeunes personnes dormaient, sans doute paisiblement. Cependant, a sa grande surprise, une jeune femme aux cheveux bleutés se trouver sur le balcon, l’air endormi et bercé par le vent du soir. Trouvant la situation quelque peu dangereuse pour la jeune fille, Lisbeth décida de la prendre dans ses bras telle une princesse et alla la déposer dans la chambre qui semblait lui être destinée. Sauf que surprise, il s’agissait plutôt de la chambre d’Alya. Se maudissant intérieurement, elle finit par avancer et dépose doucement la demoiselle à côté de son amie, la recouvrant de sa petite couverture, la borde et embrasse son front, une petite lueur brillante au contact de ses lèvres sur son front.

- Ce soir, tu feras un rêve merveilleux, seulement ce soir, tes inquiétudes ne seront plus là et tu te sentiras bien. Tu n’as pas à t'inquiéter, la Mama Nowel veille sur Paris.

Elle sourit doucement et laissa prêt de la jeune bleutée deux petits cadeaux, avant de disparaître sans un bruit ni passage de sa présence… Seulement, dans la nuit ténébreuse de Paris, un regard perché sur les toits, disparaît juste après, sans un bruit…

C'EST EN COURS D'ECRITURE ! JE SUIS TROP CREVEE POUR FAIRE UN TRUC COHERENT. Cependant, je poste a la suite la petite partie qui concerne Kagami.

Après avoir croisée une charmante jeune femme lors de sa course poursuite, Lisbeth reprit son rôle de Mama Nowel dès son retour a la maison. Evidemment, elle n'avait pas capter que le garçon qu'elle avait vue prêt de la jeune femme n'était plus là, trop focaliser sur la capture de ce fichu homme en noir. C'est avec les idées un peu chaotique que la jeune femme se décida enfin a partir pour livrer ses cadeaux.

Arrivant vers le milieu de la nuit, elle remarqua un nom qu'elle avait déjà lu quelques parts, Tsurugi ? Ce ne serait pas...Arrivant finalement à destination en entrant dans la demeure, elle remarqua quelques photos de famille et reconnut la jeune fille du magasin. Souriant un peu, parce qu'elle avait assister a la scène, Lisbeth sorti de son sac sans fond deux petits coffrets noir et rouge et reparti juste après.