C'est de toute beauté ! [PV Sorin]

Faire un peu de patins à glace sur la patinoire risque de te faire beaucoup de bien, même si ce n'est que temporaire car il faut dire que tu n'as pas un temps infini, mais rien ne t'empêche de passer quelques minutes en compagnie de Sorin et t'amuser sur la glace. Même si tu n'es clairement pas une spécialiste du domaine, contrairement à Monsieur Candeloro, tu sais quand même tenir debout dessus et surtout glisser facilement sans pour autant chuter complètement dès que les lames de tes patins rencontrent le sol froid de la patinoire. Tout d'abord, il faut que tu enfiles les patins et ce fut plutôt rapide, il faut dire que c'est toujours assez simple à enfiler et en plus le patineur a le coup d'œil pour les pointures.

Par contre, il semblerait que le jeune homme avec toi ne semblait pas spécialement apprécié le fait de devoir enfiler quelques choses autour de ses pieds. En même temps, il se baladait déjà pied nu depuis le début, alors qu'il neige et qu'il fait froid, chose très bizarre quand même car s'il n'attrape pas froid, ou pire, tu serais bien surprise. Néanmoins, il doit quand même faire l'effort de les mettre car non seulement c'est dangereux pour les autres s'il se balade pied nu sur la patinoire, mais très dangereux pour lui. Déjà parce qu'il se fera geler les pieds très rapidement, mais s'il chute et qu'une autre personne lui fonce dessus, les lames peuvent lui faire grandement mal, un accident est très vite arrivé.

Même si c'était compliqué à le comprendre, il faut dire que contrairement à toi, il n'est pas très adepte sur l'utilisation des mots, se concentrant que sur l'essentiel, ce qui est suffisant pour comprendre même si c'est un peu difficile de saisir complètement ce qu'il espère dire. Tu n'es même pas sûre complètement de bien comprendre, mais avec sa mine, les doutes sont assez moindre.

Ne semblant pas apprécié devoir avoir ces choses à ses pieds, mais pas trop le choix. Étant prête bien avant lui, tes affaires bien en sécurité. Tu pris l'option d'y aller en première sur la glace et forcément, tu vacillas très légèrement au début, le temps de trouver ton équilibre car tu changes complètement de surface d'un coup et c'est forcément perturbant. Heureusement, tu réussis rapidement à trouver ton point d'équilibre pour pouvoir tenir debout sur tes patins, même si pour l'instant tu restais en permanence en mouvement, sentant que si jamais tu t'arrêtes, que tu te stoppes pour être immobile, et c'est la chute immédiate.

Tu ne t'éloignais pas trop de l'entrée, histoire de passer du temps avec cet homme, après tout, il t'invite, c'était son idée, tu serais très mal élevée si tu t'éloignais directement de lui alors qu'il semble être honnête et gentil dans sa démarche. D'ailleurs, heureusement que tu n'étais pas trop loin car il te suivit très rapidement sauf qu'à peine qu'il mit les pieds sur la patinoire qu'il semblait être complètement déséquilibrer au point de chuter de tout son poids. Heureusement qu'il réussi à se rattraper de justesse car personne se retrouvait près de lui et c'est sûrement une bonne chose. Une personne qui tombe ce n'est pas bien grave, par contre si tout le monde chute, c'est la catastrophe assurée.

Tu te rapprochas de lui en glissant sur la glace pour venir te poser non loin de lui à côté de la rembarde où il s'est adossé. Il fallait quand même garder une certaine distance de sécurité. Vu sa taille et son poids, une chose est sûre, c'est que tu ne seras d'aucune utilité en cas de chute, tout ce qui se passera c'est que tu chuteras également et vous risquez de vous faire mal mutuellement. Il est donc préférable que tu gardes un peu de distance.


Comme tous les sports de glisse, la chute est inévitable et c'est même la première chose qu'on t'apprend. Quand tu as commencé le roller, tu passais ton temps le cul par terre tellement que tu n'étais pas à l'aise alors que maintenant, tu te débrouilles très bien avec, ou bien le skate.. même si clairement, tu préfères une bonne paire de basket pour courir qui est bien plus agréable et c'est quand même mieux pour te défouler et prendre l'air. Bien sûr, ça fait mal et on aimerait éviter au possible, mais c'est une bonne chose car ça veut dire que les choses rentrent.

Tu pourrais essayer de lui apprendre à en faire, mais tu es un très mauvais professeur et surtout tu ne saurais pas comment expliquer en faire. Tu as quand même bien plus l'impression que cela vient naturellement, donc hormis lui dire de se lancer et de se laisser glisser, se laisser emporter, tu ne pourras pas lui dire bien plus. Tu décidas donc de te lancer, pour lui montrer l'exemple, après tout, une démonstration vaut mieux que des explications. Tu te mis donc à glisser sur la patinoire, te laisser emporter et t'amuser. Cela se voyait sur ton visage, un grand sourire l'illumine. C'est une expérience revigorante de te laisser porter. Tu tournais autour de Sorin, histoire de le motiver un peu à se lancer, c'est lui qui doit prendre cette décision, personne d'autre.

Il semblerait que ton ami du moment ne soit clairement pas à l'aise sur la glace, sûrement la première fois, mais ce n'est pas étonnant. Tu n'es pas là pour juger, chacun à le droit de faire ce qu'il veut et puis tu serais sûrement mal placé pour juger une autre personne sachant qu'on doit clairement te trouver bizarre avec tes comportements. En tout cas, tu es toujours là pour essayer d'aider les autres et puis il faut savoir vivre sa vie pleinement, vivre comme on le conçoit, du moment qu'on sait respecter les autres et qu'on sait respecter les règles. Quand on arrive à combiner tout ça, on peut être complètement heureux dans nos vies et s'amuser pleinement.

Dans tous les cas, tu n'allais pas le laisser galérer, même si au début il semblait bien s'en sortir, malgré sa petite chute rapide, s'étant rattrapé de justesse. Tu t'es rendue à ses côtés pour pouvoir l'aider comme tu pouvais, du moins cela allait être très compliqué à cause de votre différence de taille. Ce qui se trouvait être le plus simple à faire, c'est de simplement lui montrer ce qu'il devrait faire, lui donner des petits conseils pour réussir à se maintenir sur ses deux jambes, sur les patins. Bien sûr, tu te doutais qu'il n'allait pas forcément y arriver immédiatement, qu'il risquait de prendre du temps pour vraiment se sentir à l'aise sur la glace, il devra même le faire pendant plusieurs jours, plusieurs séances, avant de réussir à patiner sans aucun problème et sans être un danger pour lui ou pour les autres.

Après plusieurs petites tentatives, alors que tu t'amusais à glisser de ton côté, même si tu restais à ses côtés pour éviter qu'il ne tombe trop violement au sol, cela serait dommage qu'il se fasse mal. Ce ne fut pas de tout repos, mais le jeune homme fini par arriver à tenir enfin correctement sur ses patins, même si clairement, ça se voyait qu'il n'était pas réellement complètement à l'aise avec ce genre de chaussures. Passant à côté de lui brièvement, tu l'entendais crier comme quoi il arrivait enfin à patiner sans tomber, du moins à tenir correctement debout et même à glisser légèrement sur la glace.

Une bonne nouvelle, cela veut dire que tu peux t'éloigner un peu, faire en sorte de lui donner un objectif pour glisser, un peu à l'image des enfants qu'on apprend à marcher. Les faire tenir debout, puis s'éloigner pour qu'il ait une motivation à se rendre à l'autre point le plus rapidement possible grâce à la marche. Sauf que cette fois-ci, le bébé est clairement bien plus grand que toi et ce n'est pas pour marcher, c'est pour patiner, mais le principe est le même après tout. Même si tu n'as pas fais grand chose, juste lui donner des conseils, tu es plutôt heureuse de le voir réussir enfin à faire quelque chose, même si c'est aussi simple que patiner, du moins de ton point de vue.

Malheureusement, alors que tu t'éloignais légèrement, en même temps, tu suivis simplement la trajectoire commencée, te laissant guider, te laissant avancer au grès du mouvement, tout ne se passa pas spécialement bien pour Sorin. Alors qu'il semblait réussir à enfin s'acclimater à cette expérience, c'était trop beau pour être vrai, il finit par tomber et au vue de son cri, il semblerait que ça ne soit pas spécialement très agréable. Te faisant signe de te rapprocher, chose que tu avais déjà commencé à vrai dire en l'entendant et surtout en l'ayant vu tomber sur la glace.



Cela allait être compliqué, mais cela serait dangereux de le laisser en plein milieu de la patinoire alors que tout le monde glisse sur des lames tellement acérées qu'elles pourraient découper des doigts d'un mouvement net sans même s'en rendre compte. Heureusement que tu arrives à tenir sur tes patins de manière assez impressionnante, même si pour le coup, tu trichais légèrement en te tenant au niveau de l'une des rembardes. Avec sa contribution, Sorin réussi à se relever, s'appuyant sur toi et il faut dire que tu le regrettais beaucoup car il est lourd sachant qu'il met énormément de son poids sur ta petite personne et même si tu sais te battre, ce n'est pas pour autant que tu possèdes une grande force.

Difficilement, vous arrivez enfin à sortir de la patinoire afin de se rendre sur un banc, juste à côté, où les gens aiment bien s'asseoir pour regarder leur enfant patiner ou bien simplement pour se reposer avant d'y retourner. Néanmoins, là, c'est pour une autre solution, c'est pour qu'il puisse s'asseoir afin de regarder rapidement ce qu'il a. Bien sûr, tu n'es pas une experte, niveau médicale, tu es une vraie novice, c'est à peine si tu sais mettre un pansement correctement, c'est dire. Toutefois, tu peux essayer de voir un peu, même si clairement le plus simple, ça serait d'aller à l'hôpital. Tu pourras sûrement regarder et essayer de le rassurer.


Le laissant assit sur le banc, tu restas à terre, déposant simplement un genou au sol, enfin dans la neige froide, pour pouvoir lui retirer le patin qui se trouve sur la jambe où il semble avoir mal. Comme tu le pensais, tu ne vois rien, cela aurait été bien trop beau pour être vrai. Même si cela ne te plaisais que très peu, tu essayais de toucher son pied pour voir si lorsque tu le touchais, il souffrait ou pas, histoire de voir où il a réellement mal. Remontant très légèrement sur la jambe, jusqu'au genou, hors de question d'aller plus haut. D'un, ce n'est pas ton travail et puis hors de question que tu touches une personne, un inconnu. Rien que là, voir son pied ça a tendance à te dégouter et même juste toucher la jambe, ça ne te plais que très peu.

Il semblerait que tu remarquas effectivement qu'il semblait souffrir lorsque tu touchais sa jambe, lorsqu'il essayait de la plier. Il n'a clairement pas dû se faire que du bien en tombant. Tu n'as bien sûr aucune idée de si c'est réellement grave ou pas, tu n'as pas les compétences pour, mais une chose est sûre, c'est qu'il faut l'aider car il va avoir beaucoup de mal à marcher si cela le fait souffrir à ce point. Tu finis par te relever, laissant l'homme avec sa jambe tranquille. Tu voulais éviter de le faire souffrir encore plus que ce qu'il a l'air, mais une chose est sûre, c'est que c'est sûrement grave. Cela risque de l'handicaper un moment si il s'avère que la jambe est cassée, mais tu espères que non.


Gardant tes patins au pied, c'est plutôt difficile de marcher sur la terre ferme avec, mais cela se fait. Bien sûr, tu ne vas pas te taper un sprint de la sorte, mais là tu voulais juste t'éloigner très peu histoire de pouvoir téléphoner à un endroit au calme à l'hôpital pour leur expliquer la situation. Cela risque de prendre un peu de temps, mais ce n'est pas bien grave, il ne va pas aller trop loin après tout. T'étant déplacer, t'éloignant de la troupe, tu sortis ton téléphone portable afin de téléphoner aux urgences pour leur expliquer la situation dès qu'ils te répondront. Pendant ce temps, tu ne regardais pas spécialement le blessé, te perdant sur la patinoire où tu t'étais adossé, profitant du spectacle, téléphone à l'oreille.

Tu t'étais éloignée un peu de là où se trouvait Sorin afin de pouvoir téléphoner tranquillement à l'hôpital le plus proche, enfin pour appeler les urgences. Par réflexe, tu as simplement taper le numéro d'appel d'urgence Américains, en même temps, c'est un réflexe tout naturel quand tu as grandi avec ce principe. Fort heureusement, les choses sont bien faite car même en tapant un numéro non valide dans un pays, tant que ça reste un numéro d'urgence, c'est automatiquement transféré sur le bon numéro d'urgence du pays dans lequel tu te trouves. Cela t'évite de devoir apprendre un nouveau numéro, un gain de temps non négligeable il faut dire.

Tu t'étais donc écartée un peu pour être un peu plus au calme car autour du banc sur lequel tu as laissé le grand homme, il y a un peu trop de monde et surtout du bruit donc cela n'allait pas être très agréable pour parler à une personne via ton téléphone et si tu n'es pas clair, pas assez audible, cela risque de durer très longtemps et ce n'est pas le but. Tu t'étais donc juste un peu éloignée, pas assez pour être complètement hors de porté de la personne avec qui tu es, mais assez loin pour éviter que les bruits te gênent, surtout que en se concentrant un peu, rien n'empêchera les gens de t'entendre s'ils ont envie de savoir avec qui tu téléphones.

On te répondit très vite, tu fus rapidement en contact avec les urgences où tu pouvais expliquer que tu te retrouvais au niveau du marché de Noël, à la patinoire, quand ton ami est tombée et qu'il pense s'être cassé la jambe donc qu'il faudrait sûrement le prendre en urgence car tu ne sais pas trop ce qu'il a. Malheureusement, avant que tu ais réellement eu le temps de tout expliquer, même si tu as quand même pu donner les informations primordiales dès le début, tu fus surprise par une main qui se posa sur ton épaule alors que tu étais concentrée sur ta discussion et sur l'horizon, sur les gens qui patinent. Tu faillis d'ailleurs faire tomber ton téléphone à ce moment là à cause de la surprise, mais tu réussis à garder l'objet avant qu'il ne soit trop tard.

Toujours au téléphone, ne sachant pas exactement ce que la personne au bout disait car le téléphone fut bien trop loin de ton oreille pour réussir à entendre, surtout que tu n'as pas mit le son à fond ou en haut-parleur, donc cela serait complexe, voire impossible même, d'entendre ce qu'il disait. Pourtant, n'ayant plus de tes nouvelles, cette personne raccrocha après avoir dit qu'elle envoyée une ambulance sur le marché de Noël et surtout de rester au niveau de la patinoire pour permettre de le retrouver le plus rapidement possible. Sauf que bien sûr, tout ceci, personne n'a pu l'entendre, même si ça parait logique.


Tu ne comprenais pas trop pourquoi il disait cela. Il y a encore une minute, il se plaignait comme quoi il avait mal et surtout on ne sait jamais ce qui a pu être touché, ce qu'il a réellement. Ce n'est clairement pas toi la mieux placé pour les soins, comparé à ton grand-père qui aurait sûrement trouver tout de suite ce qu'il avait et il pourrait le soigner tout de suite. Par contre, de ton côté, ce n'est pas ça. Bien sûr, si cela aurait été provoqué durant une attaque ou quoi, tu aurais pu le soigner en tant que Sina-Mrû, mais là, tu n'es clairement pas sûre que ça va fonctionner donc tu préfères ne pas tenter le diable et l'hôpital est sûrement le mieux pour lui.

Ton téléphone toujours en main, tu regardais l'homme en face de toi avec de gros yeux ronds, levant ta tête. Tu ne comprenais pas trop sa façon de réagir, pourquoi d'un coup il se comporte ainsi ? Enfin, il n'y a aucun mal à devoir aller à l'hôpital pour se faire soigner. Bon, tu n'es pas spécialement fan, plus par conviction personnelle que par peur, ce n'est pas ta culture, mais quand même, quand il y a le choix, autant en profiter et surtout ils sont efficace apparemment donc il devrait y aller. Puis pour répondre à sa question, tu fis simplement un non de la tête avant de rajouter quelques mots.


Jetant un rapide coup d'œil à ton téléphone, voir si tu étais toujours en communication, pour remarquer que non plus maintenant, mais tu préféras le garder entre les mains au cas où. Sauf qu'à ce moment-là, l'homme qui organise cette activité de patinage, Monsieur Candeloro, revient vers vous afin de savoir ce qui se passe. Tu lui expliquas que tu viens d'appeler les urgences parce que Sorin vient de tomber et se faire très mal à la jambe, mais qu'il semble ne pas vouloir y aller.. Heureusement, la présence de cet homme te rassure, sa bonne humeur et sa prévenance te font le plus grand bien pour te rassurer. Surtout qu'à peine que tu lui ais raconté cela qu'il se mit à côté de Sorin pour lui expliquer qu'il faut faire très attention à ça, que lui aussi s'est déjà blessé un grand nombre de fois et qu'ils sont très compétent, qu'il ne faut pas hésiter.

Alors que Monsieur Candeloro essaya de convaincre Sorin d'aller à l'hôpital, de discuter avec lui, ton téléphone se mit à sonner, c'est ta mère au téléphone et ce genre de coup de fil, tu ne peux pas les laisser passer. C'est Noël, et même si dans ta famille vous ne le faite pas, ce n'est pas vos croyances, il n'empêche qu'elle sait que tu es en France et que cette année tu veux le faire, donc elle veut également faire les choses biens. C'est sûrement pour cela qu'elle t'appelle, malgré le décalage horaire. En voyant que c'était ta mère qui t'entait de t'appeler, tu fis signe aux deux hommes que tu as un appel en montrant ton téléphone.


Aussitôt après leur avoir dit cela, tu acceptas l'appel provenant des États-Unis, venant de ta mère afin de pouvoir discuter avec elle un peu. C'est jamais très simple avec le décalage, donc quand tu peux le faire, tu le fais et personne ne pourra t'en empêcher, plus personne ne compte à ce moment-là à vrai dire. Pendant que tu l'avais à l'oreille, pendant que tu discutais, tu marchais, vagabondant au hasard dans le marché, passant à travers les passants, entre les ateliers, les boutiques, bref, tu avançais sans même réellement savoir où tu allais. Tu retourneras à la patinoire sûrement plus tard, histoire de savoir si Sorin est bien parti à l'hôpital, si tout se passe bien, histoire de prendre des nouvelles. Surtout que tu en as sûrement pour plusieurs longues minutes, voire peut-être même une demi-heure, tu seras même sûrement de retour chez toi sans même t'en rendre compte à force de discuter, c'est pour dire. Toutefois, entre les mains du gérant de la patinoire, il est entre de bonnes mains, donc tu ne t'inquiètes que très peu.